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- SteredDoyen
Oui, le refus d'être pp de 3e et des autres niveaux, c'est en cours de discussion
Le problème, ce sont les quelques collègues qui au nom de leur conscience professionnelle à eux (nous, on n'en a pas, on est des mauvais profs...), refusent de se joindre au mouvement.
Quand au 30e en moins, c'est une info de la déléguée de FO, non confirmée par le SNES, on s'interroge du coup
Le problème, ce sont les quelques collègues qui au nom de leur conscience professionnelle à eux (nous, on n'en a pas, on est des mauvais profs...), refusent de se joindre au mouvement.
Quand au 30e en moins, c'est une info de la déléguée de FO, non confirmée par le SNES, on s'interroge du coup
- musaNeoprof expérimenté
Dinaaa a écrit:Je n'ai pas de doc à apporter, juste un témoignage : pendant 2 ans, j'ai crié haut et fort (notamment en conseil péda) mon refus des petites cases, mais je n'ai pas été entendue. Les collègues ne semblent pas voir où est le mal... j'ai même une collègue (pourtant formidable enseignante !) qui trouve ce saucissonage de compétences intéressant pour faire progresser ses élèves !!! Ne parlons pas de mon chef qui ferait n'importe quoi pour se faire bien voir de la hiérarchie et qui a récemment proposé de supprimer les notes au profit d'un bulletin par compétences !
Et Vendredi dernier, j'ai eu le plaisir de découvrir sur ma note administrative que je ne serais pas augmentée cette année parce que je n'enseigne pas "par compétences"... j'ai signé sans commentaire, je suis écoeurée.
Ce n'est pas parce que tu as signé que tu ne peux plus faire appel de ta note administrative en commission paritaire! Ton chef d'établissement n'a rien à dire sur ta pédagogie et la loi de 2005 qui crée le socle commun mentionne aussi la liberté pédagogique.Ne te laisse pas faire et contacte un syndicat.
- Hermione0908Modérateur
V.Marchais a écrit:
Pour l'instant, l'information des livrets de compétence n'est à la charge que des PP - et in fine du CDE.
C'est ce que j'ai dit à ma cde tout à l'heure. Réponse : "oh, mais avec sconet, tout le monde aura la main et pourra valider, ce n'est pas que le pp qui doit le faire" (juste après m'avoir dit qu'on ne me demandait pas de penser mais d'appliquer, je crois que celle-là, je ne vais pas la digérer...)
- JeanNiveau 8
musa a écrit:Dinaaa a écrit:Je n'ai pas de doc à apporter, juste un témoignage : pendant 2 ans, j'ai crié haut et fort (notamment en conseil péda) mon refus des petites cases, mais je n'ai pas été entendue. Les collègues ne semblent pas voir où est le mal... j'ai même une collègue (pourtant formidable enseignante !) qui trouve ce saucissonage de compétences intéressant pour faire progresser ses élèves !!! Ne parlons pas de mon chef qui ferait n'importe quoi pour se faire bien voir de la hiérarchie et qui a récemment proposé de supprimer les notes au profit d'un bulletin par compétences !
Et Vendredi dernier, j'ai eu le plaisir de découvrir sur ma note administrative que je ne serais pas augmentée cette année parce que je n'enseigne pas "par compétences"... j'ai signé sans commentaire, je suis écoeurée.
Ce n'est pas parce que tu as signé que tu ne peux plus faire appel de ta note administrative en commission paritaire! Ton chef d'établissement n'a rien à dire sur ta pédagogie et la loi de 2005 qui crée le socle commun mentionne aussi la liberté pédagogique.Ne te laisse pas faire et contacte un syndicat.
On va vers la suppression des notes au profit des compétences. Nos syndicats et autres associations n'ont rien vu venir, ou, s'ils l'ont vu, ils n'ont pas mis en branle la seule chose qui aurait pu empêcher l'inéluctable , une campagne de presse géante et durable, un raffut épouvantable. Même la Société des agrégés n'a pas vu le livret de compétences qui se cachait derrière le Socle qu'elle combattait.
- JeanNiveau 8
Hermione0908 a écrit:V.Marchais a écrit:
Pour l'instant, l'information des livrets de compétence n'est à la charge que des PP - et in fine du CDE.
C'est ce que j'ai dit à ma cde tout à l'heure. Réponse : "oh, mais avec sconet, tout le monde aura la main et pourra valider, ce n'est pas que le pp qui doit le faire" (juste après m'avoir dit qu'on ne me demandait pas de penser mais d'appliquer, je crois que celle-là, je ne vais pas la digérer...)
