Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- Docteur OXGrand sage
marquisedemerteuil a écrit:je vais sur le site et je vois quand même des articles
- Europe: le multiculturalisme est un échec
donc je dis appelons un chat un chat. moi j'appelle ça de l'extrême-droite.
Donc les dirigeants du Royaume Uni et de la RFA sont de dangereux fascistes ? Il faut que je m'engage dans les brigades internationales...
- Reine MargotDemi-dieu
Mélane a écrit:"Le multiculturalisme est un échec": je n'ai pas lu l'article mais pourquoi serait-on suspect de racisme (c'est ce que tu entends par "extrême-droite" j'imagine) dès lors qu'on s'interrogerait sur les fractures identitaires d'un pays ?
Oui, on peut s'interroger sur les fractures identitaires d'un pays sans racisme, et l'article reste assez mesuré. Pourtant, on aimerait savoir quelles solutions ils préconisent, et surtout, la frontière entre la dénonciation de ces fractures et le racisme est ténue: témoin le fameux Zemmour avec sa petite phrase sur les Noirs et Arabes plus souvent arrêtés. Il se base sur des statistiques, mais c'est aussi une façon assez malsaine d'instiller l'idée que certaines communautés posent problème...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MélaneNiveau 6
gemshorn a écrit:Mélane a écrit:"Le multiculturalisme est un échec": je n'ai pas lu l'article mais pourquoi serait-on suspect de racisme (c'est ce que tu entends par "extrême-droite" j'imagine) dès lors qu'on s'interrogerait sur les fractures identitaires d'un pays ?
+1
En fait, quand on parle d'échec à propos du multiculturalisme, il faut entendre par là que ce modèle prônait la juxtaposition de cultures différentes, chacune gardant son mode de vie importé et transposé avec plus ou moins de bonheur, sans souci de s'ouvrir aux autres et de s'intégrer ou à tout le moins d'intégrer des éléments de culture commune, eh bien, oui, ce modèle là est un échec, c'est clair. En revanche, que des personnes originaires de traditions différentes cohabitent dans un même pays mais avec pour objectif (sans renier leurs racines, il est important de savoir d'où l'on vient) de former un seul peuple sans tensions inter-communautaires et sans repli, c'est, je l'espère, possible mais ce n'est pas ça qui est dénoncé quand on parle d'échec du multiculturalisme (je ne suis pas sûr d'être très clair, mais bon).
Pour moi, une société multiculturelle au sens 1 est une société balkanisée. Et les fractures invisibles en temps de prospérité (ou sous une dictature) apparaissent au grand jour en temps de disette (ou de fragilisation du pouvoir central).
- Reine MargotDemi-dieu
Docteur OX a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Docteur OX a écrit:marquisedemerteuil a écrit:quand je lis ce qui est écrit sur le Zemmour plus connu dans cet article
"Quant à la gauche-Méluche, qui défend la probité d’(Eric) Zemmour sans l’assumer, le sourire contrit et le regard gêné, Marc Cohen a tout dit sur son compte. Son éclatante dissection de l’attelage gaucho-libertaire qu’est le Front de Gauche devrait dissuader (l’autre) Zemmour de pareils errements.
Reste la gauche socialiste et républicaine, qui apprécie débattre avec Zemmour et cultive des liens amicaux avec certains histrions antilibéraux de la rive d’en face. Cette gauche-là salive déjà devant le recours à un individu bionique synthèse de Zemmour et d’Emmanuel (Todd)…"
je frémis...je n'aime pas ces appellations haineuses contre la gauche...
Parce que les appellations haineuses contre la droite, tu les dénonces ? Ah, non, c'est vrai , c'est d'utilité publique.
Non, on peut critiquer sans être haineux.
Donc la haine n'est que dans un seul camp ? Youpi.
dans ce site-là elle existe. Montre-moi un article haineux contre la droite, je serai contre aussi.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Docteur OX a écrit:marquisedemerteuil a écrit:je vais sur le site et je vois quand même des articles
- Europe: le multiculturalisme est un échec
donc je dis appelons un chat un chat. moi j'appelle ça de l'extrême-droite.
