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- retraitéeDoyen
milasaintanne a écrit:Jean a écrit:
Est-ce qu'un syllogisme te conviendrait ?
Non, un syllogisme n'est pas une preuve.
Ainsi je peux transformerJean a écrit:
Les élèves n'ont pas tous des capacités intellectuelles de niveau égal.
Or le socle qui doit être donné à tous les élèves doit être "commun".
Donc il sera forcément du niveau le plus bas.
En :
Les élèves n'ont pas tous des capacités intellectuelles de niveau égal.
Or le socle qui doit être donné à tous les élèves doit être "commun".
Donc je dois amener tous les élèves au plus haut niveau.
Qui fonctionne tout aussi bien
De même :Jean a écrit:
Une forte proportion d'élèves peuvent apprendre bien plus de choses que le socle.
Or l'école n'aura pour mission que de transmettre le socle.
Donc les meilleurs élèves seront volontairement maintenus dans un niveau inférieur à leurs capacités.
peut très bien devenir :
Une forte proportion d'élèves peuvent apprendre bien plus de choses que le socle.
Or l'école a pour mission de former des citoyens responsables
Donc nous devons dépasser le socle et apprendre à nos élèves l'autonomie et l'initiative.
Et le débat n'aura pas avancé d'un iota.
Désolée, mais tes syllogismes sont faux.
- retraitéeDoyen
Il suffirait donc de savoir dans quelle école vous avez été validé pour savoir sur quel genre de socle on vous a posé (si je puis encore m'exprimer ainsi...), et c'est finalement déjà comme cela que ça fonctionne.
Oh que oui!
C'est d'ailleurs ce qui se passe avec les jurys de bac.
J'avais remarqué, et bien des collègues avant moi, qu'il n'y avait plus de brassage des copies digne de ce nom.
Ainsi, on ne mettait plus dans les mêmes tas les copies des lycées de zones défavorisées et celles de bons lycées . Car on eût surnoté les unes et donné des notes basses aux autres, sans que la moyenne fût affectée (p comme les subjonctifs!)
Ainsi, on fausse déjà la correction dès le départ.
IL m'est arrivé d'avoir deux paquets au bac, pour deux jurys différents.
Dans un cas, j'avais 2 points de plus que la moyenne académique, dans l'autre 2 points de moins.
Au vu des livrets, mes bonnes notes étaient supérieures aux notes du collègue qui les avait préparés, dans le second cas, mes notes étaient nettement inférieures.
Oh que oui!
C'est d'ailleurs ce qui se passe avec les jurys de bac.
J'avais remarqué, et bien des collègues avant moi, qu'il n'y avait plus de brassage des copies digne de ce nom.
Ainsi, on ne mettait plus dans les mêmes tas les copies des lycées de zones défavorisées et celles de bons lycées . Car on eût surnoté les unes et donné des notes basses aux autres, sans que la moyenne fût affectée (p comme les subjonctifs!)
Ainsi, on fausse déjà la correction dès le départ.
IL m'est arrivé d'avoir deux paquets au bac, pour deux jurys différents.
Dans un cas, j'avais 2 points de plus que la moyenne académique, dans l'autre 2 points de moins.
Au vu des livrets, mes bonnes notes étaient supérieures aux notes du collègue qui les avait préparés, dans le second cas, mes notes étaient nettement inférieures.
- InvitéInvité
ce qui me fait le plus peur dans ce bazar, ce sont les compétences subdivisées en sous-compétences, plein plein plein de sous-compétences à évaluer, des centaines de cases à cocher pour des centaines d'élèves, à des moments différents, à un rythme différent pour chacun... ça va être absolument horrible, chronophage, absurde, on va passer plus de temps à évaluer qu'à enseigner.
- retraitéeDoyen
Allez, on s'y colle?
Voilà le modèle :
Je suis le poinçonneur des lilas
Le gars qu'on croise et qu'on ne regarde pas
Y a pas de soleil sous la terre, drôle de croisière
Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader's Digest
Et dans ce bouquin y a ecrit
Que des gars se la coulent douce à Miami
Pendant ce temps que j'fais le zouave
Au fond de la cave
Parait qu'il y a pas de sots métiers
Moi je fais des trous dans les billets
J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Des trous de seconde classe, des trous de premiere classe.
J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous
Je suis le poinçonneur des lilas,
Pour Invalides changer à l'Opéra,
Je vis au coeur de la planète
J'ai dans la tête un carnaval de confettis
J'en ammene jusque dans mon lit.
Et sous mon ciel de faïence
Je ne vois briller que les correspondances
Parfois je rêve, je divague, je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
Je vois un bateau qui vient m'chercher
Pour sortir de ce trou, je fais des trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Mais le bateau se taille
Et je vois que je déraille
Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous
Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous
Je suis le poinçonneur des lilas,
Arts et Métiers direct par Levallois
J'en ai marre, j'en ai ma claque de ce cloaque.
