- DanielNiveau 8
Le programme est au BO : http://www.education.gouv.fr/cid55013/mene1101397n.html
Ce qui nous intéresse directement (pour ceux qui ont une certif') :
Cinéma et audiovisuel - Enseignement de spécialité, série L
- Cinéma russe du haut patrimoine : L'Homme à la caméra (75 minutes), 1929. Réalisation : Tziga Vertov. Débuts du cinéma expérimental : premier manifeste de la technique du « cinéoeil ».
- Cinéma africain contemporain : Yeelen ( La Lumière ) de Souleymane Cissé, réalisé en 1984, sorti en 1987 (Prix spécial du jury au Festival de Cannes) (1 h 45), Mali.
- Film français du patrimoine : Conte d'été (113 minutes), série Contes des quatre saisons, 1996. Réalisation : Éric Rohmer.
Histoire des arts - Enseignement de spécialité, série L
- œuvres, événements culturels au XXème siècle : Berlin : destructions, recréations, représentations et vie artistique depuis 1945.
La situation particulière qu'a, depuis toujours, Berlin en Europe en a fait une ville en constante transformation, tout au long de son histoire mais particulièrement depuis 1945. Les programmes de reconstruction d'une ville scindée en deux, les nouvelles formes de vie artistique dans ce qui avait été naguère l'une des capitales culturelles de l'Europe, l'essor architectural qui en a fait, après le schéma directeur de 1994, une vitrine de l'architecture mondialisée, poussent à s'interroger sur le lien et les tensions entre histoire politique, urbanisme et société.
Il ne s'agit pas seulement de retracer une histoire du bâti mais d'explorer la scène théâtrale, chorégraphique, musicale et plasticienne avant et après la réunification, d'interroger la mémoire et l'effacement des traces, de poser le lien éventuel de l'architecture et de l'urbanisme avec un nouveau vivre-ensemble. Des documents de toutes natures peuvent être étudiés à l'appui de ces questions ; un éclairage particulier peut être cherché dans la création artistique berlinoise et est-allemande, mais aussi dans les nombreuses représentations littéraires, cinématographiques et photographiques de la ville et de la vie berlinoises.
- Un artiste dans son temps : le compositeur John Cage (1912-1992).
Figure majeure de la scène musicale de la seconde moitié du XXème siècle, John Cage a laissé une œuvre qui constitue un défi unique lancé au monde musical et à ses conventions. Sa démarche, trop longtemps réduite à un simple acte de provocation, manifeste l'émergence d'un authentique esprit musical, inséparable d'une philosophie de la vie où l'art et le quotidien s'interpénètrent. Il apparaît également comme un catalyseur incontournable pour certains courants artistiques majeurs de l'après-guerre, notamment outre-Atlantique, à l'origine de formes d'expression comme le « happening », la « performance » ou les installations multimédias. Son activité créatrice, qui a croisé le chemin de Merce Cunningham ou de Robert Rauschenberg, s'est également étendue aux domaines de la poésie visuelle et des arts plastiques.
Histoire des arts - Option facultative toutes séries
- Le Paysage depuis le milieu du XIXème siècle
Sans omettre de se référer aux origines du genre et à sa catégorisation à l'âge classique, on étudiera le devenir tant du paysage comme genre artistique que de l'art du paysage avec son influence sur l'architecture et l'urbanisme, en lien avec les transformations du paysage physique et l'évolution de sa perception.
Il conviendra particulièrement de questionner l'influence des révolutions industrielles et des colonialismes sur l'évolution du genre, le rôle du paysage dans l'éclosion de l'abstraction, le statut de la photographie de paysage, le sentiment du paysage dans l'art contemporain et la déclinaison de la notion de paysage dans les différents arts, en particulier la musique, depuis le Romantisme jusqu'à nos jours.
Théâtre - Enseignement de spécialité, série L
- Shakespeare, Hamlet , traduction Yves Bonnefoy, éd. Folio classique : « Énigmes du texte, réponses de la scène ».
- Eschyle, Agamemnon, éd. Pierre Judet de la Combe, trad. Ariane Mnouchkine, Paris, Théâtre du soleil, 1990-1992.
- Valère Novarina, L'Acte inconnu et Devant la parole.
