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- DinaaaExpert spécialisé
Je viens de voir un reportage sur l'influence des prénoms (France 5 - Mag de la Santé) : un spécialiste vient de dire que, à copie identique, il y a fréquemment 2 points de différence en faveur d'un Pierre, au détriment d'un Killian...
Le préjugé de l'enseignant, devant une erreur, étant : "Pierre a fait une étourderie alors que Killian n'a toujours pas compris sa leçon..."
Je précise que le reportage n'était pas du tout centré sur les enseignants, c'était juste quelques phrases au milieu de tout un reportage.
Je voulais savoir ce que vous en pensiez : avez-vous le sentiment d'avoir ce genre de réaction (moins pénaliser un élève qu'un autre, à faute égale, parce que vous interprêtez son erreur) ?
Je suis en train de corriger des copies de 5e devant la télé, et oui, à ma grande honte, je crois que je pardonne + une petite erreur à Julie, alors que je suis impitoyable avec Cindy ou Kelly !
:injuste:
Le préjugé de l'enseignant, devant une erreur, étant : "Pierre a fait une étourderie alors que Killian n'a toujours pas compris sa leçon..."
Je précise que le reportage n'était pas du tout centré sur les enseignants, c'était juste quelques phrases au milieu de tout un reportage.
Je voulais savoir ce que vous en pensiez : avez-vous le sentiment d'avoir ce genre de réaction (moins pénaliser un élève qu'un autre, à faute égale, parce que vous interprêtez son erreur) ?
Je suis en train de corriger des copies de 5e devant la télé, et oui, à ma grande honte, je crois que je pardonne + une petite erreur à Julie, alors que je suis impitoyable avec Cindy ou Kelly !
:injuste:
- LMVénérable
Ben franchement moi j'ai plutôt l'impression de tous les pénaliser qu'ils s'appellent Ulysse, Kevin, Micky ou Albéric! pareil chez les filles! je ne supporte pas la moindre erreur sur ce qu'on a vu et expliqué 200 fois en cours! bon, ok, il faut que je me remette en question...??!! :Descartes:
- DaphnéDemi-dieu
Je corrige souvent sans regarder les noms / prénoms, c'est si je vois quelque chose d'exceptionnel dans un sens ou dans l'autre d'ailleurs que je regarde qui m'a fait ce très bon devoir ou au contraire qui m'a écrit ces âneries.
Et en LV du moins en collège on a un barème fixe très cadré qui laisse peu de place à la discrimination fut-elle positive !
Et en LV du moins en collège on a un barème fixe très cadré qui laisse peu de place à la discrimination fut-elle positive !
- InvitéInvité
Je ne regarde pas non plus à qui appartient la copie que je corrige...
- Reine MargotDemi-dieu
j'avais eu un cours à l'iufm qui démontrait l'influence de tas de paramètres pour la notation et qui m'a fait penser que de toute façon l'objectivité absolue n'existait pas...après il y a des élèves dont on sait qu'ils n'ont pas bossé (et qui disent ensuite "je n'avais pas appris") et d'autres chez qui c'est rare...mais bon je note pareil les copies qui mettent la même réponse fausse.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AngelaNiveau 4
marquisedemerteuil a écrit: je note pareil les copies qui mettent la même réponse fausse.
Moi aussi, mais le problème se pose pour corriger les rédactions... Une notation ultra-rigide et ultra-précise est bien difficile à appliquer...
- PseudoDemi-dieu
Le prénom, je ne sais pas. Mais j'ai vraiment du mal à être impartiale avec certains dont la tête ne me revient vraiment pas (c'est quand même assez rare), ou semble marquée par une bêtise atavique. Si en plus le gamin pue, alors là... Je ne réponds de rien. Enfin, façon de parler, parce que je me surveille et me force à être aussi aimable avec eux qu'avec les autres. Mais je fini parfois par leur en vouloir de ma propre aversion, surtout les jours de grande fatique évidemment.
Il y a peu, j'ai eu un entretien avec un gamin qui me posait un souci. Toute prête à essayer d'arranger les choses (le gamin semblait vraiment mal) j'ai ensuite abrégé quand je me suis rendu compte que 1/ il n'était visiblement (olfactivement devrais-je dire) pas lavé 2/ sa tignasse était pleine de lentes... Si on rajoute à cela son air buté et son refus de me regarder (il me tournait carrément le dos), le tableau est complet. Son prénom est pourtant des plus banals et des plus franchouillards.