Je voudrais jouer la fille de l'air
Laisser ma casquette au vestiaire.
Un jour viendra, j'en suis sur
Où je pourrai m'évader dans la nature
J'partirai sur la grand route
Et coute que coute
Et si pour moi il est plus temps
Je partirai les pieds devant.
J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Y a d'quoi devenir dingue
De quoi prendre un flingue.
S'faire un trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou.
Un p'tit trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou
Et on me mettra dans un grand trou.
Et j'n'entendrais plus parler de trous
Des petits trous, des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Plus paroles: http://www.parolesmania.com/paroles_serge_gainsbourg_11431/paroles_le_poinconneur_des_lilas_390078.html
Tout sur Serge Gainsbourg: http://www.musictory.fr/musique/Serge+Gainsbourg
Je suis le valideur des acquis
Je valide à toute heure, de jour de nuit.
Je mets des p'tites croix dans les cases,
Cela me rase,
je saucissonne à l'infini
ce que savent vos chers petits.
Je fais des croix, des petites croix, encore des petites croix
Et les croix, croyez-moi, c'est vraiment la croix,
Ces croix pour chaque classe, il faut que j'les fasse
etc
Voilà le modèle :
Je suis le poinçonneur des lilas
Le gars qu'on croise et qu'on ne regarde pas
Y a pas de soleil sous la terre, drôle de croisière
Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader's Digest
Et dans ce bouquin y a ecrit
Que des gars se la coulent douce à Miami
Pendant ce temps que j'fais le zouave
Au fond de la cave
Parait qu'il y a pas de sots métiers
Moi je fais des trous dans les billets
J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Des trous de seconde classe, des trous de premiere classe.
J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous
Je suis le poinçonneur des lilas,
Pour Invalides changer à l'Opéra,
Je vis au coeur de la planète
J'ai dans la tête un carnaval de confettis
J'en ammene jusque dans mon lit.
Et sous mon ciel de faïence
Je ne vois briller que les correspondances
Parfois je rêve, je divague, je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
Je vois un bateau qui vient m'chercher
Pour sortir de ce trou, je fais des trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Mais le bateau se taille
Et je vois que je déraille
Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous
Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous
Je suis le poinçonneur des lilas,
Arts et Métiers direct par Levallois
J'en ai marre, j'en ai ma claque de ce cloaque.
Je voudrais jouer la fille de l'air
Laisser ma casquette au vestiaire.
Un jour viendra, j'en suis sur
Où je pourrai m'évader dans la nature
J'partirai sur la grand route
Et coute que coute
Et si pour moi il est plus temps
Je partirai les pieds devant.
J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Y a d'quoi devenir dingue
De quoi prendre un flingue.
S'faire un trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou.
Un p'tit trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou
Et on me mettra dans un grand trou.
Et j'n'entendrais plus parler de trous
Des petits trous, des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Plus paroles: http://www.parolesmania.com/paroles_serge_gainsbourg_11431/paroles_le_poinconneur_des_lilas_390078.html
Tout sur Serge Gainsbourg: http://www.musictory.fr/musique/Serge+Gainsbourg
Je suis le valideur des acquis
Je valide à toute heure, de jour de nuit.
Je mets des p'tites croix dans les cases,
Cela me rase,
je saucissonne à l'infini
ce que savent vos chers petits.
Je fais des croix, des petites croix, encore des petites croix
Et les croix, croyez-moi, c'est vraiment la croix,
Ces croix pour chaque classe, il faut que j'les fasse
etc
- EdgarNeoprof expérimenté
Lorica a écrit:ce qui me fait le plus peur dans ce bazar, ce sont les compétences subdivisées en sous-compétences, plein plein plein de sous-compétences à évaluer, des centaines de cases à cocher pour des centaines d'élèves, à des moments différents, à un rythme différent pour chacun... ça va être absolument horrible, chronophage, absurde, on va passer plus de temps à évaluer qu'à enseigner.
Je crois qu'il ne faut pas se faire trop de soucis la-dessus; il n'y a qu'à regarder comment sont validées depuis déjà 5 ans les compétences B2i (informatique) et A2 (langues) : on valide tout au long du collège ce que l'on peut, et à la fin de la 3ème, on coche des cases au kilogramme un peu au hasard et sous stress pour arriver à remplir toutes les cases et rendre le dossier. De toutes façons, les élèves qui ne sont pas validés B2i ou A2, et qui sont censés être donc bloqués pour l'obtention du brevet, peuvent finalement l'avoir quand même après commissions pour éviter les statistiques trop gênantes.
Un exemple incroyable : certains de mes élèves n'obtenaient pas la validation B2i en fin de 3ème car ils n'avaient pas validé les items nécessaires pour l'obtenir lors des séances en salle informatique, ce qui est logique. J'ai appris un jour d'un de mes collègues d'un collège voisin que tous leurs 3èmes obtenaient, eux, leur B2i pour la simple raison qu'ils n'avaient pas de salle informatique, ne faisaient donc pas d'informatique, et que l'établissement avait donc pris la décision de donner le B2i à tout le monde. C'est totalement surréaliste, et aussi totalement démobilisant.
Je vous le disais, ne vous faites pas trop de souci pour l'aspect chronophage, le détail des sous-sous items, etc. Quant aux remédiations personnalisées censées être l'esprit du livret de compétence, je ne sais pas si elles sont vraiment appliquées, ou applicables en situation réelle.
- InvitéInvité
je ne comprends pas pourquoi les gens ne refusent pas en bloc un travail supplémentaire qui n'a aucun sens. Parce que même si c'est fait à la louche, ça prend quand même du temps, des réunions etc
- retraitéeDoyen
Aliks a écrit:Grosse fatigue
Grosse pétoche.
- frankensteinVénérable
Grosse lassitude.retraitée a écrit:Aliks a écrit:Grosse fatigue
Grosse pétoche.
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- InvitéInvité
Un avis sur ce texte du LAP ?
http://blogs.mediapart.fr/blog/bernard-elman/010311/le-lycee-autogere-sort-de-sa-reserve
http://blogs.mediapart.fr/blog/bernard-elman/010311/le-lycee-autogere-sort-de-sa-reserve
- InvitéInvité
Le B2i, c'est trop dur ?
On trouve toutes les réponses sur le net : les élèves copient-collent ; les enseignants perdent leur temps !
(Il suffit de taper "b2i réponses" sur Google...)
On trouve toutes les réponses sur le net : les élèves copient-collent ; les enseignants perdent leur temps !
(Il suffit de taper "b2i réponses" sur Google...)
- frankensteinVénérable
Le B2i, c'est une grosse fumisterie. Disons que ça permet de faire croire que l'école est "moderne". Seulement:Lornet a écrit:Le B2i, c'est trop dur ?
On trouve toutes les réponses sur le net : les élèves copient-collent ; les enseignants perdent leur temps !
(Il suffit de taper "b2i réponses" sur Google...)
_Beaucoup d'élèves savent utiliser un ordinateur (pas besoin de B2i) et parfois très bien !
_ Pas mal d'écoles sont encore sous équipées ou leur équipement est trop vétuste (en réalité, il faudrait changer les PC tous les trois ou quatre ans)
_Bcp d'enseignants n'évaluent pas en totalité ou valident "au pif", quand ce n'est pas les EVS qui le font !
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- InvitéInvité
frankenstein a écrit:Le B2i, c'est une grosse fumisterie. Disons que ça permet de faire croire que l'école est "moderne". Seulement:Lornet a écrit:Le B2i, c'est trop dur ?
On trouve toutes les réponses sur le net : les élèves copient-collent ; les enseignants perdent leur temps !
(Il suffit de taper "b2i réponses" sur Google...)
_Beaucoup d'élèves savent utiliser un ordinateur (pas besoin de B2i) et parfois très bien !
_ Pas mal d'écoles sont encore sous équipées ou leur équipement est trop vétuste (en réalité, il faudrait changer les PC tous les trois ou quatre ans)
_Bcp d'enseignants n'évaluent pas en totalité ou valident "au pif", quand ce n'est pas les EVS qui le font !
Le B2i n'est pas un examen, je ne vois pas comment il pourraient copier/coller les réponses.
Quand à l'usage des TICE en classe, il y aurait tant à en dire : écriture collaborative, création multimédia....
Avec linux, pas besoin de bécanes récentes...
J'ai plein d'exemples sous la main de travaux d'élèves avec les TICE si ça vous intéresse et dans toutes les matières.
Il arrive même que certains de mes élèves de 6e aient validé 80% des items à la fin de l'année.
Quant à l'idée qu'ils savent se servir des ordi, c'est un grave contresens. L'éducation aux médias faite par les documentalistes montre qu'ils ont tout à apprendre à commencer par le respect du droit d'auteur sur internet.
Le B2i est aussi là pour leur permettre de pouvoir utiliser toutes les potentialités de cet outil qu'ils ne maîtrisent pas en dehors de facebook et msn.
- AuroreEsprit éclairé
milasaintanne a écrit:
Le B2i n'est pas un examen, je ne vois pas comment il pourraient copier/coller les réponses.
Quand à l'usage des TICE en classe, il y aurait tant à en dire : écriture collaborative, création multimédia....
Avec linux, pas besoin de bécanes récentes...
J'ai plein d'exemples sous la main de travaux d'élèves avec les TICE si ça vous intéresse et dans toutes les matières.
Il arrive même que certains de mes élèves de 6e aient validé 80% des items à la fin de l'année.