Donc les dirigeants du Royaume Uni et de la RFA sont de dangereux fascistes ? Il faut que je m'engage dans les brigades internationales...
non, seulement, comme Sarko avec les Roms et le reste, ils flirtent avec des discours radicaux sur les étrangers pour gagner des voix, et pendant ce temps, les élécteurs, qui préfèrent l'original à la copie, font grimper les partis extrêmes (pays-bas, hongrie, etc)
Sinon, en effet le modèle britannique ne fonctionne pas tel quel, c'est certain (et l'assmiliation française non plus)
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Docteur OXGrand sage
gemshorn a écrit:Docteur OX a écrit:
Donc les dirigeants du Royaume Uni et de la RFA sont de dangereux fascistes ? Il faut que je m'engage dans les brigades internationales...
La "RFA" ? Reste assis, je vais t'annoncer une grande nouvelle, qui, j'en suis sûr, va réjouir le professeur d'histoire que tu es, le mur de Berlin est tombé ! (c'était trop tentant :lol!: )
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_f%C3%A9d%C3%A9rale_d%27Allemagne
- IgniatiusGuide spirituel
Docteur OX a écrit:marquisedemerteuil a écrit:je vais sur le site et je vois quand même des articles
- Europe: le multiculturalisme est un échec
donc je dis appelons un chat un chat. moi j'appelle ça de l'extrême-droite.
Donc les dirigeants du Royaume Uni et de la RFA sont de dangereux fascistes ? Il faut que je m'engage dans les brigades internationales...
Le multiculturalisme est une bonne chose a priori (d'accord avec gemshorn) mais ce sont ses excès (comme d'habitude) qui le ruinent : tous les discours sur l'école qui se moquent d'apprendre nos ancêtres les gaulois aux populations immigrées, par exemple.
Après, je pense que l'échec patent de l'intégration est plus lié à la création de ghettos sociaux pour les immigrés.
D'ailleurs, Todd prétend que l'intégration est en passe d'être réussie : il n'y a pas plus français et occidental que les enfants issus de l'immigration de nos banlieues. Ils veulent les fruits de la société de consommation, comme tous les français. Ils n'ont plus rien à voir avec leurs aïeux restés au pays : pas de transfert de leur culture ici (plus de culture du tout malheureusement, et là c'est l'école le pb).
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Docteur OXGrand sage
Igniatius a écrit:Docteur OX a écrit:marquisedemerteuil a écrit:je vais sur le site et je vois quand même des articles
- Europe: le multiculturalisme est un échec
donc je dis appelons un chat un chat. moi j'appelle ça de l'extrême-droite.
Donc les dirigeants du Royaume Uni et de la RFA sont de dangereux fascistes ? Il faut que je m'engage dans les brigades internationales...
Tu devrais savoir que la RFA n'existe plus depuis un certain temps...
Le multiculturalisme est une bonne chose a priori (d'accord avec gemshorn) mais ce sont ses excès (comme d'habitude) qui le ruinent : tous les discours sur l'école qui se moquent d'apprendre nos ancêtres les gaulois aux populations immigrées, par exemple.
Après, je pense que l'échec patent de l'intégration est plus lié à la création de ghettos sociaux pour les immigrés.
D'ailleurs, Todd prétend que l'intégration est en passe d'être réussie : il n'y a pas plus français et occidental que les enfants issus de l'immigration de nos banlieues. Ils veulent les fruits de la société de consommation, comme tous les français. Ils n'ont plus rien à voir avec leurs aïeux restés au pays : pas de transfert de leur culture ici (plus de culture du tout malheureusement, et là c'est l'école le pb).
Grrrrr
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_f%C3%A9d%C3%A9rale_d%27Allemagne
- MélaneNiveau 6
marquisedemerteuil a écrit:Docteur OX a écrit:marquisedemerteuil a écrit:je vais sur le site et je vois quand même des articles
- Europe: le multiculturalisme est un échec
donc je dis appelons un chat un chat. moi j'appelle ça de l'extrême-droite.
Donc les dirigeants du Royaume Uni et de la RFA sont de dangereux fascistes ? Il faut que je m'engage dans les brigades internationales...
non, seulement, comme Sarko avec les Roms et le reste, ils flirtent avec des discours radicaux sur les étrangers pour gagner des voix, et pendant ce temps, les élécteurs, qui préfèrent l'original à la copie, font grimper les partis extrêmes (pays-bas, hongrie, etc)
Je comprends tes craintes Marquise, mais pendant qu'on s'invective entre droite et gauche, progressistes et réactionnaires, je vois depuis la fenêtre de mon RER des bidonvilles s'étendre le long du tunnel de la Courneuve et largement au-delà. Alors, est-ce qu'on a le droit d'en parler ? ou faut-il faire semblant de ne pas les voir ? est-ce que l'on ne doit avoir qu'une approche compassionnelle, christique du problème? Est-il permis d'en avoir une approche politique ?
