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- CathEnchanteur
Bah, au lieu de supprimer les punitions, on pourrait supprimer les garçons?
- JPhMMDemi-dieu
Houla, on se calme, c'était hier la journée de la femme.cath5660 a écrit:Bah, au lieu de supprimer les punitions, on pourrait supprimer les garçons?
:diable:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Anna de NoaillesHabitué du forum
Marie Laetitia a écrit:Anna de Noailles a écrit:
Ah? elle a enseigné. C'est du passé.
Elle a trouvé une parade pour ne plus le faire. Si elle enseigne encore,
qu'elle nous montre concrètement comment il faut faire...
Là je ne suis pas d'accord. J'en connais qui enseigne et que ça n'empêche pas d'avoir ce genre de discours. Ils ne comprennent pas que l'on puisse vivre comme eux dans une bulle où l'élève a toujours raison de se comporter comme il le fait... (récemment avec un collègue d'HG qui enseigne depuis dix ans, pas moyen de lui faire comprendre qu'un élève qui répondait "hé vous (le prof) m'agressez, là !" alors que l'enseignant lui demandait seulement d'enlever ses écouteurs... ça n'était qu'une répartie pour détourner sur le prof la cause du problème. Banal, vu et revu. Mais rien à faire. Il se torturait à recherche une explication, en pure perte).
Qu'un prof capable de tenir ce genre de discours n'enseigne plus n'est pas l'argument universel.
Je n'ai jamais dit que seul un enseignant qui n'enseignait plus pouvait tenir ce type de discours. Je pense que c'est un discours que l'on peut entendre partout et de la bouche de tous. Ceci dit, quand on est devant un public difficile qui peut se montrer insultant, un public masculin dans le cas présent, il me semble difficile de demander au prof de dialoguer et de ne pas sanctionner et rappeler à l'ordre quelqu'un qui manque de respect. Cette politique de l'excuse devient usante. Il faut comprendre pourquoi l'élève se comporte mal, ne pas le punir. C'est facile en théorie mais en pratique cela me semble plus complexe, c'est tout. Il y a des collègues qui excusent beaucoup, qui passent tout et cherchent à comprendre; Ce n'est pas pour autant que les élèves leur rendent. La fois d'après, les élèves continuent. Moi, je fais partie de ces gens qui pensent qu'une punition bien expliquée, un rappel à l'ordre en bonne et due forme aide l'élève - fille et garçon - à trouver ses limites, à se construire. Le dialogue intervient chez moi avant la sanction , puis après lorsqu'il s'agit de l'expliquer; Je ne crois pas à la sanction 0. L'élève raisonnable sans la peur du bâton, je n'y crois pas - enfin pas dans mon établissement sensible. Chez nous, le seul moyen de s'en sortir en tant que prof c'est d'avoir les élèves à l'oeil et de les punir à bon escient. J'aimerais être dans ce type d'établissement où il suffit de parler avec l'élève pour changer un comportement; malheureusement, ici , le simple dialogue est vu par l'élève comme un sursis de punition et donc une victoire. Dialoguer, faire comprendre oui mais quand il y a débordement, la punition peut être utile.
- CathEnchanteur
JPhMM a écrit:Houla, on se calme, c'était hier la journée de la femme.cath5660 a écrit:Bah, au lieu de supprimer les punitions, on pourrait supprimer les garçons?
:diable:
meuh non, j'rigole...
Quoique. Parait que c'est mieux pour la scolarité des filles, la non-mixité.
- JPhMMDemi-dieu
Moi qui pensais que l'adulte avait aussi pour responsabilité de poser, respecter et faire respecter les limites qui sont nécessaires à l'adolescent pour pouvoir devenir un adulte lui-même un jour... moi qui pensais que cela passait aussi par la responsabilisation de l'adolescent en lui faisant prendre conscience des conséquences de ses actes en sanctionnant chaque dépassement de limite...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marie LaetitiaBon génie
Anna de Noailles a écrit:Marie Laetitia a écrit:Anna de Noailles a écrit:
Ah? elle a enseigné. C'est du passé.