Il y a peu, j'ai eu un entretien avec un gamin qui me posait un souci. Toute prête à essayer d'arranger les choses (le gamin semblait vraiment mal) j'ai ensuite abrégé quand je me suis rendu compte que 1/ il n'était visiblement (olfactivement devrais-je dire) pas lavé 2/ sa tignasse était pleine de lentes... Si on rajoute à cela son air buté et son refus de me regarder (il me tournait carrément le dos), le tableau est complet. Son prénom est pourtant des plus banals et des plus franchouillards.
- FizzHabitué du forum
Dinaaa a écrit:Je viens de voir un reportage sur l'influence des prénoms (France 5 - Mag de la Santé) : un spécialiste vient de dire que, à copie identique, il y a fréquemment 2 points de différence en faveur d'un Pierre, au détriment d'un Killian...
Parce que Killian est discriminant comme prénom ???
Non, franchement, je ne fais pas de différence. Souvent je ne regarde pas non plus à qui appartient la copie. Et alors, entre un Karim et un Jules-Edouard, il y aurait aussi discrimination ?
Pour ma part en tout cas, ils sont tous logés à la même enseigne. Autant que faire se peut.
- henrietteMédiateur
Je tombe des nues. Je ne regarde jamais avant de mettre l'appréciation finale à qui appartient la copie que je corrrige, et je passe beaucoup de temps à reprendre mes corrections pour être sûre d'avoir appliqué le même barème et les mêmes sanctions à tous pour fautes comparables.
Mode coup de gueule on :
Je pense que c'est facile de dire qu'on note à la tête du client, que ça fait partie de la mythologie de l'affreux enseignant qui de toute façon fait mal son boulot et est un jean-foutre !
Ca m'énerve d'autant plus que, dis-tu, c'était dit comme un fait établi au détour d'une émission portant sur tout autre chose !
c'est par ce genre d'insinuations qu'on achève dans les medias de dévaloriser l'image de notre métier.
Mode coup de gueule off.
Mode coup de gueule on :
Je pense que c'est facile de dire qu'on note à la tête du client, que ça fait partie de la mythologie de l'affreux enseignant qui de toute façon fait mal son boulot et est un jean-foutre !
Ca m'énerve d'autant plus que, dis-tu, c'était dit comme un fait établi au détour d'une émission portant sur tout autre chose !
c'est par ce genre d'insinuations qu'on achève dans les medias de dévaloriser l'image de notre métier.
Mode coup de gueule off.
- PseudoDemi-dieu
Fizz a écrit:
Et alors, entre un Karim et un Jules-Edouard, il y aurait aussi discrimination ?
Pour ma part en tout cas, ils sont tous logés à la même enseigne.
Peu de chance pour que Karim et Jules-Edouard soient logés... dans le même quartier, et peu de chance pour que leurs copies se retrouvent dans le même paquet. A moins que Jules-Edouard ne provienent d'un pays d'Afrique noire. Je pense à une Aristote, bien peu philosophe. Ou à un Albert. Je n'ai pas encore vu de Fetnat, mais je ne désespère pas.
- LeilEsprit éclairé
Dinaaa a écrit:Je suis en train de corriger des copies de 5e devant la télé, et oui, à ma grande honte, je crois que je pardonne + une petite erreur à Julie, alors que je suis impitoyable avec Cindy ou Kelly !
:injuste:
Je ne fais pas de discrimination, et je n'arrive pas à comprendre ta phrase ... :| Pourquoi pardonnes-tu davantage à Julie qu'à Kelly ?
_________________
http://www.bricabook.fr/
- InvitéInvité
Hum...Je ne regarde pas les noms quand je corrige, mais au moment de mettre la note finale, je valorise clairement les élèves qui ont fait un réel effort, ou ceux qui d"habitude ont des difficultés et qui, sur ce devoir, se sont vraiment appliqués. Et je leur dis !
D'ailleurs, c'est pareil au bac. On nous dit de valoriser certaines copies, celles de ceux qui ont des connaissances, qui se sont appliqués, qui ont soigné leur écriture, leur orthographe. Est-ce de la discrimination? Je ne sais pas....
Et puis, dans la vie, c'est pareil, non? Ceux qui sont polis, bien élevés, bien sapés...sont clairement favorisés au moment des entretiens d'embauche...Alors, que les élèves le sachent!
Bon, ceci dit, le prénom, perso, ça ne m'influence pas, mais j'ai peur que dans la vraie vie, il y ait des patrons que ça influence....D'ailleurs, il y a peu d'enfants qui se nomment Judas....
D'ailleurs, c'est pareil au bac. On nous dit de valoriser certaines copies, celles de ceux qui ont des connaissances, qui se sont appliqués, qui ont soigné leur écriture, leur orthographe. Est-ce de la discrimination? Je ne sais pas....
Et puis, dans la vie, c'est pareil, non? Ceux qui sont polis, bien élevés, bien sapés...sont clairement favorisés au moment des entretiens d'embauche...Alors, que les élèves le sachent!
Bon, ceci dit, le prénom, perso, ça ne m'influence pas, mais j'ai peur que dans la vraie vie, il y ait des patrons que ça influence....D'ailleurs, il y a peu d'enfants qui se nomment Judas....
- louteNiveau 8
comme Camille. je pense à un Guillaume gros glandeur, et à un Buran en difficulté mais méritant....
- AdèleNiveau 6
Je ne regarde pas les noms en corrigeant, je n'y pense pas.
En revanche, quand j'ai la liste des élèves à la rentrée, là, oui, je me fais tout un film, souvent faux .
Vivien n'est pas forcément plus sage que Jessica, et ça me perturbe!!! :lol!:
En revanche, quand j'ai la liste des élèves à la rentrée, là, oui, je me fais tout un film, souvent faux .
Vivien n'est pas forcément plus sage que Jessica, et ça me perturbe!!! :lol!:
- DinaaaExpert spécialisé
Leil a écrit:Dinaaa a écrit:Je suis en train de corriger des copies de 5e devant la télé, et oui, à ma grande honte, je crois que je pardonne + une petite erreur à Julie, alors que je suis impitoyable avec Cindy ou Kelly !
:injuste:
Je ne fais pas de discrimination, et je n'arrive pas à comprendre ta phrase ... :| Pourquoi pardonnes-tu davantage à Julie qu'à Kelly ?
Parce que Julie est bonne élève, apprend toujours ses leçons, vient d'une famille qui s'intéresse de près à sa scolarité, donc une petite erreur sera aussitôt interprêtée comme une étourderie que nous pouvons tous faire.
En revanche, Kelly ne travaille... que quand je la menace d'une h de colle, n'apprend visiblement rien, papote en cours, je n'ai jamais vu ses parents et les mots dans le carnet concernant ses réponses insolentes sont signés sans produire + d'effet, donc une petite erreur sera aussitôt interprêtée comme une preuve supplémentaire qu'elle n'écoute rien et qu'encore une fois elle n'a rien appris.
J'espère que tout le monde aura compris qu'en parlant de Julie et Kelly, je caricature, mais que ça correspond globalement à un schéma dans lequel je me reconnais, même si je n'en suis pas fière.
Pour ceux qui répondent qu'ils ne regardent pas le nom sur les copies... pardon, mais ça relève EN PARTIE d'une forme d'hypocrisie : personnellement, je (re)connais l'écriture et les tics langagiers de mes élèves dès fin Septembre, même sans regarder leur nom.
- DinaaaExpert spécialisé
marquisedemerteuil a écrit:j'avais eu un cours à l'iufm qui démontrait l'influence de tas de paramètres pour la notation et qui m'a fait penser que de toute façon l'objectivité absolue n'existait pas...après il y a des élèves dont on sait qu'ils n'ont pas bossé (et qui disent ensuite "je n'avais pas appris") et d'autres chez qui c'est rare...mais bon je note pareil les copies qui mettent la même réponse fausse.
Bien sûr Marquise, si nous faisons un contrôle de conjugaison, soit c'est juste, soit c'est faux, il n'y a pas à discuter. Mais je crois que tout n'est pas si simple et si objectif en Français : dans une rédaction, bien que je corrige avec des critères précis connus des élèves, comment vais-je attribuer les points d'"imagination, originalité, inventivité" ? Cela relève bien de MA subjectivité, non ?
Et ce post est une authentique remise en cause de ma subjectivité
- DinaaaExpert spécialisé
Adèle a écrit:Je ne regarde pas les noms en corrigeant, je n'y pense pas.