Eh oui, c'est maintenant que vous allez sentir que vous n'êtes pas de l'"encadrement", que vous êtes de simples exécutants d'un programme d'abêtissement européen qui a été voté et qui ne peut plus être remis en cause par qui que ce soit. Votre chef d'établissement a parfaitement raison : vous n'avez qu'un droit, celui d'exécuter. Il est fini, le temps où l'on écoutait les professeurs en vertu de leur message humaniste.
C'est avant qu'il fallait essayer de bloquer la machine de guerre. Maintenant, c'est trop tard, chers collègues, et vous vous énervez pour rien ! Je comprends que vous éprouviez le sentiment d'avoir été baisés, et trahis par vos syndicats, qui ont protesté, peut-être, mais sans réelle volonté d'enrayer le système. Lorsque la notation chiffrée a été attaquée, par exemple par le livre délirant d'un certain Antibi, La Constante macabre, qui s'est vraiment insurgé, qui a fait le tapage nécessaire? Pas grand-monde... J'ai la chance d'être dans un collège qui n'est pas encore touché par la remise en question de la notation chiffrée, mais on sent bien que l'ennemi est à nos portes, que l'étau se resserre. Le moment venu, lors de l'attaque finale, les professeurs récalcitrants seront sanctionnés par des retraits de salaire cependant que les chefs d'établissement zélés empocheront leur prime de zélitude. Preuve qu'on achète tout le monde avec de l'argent.
- IgniatiusGuide spirituel
Jean a écrit:Hermione0908 a écrit:V.Marchais a écrit:
Pour l'instant, l'information des livrets de compétence n'est à la charge que des PP - et in fine du CDE.
C'est ce que j'ai dit à ma cde tout à l'heure. Réponse : "oh, mais avec sconet, tout le monde aura la main et pourra valider, ce n'est pas que le pp qui doit le faire" (juste après m'avoir dit qu'on ne me demandait pas de penser mais d'appliquer, je crois que celle-là, je ne vais pas la digérer...)
Eh oui, c'est maintenant que vous allez sentir que vous n'êtes pas de l'"encadrement", que vous êtes de simples exécutants d'un programme d'abêtissement européen qui a été voté et qui ne peut plus être remis en cause par qui que ce soit. Votre chef d'établissement a parfaitement raison : vous n'avez qu'un droit, celui d'exécuter. Il est fini, le temps où l'on écoutait les professeurs en vertu de leur message humaniste.
C'est avant qu'il fallait essayer de bloquer la machine de guerre. Maintenant, c'est trop tard, chers collègues, et vous vous énervez pour rien ! Je comprends que vous éprouviez le sentiment d'avoir été baisés, et trahis par vos syndicats, qui ont protesté, peut-être, mais sans réelle volonté d'enrayer le système. Lorsque la notation chiffrée a été attaquée, par exemple par le livre délirant d'un certain Antibi, La Constante macabre, qui s'est vraiment insurgé, qui a fait le tapage nécessaire? Pas grand-monde... J'ai la chance d'être dans un collège qui n'est pas encore touché par la remise en question de la notation chiffrée, mais on sent bien que l'ennemi est à nos portes, que l'étau se resserre. Le moment venu, lors de l'attaque finale, les professeurs récalcitrants seront sanctionnés par des retraits de salaire cependant que les chefs d'établissement zélés empocheront leur prime de zélitude. Preuve qu'on achète tout le monde avec de l'argent.
Jean, tu n'as pas complètement tort sur l'inertie des syndicats, voire leurs mensonges, mais ce n'est pas une raison :
1. pour baisser les bras, même si je suis aussi pessimiste (mais moi j'en ai encore pour 30 ans dans ce métier donc...) ;
2. s'empresser de croire à la suppression des notes : c'est certes un objectif (et c'est clair que ce serait déjà le cas si un super pédago était au pouvoir) mais de là à nous sanctionner en cas de décernement de notes, tu t'emballes !
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Hermione0908Modérateur
Igniatius a écrit:Jean a écrit:Hermione0908 a écrit:V.Marchais a écrit:
Pour l'instant, l'information des livrets de compétence n'est à la charge que des PP - et in fine du CDE.
C'est ce que j'ai dit à ma cde tout à l'heure. Réponse : "oh, mais avec sconet, tout le monde aura la main et pourra valider, ce n'est pas que le pp qui doit le faire" (juste après m'avoir dit qu'on ne me demandait pas de penser mais d'appliquer, je crois que celle-là, je ne vais pas la digérer...)
Eh oui, c'est maintenant que vous allez sentir que vous n'êtes pas de l'"encadrement", que vous êtes de simples exécutants d'un programme d'abêtissement européen qui a été voté et qui ne peut plus être remis en cause par qui que ce soit. Votre chef d'établissement a parfaitement raison : vous n'avez qu'un droit, celui d'exécuter. Il est fini, le temps où l'on écoutait les professeurs en vertu de leur message humaniste.
