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- lapetitemuExpert
Et voilà, depuis hier et cette fichue crise de nerfs qui m'a obligée à m'arrêter plusieurs jours, c'est la déprime et la saturation.
Depuis fin décembre, je me sens dépassée, je ne gère plus du tout mes classes, j'ai l'impression de faire de la figuration. Mon estime de moi-même est bousillée et, en plus, moi qui étais plutôt contente de mes préparations de cours pour le moment, je trouve maintenant qu'on n'avance pas, qu'on n'apprend rien, surtout en 4e, je ne vois pas du tout ce que j'apporte aux élèves, et tout ça ne me donne aucune envie de recommencer lundi. Ca va être pire que tout : j'ai ma visite-conseil mercredi (si j'étais sûre que ce soit du conseil, je m'en moquerais, mais je suis méfiante), et d'ici là il va falloir que je reprenne les classes en main, tout en étant nickel sur le contenu de mon cours (sachant qu'on aura pris 3 jours de retard et que ça risque donc d'être chaotique). Ma principale m'a dit qu'elle m'aiderait, mais comment ? Je ne suis pas au collège avant samedi, elle n'est pas là non plus aujourd'hui ni demain, d'ailleurs. Donc lundi il va bien falloir que je ne compte que sur moi-même, au moins pour mon premier cours de la journée.
Avec tout ça, j'ai l'impression d'avoir sacrifié une année de ma vie que j'aurais pu consacrer à bien d'autres choses. Notamment, après avoir passé deux fois les écrits de l'agreg, et avoir été admissible l'an dernier, cela aurait été l'année ou jamais, cette année, vu le nombre de postes qui a augmenté et le nombre de candidats qui a diminué (comme au Capes). Mais non, au lieu de ça, je suis obligée de préparer des cours pour des classes qui n'en ont rien à faire, de faire 15h de figuration devant des élèves qui ne me respectent pas, et quand je rentre je suis trop épuisée pour faire quoi que ce soit d'autre. Et si je ne suis pas faite pour le collège, je fais quoi ?...
Pour finir, et pour que ce post ne soit pas juste un défouloir, une question : je n'ai pas encore renvoyé mon avis d'arrêt de travail, pensez-vous que je peux m'autoriser à sortir (pour aller à la fac, justement, histoire de me changer les idées) cet après-midi, malgré les heures de présence obligatoires ? Sachant que, si j'ai bien compris, les contrôles sont effectués sur volonté du cde, or la mienne a bien vu mon état, et c'est même elle qui m'a suggéré de prendre plusieurs jours, donc je ne vois pas pourquoi elle enverrait quelqu'un. Qu'en pensez-vous ? Je n'ai vraiment pas envie de rester cloîtrée chez moi aujourd'hui... Je ne suis pas à l'article de la mort, non plus.
Depuis fin décembre, je me sens dépassée, je ne gère plus du tout mes classes, j'ai l'impression de faire de la figuration. Mon estime de moi-même est bousillée et, en plus, moi qui étais plutôt contente de mes préparations de cours pour le moment, je trouve maintenant qu'on n'avance pas, qu'on n'apprend rien, surtout en 4e, je ne vois pas du tout ce que j'apporte aux élèves, et tout ça ne me donne aucune envie de recommencer lundi. Ca va être pire que tout : j'ai ma visite-conseil mercredi (si j'étais sûre que ce soit du conseil, je m'en moquerais, mais je suis méfiante), et d'ici là il va falloir que je reprenne les classes en main, tout en étant nickel sur le contenu de mon cours (sachant qu'on aura pris 3 jours de retard et que ça risque donc d'être chaotique). Ma principale m'a dit qu'elle m'aiderait, mais comment ? Je ne suis pas au collège avant samedi, elle n'est pas là non plus aujourd'hui ni demain, d'ailleurs. Donc lundi il va bien falloir que je ne compte que sur moi-même, au moins pour mon premier cours de la journée.