Ce qui nous intéresse directement (pour ceux qui ont une certif') :
Cinéma et audiovisuel - Enseignement de spécialité, série L
- Cinéma russe du haut patrimoine : L'Homme à la caméra (75 minutes), 1929. Réalisation : Tziga Vertov. Débuts du cinéma expérimental : premier manifeste de la technique du « cinéoeil ».
- Cinéma africain contemporain : Yeelen ( La Lumière ) de Souleymane Cissé, réalisé en 1984, sorti en 1987 (Prix spécial du jury au Festival de Cannes) (1 h 45), Mali.
- Film français du patrimoine : Conte d'été (113 minutes), série Contes des quatre saisons, 1996. Réalisation : Éric Rohmer.
Histoire des arts - Enseignement de spécialité, série L
- œuvres, événements culturels au XXème siècle : Berlin : destructions, recréations, représentations et vie artistique depuis 1945.
La situation particulière qu'a, depuis toujours, Berlin en Europe en a fait une ville en constante transformation, tout au long de son histoire mais particulièrement depuis 1945. Les programmes de reconstruction d'une ville scindée en deux, les nouvelles formes de vie artistique dans ce qui avait été naguère l'une des capitales culturelles de l'Europe, l'essor architectural qui en a fait, après le schéma directeur de 1994, une vitrine de l'architecture mondialisée, poussent à s'interroger sur le lien et les tensions entre histoire politique, urbanisme et société.
Il ne s'agit pas seulement de retracer une histoire du bâti mais d'explorer la scène théâtrale, chorégraphique, musicale et plasticienne avant et après la réunification, d'interroger la mémoire et l'effacement des traces, de poser le lien éventuel de l'architecture et de l'urbanisme avec un nouveau vivre-ensemble. Des documents de toutes natures peuvent être étudiés à l'appui de ces questions ; un éclairage particulier peut être cherché dans la création artistique berlinoise et est-allemande, mais aussi dans les nombreuses représentations littéraires, cinématographiques et photographiques de la ville et de la vie berlinoises.
- Un artiste dans son temps : le compositeur John Cage (1912-1992).
Figure majeure de la scène musicale de la seconde moitié du XXème siècle, John Cage a laissé une œuvre qui constitue un défi unique lancé au monde musical et à ses conventions. Sa démarche, trop longtemps réduite à un simple acte de provocation, manifeste l'émergence d'un authentique esprit musical, inséparable d'une philosophie de la vie où l'art et le quotidien s'interpénètrent. Il apparaît également comme un catalyseur incontournable pour certains courants artistiques majeurs de l'après-guerre, notamment outre-Atlantique, à l'origine de formes d'expression comme le « happening », la « performance » ou les installations multimédias. Son activité créatrice, qui a croisé le chemin de Merce Cunningham ou de Robert Rauschenberg, s'est également étendue aux domaines de la poésie visuelle et des arts plastiques.
Histoire des arts - Option facultative toutes séries
- Le Paysage depuis le milieu du XIXème siècle
Sans omettre de se référer aux origines du genre et à sa catégorisation à l'âge classique, on étudiera le devenir tant du paysage comme genre artistique que de l'art du paysage avec son influence sur l'architecture et l'urbanisme, en lien avec les transformations du paysage physique et l'évolution de sa perception.
Il conviendra particulièrement de questionner l'influence des révolutions industrielles et des colonialismes sur l'évolution du genre, le rôle du paysage dans l'éclosion de l'abstraction, le statut de la photographie de paysage, le sentiment du paysage dans l'art contemporain et la déclinaison de la notion de paysage dans les différents arts, en particulier la musique, depuis le Romantisme jusqu'à nos jours.
Théâtre - Enseignement de spécialité, série L
- Shakespeare, Hamlet , traduction Yves Bonnefoy, éd. Folio classique : « Énigmes du texte, réponses de la scène ».
- Eschyle, Agamemnon, éd. Pierre Judet de la Combe, trad. Ariane Mnouchkine, Paris, Théâtre du soleil, 1990-1992.
- Valère Novarina, L'Acte inconnu et Devant la parole.
- olive-in-oilSage
C'est bien ce qui me semblait...
Tout dépend de ce que l'on met derrière le mot "Art" ! Dans le programme limitatif d'arts plastiques au lycée, on trouve : "l'art des jardins"...
Tout dépend de ce que l'on met derrière le mot "Art" ! Dans le programme limitatif d'arts plastiques au lycée, on trouve : "l'art des jardins"...