C'est avant qu'il fallait essayer de bloquer la machine de guerre. Maintenant, c'est trop tard, chers collègues, et vous vous énervez pour rien ! Je comprends que vous éprouviez le sentiment d'avoir été baisés, et trahis par vos syndicats, qui ont protesté, peut-être, mais sans réelle volonté d'enrayer le système. Lorsque la notation chiffrée a été attaquée, par exemple par le livre délirant d'un certain Antibi, La Constante macabre, qui s'est vraiment insurgé, qui a fait le tapage nécessaire? Pas grand-monde... J'ai la chance d'être dans un collège qui n'est pas encore touché par la remise en question de la notation chiffrée, mais on sent bien que l'ennemi est à nos portes, que l'étau se resserre. Le moment venu, lors de l'attaque finale, les professeurs récalcitrants seront sanctionnés par des retraits de salaire cependant que les chefs d'établissement zélés empocheront leur prime de zélitude. Preuve qu'on achète tout le monde avec de l'argent.
Jean, tu n'as pas complètement tort sur l'inertie des syndicats, voire leurs mensonges, mais ce n'est pas une raison :
1. pour baisser les bras, même si je suis aussi pessimiste (mais moi j'en ai encore pour 30 ans dans ce métier donc...) ;
2. s'empresser de croire à la suppression des notes : c'est certes un objectif (et c'est clair que ce serait déjà le cas si un super pédago était au pouvoir) mais de là à nous sanctionner en cas de décernement de notes, tu t'emballes !
Ça aussi elle m'en a parlé ma cde, et elle frétillait. Ensuite, elle m'a expliqué combien le socle c'était bien car on juge ce qui est positif. Ce à quoi je lui ai répondu que c'est ce que je faisais déjà, puisque dans un devoir, je n'enlève pas de points pour ce qui n'est pas fait, mais j'en mets pour ce qui est juste (sais pas si je suis très claire là).
Jean, je ne prends pas spécialement pour moi ce que tu dis, mais je ne me sens pas non plus totalement mouton passif du bidule. C'est ma quatrième année de titulaire, et formellement, ça ne fait que deux ans que j'entends parler du socle, alors qu'en lisant des choses à droite et à gauche, notamment ici, je me rends compte que c'est dans les tiroirs depuis longtemps. Lors de mon année de stage et mes deux premières années de titulaire (en gros), je ne savais même pas que ça existait. Et depuis que je sais que ça existe, je trouve ça ahurissant de bêtise (pour rester polie). Maintenant, ce que je remarque, c'est que dans mon bahut, beaucoup disent "c'est mââââââl..." mais personne pour une vraie levée de boucliers.
- JeanNiveau 8
Evidemment que c'est dans les tiroirs depuis très longtemps ! Et que personne n'a jamais rien fait d'efficace pour m'empêcher la mise en place de l'usine à gaz mortifère.
Au point où nous en sommes, la seule possibilité de s'en libérer, c'est de sortir de l'Union européenne.
Au point où nous en sommes, la seule possibilité de s'en libérer, c'est de sortir de l'Union européenne.
- SergeMédiateur
Ce qui m'étonne, avec cette quasi unanimité ici contre ce projet, c'est qu'il n'y ait le moindre début de mouvement syndical, la moindre grève ou manif de prévue :shock:
Ce ne sont pas quelques profs qui râlent de ci de là qui feront obstacle à ce truc, il faut frapper fort et massivement :mitrailler:
Ce ne sont pas quelques profs qui râlent de ci de là qui feront obstacle à ce truc, il faut frapper fort et massivement :mitrailler:
- JeanNiveau 8
Serge a écrit:Ce qui m'étonne, avec cette quasi unanimité ici contre ce projet, c'est qu'il n'y ait le moindre début de mouvement syndical, la moindre grève ou manif de prévue :shock:
Ce ne sont pas quelques profs qui râlent de ci de là qui feront obstacle à ce truc, il faut frapper fort et massivement :mitrailler:
C'est parce que les états-majors syndicaux savent pertinemment que l'affaire est pliée, et qu'il ne sert plus à rien de s'agiter...
- YolatengoHabitué du forum
Audrey a écrit:Message envoyé sur la liste... on verra bien..
Audrey, as-tu reçu des réponse ?
- FantômetteHabitué du forum
Un exemple de motion, trouvée sur le site d'un syndicat:
Le livret personnel de compétences (palier 3) :
les raisons de notre refus.
Les arguments fondamentaux :
1. Mis en œuvre par la Loi Fillon de 2005, le socle est d'abord défini par un périmètre limitatif, excluant un certain nombre de disciplines jugées non utiles. L'élève n'est plus qu'un travailleur en formation qui devra maîtriser un certain nombre de compétences pour survivre et éventuellement trouver un emploi.