Je précise que je ne suis pas un thuriféraire de notre président et pourtant j'aimerais que l'on puisse parler de sujets qui fâchent dans notre pays.
- IgniatiusGuide spirituel
OK, j'ai merdé comme gemshorn, mea culpa, je suis un cuistre prétentieux.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Docteur OXGrand sage
tiens un consulat d'un pays qui n'existe plus :
http://www.lyon.diplo.de/
http://www.lyon.diplo.de/
- IgniatiusGuide spirituel
hum....
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Reine MargotDemi-dieu
Mélane a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Docteur OX a écrit:marquisedemerteuil a écrit:je vais sur le site et je vois quand même des articles
- Europe: le multiculturalisme est un échec
donc je dis appelons un chat un chat. moi j'appelle ça de l'extrême-droite.
Donc les dirigeants du Royaume Uni et de la RFA sont de dangereux fascistes ? Il faut que je m'engage dans les brigades internationales...
non, seulement, comme Sarko avec les Roms et le reste, ils flirtent avec des discours radicaux sur les étrangers pour gagner des voix, et pendant ce temps, les élécteurs, qui préfèrent l'original à la copie, font grimper les partis extrêmes (pays-bas, hongrie, etc)
Je comprends tes craintes Marquise, mais pendant qu'on s'invective entre droite et gauche, progressistes et réactionnaires, je vois depuis la fenêtre de mon RER des bidonvilles s'étendre le long du tunnel de la Courneuve et largement au-delà. Alors, est-ce qu'on a le droit d'en parler ? ou faut-il faire semblant de ne pas les voir ? est-ce que l'on ne doit avoir qu'une approche compassionnelle, christique du problème? Est-il permis d'en avoir une approche politique ?
Je précise que je ne suis pas un thuriféraire de notre président et pourtant j'aimerais que l'on puisse parler de sujets qui fâchent dans notre pays.
je suis bien d'accord. c'est pour ça qu'il ne faut pas laisser ces sujets à l'extrême-droite...en effet il faut en parler, et trouver des solutions, en combattant les tendances extrême-droitières de certains discours.
- Invité14Expert
je suis entièrement d'accord avec cet article!
j'ai toujours penser que ma CDE gérait mon lycée comme un centre de vacances.
j'ai toujours penser que ma CDE gérait mon lycée comme un centre de vacances.
- Docteur OXGrand sage
chanig a écrit:je suis entièrement d'accord avec cet article!
j'ai toujours penser que ma CDE gérait mon lycée comme un centre de vacances.
Elle va toucher une prime !
- Docteur OXGrand sage
chanig a écrit:je suis entièrement d'accord avec cet article!
j'ai toujours penser que ma CDE gérait mon lycée comme un centre de vacances.
Mais alors vous faites quoi de vos journées ? sorties plages, initiation poterie, dégustation gastronomique...
Je veux aller dans ton bahut !
- IgniatiusGuide spirituel
gemshorn a écrit:Après, il ne faut pas tout expliquer par des raisons de misère sociale. Cette thèse de la "culture de l'excuse" ne tient plus aujourd'hui. Xavier Raufer est un célèbre criminologue qui a le souci de toujours justifier ce qu'il énonce :
« La culture de l’excuse » - Xavier Raufer, mai 2009
En deux mots : une société humaine peut être homogène (Japon, Sicile, Albanie) ou hétérogène (Brésil,
Afrique du Sud, grandes métropoles européennes), pour ne prendre ici que des archétypes. Ces deux formes
de société ont des criminalités différentes : les homogènes, de discrètes mais dangereuses mafias ; les
hétérogènes, la violence sociale et des taux de criminalité énormes.
En Afrique du Sud (50 millions d’habitants), on compte en 2008 18 500 homicides et 240 000
cambriolages chez des particuliers ; peu d’arrestations, moins encore de condamnations. Au Brésil (190 m.
d’habitants), quelque 55 000 homicides chaque année (150 par jour) et le record mondial des assassinats
par armes à feu, dont 17 millions circulent sans contrôle dans le pays. Au total, 30 homicides par 100 000
habitants au Brésil (7/100 000 aux Etats-Unis).