- JaleoNiveau 1
Oui, mais il n'y a pas de certification pour "l'art des jardins" !!! ;-)
Enfin, pas encore !! :-(
Enfin, pas encore !! :-(
- JohnMédiateur
olive-in-oil a écrit:C'est bien ce qui me semblait...
Tout dépend de ce que l'on met derrière le mot "Art" ! Dans le programme limitatif d'arts plastiques au lycée, on trouve : "l'art des jardins"...
Arts plastiques - Enseignement de spécialité, série L
Les trois champs artistiques à étudier dans l'approche culturelle du programme relative à « l'œuvre et le corps » le seront dans le cadre des questions suivantes :
- Champ de l'activité picturale et de la création d'images fixes et animées : Le portrait photographique de 1960 à nos jours, continuité et évolution.
- Champ de l'activité architecturale et du paysage : L'art du jardin, du début du XXème siècle à nos jours.
- Champ des activités et des productions tridimensionnelles : Espace, mouvement et son dans la sculpture de la seconde moitié du XXème siècle.
Ben, je trouve ça très bien, moi, l'art des jardins. En quoi c'est étonnant de le faire figurer dans les arts de l'architecture et du paysage ? :shock:
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- olive-in-oilSage
Ben disons qu'il se pourrait que l'on passe d'un enseignement "artistique" vers un enseignement "technique". En soi, il n'y a pas mort d'homme mais les spécialités "arts plastiques" et "arts appliqués" ont chacunes leurs particularités et il semble qu'un "mélange" de l'une avec l'autre soit en train de s'opérer. En somme, encore un moyen pour faire des profs "multi-casquettes"===============================> grosses économies à la clé !!
- JohnMédiateur
Arts du paysage, c'est pourtant pas forcément arts appliqués : il y a beaucoup de choses à dire au plan purement artistique, au même titre que pour l'art architectural, non ?
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- AudreyOracle
L'art des jardins... hum, disons que pour l'apprécier vraiment,le comprendre, le pratiquer, il faut avoir des connaissances en botanique...à moins d'enr ester à de vagues considérations sans intérêt.
C'est pas moi qui le dis, hein, c'est ma soeur ingénieur paysagiste. Un "simple" étudiant en arts plastiques, ou arts appliqués, n'aurait pas pu réaliser grand chose dans les cours "d'arts du paysage" qu'elle a suivis.
C'est pas moi qui le dis, hein, c'est ma soeur ingénieur paysagiste. Un "simple" étudiant en arts plastiques, ou arts appliqués, n'aurait pas pu réaliser grand chose dans les cours "d'arts du paysage" qu'elle a suivis.
- olive-in-oilSage
Oui, c'est tout à fait exact. Mais la "fonction" en arts demeurait sur le plan des arts appliqués (l'architecture était le seul grand domaine artistique ayant une "utilité pratique").
Jusqu'à présent, les programmes ne laissaient guère planer de doutes. Depuis l'année dernière, nous voyons apparaître de plus en plus de références à l'artisanat et à des programmes qui nécessiteront sans doute le recours à des intervenants extérieurs (plus spécialisés). Par exemple, "Le vitrail de la Parabole du Bon Samaritain" de la cathédrale Saint-Etienne de Bourges qui est au programme limitatif des arts plastiques au lycée demande des connaissances pointues me semble t-il.
J'ai moi-même enseigné les différents styles de mobilier en début de carrière et j'ai dû me former toute seule. Bref, soit on élargit considérablement nos connaissances personnelles, soit on fait appel à des intervenants extérieurs...
Jusqu'à présent, les programmes ne laissaient guère planer de doutes. Depuis l'année dernière, nous voyons apparaître de plus en plus de références à l'artisanat et à des programmes qui nécessiteront sans doute le recours à des intervenants extérieurs (plus spécialisés). Par exemple, "Le vitrail de la Parabole du Bon Samaritain" de la cathédrale Saint-Etienne de Bourges qui est au programme limitatif des arts plastiques au lycée demande des connaissances pointues me semble t-il.
J'ai moi-même enseigné les différents styles de mobilier en début de carrière et j'ai dû me former toute seule. Bref, soit on élargit considérablement nos connaissances personnelles, soit on fait appel à des intervenants extérieurs...
- olive-in-oilSage
Pour moi, faire appel à un intervenant extérieur doit être "un plus" et non à cause d'un "manque"... sinon, c'est dangereux pour l'avenir de nos métiers qui sont déjà un peu en ligne de mire !
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