2. Le socle s'appuie sur une conception linéaire et cumulative du savoir à travers l'image de la construction d'une maison à l'aide de briques. Il part du postulat qu’il existe des notions de base facilement définissables, sur lesquelles s’appuient les autres apprentissages : l’élève apprendrait marche après marche, par empilement de connaissances bien distinctes, sans oublier celles acquises précédemment. Ce modèle peut paraître logique et de « bon sens », mais de nombreuses études ont montré que l’apprentissage ne se fait pas de manière linéaire et que l’on n’apprend pas obligatoirement du plus simple au plus compliqué. Les processus à l’œuvre dans la construction des connaissances sont faits d’allers-retours permanents entre les conceptions des individus, les situations que leurs savoirs antérieurs ne permettent pas de résoudre, les questions et problématiques qu’ils peuvent construire avec leurs pairs, les reformulations de leurs questions, le réinvestissement de ces outils nouveaux dans des situations différentes.
3. Enfin, le socle commun peut se révéler très vite un outil de tri des élèves. Les élèves en difficulté sur les éléments du socle se verraient proposer un programme d'aide uniquement pour acquérir les compétences du socle commun (Projet Personnel de Réussite Educative), l'idée étant celle d'une remédiation par répétition. La démarche du socle commun s’appuie sur l’idée de fournir aux élèves en difficulté « les bases de l’éducation », sorte de kit de survie, leur permettant de s’insérer dans la vie et de profiter ultérieurement d’une hypothétique formation tout au long de la vie. A ce socle commun, s’ajoutent des programmes qui s’adressent à « tous les élèves qui poursuivront leurs études jusqu’au bac ou au-delà ». Il installe donc un collège à plusieurs vitesses dont la fonction de tri social sera renforcée.
Au final, ces trois éléments concourent à remettre en cause l'exigence d'une culture large, ouverte, commune et garantie à tous. Plus profondément, les compétences telles qu’elles apparaissent, c'est-à-dire définies par des performances, fixées une fois pour toute, comme si elles n’étaient pas aussi liées au contexte de leur réalisation, sont très différentes de ce qui pour nous est au cœur de l’éducation : la maîtrise d’une culture c'est-à-dire l’adaptation à la diversité des situations rencontrées tout au long de la vie.
Autrement dit, le socle commun privilégie les compétences sur la connaissance, la conformité des attitudes sur l’esprit critique. Or la culture et l’esprit critique sont deux éléments essentiels de l’enseignement.
Plus concrètement :
L’attestation de la maîtrise de ce socle est prévue sous la forme d’un livret de compétences expérimenté depuis 3 ans sans bilan officiel. Pire, le nouveau livret publié au BO de juillet 2010 est très différent au niveau fin de 3è (attestation de maîtrise du palier 3) de celui publié en décembre 2009 : nombre d’items ont été reformulés voire supprimés, ce qui prouve que l’improvisation règne.
Les items choisis sont de nature disparate : certains relèvent de taches simples, de connaissances de base, tandis que d’autres renvoient à des processus d’élaboration de pensée beaucoup plus complexe et abstraite. Or rien ne dit si les compétences se compensent, rien ne précise le nombre d’items à valider pour l'acquisition de tel ou tel pilier! A la charge de chaque collège de bricoler une grille d’évaluation alors que nombre de questions restent posées :
Sur quels objets portent certaines compétences très générales ? Quel est le niveau réellement requis ? (Adapter son mode de lecture à la nature du texte proposé et à l’objectif poursuivi…)
A quel moment une compétence est-elle considérée comme acquise ? (Utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue, savoir faire appel à des outils appropriés pour lire…) L’enseignant va se trouver face au terrible doute de l’évaluation binaire « acquis – non acquis » !
Comment valider des compétences qui ne font pas l’objet d’un enseignement prévu par les programmes ? (Respecter des comportements favorables à sa santé et à sa sécurité…)
Comment trancher lorsqu’une compétence se trouve au carrefour de plusieurs disciplines ? (Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale ou technologique, démontrer…)
Cette nouvelle évaluation des élèves vient-elle s’ajouter à l’évaluation traditionnelle chiffrée auquel cas l’évaluation sera incessante aux dépens de l’acquisition ? S’y substitue-telle ?
Comment s’articuleront l’évaluation du socle et les notes du bulletin pour les choix d’orientation ? Une décision d’orientation ou de passage dans un niveau supérieur peut-elle se réduire à un bilan comptable en termes de maîtrise ou non maîtrise, même si sur ce plan il est bien sûr souhaitable d’avoir une approche rigoureuse ?
Ce livret sera-t-il vraiment un élément d’information plus lisible pour l’extérieur et en particulier pour les parents ?
Toutes ces questions sans réponse ainsi qu’une conception radicalement différente de l’enseignement nous conduisent à refuser de renseigner le livret de compétences.
Les professeurs signataires de la décision de refus du socle commun, collège ***
Le livret personnel de compétences (palier 3) :
les raisons de notre refus.
Les arguments fondamentaux :
1. Mis en œuvre par la Loi Fillon de 2005, le socle est d'abord défini par un périmètre limitatif, excluant un certain nombre de disciplines jugées non utiles. L'élève n'est plus qu'un travailleur en formation qui devra maîtriser un certain nombre de compétences pour survivre et éventuellement trouver un emploi.
2. Le socle s'appuie sur une conception linéaire et cumulative du savoir à travers l'image de la construction d'une maison à l'aide de briques. Il part du postulat qu’il existe des notions de base facilement définissables, sur lesquelles s’appuient les autres apprentissages : l’élève apprendrait marche après marche, par empilement de connaissances bien distinctes, sans oublier celles acquises précédemment. Ce modèle peut paraître logique et de « bon sens », mais de nombreuses études ont montré que l’apprentissage ne se fait pas de manière linéaire et que l’on n’apprend pas obligatoirement du plus simple au plus compliqué. Les processus à l’œuvre dans la construction des connaissances sont faits d’allers-retours permanents entre les conceptions des individus, les situations que leurs savoirs antérieurs ne permettent pas de résoudre, les questions et problématiques qu’ils peuvent construire avec leurs pairs, les reformulations de leurs questions, le réinvestissement de ces outils nouveaux dans des situations différentes.
3. Enfin, le socle commun peut se révéler très vite un outil de tri des élèves. Les élèves en difficulté sur les éléments du socle se verraient proposer un programme d'aide uniquement pour acquérir les compétences du socle commun (Projet Personnel de Réussite Educative), l'idée étant celle d'une remédiation par répétition. La démarche du socle commun s’appuie sur l’idée de fournir aux élèves en difficulté « les bases de l’éducation », sorte de kit de survie, leur permettant de s’insérer dans la vie et de profiter ultérieurement d’une hypothétique formation tout au long de la vie. A ce socle commun, s’ajoutent des programmes qui s’adressent à « tous les élèves qui poursuivront leurs études jusqu’au bac ou au-delà ». Il installe donc un collège à plusieurs vitesses dont la fonction de tri social sera renforcée.
Au final, ces trois éléments concourent à remettre en cause l'exigence d'une culture large, ouverte, commune et garantie à tous. Plus profondément, les compétences telles qu’elles apparaissent, c'est-à-dire définies par des performances, fixées une fois pour toute, comme si elles n’étaient pas aussi liées au contexte de leur réalisation, sont très différentes de ce qui pour nous est au cœur de l’éducation : la maîtrise d’une culture c'est-à-dire l’adaptation à la diversité des situations rencontrées tout au long de la vie.
Autrement dit, le socle commun privilégie les compétences sur la connaissance, la conformité des attitudes sur l’esprit critique. Or la culture et l’esprit critique sont deux éléments essentiels de l’enseignement.
Plus concrètement :
L’attestation de la maîtrise de ce socle est prévue sous la forme d’un livret de compétences expérimenté depuis 3 ans sans bilan officiel. Pire, le nouveau livret publié au BO de juillet 2010 est très différent au niveau fin de 3è (attestation de maîtrise du palier 3) de celui publié en décembre 2009 : nombre d’items ont été reformulés voire supprimés, ce qui prouve que l’improvisation règne.
Les items choisis sont de nature disparate : certains relèvent de taches simples, de connaissances de base, tandis que d’autres renvoient à des processus d’élaboration de pensée beaucoup plus complexe et abstraite. Or rien ne dit si les compétences se compensent, rien ne précise le nombre d’items à valider pour l'acquisition de tel ou tel pilier! A la charge de chaque collège de bricoler une grille d’évaluation alors que nombre de questions restent posées :
Sur quels objets portent certaines compétences très générales ? Quel est le niveau réellement requis ? (Adapter son mode de lecture à la nature du texte proposé et à l’objectif poursuivi…)
A quel moment une compétence est-elle considérée comme acquise ? (Utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue, savoir faire appel à des outils appropriés pour lire…) L’enseignant va se trouver face au terrible doute de l’évaluation binaire « acquis – non acquis » !
Comment valider des compétences qui ne font pas l’objet d’un enseignement prévu par les programmes ? (Respecter des comportements favorables à sa santé et à sa sécurité…)
Comment trancher lorsqu’une compétence se trouve au carrefour de plusieurs disciplines ? (Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale ou technologique, démontrer…)
Cette nouvelle évaluation des élèves vient-elle s’ajouter à l’évaluation traditionnelle chiffrée auquel cas l’évaluation sera incessante aux dépens de l’acquisition ? S’y substitue-telle ?