Qui plus est, cette criminalité est gravement inégalitaire, les pauvres en étant les grandes victimes : « Dans
les lieux touristiques de Rio de Janeiro (Copacabana, Ipanema) le taux d’homicides est de 5 pour 100 000
personnes, analogue à celui des villes les plus sûres d’Europe, tandis que dans des favelas distantes d’à
peine 2 kilomètres, ce taux bondit à 150/100 000 »i. Victimes et meurtriers ont un profil analogue : 90 %
d’hommes, 40 % de moins de 25 ans, 2/3 de Noirs, tous défavorisés.
A Rio de Janeiro, en décembre 2006, les bandes armées du gang « Commando Rouge » attaquent 20
commissariats de police (grenade, armes automatiques). Des quartiers riches sont pillés, six autobus
assaillis et leurs passagers, dépouillés. L’un des bus est incendié, sept de ses passagers meurent brûlés vifs.
Au total, ce jour-là, 156 (bien cent-cinquante six...) assassinats, dont plusieurs policiers.
D’où l’utilité d’étudier avec soin les formes criminelles spécifiques aux sociétés multiculturelles. Horreur !
s’écrient les sociologues gauchistes – qui ignorent, là encore sciemment, que ces phénomènes sont
banalement étudiés – même dans les très politiquement corrects Pays-Bas : Il existe ainsi à l’Université
d’Utrecht un « Wilhelm Pompe Institute for criminal law and criminology » ; au sein duquel l’on trouve un
« research project on crime and criminal law in a multicultural society », sans que cela ne pose aucun
problème.
« La misère et le racisme lié à l’émigration génèrent – sinon excusent – le crime ».
Faux ! De telles affirmations sur les « damnés de la terre » sont purement idéologiques et dépourvues de
tout fondement scientifique sérieux. Prenons là encore les statistiques de la fort bienséante police
néerlandaise, précisément du « Dutch criminal intelligence service », pour la période 1990-1995 ii. L’étude
porte sur 704 criminels actifs dans le trafic de stupéfiants. Parmi eux, 164 Turcs, dont 131 narcotrafiquants.
Il s’agit d’hommes âgés de 21 à 50 ans, pour 68 % mariés et pères de famille. Pratiquement pas de migrants
illégaux parmi eux, et 26 % seulement d’entre eux touchent des aides sociales. Donc, des représentants
d’une migration embourgeoisée, et pas du tout des misérables contraints par famine au deal de drogue...
De même, ces études nous apprennent que les populations turques émigrées en Europe occidentale ont un
niveau de vie médiocre et aussi un niveau de criminalité bas. En Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique,
on constate même, à statut social identique, une énorme différence de niveau de criminalité entre jeunes
Turcs (niveau bas) et jeunes Marocains (niveau important) alors que tous deux sont issus de l’immigration
et musulmans !
Si c’était bien la misère qui génère le crime, ou encore la discrimination sociale ou religieuse, ou enfin le
racisme, comme certains sociologues le serinent inlassablement, pourquoi ces différences importantes entre
niveaux criminels, dont l’origine semble à l’inverse être clairement culturelle (par réflexe éducatif, les
Turcs et les Kurdes ne volent pas, car c’est jugé déshonorant dans leurs communautés). "
La misère et les discriminations n’expliquent donc pas la criminalité ?
Xavier Raufer : Non. Un seul exemple : la police néerlandaise a récemment réalisé une étude
sur plus de 700 criminels actifs dans le trafic de stupéfiant. L’étude démontre que les étran-
gers concernés sont issus d’une migration embourgeoisée et pas du tout des misérables
contraints par la famine au deal de drogue. Sur les 126 malfaiteurs turcs étudiés, nul
clandestin, et seulement 25 % de récipiendaires des aides sociales ! Faute de regarder le réel
en face on privilégie des solutions inefficaces. A ce titre, l’incarnation de la culture de
l’excuse est le ministère de la ville.
Le ministère de la Ville ?
