Matières coefficientées

Le plus simple c'est de n'a pas mettre la moyenne générale sur les bulletins. Et même chose en conseil de classe.

celinesud a écrit:Oui, par exemple.
Autre possibilité : certaines matières non évaluées.
Je sens que je vais me faire taper dessus ...

Sympa pour les collègues...Et tout apprentissage scolaire doit être évalué d'une façon ou d'une autre. Je suis des cours de solfège et de musique et sans aucune évaluation, je ne pourrais pas m'évaluer moi-même (bien sûr, pas d'enjeu scolaire ou professionnel ici).

Isis39 a écrit:Le plus simple c'est de n'a pas mettre la moyenne générale sur les bulletins. Et même chose en conseil de classe.

Je plussoie...
Et constate dans le même temps qu'il est possible de redonner vie à un FIL initié il y a près de 7 ans.

Franck059 a écrit:

Isis39 a écrit:Le plus simple c'est de n'a pas mettre la moyenne générale sur les bulletins. Et même chose en conseil de classe.

Je plussoie...
Et constate dans le même temps qu'il est possible de redonner vie à un FIL initié il y a près de 7 ans.

C'est assez fréquent sur le forum (et ça évite la multiplication inutile des fils).

Elyas a écrit:Le fait que tu pointes une discipline en particulier au lieu de rester dans une généralité est maladroit. Chez moi, ce sont les mathématiques qui surnotent à mort.

Si l'on ne traitait dans ce forum que de généralités sans jamais envisager, de peur de froisser, d'entrer dans les particularités, on s'y ennuierait...

En fait, je te trouve bien présomptueux pour te permettre ainsi de me juger.

De ce fait, je te retourne ta remarque, au vu de ta deuxième phrase.

Elyas a écrit:
Maintenant, il y a aussi une spécificité française de déni des arts alors que ce sont les arts et les sciences qui ont fait la gloire de notre pays. On ne se focalise plus que sur les sciences et en tuant les arts et les humanités, ce sont les sciences qui en pâtissent aussi.

La réforme du bac lycée vient de prendre en compte ta remarque. En es-tu donc satisfait ?

Franck059 a écrit:

Elyas a écrit:
Maintenant, il y a aussi une spécificité française de déni des arts alors que ce sont les arts et les sciences qui ont fait la gloire de notre pays. On ne se focalise plus que sur les sciences et en tuant les arts et les humanités, ce sont les sciences qui en pâtissent aussi.

La réforme du bac lycée vient de prendre en compte ta remarque. En es-tu donc satisfait ?

Franchement, si tu savais ce que je pensais de la réforme du lycée, tu ne ferais pas ce genre de remarque. De plus, l'HG va encore plus être vendue à l'histoire contemporaine et ça va être n'importe quoi.

Salut,

Caspar a écrit:

celinesud a écrit:Oui, par exemple.
Autre possibilité : certaines matières non évaluées.
Je sens que je vais me faire taper dessus ...

Sympa pour les collègues...Et tout apprentissage scolaire doit être évalué d'une façon ou d'une autre. Je suis des cours de solfège et de musique et sans aucune évaluation, je ne pourrais pas m'évaluer moi-même (bien sûr, pas d'enjeu scolaire ou professionnel ici).

Quand j'étais élève, dans mon bahut, il y avait une chorale, obligatoire pour les musicos (bac f11 et « aménagements d'horaires » (un bidule pour les gens qui voulaient faire un bac général avec les arrangements des f11)), mais ouverte à tout le monde (élèves, option musique ou non, et personnel). Du coup, ce n'était pas évalué, mais il y avait un bon niveau (il y avait des concerts avec l'orchestre régional, si je me souviens bien). Les ¾ des gens étaient là volontairement.

Je trouve ça dommage de limiter l'art à des pratiques évaluées : une partie doit l'être (l'aspect technique), mais hors des cursus de type cinglés (je dis pas ça avec mépris, j'ai passé mon enfance dans un conservatoire), il pourrait y avoir des structures accessibles dans les lieux d'enseignement, pour le loisir, avec un certain degré d'exigence, mais d'autres finalités. Comme on peut vouloir faire du sport loisir ou des jeux (comme dans les clubs d'échecs), pour le plaisir.

Puis, en l'état, je ne trouve pas les enseignements artistiques actuels bien glorieux, ni dans leurs aspects techniques, ni dans leur dimension artistique, ni dans leurs apports culturels. Les clubs font mieux, pour tout…

Cath a écrit:Pourquoi supprimer la moyenne générale?

Parce qu'elle n'a pas de sens, comme toute moyenne de moyennes.

Imaginons un pays avec deux régions. La première région est habitée par 120 habitants, qui ont une espérance de vie moyenne de 90 ans. La seconde région est habitée par 5 milliards d'habitants, qui ont une espérance de vie moyenne de 30 ans. La moyenne générale de l'espérance de vie serait donc de (30 + 90) : 2 = 60 ans ?

Absurde ? c'est pourtant ainsi que sont calculées les moyennes générales des bulletins. Et avoir des coefficients ne change pas grand chose au problème, puisque ces coefficients ne dépendent pas du nombre de notes.

Ne pas mettre la moyenne générale, c'est déjà le cas chez nous.