En revanche, quand j'ai la liste des élèves à la rentrée, là, oui, je me fais tout un film, souvent faux .
Vivien n'est pas forcément plus sage que Jessica, et ça me perturbe!!! :lol!:
Idem, en début d'année je comptais beaucoup sur Alexandre (prénom glorieux, non ?).
De glorieux, il ne fut rien, Alexandre passe en conseil de discipline la semaine prochaine pour avoir craché sur le prof de sport. :boulet:
- PseudoDemi-dieu
Dinaaa a écrit:Pour ceux qui répondent qu'ils ne regardent pas le nom sur les copies... pardon, mais ça relève EN PARTIE d'une forme d'hypocrisie : personnellement, je (re)connais l'écriture et les tics langagiers de mes élèves dès fin Septembre, même sans regarder leur nom.
Je crois aussi qu'on reconnait rapidement l'auteur d'une copie. Je pense que la notation, parce qu'elle est chiffrée (et parfois même très finement, au dixième près), se donne des airs de rigueur scientifique alors qu'elle est tout sauf scientifique. On sait de longue date que des examinateurs différents peuvent donner des notes très différentes à un même devoir (même en maths). On ne note pas de la même façon le début et la fin d'un paquet. L'humeur et la fatigue du correcteur joue aussi. Même si on multiplie les garde-fou, il y a toujours des facteurs subjectifs qui entrent en compte. Et je ne crois pas que le reconnaitre mette à mal la fonction enseignante. Le prof est un être humain, qui fait au mieux avec les moyens qu'il a. Reconnaitre qu'il existe une part de sujectivité dans la note n'est pas honteux. C'est seulement humain.
Il se peut que le prénom ait un certain poids dans l'idée que l'on se fait d'un élève et que sa scolarité en soit affectée. Mais plus que le prénom, c'est le milieu social qui est reflété par le prénom qui influence notre jugement. Et tout dépend du contexte : mes blacks (enfin certains) ont des prénoms qui font parfois très prout-prout. Mais quand je vois un Aristote ou un Charles-hubert sur mes listes je sais qu'il ne provient pas de la haute, mais plutôt d'un pays d'Afrique noire.
- nad'Expert spécialisé
Dinaaa a écrit: je (re)connais l'écriture et les tics langagiers de mes élèves dès fin Septembre, même sans regarder leur nom.
je suis tout à fait d'accord, il en va de même pour moi...même si je décide de corriger et de voir ensuite le nom, je reconnais très rapidement les personnes à leur écriture.
- CarabasVénérable
Oui. Mais est-ce si grave, après tout? On a voulu rendre scientifique, comptable la littérature, mais aussi l'expression écrite, qui paraissaient suspectes. Or, la littérature, l'expression écrite ne rentrent pas dans des cases. Pour reprendre un slogan bien connu, comment attribuer un chiffre à un texte?Dinaaa a écrit: Mais je crois que tout n'est pas si simple et si objectif en Français : dans une rédaction, bien que je corrige avec des critères précis connus des élèves, comment vais-je attribuer les points d'"imagination, originalité, inventivité" ? Cela relève bien de MA subjectivité, non ?
Alors, que l'on note selon des critères précis une rédaction, je le conçois. Ces critères donnent des pistes (ou pas) à l'élève. Mais on a souvent remarqué sur ce forum et sur d'autres que l'on avait tendance à être plus généreux avec une grille que sans. D'autre part, quand 2 copies remplissent exactement les mêmes critères, il y en a malgré tout une qui nous paraîtra meilleure, par le style, le ton, l'histoire. Est-ce si grave de vouloir la valoriser?
Dans mes grilles, je réservais une part à l'imagination. J'ai été bordélisée, contestée, j'ai eu droit à des "pourquoi on étudie çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa?", "Eh, c'est pas juste, lui, il a dit ça et moi aussi et lui vous l'avez interrogé et pas moi, etc." Mais étrangement, cette petite part subjective que je me réservais n'a jamais été remise en cause.
Je reconnaissais l'écriture de mes élèves, donc je ne peux pas prétendre avoir noté en toute objectivité. Quand je remarquais un petit effort de rédaction ou d'imagination, je valorisais. Pour le critère d'orthographe, je prenais en compte le niveau de l'élève. Si un très bon élève me faisait 20 fautes, je n'attribuais pas de points à l'orthographe, si un élève avec de gros pbs faisait un effort, je mettais 1. Si gros efforts il y avait, je mettais 2.
Cette part de subjectivité tenait dans une marge de 2 points, ce que je ne trouve pas infâme.
Bien sûr, au brevet ou au bac, on note la copie et rien que la copie. Toutefois, je reste persuadée qu'une copie relevée, pertinente, piquante, sera valorisée par rapport à une autre remplissant les mêmes critères, mais plus plate. Et je ne crois pas que cela soit si gênant.
Après tout, pour finir sur une pointe d'humour, les profs sont bien notés sur leur rayonnement. :lol!:
- Reine MargotDemi-dieu
Dinaaa a écrit:marquisedemerteuil a écrit:j'avais eu un cours à l'iufm qui démontrait l'influence de tas de paramètres pour la notation et qui m'a fait penser que de toute façon l'objectivité absolue n'existait pas...après il y a des élèves dont on sait qu'ils n'ont pas bossé (et qui disent ensuite "je n'avais pas appris") et d'autres chez qui c'est rare...mais bon je note pareil les copies qui mettent la même réponse fausse.
Bien sûr Marquise, si nous faisons un contrôle de conjugaison, soit c'est juste, soit c'est faux, il n'y a pas à discuter. Mais je crois que tout n'est pas si simple et si objectif en Français : dans une rédaction, bien que je corrige avec des critères précis connus des élèves, comment vais-je attribuer les points d'"imagination, originalité, inventivité" ? Cela relève bien de MA subjectivité, non ?
Et ce post est une authentique remise en cause de ma subjectivité
personellement je mets dans chaque copie un petit tableau avec les rubriques du barème et les points obtenus. déja ça m'a évité les grosses remises en cause (sauf dans le cas où j'avais oublié un demi-point, nulle en calcul que je suis). ensuite on peut assumer cette part de subjectivité, si tu ne mets pas trop de points dans les catégories de rédaction "subjectives" comme l'inventivité, tu dis que toi ça t'a semblé ceci ou cela. mais de toute façon l'exercice a forcément une part subjective, on n'est pas en maths (et encore là aussi il y a des écarts), seulement ce n'est pas la même chose d'estimer qu'une copie a de l'originalité, car ça fait partie du barème, et noter un devoir à la tête du client.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Pour ceux qui reconnaissent les écritures, je les admire. C'était peut-être mon cas en collège mais j'interdisais qu'on écrive sur la première page de la copie, de sorte que je ne pouvais voir en même temps le nom et la réponse.
En lycée, à cette date de l'année je peux affirmer que je suis absolument incapable de reconnaître les écritures de mes élèves. Et certains écritures sont si peu différentes (grosses écritures rondes de mes STG) que je sais déjà que je ne les différencierai jamais. Ce n'est pas de l'hypocrisie, c'est la réalité de ce que je vis.
J'ajoute que je ne cherche pas à savoir à qui est quelle copie, parce que je m'en moque. Je corrige réellement les copies et pas les élèves
parmi lesquels je n'ai pas de préféré ! Je suis réellement très étonnée de lire ce fil. Je conçois que certain(e)s aiment reconnaître les écritures, cherchent à le faire voire aient l'impression que ça leur est naturel. Concevez donc que d'autres comme moi, ne reconnaissent pas les écritures et s'en moquent réellement ! Pour précision : mes élèves (de la première au BTS) ont 2 notes chacun mais une de ces
notes vient d'un examen blanc que je n'ai pas corrigé moi-même : nous avons échangé les copies, j'ai donc corrigé autant de copies d'élèves qui sont les miens que d'élèves qui ne sont pas les miens (soit 140 copies des miens, et 140 copies d'autes élèves)! Comment pensez-vous sérieusement que je puisse reconnaître tel ou tel ? D'autant que je le répète, cela m'indiffère...
Quant à la part de subjectivité, je la revendique ! Parmi nous, certains adorent Proust, d'autres Duras, d'autres Zola etc. Nous serons donc sensibles à des écritures différentes, c'est normal et c'est pareil pour ce qu'écrivent nos élèves. Pour ma part, je refuse le barème qui saucissonne tout et aboutit à ce qu'un gamin dont aucune phrase n'est syntaxiquement et orthographiquement correcte ait la moyenne. Mais je ne peux le faire que parce que je ne me préoccupe pas du tout de qui écrit quoi.