Quant à l'idée qu'ils savent se servir des ordi, c'est un grave contresens. L'éducation aux médias faite par les documentalistes montre qu'ils ont tout à apprendre à commencer par le respect du droit d'auteur sur internet.
Le B2i est aussi là pour leur permettre de pouvoir utiliser toutes les potentialités de cet outil qu'ils ne maîtrisent pas en dehors de facebook et msn.
Sauf qu'il y a peut-être d'autres priorités à l'école - bien délaissées, d'ailleurs - que de faire plaisir aux élèves (et à leurs parents qui sont autant d'électeurs potentiels...) en les remettant devant des écrans qu'ils côtoient des heures durant hors temps scolaire...
Mais, j'oubliais : "la société a changé", et gnagnagna !
- EdgarNeoprof expérimenté
milasaintanne a écrit:frankenstein a écrit:Le B2i, c'est une grosse fumisterie. Disons que ça permet de faire croire que l'école est "moderne". Seulement:Lornet a écrit:Le B2i, c'est trop dur ?
On trouve toutes les réponses sur le net : les élèves copient-collent ; les enseignants perdent leur temps !
(Il suffit de taper "b2i réponses" sur Google...)
_Beaucoup d'élèves savent utiliser un ordinateur (pas besoin de B2i) et parfois très bien !
_ Pas mal d'écoles sont encore sous équipées ou leur équipement est trop vétuste (en réalité, il faudrait changer les PC tous les trois ou quatre ans)
_Bcp d'enseignants n'évaluent pas en totalité ou valident "au pif", quand ce n'est pas les EVS qui le font !
Le B2i n'est pas un examen, je ne vois pas comment il pourraient copier/coller les réponses.
Quand à l'usage des TICE en classe, il y aurait tant à en dire : écriture collaborative, création multimédia....
Avec linux, pas besoin de bécanes récentes...
J'ai plein d'exemples sous la main de travaux d'élèves avec les TICE si ça vous intéresse et dans toutes les matières.
Il arrive même que certains de mes élèves de 6e aient validé 80% des items à la fin de l'année.
Quant à l'idée qu'ils savent se servir des ordi, c'est un grave contresens. L'éducation aux médias faite par les documentalistes montre qu'ils ont tout à apprendre à commencer par le respect du droit d'auteur sur internet.
Le B2i est aussi là pour leur permettre de pouvoir utiliser toutes les potentialités de cet outil qu'ils ne maîtrisent pas en dehors de facebook et msn.
Je suis d'accord avec cet avis à la différence près que oui, les élèvent peuvent copier-coller des réponses quand ils font des demandes de validation spontanées que nous recevons dans GiBII. Chaque fois que je vois une tournure évidemment pompée, je refuse la réponse.
Pour le reste, quand je vois comme ils se servent de l'ordinateur, c'est très intuitif en effet, mais totalement désordonné; ils ont souvent du mal à retrouver leurs documents d'un jour à l'autre, ne prennent jamais de précautions de sauvegardes, prennent tout et n'importe quoi dans Google comme argent comptant, un peu comme certains collègues professeurs d'ailleurs, qui eux n'ont jamais reçu de formation à l'informatique dans leur jeunesse. Je ne suis pas un fanatique de l'informatique en classe, mais je dois reconnaître qu'avec certains de mes élèves les plus durs, les plus démotivés, certaines séances en salle info en langues arrivent à les mettre dans le travail ce qui est totalement impossible en classe, en tout cas ce que je n'arrive pas du tout à faire. Pour les autres, c'est assez utile pour leur faire faire des travaux de recherches encadrés ou faire le bilan de leurs connaissances dans ma matière. Et les présentations de travaux sur Powerpoint ou sur un site crée par les élèves, je trouve que ça a un peu plus d'allure et d'utilité en 2011 que les compilations de travaux écrits à la main en turquoise avec du rouge, du vert et du mauve partout et des photos mal imprimées et mal collées sur des journaux de fin d'année. Mais c'est juste mon point de vue.
Là où cela ne fonctionne pas, c'est que certains collègues font une vraie résistance à l'outil et refusent de travailler dessus avec leurs élèves, ou que certains n'ont aucune exigence en terme de rigueur (classement des documents, sauvegardes périodiques, présentation visuelle etc,) et que dans ce cas, oui, on se demande bien à quoi peut servir de faire travailler les élèves dessus car ils n'acquièrent finalement aucunes compétences particulières qu'ils n'aient déjà eues auparavant. Et dans ce cas je rejoins le camp de ceux qui considèrent cela comme une perte de temps, mais un peu malgré moi.
- InvitéInvité
milasaintanne a écrit:
Le B2i n'est pas un examen, je ne vois pas comment il pourraient copier/coller les réponses.
La bonne blague !