La lecture des graphiques est plus pertinente.

Pour les classes de 3ème quand la moyenne générale était encore affichée, notre cde enlevait quelquefois les matières non présentes au lycée pour saisir le potentiel de l'élève dans la future seconde. Révélateur aussi.

Oui, la cible est pas mal, à ce titre.

Dimka a écrit:Salut,

Caspar a écrit:

celinesud a écrit:Oui, par exemple.
Autre possibilité : certaines matières non évaluées.
Je sens que je vais me faire taper dessus ...

Sympa pour les collègues...Et tout apprentissage scolaire doit être évalué d'une façon ou d'une autre. Je suis des cours de solfège et de musique et sans aucune évaluation, je ne pourrais pas m'évaluer moi-même (bien sûr, pas d'enjeu scolaire ou professionnel ici).

Quand j'étais élève, dans mon bahut, il y avait une chorale, obligatoire pour les musicos (bac f11 et « aménagements d'horaires » (un bidule pour les gens qui voulaient faire un bac général avec les arrangements des f11)), mais ouverte à tout le monde (élèves, option musique ou non, et personnel). Du coup, ce n'était pas évalué, mais il y avait un bon niveau (il y avait des concerts avec l'orchestre régional, si je me souviens bien). Les ¾ des gens étaient là volontairement.

Je trouve ça dommage de limiter l'art à des pratiques évaluées : une partie doit l'être (l'aspect technique), mais hors des cursus de type cinglés (je dis pas ça avec mépris, j'ai passé mon enfance dans un conservatoire), il pourrait y avoir des structures accessibles dans les lieux d'enseignement, pour le loisir, avec un certain degré d'exigence, mais d'autres finalités. Comme on peut vouloir faire du sport loisir ou des jeux (comme dans les clubs d'échecs), pour le plaisir.

Puis, en l'état, je ne trouve pas les enseignements artistiques actuels bien glorieux, ni dans leurs aspects techniques, ni dans leur dimension artistique, ni dans leurs apports culturels. Les clubs font mieux, pour tout…

Une chorale ou un orchestre c'est une pratique collective, ça change la donne. Je voulais dire qu'on peut avoir besoin d'une évaluation  (ça peut être des commentaires du professeur, pas forcément quelque chose de chiffré) aide à se situer et à s'améliorer.

Les programmes d'éducation musicale semblent en effet assez lamentables: interdiction de parler de notes ou d'écriture musicale, alors que la formation musicale ça peut être très intéressant, mais les collégiens ne faisant pas de musique par ailleurs quittent le collège sans savoir ce que sont une gamme ou une tonalité...

Elyas a écrit:Un peu d'imagination. Un indice : pourquoi prendre des heures sur les autres disciplines ? N'y-aurait-il pas une autre piste par hasard ?

Ce qui est sympa avec l'imagination, c'est que cela ne coûte pas cher.

Sinon, on a cité ici en exemple les fanfares ou les orchestres des lycées aux USA. Si on suit cette piste-là, cela signifie : on sélectionne les meilleurs pour un entraînement intensif. Les autres restent dehors. Pour être plus précis, si on appliquait cela chez nous, la musique obligatoire pourrait disparaître au cycle 4, remplacée par 3 heures par semaine pour le quart des meilleurs élèves. On voit cela dans les romans pour
Pour le moment, dans le collège de mes globules, la chorale est ouverte à tous, et je crois que c'est le cas partout.

Isis39 a écrit:Le plus simple c'est de n'a pas mettre la moyenne générale sur les bulletins. Et même chose en conseil de classe.

La moyenne est utilisée dans l'académie de Paris pour l'affectation au lycée. L'absence de coefficients est la moindre des aberrations de ce système. Je ne dis pas que ce n'est pas une aberration : je dis juste que l'aberration principale, c'est que les notes ne sont pas pondérées par les niveaux respectifs des différents collèges. En conséquence arrivent dans les meilleurs lycées des élèves qui se font rétamer en 2nde.

La moyenne n'est plus inscrite dans Affelnet depuis la réforme du DNB, c'est le bilan de fin de cycle 4 uniquement - qui pose ses propres problèmes, et ne résout toujours pas celui des établissements qui surévaluent ou sous-évaluent.

pogonophile a écrit:La moyenne n'est plus inscrite dans Affelnet depuis la réforme du DNB, c'est le bilan de fin de cycle 4 uniquement - qui pose ses propres problèmes, et ne résout toujours pas celui des établissements qui surévaluent ou sous-évaluent.

Ah là là...
Vivement l'instauration en fin de 3e, puis en fin de Terminale (voire CM2, soyons fous !) d'un examen global national calqué sur le Gaobao chinois.
Avec un classement national à partir duquel les élèves choisiront leur affectation (en 2de ou supérieur)

pogonophile a écrit:La moyenne n'est plus inscrite dans Affelnet depuis la réforme du DNB, c'est le bilan de fin de cycle 4 uniquement - qui pose ses propres problèmes, et ne résout toujours pas celui des établissements qui surévaluent ou sous-évaluent.

Il me semblait qu'avec cette réforme, le bilan de fin de cycle 4 comptait pour 75% de la note, les 25% restants étant dévolus à la moyenne. Je me trompe ?

Spoiler: