- pavotNiveau 9
Bonjour, qui a déjà étudié ce tableau et pourrait me donner quelques pistes?
Merci
Merci
- Marie LaetitiaBon génie
Jamais fait. Mais j'ai deux gros volumes d'analyse plus ou moins historique des oeuvres d'art à la maison. Si tu n'as pas de réponse ce soir, fais remonter ton message et je regarderai ça au cas où il y ait quelques pages dessus.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- pavotNiveau 9
Bon, pas de réponse. Peux-tu regarder Marie Laetitia si tu as quelque chose?
Un grand merci d'avance!
Un grand merci d'avance!
- leyadeEsprit sacré
http://commentairesimages.free.fr/index.php?p=le_cri_tableau
ouh là attention il y a des erreurs là dedans, à relire avec précaution et à retravailler.
http://histoiredesartsrombas.blogspot.com/2008/11/le-cri-edvard-munch.html
ouh là attention il y a des erreurs là dedans, à relire avec précaution et à retravailler.
http://histoiredesartsrombas.blogspot.com/2008/11/le-cri-edvard-munch.html
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- leyadeEsprit sacré
Le Cri appartient au volet Angoisse de La Fresque de la Vie. Il existe une cinquantaine de versions de ce tableau qui semblait donc constituer une obsession pour Munch.
Cette œuvre renvoie à l’angoisse et à la solitude de l’Homme au sein d’une nature qui ne le console pas, mais semble vibrer de ce cri et lui faire écho jusqu’à englober le personnage principal au premier plan.
Munch écrit : « je longeais le chemin avec deux amis. C’est alors que le soleil se coucha. Le ciel devint tout à coup rouge couleur sang. Je m’arrêtai et m’adossai épuisé à mort contre une barrière. Le fjord d’un noir bleuté et la ville étaient inondés de sang et ravagés par des langues de feu. Mes amis poursuivirent leur chemin tandis que je tremblais encore d’angoisse. Et je sentis que la nature était traversée par un long cri infini ».
Le spectateur est confronté au personnage central et est incité à partager son expérience. Il ressent comme lui un profond vertige face au déséquilibre des courbes. De plus, l'artiste a échangé les couleurs du ciel (rouge) et de la terre (bleu) comme pour renforcer le trouble du spectateur. Ainsi, ce dernier ne peut-il pas échapper au cri de la Nature.
Le personnage au premier plan est un référence évidente à la mort, une sorte de mélange entre un fantôme dont le corps ondule et flotte dans les airs, un squelette et un cadavre : sa tête est dépourvue de cheveux et ses yeux sont creux. Sa bouche grande ouverte fait penser qu'il est lui-même en train de crier. Pourtant, il se bouche les oreilles ! En vain ! En effet, l’artiste a voulu représenter un cri intérieur, un cri où s’exprime la peur de la maladie et de la mort, la peur de la solitude face à cette nature belle et menaçante; un cri intérieur si puissant qu'il déforme jusqu'à la nature environnante.
Le Cri démontre que Munch est le principal précurseur de l’expressionnisme. De plus, la figure du Cri a été maintes fois réutilisée, notamment au cinéma (Scream, Persépolis…). Cette œuvre est donc devenu une référence incontournable dans notre société post-moderne.
( http://histoiredelartdelteil.artblog.fr/152843/Gros-plan-sur-Le-Cri-d-Edvard-Munch-1893/ )
Cette œuvre renvoie à l’angoisse et à la solitude de l’Homme au sein d’une nature qui ne le console pas, mais semble vibrer de ce cri et lui faire écho jusqu’à englober le personnage principal au premier plan.
Munch écrit : « je longeais le chemin avec deux amis. C’est alors que le soleil se coucha. Le ciel devint tout à coup rouge couleur sang. Je m’arrêtai et m’adossai épuisé à mort contre une barrière. Le fjord d’un noir bleuté et la ville étaient inondés de sang et ravagés par des langues de feu. Mes amis poursuivirent leur chemin tandis que je tremblais encore d’angoisse. Et je sentis que la nature était traversée par un long cri infini ».