Dans mon précédent collège, pour être validés, les élèves nous envoyaient des mails avec "leurs" réponses.
http://b2igibii.skyrock.com/
http://sites.google.com/site/b2irponse/
http://ados-times.over-blog.com/pages/Toutes_les_reponses_du_B2I_College-3181934.html
http://reponseb2i-ibo94.skyrock.com/
- V.MarchaisEmpereur
Aliks a écrit:
Là où cela ne fonctionne pas, c'est que certains collègues font une vraie résistance à l'outil et refusent de travailler dessus avec leurs élèves
Je ne fais pas de "résistance à l'outil informatique", il m'arrive même de m'en servir ponctuellement, mais il se trouve que cet outil est parfaitement inadéquat pour ce que j'ai à enseigner en priorité : la lecture, la compréhension, la grammaire, l'expression écrite - ne venez pas me parler d'écrits sur traitement de texte, je sais très bien ce que c'est, les avantages du truc et surtout ses limites, surtout quand il faut trois plombes à un élève pour saisir deux lignes.
Je refuse de confondre les moyens et la fin, c'est tout.
Cette discussion me rappelle le discours d'une inspectrice qui, des étoiles dans les yeux, proclamait : l'avenir appartient à ceux qui maîtriseront l'outil informatique.
Billevesées, n'ai-je pu m'empêcher de lui rétorquer. Je ne suis pas née avec l'informatique, mais j'ai été suffisamment bien formée piur m'y adapter et m'en emparer dès que le besoin s'en est fait sentir. L'avenir ? Il appartient à ceux, de plus en plus rares, qui maîtrisent la langue, ses nuances, ses constructions syntaxiques, sa richesse lexicale - mais cette préoccupation-là, contrairement à ce qui est affiché dans le socle, est reléguée à l'arrière-plan. Dans n'importe quel "projet", on se contrefiche des acquis linguistiques réels des élèves mis en face du temps passé : on se demande si c'est modhairne, hype, 2I, cool, ludique, fachonne, etc.
Pauvres élèves !
- Reine MargotDemi-dieu
V.Marchais a écrit:Aliks a écrit:
Là où cela ne fonctionne pas, c'est que certains collègues font une vraie résistance à l'outil et refusent de travailler dessus avec leurs élèves
Je ne fais pas de "résistance à l'outil informatique", il m'arrive même de m'en servir ponctuellement, mais il se trouve que cet outil est parfaitement inadéquat pour ce que j'ai à enseigner en priorité : la lecture, la compréhension, la grammaire, l'expression écrite - ne venez pas me parler d'écrits sur traitement de texte, je sais très bien ce que c'est, les avantages du truc et surtout ses limites, surtout quand il faut trois plombes à un élève pour saisir deux lignes.
Je refuse de confondre les moyens et la fin, c'est tout.
Cette discussion me rappelle le discours d'une inspectrice qui, des étoiles dans les yeux, proclamait : l'avenir appartient à ceux qui maîtriseront l'outil informatique.
Billevesées, n'ai-je pu m'empêcher de lui rétorquer. Je ne suis pas née avec l'informatique, mais j'ai été suffisamment bien formée piur m'y adapter et m'en emparer dès que le besoin s'en est fait sentir. L'avenir ? Il appartient à ceux, de plus en plus rares, qui maîtrisent la langue, ses nuances, ses constructions syntaxiques, sa richesse lexicale - mais cette préoccupation-là, contrairement à ce qui est affiché dans le socle, est reléguée à l'arrière-plan. Dans n'importe quel "projet", on se contrefiche des acquis linguistiques réels des élèves mis en face du temps passé : on se demande si c'est modhairne, hype, 2I, cool, ludique, fachonne, etc.
Pauvres élèves !
+1 il y a d'autres priorités, et quand on sait bien lire, bien écrire et compter, l'informatique, word, excel et cie, on s'y met facilement (la preuve, en tant que future secrétaire, je suis en train de me former sur le tas et je n'y ai aucune difficiluté)
- EdgarNeoprof expérimenté
V.Marchais a écrit:Aliks a écrit:
Là où cela ne fonctionne pas, c'est que certains collègues font une vraie résistance à l'outil et refusent de travailler dessus avec leurs élèves
Je ne fais pas de "résistance à l'outil informatique", il m'arrive même de m'en servir ponctuellement, mais il se trouve que cet outil est parfaitement inadéquat pour ce que j'ai à enseigner en priorité : la lecture, la compréhension, la grammaire, l'expression écrite - ne venez pas me parler d'écrits sur traitement de texte, je sais très bien ce que c'est, les avantages du truc et surtout ses limites, surtout quand il faut trois plombes à un élève pour saisir deux lignes.
Je refuse de confondre les moyens et la fin, c'est tout.
Cette discussion me rappelle le discours d'une inspectrice qui, des étoiles dans les yeux, proclamait : l'avenir appartient à ceux qui maîtriseront l'outil informatique.