Elle a trouvé une parade pour ne plus le faire. Si elle enseigne encore,
qu'elle nous montre concrètement comment il faut faire...
Là je ne suis pas d'accord. J'en connais qui enseigne et que ça n'empêche pas d'avoir ce genre de discours. Ils ne comprennent pas que l'on puisse vivre comme eux dans une bulle où l'élève a toujours raison de se comporter comme il le fait... (récemment avec un collègue d'HG qui enseigne depuis dix ans, pas moyen de lui faire comprendre qu'un élève qui répondait "hé vous (le prof) m'agressez, là !" alors que l'enseignant lui demandait seulement d'enlever ses écouteurs... ça n'était qu'une répartie pour détourner sur le prof la cause du problème. Banal, vu et revu. Mais rien à faire. Il se torturait à recherche une explication, en pure perte).
Qu'un prof capable de tenir ce genre de discours n'enseigne plus n'est pas l'argument universel.
Je n'ai jamais dit que seul un enseignant qui n'enseignait plus pouvait tenir ce type de discours. Je pense que c'est un discours que l'on peut entendre partout et de la bouche de tous. Ceci dit, quand on est devant un public difficile qui peut se montrer insultant, un public masculin dans le cas présent, il me semble difficile de demander au prof de dialoguer et de ne pas sanctionner et rappeler à l'ordre quelqu'un qui manque de respect. Cette politique de l'excuse devient usante. Il faut comprendre pourquoi l'élève se comporte mal, ne pas le punir. C'est facile en théorie mais en pratique cela me semble plus complexe, c'est tout. Il y a des collègues qui excusent beaucoup, qui passent tout et cherchent à comprendre; Ce n'est pas pour autant que les élèves leur rendent. La fois d'après, les élèves continuent. Moi, je fais partie de ces gens qui pensent qu'une punition bien expliquée, un rappel à l'ordre en bonne et due forme aide l'élève - fille et garçon - à trouver ses limites, à se construire. Le dialogue intervient chez moi avant la sanction , puis après lorsqu'il s'agit de l'expliquer; Je ne crois pas à la sanction 0. L'élève raisonnable sans la peur du bâton, je n'y crois pas - enfin pas dans mon établissement sensible. Chez nous, le seul moyen de s'en sortir en tant que prof c'est d'avoir les élèves à l'oeil et de les punir à bon escient. J'aimerais être dans ce type d'établissement où il suffit de parler avec l'élève pour changer un comportement; malheureusement, ici , le simple dialogue est vu par l'élève comme un sursis de punition et donc une victoire. Dialoguer, faire comprendre oui mais quand il y a débordement, la punition peut être utile.
nous sommes bien d'accord sur le fond. Mon propos est juste de dire que certains collègues devant les élèves sont dans leur bulle (peut-être parce que leur public le leur permet), mais qu'il faut utiliser avec précaution "ah mais il n'enseigne pas/plus"
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ChocolatGuide spirituel
roxanne a écrit:Allez la dernière blagounette pour rire un peu ....Et dire que ces gens sont payés pour écrire des conneries pareilles !
http://info.sfr.fr/insolite/articles/punir-garcons-ca-ne-sert-a-rien,445257/?sfrintid=HCA_actu_actu_txt_mea2
Consternant!
Mais pourquoi les gens qui réfléchissent en dépit de tout bon sens reçoivent des prix?
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- InvitéInvité
J'espère qu'ils ne vont pas prouver qu'enseigner ne sert à rien car ce qu'on leur apprend, ils l'oublient.
- Marie LaetitiaBon génie
Lornet a écrit:J'espère qu'ils ne vont pas prouver qu'enseigner ne sert à rien car ce qu'on leur apprend, ils l'oublient.
hooo ça ne saurait tarder... voire, ça a déjà été prouvé...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ChocolatGuide spirituel
Les enseignants ne servent à rien, non plus; ils ne sont qu'une source supplémentaire de stress pour les élèves, les parents et le MEN.
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- DaniNiveau 8
Daphné a écrit:Dani a écrit:L'article précise que le Snes est favorable aux punitions...