Comment s’articuleront l’évaluation du socle et les notes du bulletin pour les choix d’orientation ? Une décision d’orientation ou de passage dans un niveau supérieur peut-elle se réduire à un bilan comptable en termes de maîtrise ou non maîtrise, même si sur ce plan il est bien sûr souhaitable d’avoir une approche rigoureuse ?
Ce livret sera-t-il vraiment un élément d’information plus lisible pour l’extérieur et en particulier pour les parents ?
Toutes ces questions sans réponse ainsi qu’une conception radicalement différente de l’enseignement nous conduisent à refuser de renseigner le livret de compétences.
Les professeurs signataires de la décision de refus du socle commun, collège ***
- frankensteinVénérable
Il est pas mal ce texte mais j'aurais changé le début... "Mis en oeuvre par la loi Fillon.." par "Initié par l'OCDE et l'Union Européenne, élaboré en France par le HCE, ..."
Parce que si on cite Fillon, cela veut dire que c'est uniquement la droite qui est responsable du SCC version française. Ce n'est malheureusement pas du tout le cas: le PS, Europe Ecologie , le MODEM et tous les partis "eurodépendants" sont tout aussi coupables de cet abominable "outil" technocratique...
Parce que si on cite Fillon, cela veut dire que c'est uniquement la droite qui est responsable du SCC version française. Ce n'est malheureusement pas du tout le cas: le PS, Europe Ecologie , le MODEM et tous les partis "eurodépendants" sont tout aussi coupables de cet abominable "outil" technocratique...
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- FantômetteHabitué du forum
Je suis d'accord, des précisions sont à apporter. Après, il ne faut pas qu'une motion pour un CA soit trop longue je pense.
- frankensteinVénérable
Oui, mais il ne faut surtout pas donner une fausse information ou dédouaner certains partis politiques...Si on met "Fillon", cela laisse penser que ce n'est que l' UMP qui est favorable à ce SCC. Hélas, le PS et les autres feraient exactement pareil, pire peut-être ! (si c'est possible...)Fantômette a écrit:Je suis d'accord, des précisions sont à apporter. Après, il ne faut pas qu'une motion pour un CA soit trop longue je pense.
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- RobinFidèle du forum
Dans l'expression "évaluation des connaissances et des compétences du socle commun", c'est le mot "évaluation" qui est le plus important et qui commande le reste.
Le grand universitaire franco-américain Jacques Barzun explique que le pédagogisme est "preposterous" ; il met la charrue avant les bœufs : l'évaluation avant l'acquisition de connaissances explicites solides. Car enfin, si le "socle commun" se réduit à une peau de chagrin, on se demande bien ce qu'on va pouvoir évaluer.
Les concepts de "compétences" et "d'évaluation" viennent du monde de l'Entreprise et l'expression signifie donc un changement radical dans la conception de "l'instruction" qui a glissé vers "l'éducation" et maintenant vers la formation au monde du travail, à l'Entreprise, ce qui n'est pas son rôle principal, même si l'Ecole ne peut se désintéresser de la question de l'insertion professionnelle des élèves.
L'évaluation par capacités fait double emploi avec le notation et on va vers une disparition à terme de cette dernière.
A mon avis, il faut insister sur le fait que cette "usine à gaz" qu'est l'évaluation par capacités ne permet pas une analyse fine et une lisibilité pour les parents (la note permet de savoir où se situe leur enfant par rapport à la moyenne de la classe).
Par ailleurs, on va non pas vers moins, mais vers de plus en plus d'évaluation (comme dans l'Entreprise) ; expliquer aux parents que la multiplication des évaluations est contre-productive.
Le processus logique :
1) Transmission explicite et acquisition de savoirs et de savoir-faire (+ pédagogie considérée comme un art et non comme une science)
2) assimilation par l'élève à travers des exercices de mémorisation, d'application et de réinvestissement
3) évaluation formative pas forcément notée et évaluation sommative notée.
Le grand universitaire franco-américain Jacques Barzun explique que le pédagogisme est "preposterous" ; il met la charrue avant les bœufs : l'évaluation avant l'acquisition de connaissances explicites solides. Car enfin, si le "socle commun" se réduit à une peau de chagrin, on se demande bien ce qu'on va pouvoir évaluer.
Les concepts de "compétences" et "d'évaluation" viennent du monde de l'Entreprise et l'expression signifie donc un changement radical dans la conception de "l'instruction" qui a glissé vers "l'éducation" et maintenant vers la formation au monde du travail, à l'Entreprise, ce qui n'est pas son rôle principal, même si l'Ecole ne peut se désintéresser de la question de l'insertion professionnelle des élèves.
