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- roxanneOracle
Tout à l'heure au collège il me semble (ou alors ça y est je suis folle !) avoir vu un message de Mask (là je suis moins sure) intitulé "ça passe ou ça casse".Je voulais y répondre et j'ai attendu d'être rentrée pour le faire et là, plus moyen de le trouver !
- miss teriousDoyen
Elle l'a peut-être elle-même supprimé parce que je ne le vois pas dans la section modo.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- roxanneOracle
Bon , je me permets de le reprendre .L'idée , d'après ce que j'ai compris était de répertorier les attitudes, les réactions qui "passaient bien " avec les élèves de celles qui cassaient la relation..(enfin si j'ai tout compris )..
Je voulais en fait répondre que ce qui pouvait très bien fonctionner (attitude plus "maternelle" ) avec une classe pouvait être un désastre avec une autre .
Je voulais en fait répondre que ce qui pouvait très bien fonctionner (attitude plus "maternelle" ) avec une classe pouvait être un désastre avec une autre .
- Reine MargotDemi-dieu
surtout, on ne peut pas changer ce qu'on est et avoir pendant toute une heure une attitude contraire à ce qu'on ressent. Chacun fait cours avec ce qu'il est, la seule chose est d'essayer de comprendre ce qui n'a pas marché, ce qui vient des élèves, et de soi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- maskNiveau 5
Oui, pardon de te faire des hallucinations Roxane, tu n'es pas folle, je l'ai supprimé, mais on peut relancer l'idée si ça vous plait!
(C'est mon gros problème de changement d'avis existentiel qui me ramène au sujet: ça casse: un prof qui doute de tout ce qu'il fait!)
(C'est mon gros problème de changement d'avis existentiel qui me ramène au sujet: ça casse: un prof qui doute de tout ce qu'il fait!)
- maskNiveau 5
D'accord avec toi mais il y a quand même des attitudes qui passent mieux que d'autres.... Certains ont quand même rarement des difficultés, d'autres quasi tout le temps, sans que ce soit dû seulement aux classes...marquisedemerteuil a écrit:surtout, on ne peut pas changer ce qu'on est et avoir pendant toute une heure une attitude contraire à ce qu'on ressent. Chacun fait cours avec ce qu'il est, la seule chose est d'essayer de comprendre ce qui n'a pas marché, ce qui vient des élèves, et de soi.
Je sais que si je voulais rester dans l'enseignement, je devrais travailler sur un certain nombre de points et modifier mon attitude de prof (comment, c'est tte la question..)
- miss teriousDoyen
Je sais que ça va paraître futile, mais la manière de s'habiller à un rôle (sans doute surtout au collège). Je vois une collègue qui s'habille vraiment n'importe comment : ronde, elle porte une robe pull très très mini ; ou alors elle met des moufles en peluche (voyez ce que je veux dire ?) rose avec des chaussettes assorties, etc. Eh bien, les élèves ne la considèrent guère. Je sais que d'autres choses jouent dans le fait que ça ne passe pas auprès des élèves (par ex. ses fautes d'orthographe...), mais s'habiller n'importe comment ne l'aide pas.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- maskNiveau 5
Oui, heureusement, il y a néo et le post mon look du jour pour prévenir les erreurs! Qu'après, on ne nous accuse pas d'être futiles sur ce forum, c'est par pure conscience professionnelle!
- nuagesGrand sage
+1marquisedemerteuil a écrit:surtout, on ne peut pas changer ce qu'on est et avoir pendant toute une heure une attitude contraire à ce qu'on ressent. Chacun fait cours avec ce qu'il est
- mimileDoyen
mask, j'ai le même genre de problèmes que toi : je suis souvent dans le doute, c'est fatiguant. Je suis stagiaire (en renouvellement qui plus est) et j'ai un problème de crédibilité. J'ai beau appliquer les conseils de ma tutrice, avec certaines classes, je me rends compte que je ne suis pas crédible comme prof. Enfin, ça dépend des classes et même des jours (si je suis fatiguée, selon, le contenu de la séance...).
Ce fil m'intéresse au plus haut point. Est ce qu'il y a des personnes qui ne peuvent pas être prof, qui n'auront jamais "d'autorité"?