Xavier Raufer : Oui. Car si l’urbanisme abrite la délinquance, il ne la cause pas. Qu’on re-
peigne toutes les façades d’immeuble et réhabilite chaque cage d’escalier (ce qui est bien sûr
désirable pour le bien-être des habitants), ne changera rien en matière criminelle. Preuve, la
cité du « Mas du Taureau », dans la périphérie lyonnaise ; c’est un rêve d’urbaniste ! Immeu-
bles agréables, verdure abondante, etc. Et pourtant, ce fut le lieu d’une des pires émeutes en
France. Et regardez à Los Angeles, les fiefs des pires gangs criminels : habitat pavillonnaire,
espaces bien aérés, massifs de fleurs... Ainsi, le problème ne réside pas en la ville mais en une
minorité de ceux qui y résident...
Comment cette culture de l’excuse a-t-elle pu se répandre ?
Xavier Raufer : certains quotidiens diffusent cette idéologie. Un exemple parmi cent : le 29
avril 2009, Le Monde publiait une incroyable enquête intitulée « Les mystères des baby-bra-
queurs ». Oublions un instant que le sujet de l’enquête est un récidiviste ayant, le 24 avril,
attaqué un camion de transport de fonds : on croit lire l’édifiant portrait d’un jeune méritant
ayant réussi, à force d’études et de privations, à entrer à Polytechnique ! Ce sont « Les belles
histoires de l’Oncle Paul »... De la bienséante littérature de catéchisme sur un braqueur ! Or ce
quotidien inspire ensuite d’autres médias, télévisions comprises. D’où l’aveuglement : la
culture de l’excuse empêche d’examiner objectivement le réel criminel ; au contraire, on
l’excuse a priori en accusant la société.
C’est d’autant plus grave que les victimes de la délinquance sont d’abord les
personnes les plus défavorisées...
Xavier Raufer : Oui, les enquêtes de l’Observatoire national de la délinquance ont montré que
les victimes de violences et d’atteinte aux biens résident en majorité dans les zones sensibles.
C’est d’ailleurs là que l’on ressent le plus l’insécurité. En France comme partout au monde.
Au Brésil par exemple, le taux d’homicides est de 5 pour 100 000 personnes dans les lieux
touristiques (taux comparable aux villes les plus sûres d’Europe), alors qu’il est de 150 pour
100 000 dans les favelas criminalisées, distantes de deux kilomètres."
gemshorn, parfait contre-exemple ! Raufer est un idéologue sécuritaire bien connu.
Il ne dit pas que des conneries, je te l'accorde, car il connaît parfaitement ses dossiers, mais rien que sa remarque sur le fait que la criminalité est liée aux origines ethniques (il le dit dans l'interview) est très nauséabonde : c'est un parti pris là aussi, sur lequel il est contré régulièrement.
Ton article est l'exemple type de la méfiance que doivent engendrer ces discours : il faut les prendre avec des pincettes. Je ne nie pas tout ce qu'il dit, mais il y a des conséquences à ses propos qui me révulsent, d'abord parce que je les pense fausses.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Invité14Expert
Les cours en seconde durent 45 minutes et le temps récupéré sert à faire de l'approfondissement, du soutien mais aussi de la relaxation, du sport, ciné...
Bref, les élèves de seconde le disent : c'est le Club med. Ils n'ont pas l'impression de bosser . Et quand ils arrivent en première, ils ne comprennent pas qu'il faille travailler.
Leur cours de 45 minutes s'enchainent : 8 ou 9 séquences dans la journée.
On n'a pas assez d'heures en seconde pour faire notre programme de maths.On s'est battu pendant plusieurs années mais là on a perdu.
Je pense que l'année prochaine je proposerai un atelier :
- cuisine car je sais faire des macarons, du pain, un super tiramisu !
-de la broderie car je prends des cours
-de la mosaique car j'ai pris des cours
-du patchwork car j'ai pris des cours
Tout cela leur sera bien plus utile dans la vie que la calcul des dérivées!
Car à quoi cela sert de connaitre la dérivée de la fonction exponentielle quand on va acheter une baguette avec un trou dans son pantalon ( d'où l'importance de savoir repriser!).
Les temps deviennent difficiles dont autant savoir faire soi même sa déco, la cuisine ...
Bref, les élèves de seconde le disent : c'est le Club med. Ils n'ont pas l'impression de bosser . Et quand ils arrivent en première, ils ne comprennent pas qu'il faille travailler.
Leur cours de 45 minutes s'enchainent : 8 ou 9 séquences dans la journée.