L'évaluation par capacités fait double emploi avec le notation et on va vers une disparition à terme de cette dernière.
A mon avis, il faut insister sur le fait que cette "usine à gaz" qu'est l'évaluation par capacités ne permet pas une analyse fine et une lisibilité pour les parents (la note permet de savoir où se situe leur enfant par rapport à la moyenne de la classe).
Par ailleurs, on va non pas vers moins, mais vers de plus en plus d'évaluation (comme dans l'Entreprise) ; expliquer aux parents que la multiplication des évaluations est contre-productive.
Le processus logique :
1) Transmission explicite et acquisition de savoirs et de savoir-faire (+ pédagogie considérée comme un art et non comme une science)
2) assimilation par l'élève à travers des exercices de mémorisation, d'application et de réinvestissement
3) évaluation formative pas forcément notée et évaluation sommative notée.
- frankensteinVénérable
Dans le texte, vous pourriez aussi évoquer le DNB et le SCC car c'est quand même un peu confus...
L’arrêté du 9 juillet 2009 relatif aux modalités d’attribution du DNB
«…sont prises en compte pour l’attribution du DNB :
La maîtrise du socle commun de connaissances et de compétences, palier 3 ;
La note obtenue à l’oral d’histoire des arts ;
Les notes obtenues à l’examen du brevet ;
Les notes de contrôle continu…
La note de vie scolaire.
Le DNB est attribué aux candidats ayant validé le socle commun de connaissances et de compétences et obtenu une note moyenne égale ou supérieure à 10 …»
Le socle est une partie du DNB mais ne se confond pas avec lui :les épreuves écrites et orale du DNB, ainsi que le contrôle continu, correspondent aux exigences des programmes de la classe de troisième, qui, pour certaines compétences, sont différentes et d’un niveau supérieur à celui du palier 3 ; par conséquent, si l’obtention du DNB entérine la validation de la maîtrise du socle, la réciproque n’est pas vraie: la validation de la maîtrise du socle ne signifie pas obtention du DNB ; les épreuves de l’examen du DNB ne constituent pas un « examen de socle » et il n’est pas question d’en faire un.
Tout élève se présente au DNB, qu’il maîtrise ou non le socle commun.
Le jury est souverain pour attribuer le DNB au vu des éléments du dossier scolaire : les notes d’épreuves et de contrôle continu, la note de vie scolaire, la fiche Brevet (qui porte l’avis du conseil de classe), et l’attestation de palier 3.
L’attribution du DNB atteste la maîtrise du socle commun. Lorsque le jury décide d’attribuer le DNB à un élève qui n’a pas obtenu la validation de l’ensemble des compétences, les compétences manquantes au palier 3 ne sont pas « rétro-validées ».
Bon, vous avez intérêt à valider le SCC quoi qu'il arrive !
L’arrêté du 9 juillet 2009 relatif aux modalités d’attribution du DNB
«…sont prises en compte pour l’attribution du DNB :
La maîtrise du socle commun de connaissances et de compétences, palier 3 ;
La note obtenue à l’oral d’histoire des arts ;
Les notes obtenues à l’examen du brevet ;
Les notes de contrôle continu…
La note de vie scolaire.
Le DNB est attribué aux candidats ayant validé le socle commun de connaissances et de compétences et obtenu une note moyenne égale ou supérieure à 10 …»
Le socle est une partie du DNB mais ne se confond pas avec lui :les épreuves écrites et orale du DNB, ainsi que le contrôle continu, correspondent aux exigences des programmes de la classe de troisième, qui, pour certaines compétences, sont différentes et d’un niveau supérieur à celui du palier 3 ; par conséquent, si l’obtention du DNB entérine la validation de la maîtrise du socle, la réciproque n’est pas vraie: la validation de la maîtrise du socle ne signifie pas obtention du DNB ; les épreuves de l’examen du DNB ne constituent pas un « examen de socle » et il n’est pas question d’en faire un.
Tout élève se présente au DNB, qu’il maîtrise ou non le socle commun.
Le jury est souverain pour attribuer le DNB au vu des éléments du dossier scolaire : les notes d’épreuves et de contrôle continu, la note de vie scolaire, la fiche Brevet (qui porte l’avis du conseil de classe), et l’attestation de palier 3.
L’attribution du DNB atteste la maîtrise du socle commun. Lorsque le jury décide d’attribuer le DNB à un élève qui n’a pas obtenu la validation de l’ensemble des compétences, les compétences manquantes au palier 3 ne sont pas « rétro-validées ».
Bon, vous avez intérêt à valider le SCC quoi qu'il arrive !
