- bebeHabitué du forum
Je vais bientôt aborder les contes en 6e, autour de ceux de Perrault.
Je cherche une idée de poésie en rapport avec ce thème...En auriez-vous?
Merci!
Je cherche une idée de poésie en rapport avec ce thème...En auriez-vous?
Merci!
- CavaGrand sage
Ce poème :
Une fée
Ah! c'est une fée
Toute jeune encor.
Ah! c'est une fée
De lune coiffée.
A sa robe verte
Un papillon d'or,
A sa robe verte
A peine entrouverte.
Elle va légère
Au son du hautbois
Elle va légère
Comme une bergère.
Elle suit la ronde
Des dames du bois,
Elle suit la ronde
Qui va par le monde.
Gabriel Vicaire, in Un petit bouquet de poèmes, de J. Charpentreau, 2004.
Voilà!
Une fée
Ah! c'est une fée
Toute jeune encor.
Ah! c'est une fée
De lune coiffée.
A sa robe verte
Un papillon d'or,
A sa robe verte
A peine entrouverte.
Elle va légère
Au son du hautbois
Elle va légère
Comme une bergère.
Elle suit la ronde
Des dames du bois,
Elle suit la ronde
Qui va par le monde.
Gabriel Vicaire, in Un petit bouquet de poèmes, de J. Charpentreau, 2004.
Voilà!
- OdalisqFidèle du forum
L'ogre et la fée de Hugo
_________________
"There is nothing like staying at home for real comfort." Jane Austen
- MélisandeNeoprof expérimenté
Quand j'avais les sixièmes, je leur donnais régulièrement ce poème, lors de la séquence sur les contes. Je l'aime bien.
Ecoutant chanter le grillon
Devant la noire cheminée
Seule soupire Cendrillon.
Sur la haute branche, épargnée
L’hiver dernier par la cognée,
Poucet distingue au fond des bois,
Une fenêtre illuminée.
Ô les beaux contes d’autrefois !
L’ogre passant en tourbillon,
Flaire la chair à peine née.
Le chat enjambe le sillon,
Fier de sa botte éperonnée.
Peau d’Ane paît sa dindonnée,
Le loup cherche à prendre la voix
De Mère-Grand encourtinée.
Ô les beaux contes d’autrefois !
Quand, dans le bruit d’un carillon,
Sonne enfin la centième année,
Tours, galeries et pavillons
S’éveillent... La garde étonnée
S’entrave aux toiles d’araignée.
Et la belle aux charmants émois
Voit s’accomplir sa destinée.
Ô les beaux contes d’autrefois !
Georges Druilhet, Roses de septembre, 1914
Ecoutant chanter le grillon
Devant la noire cheminée
Seule soupire Cendrillon.
Sur la haute branche, épargnée
L’hiver dernier par la cognée,
Poucet distingue au fond des bois,
Une fenêtre illuminée.
Ô les beaux contes d’autrefois !
L’ogre passant en tourbillon,
Flaire la chair à peine née.
Le chat enjambe le sillon,
Fier de sa botte éperonnée.
Peau d’Ane paît sa dindonnée,
Le loup cherche à prendre la voix
De Mère-Grand encourtinée.
Ô les beaux contes d’autrefois !
Quand, dans le bruit d’un carillon,
Sonne enfin la centième année,
Tours, galeries et pavillons
S’éveillent... La garde étonnée
S’entrave aux toiles d’araignée.
Et la belle aux charmants émois
Voit s’accomplir sa destinée.
Ô les beaux contes d’autrefois !
Georges Druilhet, Roses de septembre, 1914
- mel93Grand sage
Le temps des contes
S'il était encore une fois
Nous partirions à l'aventure,
Moi, je serais Robin des Bois,
Et toi tu mettrais ton armure.
Nous irions sur nos alezans
Animaux de belle prestance,
Nous serions armés jusqu'aux dents
Parcourant les forêts immenses.
S'il était encore une fois
Vers le château des contes bleus
Je serais le beau-fils du roi,
Et toi tu cracherais le feu.
Nous irions trouver Blanche-Neige
Dormant dans son cercueil de verre,
Nous pourrions croiser le cortège
De Malbrough revenant de guerre.
S'il était encore une fois
Au balcon de Monsieur Perrault,
Nous irions voir Ma Mère l'Oye
Qui me prendrait pour un héros.
Et je dirais à ces gens-là :
Moi qui suis allé dans la lune,
Moi qui vois ce qu'on ne voit pas
Quand la télé le soir s'allume;
Je vous le dis, vos fées, vos bêtes,
Font encore rêver mes copains
Et mon grand-père le poète
Quand nous marchons main dans la main.
Georges Jean
S'il était encore une fois
Nous partirions à l'aventure,
Moi, je serais Robin des Bois,
Et toi tu mettrais ton armure.
Nous irions sur nos alezans
Animaux de belle prestance,
Nous serions armés jusqu'aux dents
Parcourant les forêts immenses.
S'il était encore une fois
Vers le château des contes bleus
Je serais le beau-fils du roi,
Et toi tu cracherais le feu.
Nous irions trouver Blanche-Neige
Dormant dans son cercueil de verre,
Nous pourrions croiser le cortège
De Malbrough revenant de guerre.
S'il était encore une fois
Au balcon de Monsieur Perrault,
Nous irions voir Ma Mère l'Oye
Qui me prendrait pour un héros.
Et je dirais à ces gens-là :
Moi qui suis allé dans la lune,
Moi qui vois ce qu'on ne voit pas
Quand la télé le soir s'allume;
Je vous le dis, vos fées, vos bêtes,
Font encore rêver mes copains
Et mon grand-père le poète
Quand nous marchons main dans la main.
Georges Jean
- nanNiveau 2
L'ogre et la fée plaît bien, à condition de bien l'expliquer, sinon plus facile:
La prisonnière
Plaignez la pauvre prisonnière
Au fond de son cachot maudit !
Sans feu, sans coussin, sans lumière...
Ah ! maman me l’avait bien dit !
Il fallait aller chez grand-mère
Sans m’amuser au bois joli,
Sans parler comme une commère
Avec l’inconnu trop poli.
Ma promenade buissonnière
Ne m’a pas du tout réussi :
Maintenant je suis prisonnière
Dans le grand ventre noir du loup.
Je suis seule, sans allumettes,
Chaperon rouge bien puni :
Je n’ai plus qu’un bout de galette,
Et mon pot de beurre est fini !
Jacques CHARPENTREAU
La prisonnière
Plaignez la pauvre prisonnière
Au fond de son cachot maudit !
Sans feu, sans coussin, sans lumière...
Ah ! maman me l’avait bien dit !
Il fallait aller chez grand-mère
Sans m’amuser au bois joli,
Sans parler comme une commère
Avec l’inconnu trop poli.
Ma promenade buissonnière
Ne m’a pas du tout réussi :
Maintenant je suis prisonnière
Dans le grand ventre noir du loup.
Je suis seule, sans allumettes,
Chaperon rouge bien puni :
Je n’ai plus qu’un bout de galette,
Et mon pot de beurre est fini !
Jacques CHARPENTREAU
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