Le spectateur est confronté au personnage central et est incité à partager son expérience. Il ressent comme lui un profond vertige face au déséquilibre des courbes. De plus, l'artiste a échangé les couleurs du ciel (rouge) et de la terre (bleu) comme pour renforcer le trouble du spectateur. Ainsi, ce dernier ne peut-il pas échapper au cri de la Nature.
Le personnage au premier plan est un référence évidente à la mort, une sorte de mélange entre un fantôme dont le corps ondule et flotte dans les airs, un squelette et un cadavre : sa tête est dépourvue de cheveux et ses yeux sont creux. Sa bouche grande ouverte fait penser qu'il est lui-même en train de crier. Pourtant, il se bouche les oreilles ! En vain ! En effet, l’artiste a voulu représenter un cri intérieur, un cri où s’exprime la peur de la maladie et de la mort, la peur de la solitude face à cette nature belle et menaçante; un cri intérieur si puissant qu'il déforme jusqu'à la nature environnante.
Le Cri démontre que Munch est le principal précurseur de l’expressionnisme. De plus, la figure du Cri a été maintes fois réutilisée, notamment au cinéma (Scream, Persépolis…). Cette œuvre est donc devenu une référence incontournable dans notre société post-moderne.
( http://histoiredelartdelteil.artblog.fr/152843/Gros-plan-sur-Le-Cri-d-Edvard-Munch-1893/ )
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
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- leyadeEsprit sacré
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cri
la page Wikipédia est très intéressante en ce qui concerne toutes les réutilisations et les détournements modernes de cette oeuvre qui reste dans l'imaginaire collectif (scream, X files ....)
la page Wikipédia est très intéressante en ce qui concerne toutes les réutilisations et les détournements modernes de cette oeuvre qui reste dans l'imaginaire collectif (scream, X files ....)
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- Marie LaetitiaBon génie
Ah ça tombe bien parce que finalement, je viens de regarder dans mes sommes et ya pas !
Les références peuvent toutefois intéresser quelqu'un: 2 vol. "Les dessous des chefs-d'oeuvre" de RM et R Hagen, chez Taschen. Très très utile pour une approche commentée (et historico-sociologique) du contenu des oeuvres d'art, comme les Ménines, les tableaux de Manet etc.
Les références peuvent toutefois intéresser quelqu'un: 2 vol. "Les dessous des chefs-d'oeuvre" de RM et R Hagen, chez Taschen. Très très utile pour une approche commentée (et historico-sociologique) du contenu des oeuvres d'art, comme les Ménines, les tableaux de Manet etc.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AbraxasDoyen
Il y a une émission de la collection Palettes (Arte) sur le sujet.
Et il y a une semi-légende selon laquelle la couleur du ciel est réaliste : elle correspond aux modifications de coloration observées dans l'hémisphère nord après l'explosion du Krakatoa, en 1883 — il a fallu une bonne dizaine d'années pour que les, cendres retombent, et en attendant, elles donnaient au ciel une teinte orangée.
Et il y a une semi-légende selon laquelle la couleur du ciel est réaliste : elle correspond aux modifications de coloration observées dans l'hémisphère nord après l'explosion du Krakatoa, en 1883 — il a fallu une bonne dizaine d'années pour que les, cendres retombent, et en attendant, elles donnaient au ciel une teinte orangée.
- pavotNiveau 9
J'en avais effectivement entendu parler Abraxas.
Merci à vous tous et bonne journée!
Je suis preneuse d'autres idées bien sûr car je suis en phase de "prép"
Merci à vous tous et bonne journée!
Je suis preneuse d'autres idées bien sûr car je suis en phase de "prép"
- clemiecamieHabitué du forum
Je m'en étais servi comme support d'écriture. Les élèves devaient inventer une histoire à partir de l'image. Dans un second temps, l'analyse est passée par la justification de leurs histoires (pourquoi as-tu écrit une histoire de fantôme?...)
Bon courage!
Bon courage!
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