Si cela est vrai, pourquoi ce syndicat est-il si discret quand des p'tits chefs s'autorisent à supprimer colles et punitions demandées par un collègue, alors qu'il s'agit là d'un grand classique quand un p'tit chef veut déstabiliser l'un d'entre-nous. Ceci étant, les autres syndicats sont tout aussi discrets.
http://www.snalc.fr/outrage,308,282.html
http://www.snalc.fr/agressions,46,282.html
En fait, il existe deux syndicats qui sont clairs sur ce qui relèvent des infractions pénales commises par les élèves et leur famille contrte nous : FO et le SNALC.
Pour autant, les extraits que tu cites ne mentionnent pas le fait qu'il existe un sysytème d'impunité en place,verrouillé et souvent organisé par le p'tit chef, surtout quand un collègue lui tient tête. La suppression des punitions est un classique des classiques. En une semaine, l'insoumis est éliminé.
- pavotNiveau 9
Oui Chocolat, mais tout ce qui ne sert à rien est ESSENTIEL donc les profs sont nécessaires!
- RikkiMonarque
Je n'ai pas tout lu dans les détails, mais je ne suis pas d'accord pour dire que l'étude de cette fille n'est pas intéressante.
J'ai regardé son chat sur Libé, et ce qu'elle propose comme solution concrète est effectivement, tel que c'est présenté, assez consternant. Mais je pense que le fait d'apporter de mauvaises réponses ne veut pas dire que les questions ne sont pas bien posées.
Je m'explique : si j'ai bien compris, sa thèse est de dire que la punition fait partie de la construction identitaire du garçon. Je trouve que c'est intéressant, et que c'est vrai en ZEP. Mon fils, qui a fait son collège en "ZEP 5" a dû survivre à une identité de "bouffon". Il faut un certain courage à un garçon pour résister à la pression du groupe des pairs et pour ne pas se faire punir !
J'ai été atterrée de me rendre compte que s'il parlait poliment à ses enseignants, il se faisait traiter de "suceur de profs" !
Il a réussi à se glisser entre les gouttes, en ne dénonçant jamais personne, en étant loyal à ses camarades, et s'est petit à petit fait respecter. En Quatrième, tout ça était réglé, et il avait fait son trou. Mais combien de gamins ont "basculé" ?
Pour les filles, la pression du groupe est tout aussi forte, mais l'injonction de se faire punir n'existe pas. Une fille peut tout à fait exister en étant polie, agréable, elle est même d'une certaine manière encouragée à entrer dans les jeux de séduction.
Je ne crois pas qu'il soit stupide d'analyser ces fonctionnements.
Le problème, c'est qu'effectivement, proposer une solution "angéliste" ne sert à rien. Mais il est tout à fait vrai que la sanction joue un rôle "initiatique", dès l'école primaire pour certains.
J'ai regardé son chat sur Libé, et ce qu'elle propose comme solution concrète est effectivement, tel que c'est présenté, assez consternant. Mais je pense que le fait d'apporter de mauvaises réponses ne veut pas dire que les questions ne sont pas bien posées.
Je m'explique : si j'ai bien compris, sa thèse est de dire que la punition fait partie de la construction identitaire du garçon. Je trouve que c'est intéressant, et que c'est vrai en ZEP. Mon fils, qui a fait son collège en "ZEP 5" a dû survivre à une identité de "bouffon". Il faut un certain courage à un garçon pour résister à la pression du groupe des pairs et pour ne pas se faire punir !
J'ai été atterrée de me rendre compte que s'il parlait poliment à ses enseignants, il se faisait traiter de "suceur de profs" !
Il a réussi à se glisser entre les gouttes, en ne dénonçant jamais personne, en étant loyal à ses camarades, et s'est petit à petit fait respecter. En Quatrième, tout ça était réglé, et il avait fait son trou. Mais combien de gamins ont "basculé" ?
Pour les filles, la pression du groupe est tout aussi forte, mais l'injonction de se faire punir n'existe pas. Une fille peut tout à fait exister en étant polie, agréable, elle est même d'une certaine manière encouragée à entrer dans les jeux de séduction.
Je ne crois pas qu'il soit stupide d'analyser ces fonctionnements.