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- frankensteinVénérable
Et il y a encore mieux :
Processus de validation du socle commun au collège
►La validation s’effectue exclusivement au niveau des 7 compétences
►Chacune des sept compétences doit être validée pour que la maîtrise du socle soit validée: pas de compensation
►Les domaines ne sont pas un niveau de validation
► Les items sont un niveau d'information
Une compétence peut être validée même si tous les items ne sont pas renseignés.
Les équipes éducatives sont libres de renseigner ou non les items pour une compétence validée … mais … elles sont en revanche tenues de renseigner (en les datant) les items maitrisés d’une compétence non validée.
Ouh là, là ...va vite falloir leur apprendre à s'autoévaluer ! :lol!:
Processus de validation du socle commun au collège
►La validation s’effectue exclusivement au niveau des 7 compétences
►Chacune des sept compétences doit être validée pour que la maîtrise du socle soit validée: pas de compensation
►Les domaines ne sont pas un niveau de validation
► Les items sont un niveau d'information
Une compétence peut être validée même si tous les items ne sont pas renseignés.
Les équipes éducatives sont libres de renseigner ou non les items pour une compétence validée … mais … elles sont en revanche tenues de renseigner (en les datant) les items maitrisés d’une compétence non validée.
Ouh là, là ...va vite falloir leur apprendre à s'autoévaluer ! :lol!:
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- InvitéInvité
Oui, puisque le but est qu'ils aient tous le brevet...
Ceci étant, dans certains collège, 50% des élèves ne l'ont pas.
"Chez pourten fé de mont mieu !"
Ceci étant, dans certains collège, 50% des élèves ne l'ont pas.
"Chez pourten fé de mont mieu !"
- frankensteinVénérable
Oui d'accord, c'est encore une autre (ou même) histoire !Lornet a écrit:Oui, puisque le but est qu'ils aient tous le brevet...
Ceci étant, dans certains collège, 50% des élèves ne l'ont pas.
"Chez pourten fé de mont mieu !"
Mais comment expliques-tu cette phrase:
Lorsque le jury décide d’attribuer le DNB à un élève qui n’a pas obtenu la validation de l’ensemble des compétences
Ben, comment peut-il avoir le DNB puisque le socle n'est pas validé ? :lol!:
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- InvitéInvité
L'enseignant qui n'a pas validé est convoqué chez M. Tartempion pour expliquer son "oubli".
"Z'aviez pas vu l'item n°6 ? Et l'item n°2 ?"
"Z'aviez pas vu l'item n°6 ? Et l'item n°2 ?"
- FantômetteHabitué du forum
Il y a tellement de choses à dire, tellement de contradictions...La motion pourrait faire des pages et des pages!
Je me demande du coup si, à côté d'une motion assez "synthétique", on ne pourrait pas faire un document plus détaillé listant toutes ces contradictions, les questions restées sans réponse, qu'on donnerait aux parents délégués et qu'on ferait aussi remonter dans les hauteurs..
Je me demande du coup si, à côté d'une motion assez "synthétique", on ne pourrait pas faire un document plus détaillé listant toutes ces contradictions, les questions restées sans réponse, qu'on donnerait aux parents délégués et qu'on ferait aussi remonter dans les hauteurs..
- MHGNiveau 7
Je me demande comment des personnes peuvent/pourront, en toute honnêteté valider des pseudo "compétences" ainsi à l'aveugle.
- FantômetteHabitué du forum
MHG a écrit:Je me demande comment des personnes peuvent/pourront, en toute honnêteté valider des pseudo "compétences" ainsi à l'aveugle.
Idem. Je ne vois pas comment on peut le faire avec honnêteté et discernement.
- GrypheMédiateur
Moi je le ferai, en toute honnêteté et discernement, y compris avec tout ce que j'ai lu sur le Socle et l'évaluation par compétences.Fantômette a écrit:Idem. Je ne vois pas comment on peut le faire avec honnêteté et discernement.MHG a écrit:Je me demande comment des personnes peuvent/pourront, en toute honnêteté valider des pseudo "compétences" ainsi à l'aveugle.
Et je serais malhonnête si je ne le disais pas aussi, ici-même.
Il me semble qu'il ne faut pas confondre la réflexion critique, les luttes associatives, syndicales et politiques, et l'exercice au quotidien de notre métier, en faisant ce qui est demandé, quelle que soit la fonction que l'on occupe.
Non seulement je validerai, mais cela risque en plus de me coûter un week-end début juin pour faire remonter correctement toutes les infos via les applications ad hoc.
Ceci dit, je ne souhaite pas créer de polémique, je ne vais pas me lancer dans de grandes démonstrations, je tenais juste à le dire.
- FantômetteHabitué du forum
Oui, pour la discussion polémique, il y a effectivement l'autre fil. Du coup je ne me lance pas non plus dans de grandes démonstrations ici
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