Cela dit, je m'aperçois que ce post est situé ans "l'enseignement au collège". Ceci explique peut-être cela.
En lycée, à cette date de l'année je peux affirmer que je suis absolument incapable de reconnaître les écritures de mes élèves. Et certains écritures sont si peu différentes (grosses écritures rondes de mes STG) que je sais déjà que je ne les différencierai jamais. Ce n'est pas de l'hypocrisie, c'est la réalité de ce que je vis.
J'ajoute que je ne cherche pas à savoir à qui est quelle copie, parce que je m'en moque. Je corrige réellement les copies et pas les élèves
parmi lesquels je n'ai pas de préféré ! Je suis réellement très étonnée de lire ce fil. Je conçois que certain(e)s aiment reconnaître les écritures, cherchent à le faire voire aient l'impression que ça leur est naturel. Concevez donc que d'autres comme moi, ne reconnaissent pas les écritures et s'en moquent réellement ! Pour précision : mes élèves (de la première au BTS) ont 2 notes chacun mais une de ces
notes vient d'un examen blanc que je n'ai pas corrigé moi-même : nous avons échangé les copies, j'ai donc corrigé autant de copies d'élèves qui sont les miens que d'élèves qui ne sont pas les miens (soit 140 copies des miens, et 140 copies d'autes élèves)! Comment pensez-vous sérieusement que je puisse reconnaître tel ou tel ? D'autant que je le répète, cela m'indiffère...
Quant à la part de subjectivité, je la revendique ! Parmi nous, certains adorent Proust, d'autres Duras, d'autres Zola etc. Nous serons donc sensibles à des écritures différentes, c'est normal et c'est pareil pour ce qu'écrivent nos élèves. Pour ma part, je refuse le barème qui saucissonne tout et aboutit à ce qu'un gamin dont aucune phrase n'est syntaxiquement et orthographiquement correcte ait la moyenne. Mais je ne peux le faire que parce que je ne me préoccupe pas du tout de qui écrit quoi.
Cela dit, je m'aperçois que ce post est situé ans "l'enseignement au collège". Ceci explique peut-être cela.
- InvitéInvité
Euh non, Capp. Je ne reconnais pas la plupart des écritures. Et je les note de la même manière. A la limite, je ferai peut-être l'inverse, je serai plus exigeante avec un môme qui n'a pas de difficultés, pour qu'il progresse encore.
J'essaie, pour ma part, de donner des objectifs prioritaires à mes élèves. Mais au niveau de la note, notamment en rédac, j'ai un barême, que je colle sur la copie et ils savent où j'ai mis des points et pourquoi ?
Et puis, effectivement, je n'ai pas de préféré. Donc...
Pis savoir, si je mettrais une meilleure note à un Pierre, plutôt qu'à un Kevin... Faudrait que je sache si je préfère les prénoms turcs, indiens, etc.
J'essaie, pour ma part, de donner des objectifs prioritaires à mes élèves. Mais au niveau de la note, notamment en rédac, j'ai un barême, que je colle sur la copie et ils savent où j'ai mis des points et pourquoi ?
Et puis, effectivement, je n'ai pas de préféré. Donc...
Pis savoir, si je mettrais une meilleure note à un Pierre, plutôt qu'à un Kevin... Faudrait que je sache si je préfère les prénoms turcs, indiens, etc.
- HamletteFidèle du forum
Je crois qu'on se laisse plus facilement influencer par l'effet dit "de halo" que par les prénoms. On est plus indulgent envers un élève sérieux et qui participe en classe qu'envers un enquiquineur. J'ai le cas avec deux élèves cette année, qui se montrent très fins à l'oral, et beaucoup moins à l'écrit. J'ai dû reprendre leurs copies à deux fois pour être le plus juste possible.
- LeilEsprit éclairé
Stephie a écrit:Faudrait que je sache si je préfère les prénoms turcs, indiens, etc.
:lol:
Oui, déjà il faudrait que je m'interroge sur mes préférences !
Sinon tout comme toi, les élèves collent le barème de la rédaction sur la première page. Ils commencent donc sur la deuxième page. Ils peuvent aussi avoir le détail des points attribués. Ainsi ils ont moins l'impression d'avoir été notés de manière inéquitable.
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