Le problème, c'est qu'effectivement, proposer une solution "angéliste" ne sert à rien. Mais il est tout à fait vrai que la sanction joue un rôle "initiatique", dès l'école primaire pour certains.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- ChocolatGuide spirituel
Rikki a écrit:
Je n'ai pas tout lu dans les détails, mais je ne suis pas d'accord pour dire que l'étude de cette fille n'est pas intéressante.
J'ai regardé son chat sur Libé, et ce qu'elle propose comme solution concrète est effectivement, tel que c'est présenté, assez consternant. Mais je pense que le fait d'apporter de mauvaises réponses ne veut pas dire que les questions ne sont pas bien posées.
Le problème est que c'est ainsi depuis trente ans, au sein de l'EN... avec les dégâts que nous connaissons.
C'est pourquoi je pense qu'il serait grand-temps de proposer des solutions réalistes et efficaces.
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- La JabotteNeoprof expérimenté
Rikki a écrit:Je n'ai pas tout lu dans les détails, mais je ne suis pas d'accord pour dire que l'étude de cette fille n'est pas intéressante.
J'ai regardé son chat sur Libé, et ce qu'elle propose comme solution concrète est effectivement, tel que c'est présenté, assez consternant. Mais je pense que le fait d'apporter de mauvaises réponses ne veut pas dire que les questions ne sont pas bien posées.
Je m'explique : si j'ai bien compris, sa thèse est de dire que la punition fait partie de la construction identitaire du garçon. Je trouve que c'est intéressant, et que c'est vrai en ZEP. Mon fils, qui a fait son collège en "ZEP 5" a dû survivre à une identité de "bouffon". Il faut un certain courage à un garçon pour résister à la pression du groupe des pairs et pour ne pas se faire punir !
J'ai été atterrée de me rendre compte que s'il parlait poliment à ses enseignants, il se faisait traiter de "suceur de profs" !
Il a réussi à se glisser entre les gouttes, en ne dénonçant jamais personne, en étant loyal à ses camarades, et s'est petit à petit fait respecter. En Quatrième, tout ça était réglé, et il avait fait son trou. Mais combien de gamins ont "basculé" ?
Pour les filles, la pression du groupe est tout aussi forte, mais l'injonction de se faire punir n'existe pas. Une fille peut tout à fait exister en étant polie, agréable, elle est même d'une certaine manière encouragée à entrer dans les jeux de séduction.
Je ne crois pas qu'il soit stupide d'analyser ces fonctionnements.
Le problème, c'est qu'effectivement, proposer une solution "angéliste" ne sert à rien. Mais il est tout à fait vrai que la sanction joue un rôle "initiatique", dès l'école primaire pour certains.
Mais dans ce cas Rikki, la thèse de cette dame est boîteuse : ce n'est pas la punition donnée qui est en cause, mais la réaction des garçons face à la punition.
De plus, si j'observe mes propres pratiques, je ne punis pas davantage les garçons que les filles. En revanche, ce sont bien les garçons qui, le plus souvent, ne s'arrêtent pas à la punition mais courent à la sanction. Pourquoi mettre en cause les profs et les éducateurs dans cela ?
Et surtout, my God, au nom de quoi vouloir supprimer totalement toute différence sexuée ?
Personne n'a jamais appris à madame la prof d'espagnol agrégée que les mêmes hormones n'envahissent pas les filles et les garçons ? Que la testostérone a quelques effets indésirables, tout comme les oestrogènes ? Et que cela n'empêche pas les individus de tout faire pour surmonter ces effets, afin d'être aptes à vivre en société ?
Rien que le titre de son bouquin est une honte.
Et que croit-elle ? Que nous passons notre temps à punir et sanctionner sans jamais chercher d'autres solutions ? Sans dialoguer ? Pour qui prend-elle ses collègues ? C'est une folle qui a une idée fixe, et elle réussit malgré tout à faire parler d'elle et à obtenir des prix. C'est délirant. C'est inquiétant.
Je suis outrée par le titre de son bouquin, je ne m'en remets pas.
En tout cas, une chose est sûre : elle n'a toujours pas fait la différence, après tant d'années d'enseignement, entre punition et sanction.
Quant à ses méthodes... Personne ne semble avoir songé à lui demander à quel moment exact elle consent à faire cours...
- ChocolatGuide spirituel
Je salue ta forme olympique, la Jabotte! :abj:
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- La JabotteNeoprof expérimenté
Merci, c'était une sorte de dernier sursaut avant l'agonie finale...
J'ai une fin de semaine de folie et j'ai besoin de me défouler. Un conseil de 6e qui dure plus de 2heures, tu as déjà vu ça ? Ce soir, j'ai quitté le collège à 20h45, sachant que j'y retourne pour 8h demain et pareil lundi. Je hais mes week-ends raccourcis.
J'ai une fin de semaine de folie et j'ai besoin de me défouler. Un conseil de 6e qui dure plus de 2heures, tu as déjà vu ça ? Ce soir, j'ai quitté le collège à 20h45, sachant que j'y retourne pour 8h demain et pareil lundi. Je hais mes week-ends raccourcis.
- ChocolatGuide spirituel
La Jabotte a écrit:Merci, c'était une sorte de dernier sursaut avant l'agonie finale...
J'ai une fin de semaine de folie et j'ai besoin de me défouler. Un conseil de 6e qui dure plus de 2heures, tu as déjà vu ça ? Ce soir, j'ai quitté le collège à 20h45, sachant que j'y retourne pour 8h demain et pareil lundi. Je hais mes week-ends raccourcis.
Non...
Je déteste les conseils interminables.
Bon courage!
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- lapetitemuExpert
Marie Laetitia a écrit:C'est bizarre mais ce discours-là
"Il faut dire stop, on arrête, qu’est-ce que tu as dit ? Pourquoi tu
l’as dit ? Et prendre le temps de travailler sur ce que signifie être un
garçon, sur ce que signifie être une fille", estime-t-elle.
j'ai le souvenir de l'avoir encore entendu très récemment dans une formation IUFM...
Idem !
Et pour les conseils de classe, tout pareil : j'en ai enchaîné 4h30 mardi soir, tout ce qu'il me fallait après 7h de formation (pour entendre que le prof devait mettre une table au milieu de la classe et que c'était aux élèves de se déplacer pour lui amener leurs exercices à corriger...)
- Docteur OXGrand sage
Rikki a écrit:Je n'ai pas tout lu dans les détails, mais je ne suis pas d'accord pour dire que l'étude de cette fille n'est pas intéressante.
J'ai regardé son chat sur Libé, et ce qu'elle propose comme solution concrète est effectivement, tel que c'est présenté, assez consternant. Mais je pense que le fait d'apporter de mauvaises réponses ne veut pas dire que les questions ne sont pas bien posées.
Je m'explique : si j'ai bien compris, sa thèse est de dire que la punition fait partie de la construction identitaire du garçon. Je trouve que c'est intéressant, et que c'est vrai en ZEP. Mon fils, qui a fait son collège en "ZEP 5" a dû survivre à une identité de "bouffon". Il faut un certain courage à un garçon pour résister à la pression du groupe des pairs et pour ne pas se faire punir !
J'ai été atterrée de me rendre compte que s'il parlait poliment à ses enseignants, il se faisait traiter de "suceur de profs" !
Il a réussi à se glisser entre les gouttes, en ne dénonçant jamais personne, en étant loyal à ses camarades, et s'est petit à petit fait respecter. En Quatrième, tout ça était réglé, et il avait fait son trou. Mais combien de gamins ont "basculé" ?
.
Euh....mais pourquoi l'as tu laissé dans ce bahut ??????
- RuthvenGuide spirituel
lapetitemu a écrit:Marie Laetitia a écrit:C'est bizarre mais ce discours-là
"Il faut dire stop, on arrête, qu’est-ce que tu as dit ? Pourquoi tu
l’as dit ? Et prendre le temps de travailler sur ce que signifie être un
garçon, sur ce que signifie être une fille", estime-t-elle.
j'ai le souvenir de l'avoir encore entendu très récemment dans une formation IUFM...
Idem !
Et pour les conseils de classe, tout pareil : j'en ai enchaîné 4h30 mardi soir, tout ce qu'il me fallait après 7h de formation (pour entendre que le prof devait mettre une table au milieu de la classe et que c'était aux élèves de se déplacer pour lui amener leurs exercices à corriger...)
Une barre de pole dance sur le bureau, et le tour est joué pour captiver le public ...
Vous devriez faire un concours entre stagiaires sur celui qui arrive à caser l'idée la plus farfelue (avec un lot à la clé), cela égaierait ces tristes moments iufmesques.
- RikkiMonarque
Docteur OX a écrit:Rikki a écrit:Je n'ai pas tout lu dans les détails, mais je ne suis pas d'accord pour dire que l'étude de cette fille n'est pas intéressante.
J'ai regardé son chat sur Libé, et ce qu'elle propose comme solution concrète est effectivement, tel que c'est présenté, assez consternant. Mais je pense que le fait d'apporter de mauvaises réponses ne veut pas dire que les questions ne sont pas bien posées.
Je m'explique : si j'ai bien compris, sa thèse est de dire que la punition fait partie de la construction identitaire du garçon. Je trouve que c'est intéressant, et que c'est vrai en ZEP. Mon fils, qui a fait son collège en "ZEP 5" a dû survivre à une identité de "bouffon". Il faut un certain courage à un garçon pour résister à la pression du groupe des pairs et pour ne pas se faire punir !
J'ai été atterrée de me rendre compte que s'il parlait poliment à ses enseignants, il se faisait traiter de "suceur de profs" !
Il a réussi à se glisser entre les gouttes, en ne dénonçant jamais personne, en étant loyal à ses camarades, et s'est petit à petit fait respecter. En Quatrième, tout ça était réglé, et il avait fait son trou. Mais combien de gamins ont "basculé" ?
.
Euh....mais pourquoi l'as tu laissé dans ce bahut ??????
???????
Depuis quand on choisit son bahut ?
- Reine MargotDemi-dieu
il y a toujours possibilité de demander une dérogation (une option rare par ex), ou au pire le privé. Plein de gens le faisaient dans mon bahut de l'an dernier, pour que leurs enfants n'y aillent pas.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RikkiMonarque
marquisedemerteuil a écrit:il y a toujours possibilité de demander une dérogation (une option rare par ex), ou au pire le privé. Plein de gens le faisaient dans mon bahut de l'an dernier, pour que leurs enfants n'y aillent pas.
Et ça fait avancer le schmilblick ?
- Reine MargotDemi-dieu
ben disons après que c'est un choix personnel. personnellement je ne condamne pas ces parents, je les comprends de penser avant tout à leurs enfants.
- InvitéInvité
Rikki a écrit:marquisedemerteuil a écrit:il y a toujours possibilité de demander une dérogation (une option rare par ex), ou au pire le privé. Plein de gens le faisaient dans mon bahut de l'an dernier, pour que leurs enfants n'y aillent pas.
Et ça fait avancer le schmilblick ?
Dans ma 6e où il y a de gros perturbateurs, les bons élèves polis et bien élevés m'ont dit que s'ils n'arrivaient pas à intégrer la section euro du collège (une seule classe à partir de la classe de 5e, et la concurrence est rude), leurs parents les mettraient dans le privé. Je ne blâme pas leurs parents, pas plus qu'ils ne m'ont fait le moindre reproche aux dernières réunions parents/profs, même si deux parents d'élèves moyens m'ont aussi dit que leurs enfants ne seront plus là l'an prochain, mais sans se plaindre du corps enseignant. Ce dont les parents se plaignent, c'est qu'une élève hurle dans la classe de leurs enfants, qu'un autre les frappe, parfois violemment, sans que rien ne semble fait.
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- Nicolas Anelka : "Les Fourberies de Scapin ou le théorème de Pythagore, ça me sert à rien dans la vie".
- Rien ne sert de crier, il faut écrire à point!
- Combien de profs (PE) en plus pour qu'il y ait en moyenne 20 enfants par classe ? 73 000
- Que répondre aux élèves qui sont persuadés que les arts plastiques "Ca sert à rien" ! ?
- Trop de textes, trop d'écrit. "Ca sert à rien".
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