Ce fil m'intéresse au plus haut point. Est ce qu'il y a des personnes qui ne peuvent pas être prof, qui n'auront jamais "d'autorité"?
- lapetitemuExpert
miss terious a écrit:Je sais que ça va paraître futile, mais la manière de s'habiller à un rôle (sans doute surtout au collège). Je vois une collègue qui s'habille vraiment n'importe comment : ronde, elle porte une robe pull très très mini ; ou alors elle met des moufles en peluche (voyez ce que je veux dire ?) rose avec des chaussettes assorties, etc. Eh bien, les élèves ne la considèrent guère. Je sais que d'autres choses jouent dans le fait que ça ne passe pas auprès des élèves (par ex. ses fautes d'orthographe...), mais s'habiller n'importe comment ne l'aide pas.
Heu, ça, je ne sais pas. Je dirais plutôt qu'il faut assumer sa tenue vestimentaire. J'ai au collège une prof qui s'habille de manière excentrique (très très coloré, des collants complètement fous, des chapeaux, etc...) et elle impressionne les élèves. Elle a su se créer un personnage, qu'elle assume, et les élèves savent qu'avec elle, on a le droit de rigoler de sa tenue, mais le reste, ça ne plaisante pas !
Inversement, je m'habille de manière tout ce qu'il y a de plus traditionnel, mais depuis que je suis prof, je n'assume pas mon look, je trouve que je n'ai pas de style, que je remets tout le temps les mêmes choses (en les lavant entre-deux, je précise ). Et, ça peut paraître bête, mais tout le premier mois de cours, j'attendais ma première paye pour pouvoir enrichir ma garde-robe, et le fait d'avoir l'impression de n'avoir rien à me mettre diminuait ma confiance en moi devant les élèves.
Bon, il y a sûrement d'autres choses plus intéressantes à dire dans ce topic
- liliepingouinÉrudit
mimile a écrit:mask, j'ai le même genre de problèmes que toi : je suis souvent dans le doute, c'est fatiguant. Je suis stagiaire (en renouvellement qui plus est) et j'ai un problème de crédibilité. J'ai beau appliquer les conseils de ma tutrice, avec certaines classes, je me rends compte que je ne suis pas crédible comme prof. Enfin, ça dépend des classes et même des jours (si je suis fatiguée, selon, le contenu de la séance...).
Ce fil m'intéresse au plus haut point. Est ce qu'il y a des personnes qui ne peuvent pas être prof, qui n'auront jamais "d'autorité"?
Le problème de crédibilité, je l'ai eu aussi quand j'étais stagiaire, je ne savais pas où j'allais, je ne me sentais pas vraiment prof, j'avais presque l'impression d'une imposture.
Maintenant je suis T2 et cette impression a complètement disparu, je me sens parfaitement crédible, même avec ma classe de première alors que c'est la première fois que j'ai ce niveau.
Nous avons chacun plus ou moins d'autorité, mais personnellement je ne crois pas du tout aux théories selon lesquelles on aurait ou pas de l'autorité une bonne fois pour toutes.
Cela s'apprend, et je pense que toute personne qui a les connaissances nécessaires, une bonne élocution et qui est stable peut être prof.
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- mimileDoyen
C'est vrai lapetite mu mais disons que la tenue peut empirer les choses. Je me rappelle d'une prof que j'ai eu au lycée : non seulement je m'ennuyais dans ses cours et en plus je ne pouvais pas supporter ses tenues affreuses (et qui ne la mettaient pas à son avantage....)
- mimileDoyen
liliepingouin a écrit:mimile a écrit:mask, j'ai le même genre de problèmes que toi : je suis souvent dans le doute, c'est fatiguant. Je suis stagiaire (en renouvellement qui plus est) et j'ai un problème de crédibilité. J'ai beau appliquer les conseils de ma tutrice, avec certaines classes, je me rends compte que je ne suis pas crédible comme prof. Enfin, ça dépend des classes et même des jours (si je suis fatiguée, selon, le contenu de la séance...).
Ce fil m'intéresse au plus haut point. Est ce qu'il y a des personnes qui ne peuvent pas être prof, qui n'auront jamais "d'autorité"?
Le problème de crédibilité, je l'ai eu aussi quand j'étais stagiaire, je ne savais pas où j'allais, je ne me sentais pas vraiment prof, j'avais presque l'impression d'une imposture.
Maintenant je suis T2 et cette impression a complètement disparu, je me sens parfaitement crédible, même avec ma classe de première alors que c'est la première fois que j'ai ce niveau.
Nous avons chacun plus ou moins d'autorité, mais personnellement je ne crois pas du tout aux théories selon lesquelles on aurait ou pas de l'autorité une bonne fois pour toutes.
Cela s'apprend, et je pense que toute personne qui a les connaissances nécessaires, une bonne élocution et qui est stable peut être prof.
Par rapport à l'an passé, je me sens plus "prof", je suis plus à l'aise. Mais bon, je n'ai pas suffisamment progressé puisque les élèves se permettent des choses qu'ils ne se permettent pas avec d'autres profs : me répondre de façon insolente lorsque je les engueule parce qu'ils arrivent en retard systématiquement, se lever pour aller chercher du matériel de TP alors que je n'ai pas fini de donner les consignes...
- liliepingouinÉrudit
chacun progresse à son rythme. J'ai lu sur ce même forum qu'il faut une moyenne de 5 ans pour sentir vraiment ses progrès, alors tu as encore le temps! et puis c'est une moyenne.
L'ancienneté dans l'établissement joue aussi dans les rapports d'autorité.
L'ancienneté dans l'établissement joue aussi dans les rapports d'autorité.
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"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- bellaciaoFidèle du forum
J'ai remarqué par rapport à mon expérience un certain nombre d'attitudes qui passent ou non :
Ce qui ne passe pas : se laisser gagner ou déstabiliser par le doute en classe (en dehors, le doute fait avancer, mais en cours, on y va, tant pis si on se trompe !), ne pas être sur la défensive, ne pas vouloir punir pour tout parce qu'on pense que ça doit se faire, mais se réserver pour ce qu'on ne veut pas laisser passer. Ne pas punir par esprit de "vengeance".
Ce qui passe : être intéressé(e) soi-même par ses cours, par ce qui se passe en classe ; être d'humeur égale/détendue le plus possible, user d'humour autant que possible, essayer d'avoir une petite relation individuelle avec chaque élève, récompenser les interventions. Leur dire bonjour lorsqu'ils entrent, donner une ambiance de travail bienveillante. Montrer qu'on va travailler tout de suite : on peut écrire déjà au tableau pour les obliger à regarder dès qu'ils entrent.
Lorsqu'on punit, être décidé mais sans colère : "je mets un mot parce que tu fais ça". Laisser des temps plus détendus où ils peuvent parler entre eux (si je distribue un doc). Passer les voir lorsqu'ils font un exercice, vérifier leur travail, donner un conseil perso qui leur permette de progresser. On ne peut pas les voir tous, mais ils apprécient. Leur expliquer calmement les choses, mais s'il faut se mettre en colère, la jouer bien à fond pour que cela leur fasse peur. Essayer qu'un froncement d'yeux, un geste, puissent suffire à les arrêter s'ils bavardent ou n'écoutent pas, faire une réprimande bien sentie avant de recourir à la sanction écrite. Bouger dans la classe, se tenir bien droit(e), avoir une posture assurée. Le reste, les vêtements, je n'y crois pas. Ca vient en plus, bien que cela ait son utilité.
Rien n'est inné, tout vient avec l'expérience, selon aussi la vie que l'on a à l'extérieur. Il ne faut pas tout miser sur sa vie professionnelle et s'épuiser. Pour trouver de la ressource en soi, il faut d'autres centres d'intérêt, des moments de repos.
Bon courage, Mask, ainsi qu'aux jeunes collègues qui doutent. Passez déjà un bon WE.
Ce qui ne passe pas : se laisser gagner ou déstabiliser par le doute en classe (en dehors, le doute fait avancer, mais en cours, on y va, tant pis si on se trompe !), ne pas être sur la défensive, ne pas vouloir punir pour tout parce qu'on pense que ça doit se faire, mais se réserver pour ce qu'on ne veut pas laisser passer. Ne pas punir par esprit de "vengeance".
Ce qui passe : être intéressé(e) soi-même par ses cours, par ce qui se passe en classe ; être d'humeur égale/détendue le plus possible, user d'humour autant que possible, essayer d'avoir une petite relation individuelle avec chaque élève, récompenser les interventions. Leur dire bonjour lorsqu'ils entrent, donner une ambiance de travail bienveillante. Montrer qu'on va travailler tout de suite : on peut écrire déjà au tableau pour les obliger à regarder dès qu'ils entrent.
Lorsqu'on punit, être décidé mais sans colère : "je mets un mot parce que tu fais ça". Laisser des temps plus détendus où ils peuvent parler entre eux (si je distribue un doc). Passer les voir lorsqu'ils font un exercice, vérifier leur travail, donner un conseil perso qui leur permette de progresser. On ne peut pas les voir tous, mais ils apprécient. Leur expliquer calmement les choses, mais s'il faut se mettre en colère, la jouer bien à fond pour que cela leur fasse peur. Essayer qu'un froncement d'yeux, un geste, puissent suffire à les arrêter s'ils bavardent ou n'écoutent pas, faire une réprimande bien sentie avant de recourir à la sanction écrite. Bouger dans la classe, se tenir bien droit(e), avoir une posture assurée. Le reste, les vêtements, je n'y crois pas. Ca vient en plus, bien que cela ait son utilité.
Rien n'est inné, tout vient avec l'expérience, selon aussi la vie que l'on a à l'extérieur. Il ne faut pas tout miser sur sa vie professionnelle et s'épuiser. Pour trouver de la ressource en soi, il faut d'autres centres d'intérêt, des moments de repos.
Bon courage, Mask, ainsi qu'aux jeunes collègues qui doutent. Passez déjà un bon WE.
- lalilalaEmpereur
on n'a pas vraiment le temps, cette année est notre dernière chance....ce qui est dommage puisqu'effectivement on acquiert certaines choses sur plusieurs années.... Je me reconnais dans ce que tu as écrit mimile, c'est mieux que l'année dernière mais ce n'est pas encore ça...et la formatice m a encore reproché mon côté réservé/pas sûr et mon manque de dynamisme....
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
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- maskNiveau 5
En même temps, moi, l'inspecteur a marqué sur mon rapport: professeur ayant de l'autorité et de la présence... Pourtant, j'ai de gros problèmes de discipline dans de nbx classes... donc ça suffit pas forcément...
- Invité24Vénérable
bellaciao a écrit:J'ai remarqué par rapport à mon expérience un certain nombre d'attitudes qui passent ou non :
Ce qui ne passe pas : se laisser gagner ou déstabiliser par le doute en classe (en dehors, le doute fait avancer, mais en cours, on y va, tant pis si on se trompe !), ne pas être sur la défensive, ne pas vouloir punir pour tout parce qu'on pense que ça doit se faire, mais se réserver pour ce qu'on ne veut pas laisser passer. Ne pas punir par esprit de "vengeance".
Ce qui passe : être intéressé(e) soi-même par ses cours, par ce qui se passe en classe ; être d'humeur égale/détendue le plus possible, user d'humour autant que possible, essayer d'avoir une petite relation individuelle avec chaque élève, récompenser les interventions. Leur dire bonjour lorsqu'ils entrent, donner une ambiance de travail bienveillante. Montrer qu'on va travailler tout de suite : on peut écrire déjà au tableau pour les obliger à regarder dès qu'ils entrent.
Lorsqu'on punit, être décidé mais sans colère : "je mets un mot parce que tu fais ça". Laisser des temps plus détendus où ils peuvent parler entre eux (si je distribue un doc). Passer les voir lorsqu'ils font un exercice, vérifier leur travail, donner un conseil perso qui leur permette de progresser. On ne peut pas les voir tous, mais ils apprécient. Leur expliquer calmement les choses, mais s'il faut se mettre en colère, la jouer bien à fond pour que cela leur fasse peur. Essayer qu'un froncement d'yeux, un geste, puissent suffire à les arrêter s'ils bavardent ou n'écoutent pas, faire une réprimande bien sentie avant de recourir à la sanction écrite. Bouger dans la classe, se tenir bien droit(e), avoir une posture assurée. Le reste, les vêtements, je n'y crois pas. Ca vient en plus, bien que cela ait son utilité.
Rien n'est inné, tout vient avec l'expérience, selon aussi la vie que l'on a à l'extérieur. Il ne faut pas tout miser sur sa vie professionnelle et s'épuiser. Pour trouver de la ressource en soi, il faut d'autres centres d'intérêt, des moments de repos.
Bon courage, Mask, ainsi qu'aux jeunes collègues qui doutent. Passez déjà un bon WE.
d'accord sans réserve.
- Reine MargotDemi-dieu
mask a écrit:D'accord avec toi mais il y a quand même des attitudes qui passent mieux que d'autres.... Certains ont quand même rarement des difficultés, d'autres quasi tout le temps, sans que ce soit dû seulement aux classes...marquisedemerteuil a écrit:surtout, on ne peut pas changer ce qu'on est et avoir pendant toute une heure une attitude contraire à ce qu'on ressent. Chacun fait cours avec ce qu'il est, la seule chose est d'essayer de comprendre ce qui n'a pas marché, ce qui vient des élèves, et de soi.
Je sais que si je voulais rester dans l'enseignement, je devrais travailler sur un certain nombre de points et modifier mon attitude de prof (comment, c'est tte la question..)
Déjà, quand on arrêtera de se demander quelle attitude doit avoir le prof pour "passer" auprès des élèves, et qu'on se demandera quelle attitude exiger des élèves face au prof, ça sera bcp plus facile. c'est typiquement le genre de question que l'on a dans une EN où les rôles sont inversés, en raison de la démission des adultes face aux comportements des gamins, que l'on juge maintenant normaux.
Quand tu es face à des classes qui ont décidé de te faire ch... et une administration qui ne te soutient pas, l'attitude ne change pas grand chose.
Ah et s'il y a une seule chose à avoir dans son attitude, ne pas douter de soi, ne pas se remettre sans cesse en cause sur ce que l'on est. La relise en cause c'est bien mais pas non plus au point de perdre confiance en soi.
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- roxanneOracle
Oui enfin on travaille avec de l(humain , on ne peut en faire abstraction non plus ....Je suis assez d'accord avec Bellaciao, cette année je suis comme ça et ça passe plutôt bien..certes avec des gamins pas trop pnibles
- Reine MargotDemi-dieu
On travaille avec de l'humain, mais chacun doit rester dans son rôle, c'est ça le sens du message. Donne-t-on toujours raison aux ados qui font leurs rebelles ou soutient-on le prof? je l'ai encore vu aujourd'hui...
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- mimileDoyen
Merci pour tes conseils bellaciao.
Comme dit lalilala, on a la pression de la "dernière chance" : chaque fois que j'ai vu l'IPR, il m'a dit qu'il ne voulait pas prendre le risque de valider quelqu'un qui risquait d'avoir du mal à gérer les élèves toute sa carrière et qui soit en dépression... Ma tutrice me dit pareil. Ma tutrice m'encourage et me dit que je peux y arriver mais bon : on est en février et manifestement, il y a toujours des soucis.
Comme dit lalilala, on a la pression de la "dernière chance" : chaque fois que j'ai vu l'IPR, il m'a dit qu'il ne voulait pas prendre le risque de valider quelqu'un qui risquait d'avoir du mal à gérer les élèves toute sa carrière et qui soit en dépression... Ma tutrice me dit pareil. Ma tutrice m'encourage et me dit que je peux y arriver mais bon : on est en février et manifestement, il y a toujours des soucis.
- roxanneOracle
On ne parle pas de ça je crois .Bien sûr qu'on n'excuse pas ce genre de comportements .Je parle plus de quelques ajustements dans l'attitude qui peuvent parfois faire la différence et sauver une année.Par exemple , le "bonjour" individuel, je ne le faisais pas forcément parce que je rentraiis vite dans la salle histoire de les surveiller.Or, j'ai vu une collègue pourtant réputée très sévère le faire et je me rends compte qu'effectivement ça permet d'alléger un peu l'ambiance .L'humour (pas méchant , juste la petite vanne ) ça peut aider.
- Reine MargotDemi-dieu
Oui, tant que ça n'est que ça...mais en même temps, si on regarde bien, on ne devrait pas se demander "comment sauver une année". la question de réussir à faire cours ne devrait pas se poser. Il fut un temps où elle ne se posait pas d'ailleurs.
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