On n'a pas assez d'heures en seconde pour faire notre programme de maths.On s'est battu pendant plusieurs années mais là on a perdu.
Je pense que l'année prochaine je proposerai un atelier :
- cuisine car je sais faire des macarons, du pain, un super tiramisu !
-de la broderie car je prends des cours
-de la mosaique car j'ai pris des cours
-du patchwork car j'ai pris des cours
Tout cela leur sera bien plus utile dans la vie que la calcul des dérivées!
Car à quoi cela sert de connaitre la dérivée de la fonction exponentielle quand on va acheter une baguette avec un trou dans son pantalon ( d'où l'importance de savoir repriser!).
Les temps deviennent difficiles dont autant savoir faire soi même sa déco, la cuisine ...
- IgniatiusGuide spirituel
chanig a écrit:Les cours en seconde durent 45 minutes et le temps récupéré sert à faire de l'approfondissement, du soutien mais aussi de la relaxation, du sport, ciné...
Bref, les élèves de seconde le disent : c'est le Club med. Ils n'ont pas l'impression de bosser . Et quand ils arrivent en première, ils ne comprennent pas qu'il faille travailler.
Leur cours de 45 minutes s'enchainent : 8 ou 9 séquences dans la journée.
On n'a pas assez d'heures en seconde pour faire notre programme de maths.On s'est battu pendant plusieurs années mais là on a perdu.
Je pense que l'année prochaine je proposerai un atelier :
- cuisine car je sais faire des macarons, du pain, un super tiramisu !
-de la broderie car je prends des cours
-de la mosaique car j'ai pris des cours
-du patchwork car j'ai pris des cours
Tout cela leur sera bien plus utile dans la vie que la calcul des dérivées!
Car à quoi cela sert de connaitre la dérivée de la fonction exponentielle quand on va acheter une baguette avec un trou dans son pantalon ( d'où l'importance de savoir repriser!).
Les temps deviennent difficiles dont autant savoir faire soi même sa déco, la cuisine ...
nous sommes en train de finir de corriger le devoir commun que nous donnons à chaque trimestre en seconde en maths : c'était le m^me qu'il y a deux ans et c'est une catastrophe absolue !
Les gamins ne savent plus rien en sortant du collège grâce aux programmes qui ont changé et, surtout, ils ne parviennent pas à savoir ce que travailler veut dire : on a beau leur expliquer, ils vivent l'obligation de faire un effort pour réussir comme un échec (jusque-là j'y arrivais sans rien faire).
C'est grave ce que l'on fait des gosses aujourd'hui.
Même les IPR considèrent que les maths que nous avons connues ne sont pas "utiles" : ils sont fous !
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Docteur OXGrand sage
chanig a écrit:Les cours en seconde durent 45 minutes et le temps récupéré sert à faire de l'approfondissement, du soutien mais aussi de la relaxation, du sport, ciné...
Bref, les élèves de seconde le disent : c'est le Club med. Ils n'ont pas l'impression de bosser . Et quand ils arrivent en première, ils ne comprennent pas qu'il faille travailler.
Leur cours de 45 minutes s'enchainent : 8 ou 9 séquences dans la journée.
On n'a pas assez d'heures en seconde pour faire notre programme de maths.On s'est battu pendant plusieurs années mais là on a perdu.
Je pense que l'année prochaine je proposerai un atelier :
- cuisine car je sais faire des macarons, du pain, un super tiramisu !
-de la broderie car je prends des cours
-de la mosaique car j'ai pris des cours
-du patchwork car j'ai pris des cours
Tout cela leur sera bien plus utile dans la vie que la calcul des dérivées!
Car à quoi cela sert de connaitre la dérivée de la fonction exponentielle quand on va acheter une baguette avec un trou dans son pantalon ( d'où l'importance de savoir repriser!).
Les temps deviennent difficiles dont autant savoir faire soi même sa déco, la cuisine ...
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- Les mises à jour du site "Vive la vie moderne !" de Luigi B.
- Besoin d'être rassurée: transition collège-lycée...combien de temps avant d'être bien dans ses baskets ??
- Méthode Picot apprendre à bien écrire
- Châtel / Pécresse :"C'est bien nous, et non la gauche, qui avons relancé l'ascenseur social"
- Evaluations CM2 : en français tout va bien, en maths ça va moins bien : Pierre au secooooours
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum