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- roxanneOracle
Bien , en gros un peintre , on peut penser qu'il a mis toutes les couleurs dans tous les sens, ou des formes au hasard ou qu'il a réfléchi..pareil pour l'écrivain que je présente comme un artisan du langage
- AlcyoneFidèle du forum
D'accord, c'est intéressant.
- EdgarNeoprof expérimenté
Etudes Littéraires. Chantal Labre / Patrice Soler. Ed. PUF :
" (...) On aura tout intérêt à partir de l'hypothèse qu'un écrivain maîtrise son texte, a voulu ses effets, sans pour autant refuser (...) un surgissement de l'inconscient (encore qu'il faille peut-être émettre peut-être une seconde hypothèse : que l'artiste est celui qui a, plus que l'individu ordinaire, mystérieusement accès à cet inconscient : profondeurs de la conscience créatrice). "
(...)
"La "lecture" d'un texte implique une compétence culturelle et littéraire, qui seule permet de repérer des indices inscrits "en creux" dans le texte, et qui dirigent cette lecture : on ne peut pas faire dire à un texte n'importe quoi. Il s'agit de définir correctement la polysémie éventuelle de l'oeuvre littéraire, qui n'a rien à voir, n'en déplaise à Valéry, avec le libre caprice du lecteur. (...)"
J. Gracq. En lisant en écrivant . Ed. Corti 1981 :
" Qui niera que la multiplicité des relations (partiellement clandestines) établies entre les divers éléments d'un ouvrage de fiction en constituent la richesse ? (...) le courant de la lecture ne se divise pas (...). Il y a certes autant de lectures d'un texte que de lecteurs, mais pour chaque lecteur (lorsqu'il ne s'institue pas en promoteur artificiel de lectures marginales) il y a un trajet à travers le livre, et en fait il n'y en a qu'un. Le fil de la lecture ne se ramifie jamais. "
" (...) On aura tout intérêt à partir de l'hypothèse qu'un écrivain maîtrise son texte, a voulu ses effets, sans pour autant refuser (...) un surgissement de l'inconscient (encore qu'il faille peut-être émettre peut-être une seconde hypothèse : que l'artiste est celui qui a, plus que l'individu ordinaire, mystérieusement accès à cet inconscient : profondeurs de la conscience créatrice). "
(...)
"La "lecture" d'un texte implique une compétence culturelle et littéraire, qui seule permet de repérer des indices inscrits "en creux" dans le texte, et qui dirigent cette lecture : on ne peut pas faire dire à un texte n'importe quoi. Il s'agit de définir correctement la polysémie éventuelle de l'oeuvre littéraire, qui n'a rien à voir, n'en déplaise à Valéry, avec le libre caprice du lecteur. (...)"
J. Gracq. En lisant en écrivant . Ed. Corti 1981 :
" Qui niera que la multiplicité des relations (partiellement clandestines) établies entre les divers éléments d'un ouvrage de fiction en constituent la richesse ? (...) le courant de la lecture ne se divise pas (...). Il y a certes autant de lectures d'un texte que de lecteurs, mais pour chaque lecteur (lorsqu'il ne s'institue pas en promoteur artificiel de lectures marginales) il y a un trajet à travers le livre, et en fait il n'y en a qu'un. Le fil de la lecture ne se ramifie jamais. "
- User5899Demi-dieu
Pas d'accord. Qui peut affirmer être sûr de ce qu'il veut ? Qui n'a jamais produit un énoncé ambigu sans que ce soit forcément une erreur ? Cette affirmation 1 est très réductrice.nlm76 a écrit:Bonjour,
Cela fait du bien de lire des petites choses sensées... j'avais l'impression depuis quelques semaines à être de plus en plus isolé pour affirmer ça. Bon, ma réponse c'est
1. Si l'auteur n'a pas écrit ce qu'il voulait, c'est qu'il est mauvais ; passons à autre chose.
- EdgarNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Pas d'accord. Qui peut affirmer être sûr de ce qu'il veut ? Qui n'a jamais produit un énoncé ambigu sans que ce soit forcément une erreur ? Cette affirmation 1 est très réductrice.nlm76 a écrit:Bonjour,
Cela fait du bien de lire des petites choses sensées... j'avais l'impression depuis quelques semaines à être de plus en plus isolé pour affirmer ça. Bon, ma réponse c'est
1. Si l'auteur n'a pas écrit ce qu'il voulait, c'est qu'il est mauvais ; passons à autre chose.
J'ai le coffret des enregistrements d'interviews de Sartre intitulé: Sartre, autoportrait à 70 ans, dans lequel il parle justement de cela, et des sens pris pas les textes en fonction des époques et des lecteurs, et surtout des sens de ce qu'il a écrit et dont il attend que quelqu'un vienne lui donner une nouvelle interprétation à la laquelle il n'aurait pas pensé et qui l'éclairerait éventuellement lui aussi d'implication nouvelles.
- NLM76Grand Maître
D'accord avec vous... cette affirmation est très réductrice ! Mais elle n'a pas prétendu autre chose. Et je continue à être réducteur. Lorsque l'auteur, je veux dire l'auteur d'un texte digne d'être expliqué, signe un texte, il dit "j'ai écrit cela, et je l'assume ; je revendique cet écrit".Cripure a écrit:Pas d'accord. Qui peut affirmer être sûr de ce qu'il veut ? Qui n'a jamais produit un énoncé ambigu sans que ce soit forcément une erreur ? Cette affirmation 1 est très réductrice.nlm76 a écrit:
1. Si l'auteur n'a pas écrit ce qu'il voulait, c'est qu'il est mauvais ; passons à autre chose.
La différence entre moi et le génie, c'est que moi je voudrais bien écrire de la littérature, et lui il en a écrit.
L'écrivain qui m'intéresse, c'est celui qui est juste ; celui qui touche juste.
Mais nous sommes d'accord : c'est une posture... mais une posture indispensable.
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- Je ne fais pas la rentrée, mais je pense à vous.....
- dictée élève dyslexique mais qui ne fait pas vraiment d'effort
- J'aime mon métier : Il est difficile et usant mais progressivement on prend vraiment son pied parfois !
- Madame la Proviseure ou Madame le Proviseur ?
- Des 4° vraiment vraiment agités, 2h, en S3 et S4, tous les mardis ...
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