Billevesées, n'ai-je pu m'empêcher de lui rétorquer. Je ne suis pas née avec l'informatique, mais j'ai été suffisamment bien formée piur m'y adapter et m'en emparer dès que le besoin s'en est fait sentir. L'avenir ? Il appartient à ceux, de plus en plus rares, qui maîtrisent la langue, ses nuances, ses constructions syntaxiques, sa richesse lexicale - mais cette préoccupation-là, contrairement à ce qui est affiché dans le socle, est reléguée à l'arrière-plan. Dans n'importe quel "projet", on se contrefiche des acquis linguistiques réels des élèves mis en face du temps passé : on se demande si c'est modhairne, hype, 2I, cool, ludique, fachonne, etc.
Pauvres élèves !
Je n'ai en fait aucun parti pris pour ou contre cela, et rarement des lumières dans les yeux en parlant de ces sujets de B2i ou autres, qui ne me passionnent vraiment qu'à moitié.
Je suis d'accord avec vous sur l'importance de la maîtrise du langage; je répète assez souvent à mes élèves que le pouvoir ce n'est pas de devenir joueur de foot professionnel, mais de maîtriser le langage et de savoir en faire usage dans son fond et sa forme, comme parfois le font malheureusement certains habiles despotes, ou sophistes, qui sont capables d'assujettir d'autres gens à leurs idées ou à leurs lois en les manipulant.
Par ailleurs, je leur dis souvent que ce qui fait la valeur concurrentielle d'une chose est sa rareté, non sa profusion (le fameux paradoxe de l'eau et du diamant), et qu'à ce titre, la maîtrise de la langue française me semble un enjeu majeur de classification sociale pour l'avenir, et donc de pouvoir. En fait, la société ne change pas beaucoup d'une époque à l'autre sur ce sujet. On a beau s'extasier devant les (pourtant affreux) textos des adolescents ou devant leur langue accidentée et soi-disant créative, leurs camarades qui maîtrisent la belle langue existent encore, ne font pas de bruit, et les domineront demain par la parole et l'écriture. Sauf bien sûr si ces derniers lettrés sont brutalement achevés au poing américain ou à l'arme blanche dans une ruelle sombre lors d'une discussion par un de leurs co-générationnels illettré et à court d'arguments. La force brutale finit souvent par emporter l'adhésion à la fin. Ou pour citer Audiard : "Quand les mecs de 120 kilos parlent, les mecs de 60 kilos se taisent et les écoutent." Et puis Archimède est bien mort tué par un légionnaire romain. Quel gâchis.
Je suis comme vous assez consterné de l'approche utilitariste qui doit être faite des disciplines enseignées à l'école, et qu'il faille sans cesse donner des justifications d'utilité à court terme de tel ou tel enseignement. Je ne suis pas forcément en extase devant notre société, ses idées, et surtout son goût. L'ouverture de l'école à tous est une belle idée humaniste et je ne m'oppose pas à elle sur le principe; il n'est toutefois pas clair que les disciplines elles-mêmes et la connaissance en soient sorties très grandies, mais c'est un autre débat.
A force d'avoir observé les usages et les façons d'envisager leur métier par mes collègues professeurs (je suis entré dans l'enseignement sur le tard), j'ai fini par me dire que je devais avoir, comme d'autres, un instinct de conservation plus développé que certains, qui me faisait m'adapter pour sauver ma peau plus rapidement que d'autres, et que face à des situations de classes et un constat global sur l'état de l'école assez dramatique quand j'y suis entré en tant que professeur, je me suis rapidement dit que je devais y survivre ou y périr professionnellement. Mon instinct m'a forcé à agir en direction de la première solution, et je pense avoir assez vite pris tout ce qui "marchait", du moment que ça marchait même un peu. L'informatique en classe en fait partie, et est une aide dans certains cas.
Je fais ce métier car il m'intéresse, mais aussi pour gagner ma vie honnêtement, non pour y commettre un sacrifice personnel et anonyme sur l'autel d'une idéologie déjà installée partout du bonheur individuel et de l'épanouissement de tout un chacun à l'école, dans la vie, dans le travail, qui me semblent des concepts "sympas" et tendance, mais qui ne répondent pas intégralement aux besoins d'une société humaine.
Je suis d'accord avec vous sur l'importance de la maîtrise du langage; je répète assez souvent à mes élèves que le pouvoir ce n'est pas de devenir joueur de foot professionnel, mais de maîtriser le langage et de savoir en faire usage dans son fond et sa forme, comme parfois le font malheureusement certains habiles despotes, ou sophistes, qui sont capables d'assujettir d'autres gens à leurs idées ou à leurs lois en les manipulant.
Par ailleurs, je leur dis souvent que ce qui fait la valeur concurrentielle d'une chose est sa rareté, non sa profusion (le fameux paradoxe de l'eau et du diamant), et qu'à ce titre, la maîtrise de la langue française me semble un enjeu majeur de classification sociale pour l'avenir, et donc de pouvoir. En fait, la société ne change pas beaucoup d'une époque à l'autre sur ce sujet. On a beau s'extasier devant les (pourtant affreux) textos des adolescents ou devant leur langue accidentée et soi-disant créative, leurs camarades qui maîtrisent la belle langue existent encore, ne font pas de bruit, et les domineront demain par la parole et l'écriture. Sauf bien sûr si ces derniers lettrés sont brutalement achevés au poing américain ou à l'arme blanche dans une ruelle sombre lors d'une discussion par un de leurs co-générationnels illettré et à court d'arguments. La force brutale finit souvent par emporter l'adhésion à la fin. Ou pour citer Audiard : "Quand les mecs de 120 kilos parlent, les mecs de 60 kilos se taisent et les écoutent." Et puis Archimède est bien mort tué par un légionnaire romain. Quel gâchis.
Je suis comme vous assez consterné de l'approche utilitariste qui doit être faite des disciplines enseignées à l'école, et qu'il faille sans cesse donner des justifications d'utilité à court terme de tel ou tel enseignement. Je ne suis pas forcément en extase devant notre société, ses idées, et surtout son goût. L'ouverture de l'école à tous est une belle idée humaniste et je ne m'oppose pas à elle sur le principe; il n'est toutefois pas clair que les disciplines elles-mêmes et la connaissance en soient sorties très grandies, mais c'est un autre débat.
A force d'avoir observé les usages et les façons d'envisager leur métier par mes collègues professeurs (je suis entré dans l'enseignement sur le tard), j'ai fini par me dire que je devais avoir, comme d'autres, un instinct de conservation plus développé que certains, qui me faisait m'adapter pour sauver ma peau plus rapidement que d'autres, et que face à des situations de classes et un constat global sur l'état de l'école assez dramatique quand j'y suis entré en tant que professeur, je me suis rapidement dit que je devais y survivre ou y périr professionnellement. Mon instinct m'a forcé à agir en direction de la première solution, et je pense avoir assez vite pris tout ce qui "marchait", du moment que ça marchait même un peu. L'informatique en classe en fait partie, et est une aide dans certains cas.
Je fais ce métier car il m'intéresse, mais aussi pour gagner ma vie honnêtement, non pour y commettre un sacrifice personnel et anonyme sur l'autel d'une idéologie déjà installée partout du bonheur individuel et de l'épanouissement de tout un chacun à l'école, dans la vie, dans le travail, qui me semblent des concepts "sympas" et tendance, mais qui ne répondent pas intégralement aux besoins d'une société humaine.
- InvitéInvité
Des réflexions sur ce sujet ?
http://www.slideshare.net/Relief/lducation-lre-des-rvolutions-7080470
http://www.slideshare.net/Relief/lducation-lre-des-rvolutions-7080470
- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:V.Marchais a écrit:Aliks a écrit:
Là où cela ne fonctionne pas, c'est que certains collègues font une vraie résistance à l'outil et refusent de travailler dessus avec leurs élèves
Je ne fais pas de "résistance à l'outil informatique", il m'arrive même de m'en servir ponctuellement, mais il se trouve que cet outil est parfaitement inadéquat pour ce que j'ai à enseigner en priorité : la lecture, la compréhension, la grammaire, l'expression écrite - ne venez pas me parler d'écrits sur traitement de texte, je sais très bien ce que c'est, les avantages du truc et surtout ses limites, surtout quand il faut trois plombes à un élève pour saisir deux lignes.
Je refuse de confondre les moyens et la fin, c'est tout.
Cette discussion me rappelle le discours d'une inspectrice qui, des étoiles dans les yeux, proclamait : l'avenir appartient à ceux qui maîtriseront l'outil informatique.
Billevesées, n'ai-je pu m'empêcher de lui rétorquer. Je ne suis pas née avec l'informatique, mais j'ai été suffisamment bien formée piur m'y adapter et m'en emparer dès que le besoin s'en est fait sentir. L'avenir ? Il appartient à ceux, de plus en plus rares, qui maîtrisent la langue, ses nuances, ses constructions syntaxiques, sa richesse lexicale - mais cette préoccupation-là, contrairement à ce qui est affiché dans le socle, est reléguée à l'arrière-plan. Dans n'importe quel "projet", on se contrefiche des acquis linguistiques réels des élèves mis en face du temps passé : on se demande si c'est modhairne, hype, 2I, cool, ludique, fachonne, etc.
Pauvres élèves !
+1 il y a d'autres priorités, et quand on sait bien lire, bien écrire et compter, l'informatique, word, excel et cie, on s'y met facilement (la preuve, en tant que future secrétaire, je suis en train de me former sur le tas et je n'y ai aucune difficiluté)
Heureusement que l'informatique, ce n'est pas synonyme de bureautique
- frankensteinVénérable
Exactement le même avis que V.Marchais sur ce point (elle l'écrit mieux que moi ! ). Je ne suis pas du tout anti-informatique, loin de là puisque je l'utilise (en ayant appris tout seul, comme quoi ce n'est sorcier !), mais je trouve très "dommageable" qu'on en fasse une priorité dans les savoirs scolaires. Allez faire un tour ici:
http://www.ac-toulouse.fr/automne_modules_files/pDocs/public/r4491_61_europe_et_socle_commun.pdf
Pilier 4 : TICE / e- Twinning Visioconférence TBI , Skype / Intégration des TICE dans les pratiques. Communication à distance , ouverture au monde / Tous programmes
Sinon, pour répondre à Mila, je te signale qu'il a fallu que des organisations interviennent pour que le B2i ne soit pas l'élève de Microsoft ! On pourrait d'ailleurs s'interroger sur les sommes astronomiques que le MEN a mis dans Microsoft.
Pour linux, si le processeur est obsolète, tu n'iras pas loin non plus...Mais je serais tout à fait d'accord pour que l'EN forme les enseignants à ce système (car là oui, il est plus difficile à prendre en main !) :shock:
http://www.ac-toulouse.fr/automne_modules_files/pDocs/public/r4491_61_europe_et_socle_commun.pdf
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Sinon, pour répondre à Mila, je te signale qu'il a fallu que des organisations interviennent pour que le B2i ne soit pas l'élève de Microsoft ! On pourrait d'ailleurs s'interroger sur les sommes astronomiques que le MEN a mis dans Microsoft.
Pour linux, si le processeur est obsolète, tu n'iras pas loin non plus...Mais je serais tout à fait d'accord pour que l'EN forme les enseignants à ce système (car là oui, il est plus difficile à prendre en main !) :shock:
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- Reine MargotDemi-dieu
milasaintanne a écrit:marquisedemerteuil a écrit:V.Marchais a écrit:Aliks a écrit:
Là où cela ne fonctionne pas, c'est que certains collègues font une vraie résistance à l'outil et refusent de travailler dessus avec leurs élèves
Je ne fais pas de "résistance à l'outil informatique", il m'arrive même de m'en servir ponctuellement, mais il se trouve que cet outil est parfaitement inadéquat pour ce que j'ai à enseigner en priorité : la lecture, la compréhension, la grammaire, l'expression écrite - ne venez pas me parler d'écrits sur traitement de texte, je sais très bien ce que c'est, les avantages du truc et surtout ses limites, surtout quand il faut trois plombes à un élève pour saisir deux lignes.
Je refuse de confondre les moyens et la fin, c'est tout.
Cette discussion me rappelle le discours d'une inspectrice qui, des étoiles dans les yeux, proclamait : l'avenir appartient à ceux qui maîtriseront l'outil informatique.
Billevesées, n'ai-je pu m'empêcher de lui rétorquer. Je ne suis pas née avec l'informatique, mais j'ai été suffisamment bien formée piur m'y adapter et m'en emparer dès que le besoin s'en est fait sentir. L'avenir ? Il appartient à ceux, de plus en plus rares, qui maîtrisent la langue, ses nuances, ses constructions syntaxiques, sa richesse lexicale - mais cette préoccupation-là, contrairement à ce qui est affiché dans le socle, est reléguée à l'arrière-plan. Dans n'importe quel "projet", on se contrefiche des acquis linguistiques réels des élèves mis en face du temps passé : on se demande si c'est modhairne, hype, 2I, cool, ludique, fachonne, etc.
Pauvres élèves !
+1 il y a d'autres priorités, et quand on sait bien lire, bien écrire et compter, l'informatique, word, excel et cie, on s'y met facilement (la preuve, en tant que future secrétaire, je suis en train de me former sur le tas et je n'y ai aucune difficiluté)
Heureusement que l'informatique, ce n'est pas synonyme de bureautique
non mais c'est son utilisation principale par la majorité des gens...et ce 'nest pas la question d'ailleurs. l'informatique, on s'y forme seul et sur le tas, le pmlus important c'est les connaissances disciplinaires.
- frankensteinVénérable
Par contre nos bureaucrates ou plutôt nos technocrates en ont fait un outil redoutable ! Un clic et l'ordre est lancé !Heureusement que l'informatique, ce n'est pas synonyme de bureautique
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- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:
non mais c'est son utilisation principale par la majorité des gens...et ce 'nest pas la question d'ailleurs. l'informatique, on s'y forme seul et sur le tas, le pmlus important c'est les connaissances disciplinaires.
Oui, mais sans l'IGC, qui aurait son bac G...euh...STT...euh...STG ?
Alors qu'avec un petit coeff. en maths et en français, et beaucoup d'informatique à laquelle on se forme seul, on arrive péniblement à ce que les lycéens l'aient ! (Mais encore faut-il remonter quelques notes dans les commissions...pas facile, pas facile d'arriver à 80% de réussite au bac !)
- frankensteinVénérable
Tiens, je ne la connaissais pas celle-là...
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