Avec tout ça, j'ai l'impression d'avoir sacrifié une année de ma vie que j'aurais pu consacrer à bien d'autres choses. Notamment, après avoir passé deux fois les écrits de l'agreg, et avoir été admissible l'an dernier, cela aurait été l'année ou jamais, cette année, vu le nombre de postes qui a augmenté et le nombre de candidats qui a diminué (comme au Capes). Mais non, au lieu de ça, je suis obligée de préparer des cours pour des classes qui n'en ont rien à faire, de faire 15h de figuration devant des élèves qui ne me respectent pas, et quand je rentre je suis trop épuisée pour faire quoi que ce soit d'autre. Et si je ne suis pas faite pour le collège, je fais quoi ?...
Pour finir, et pour que ce post ne soit pas juste un défouloir, une question : je n'ai pas encore renvoyé mon avis d'arrêt de travail, pensez-vous que je peux m'autoriser à sortir (pour aller à la fac, justement, histoire de me changer les idées) cet après-midi, malgré les heures de présence obligatoires ? Sachant que, si j'ai bien compris, les contrôles sont effectués sur volonté du cde, or la mienne a bien vu mon état, et c'est même elle qui m'a suggéré de prendre plusieurs jours, donc je ne vois pas pourquoi elle enverrait quelqu'un. Qu'en pensez-vous ? Je n'ai vraiment pas envie de rester cloîtrée chez moi aujourd'hui... Je ne suis pas à l'article de la mort, non plus.
- MauvetteÉrudit
Tout mon soutien lapetitmu !
Et si j'étais toi, je sortirais... Va prendre un bon bol d'air frais, ça te fera le plus grand bien !
Et si j'étais toi, je sortirais... Va prendre un bon bol d'air frais, ça te fera le plus grand bien !
- NuitsFidèle du forum
@ lapetitemu: je t'ai envoyé un M.P
_________________
C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- DerborenceModérateur
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- Reine MargotDemi-dieu
pas de conseil mais
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- HypermnestreÉrudit
Ceci est un message de soutien...
J'étais dans le même état que toi au début de ma carrière, complètement abattue par des élèves épouvantables, épuisée physiquement et nerveusement... et je me suis accrochée ! Je t'enjoins à faire la même chose !
Tu veux certainement être professeur depuis longtemps, tu as passé un concours difficile et "sacrifié" des années pour cela : n'abandonne pas tout, ne remets pas tout en question à cause d'une seule mauvaise expérience !
De plus, dans les années à venir, même sans avoir un lycée, tu pourras peut-être obtenir un collège plus agréable ou tomber sur des classes d'élèves intéressants (il y en a beaucoup) ! D'une certaine façon, tu n'as pas encore découvert le plaisir et le bonheur d'enseigner, de préparer des cours que l'on peut vraiment faire avec ses élèves, de les aider, de les voir progresser... Cela viendra !
C'est un très très mauvais moment à passer, une année frustrante, épuisante, bien loin des rêves... le fait d'avoir quitté la fac est également douloureux je pense (je l'ai également vécu ainsi)... mais des jours meilleurs viendront !
J'espère que tu auras le courage de continuer cette année et la chance d'avoir une bonne affectation l'an prochain.
Tiens bon !
J'étais dans le même état que toi au début de ma carrière, complètement abattue par des élèves épouvantables, épuisée physiquement et nerveusement... et je me suis accrochée ! Je t'enjoins à faire la même chose !
Tu veux certainement être professeur depuis longtemps, tu as passé un concours difficile et "sacrifié" des années pour cela : n'abandonne pas tout, ne remets pas tout en question à cause d'une seule mauvaise expérience !
De plus, dans les années à venir, même sans avoir un lycée, tu pourras peut-être obtenir un collège plus agréable ou tomber sur des classes d'élèves intéressants (il y en a beaucoup) ! D'une certaine façon, tu n'as pas encore découvert le plaisir et le bonheur d'enseigner, de préparer des cours que l'on peut vraiment faire avec ses élèves, de les aider, de les voir progresser... Cela viendra !
C'est un très très mauvais moment à passer, une année frustrante, épuisante, bien loin des rêves... le fait d'avoir quitté la fac est également douloureux je pense (je l'ai également vécu ainsi)... mais des jours meilleurs viendront !
J'espère que tu auras le courage de continuer cette année et la chance d'avoir une bonne affectation l'an prochain.
Tiens bon !
- AnguaGrand sage
Vas prendre l'air! Si ton arrêt n'est pas envoyé, aucune chance que tu sois "visitée" et si ton chef est au courant, il y a d'autant moins de raison que tu sois ennuyée. Et au vu de ton message, je pense que ça te fera le plus grand bien!
- zigotineHabitué du forum
Mp
Sinon tu peux demander "sorties libres et thérapeutiques"
Sinon tu peux demander "sorties libres et thérapeutiques"
- doctor whoDoyen
Courage. pas besoin d'être stagiaire dans les conditions actuelles pour avoir ressenti ce que tu ressens en début de carrière.
L'impression de ne rien leur apprendre, je connais. Mais cela va demander une vraie réflexion, étalée sur plusieurs années, pour pouvoir comprendre comment réinvestir les notions vues en classe. En littérature, les savoirs sont très volatiles et on a parfois l'impression que rien de ce qu'on dit sur un texte n'est remobilisable. C'est faux : mais il faut s'affranchir des difficultés qu'on a à faire cours pour prendre de la distance, hiérarchiser ce que tu veux faire passer, après l'avoir découvert (pas évident).
C'est ce que je suis en train de faire (troisième année de collège) : et je trouve que c'est là qu'on peut prendre son pied.
Fais le dos rond, attends d'avoir un peu d'oxygène, et tu verras, parfois, on s'éclate !
L'impression de ne rien leur apprendre, je connais. Mais cela va demander une vraie réflexion, étalée sur plusieurs années, pour pouvoir comprendre comment réinvestir les notions vues en classe. En littérature, les savoirs sont très volatiles et on a parfois l'impression que rien de ce qu'on dit sur un texte n'est remobilisable. C'est faux : mais il faut s'affranchir des difficultés qu'on a à faire cours pour prendre de la distance, hiérarchiser ce que tu veux faire passer, après l'avoir découvert (pas évident).
C'est ce que je suis en train de faire (troisième année de collège) : et je trouve que c'est là qu'on peut prendre son pied.
Fais le dos rond, attends d'avoir un peu d'oxygène, et tu verras, parfois, on s'éclate !
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- lapetitemuExpert
Merci à tous pour votre soutien.
J'ai passé une sale nuit, entre mon copain qui avait la grippe et moi-même qui cogitais à n'en plus finir...
Mais il faut absolument que je tienne. Je n'ai plus que 4 semaines avant le début de la formation massée, 4 semaines pendant lesquelles des cours vont sauter par-ci par-là, pour formation filée, sorties des élèves, etc... Logiquement, ça ne devrait pas être si long. Mais c'est surtout lundi qui m'inquiète. Soit ça passe, soit ça casse.
Je relativise en me disant que, si ça s'est mal passé mardi, c'est parce que je n'étais pas dans ma salle mais dans une salle de langue, disposée en U, ce qui a rendu toute maîtrise des élèves impossible pour moi (d'ailleurs, chapeau bas aux profs de langue qui arrivent à fonctionner dans ce genre de salles avec 30 élèves !). Je vais encore essayer de nouvelles choses lundi : faire sortir les carnets dans le couloir, et n'accepter en cours que ceux qui ont leur carnet sur eux (prétexte qui va me servir à filtrer et à me débarasser de certains cas problématiques, au moins pour une heure), les faire poser le carnet sur la table, et suivre les conseils de Nuits (merci d'ailleurs !), à savoir saisir leur carnet en guise de premier avertissement, sans interrompre le cours. Je ne suis pas très confiante en cette méthode, parce que pour la plupart, le carnet n'est plus une punition, mais au moins, je ferai quelque chose.
Le problème, c'est le bruit. Comment les faire taire quand ils se mettent tous à parler ? Sachant que même les heures de colle, ça ne leur fait rien.
Bref, je me laisse encore une journée de repos, je bosserai sur mes cours et sur ces problèmes demain.
J'ai passé une sale nuit, entre mon copain qui avait la grippe et moi-même qui cogitais à n'en plus finir...
Mais il faut absolument que je tienne. Je n'ai plus que 4 semaines avant le début de la formation massée, 4 semaines pendant lesquelles des cours vont sauter par-ci par-là, pour formation filée, sorties des élèves, etc... Logiquement, ça ne devrait pas être si long. Mais c'est surtout lundi qui m'inquiète. Soit ça passe, soit ça casse.
Je relativise en me disant que, si ça s'est mal passé mardi, c'est parce que je n'étais pas dans ma salle mais dans une salle de langue, disposée en U, ce qui a rendu toute maîtrise des élèves impossible pour moi (d'ailleurs, chapeau bas aux profs de langue qui arrivent à fonctionner dans ce genre de salles avec 30 élèves !). Je vais encore essayer de nouvelles choses lundi : faire sortir les carnets dans le couloir, et n'accepter en cours que ceux qui ont leur carnet sur eux (prétexte qui va me servir à filtrer et à me débarasser de certains cas problématiques, au moins pour une heure), les faire poser le carnet sur la table, et suivre les conseils de Nuits (merci d'ailleurs !), à savoir saisir leur carnet en guise de premier avertissement, sans interrompre le cours. Je ne suis pas très confiante en cette méthode, parce que pour la plupart, le carnet n'est plus une punition, mais au moins, je ferai quelque chose.
Le problème, c'est le bruit. Comment les faire taire quand ils se mettent tous à parler ? Sachant que même les heures de colle, ça ne leur fait rien.
Bref, je me laisse encore une journée de repos, je bosserai sur mes cours et sur ces problèmes demain.
- GrypheMédiateur
Bon, pas le temps de répondre dans le détail, mais... tout mon soutien !
Tu vas y arriver, même si ce sera dur cette année, l'expérience vient progressivement.
J'espère que tu as pris le temps de souffler et de sortir un peu hier !
Tu vas y arriver, même si ce sera dur cette année, l'expérience vient progressivement.
J'espère que tu as pris le temps de souffler et de sortir un peu hier !
- lapetitemuExpert
Je suis allée à la fac écouter un cours de phonétique historique et une leçon sur "Poème en prose et arts graphiques dans Gaspard de la nuit".
Je ne sais pas si ça peut être considéré comme du repos mais c'était très intéressant et ça m'a fait du bien de revoir mes copains de promo et mes profs d'agreg !
Merci Gryphe !
Je ne sais pas si ça peut être considéré comme du repos mais c'était très intéressant et ça m'a fait du bien de revoir mes copains de promo et mes profs d'agreg !
Merci Gryphe !
- NuitsFidèle du forum
rohhh la veinarde !!
Je me dis que c'est une bonne idée ça... Je pense que je vais remplacer la correction des copies par des cours de fac le mercredi !
Je me dis que c'est une bonne idée ça... Je pense que je vais remplacer la correction des copies par des cours de fac le mercredi !
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- KrokoEsprit éclairé
courage lapetitemu, ça va s'améliorer ... il faut ! déjà quand tu seras reposée, tu arriveras mieux à t'imposer.
- DulcineaNiveau 9
Plein de courage laptitemu. Tu vas y arriver. Rassure-toi, après 10 ans de boutique, je suis incapable de tenir une classe dans une configuration en U. D'ailleurs, les IPR en reviennent, c'est totalement has been.
- lalilalaEmpereur
C'est marrant laptitemu, j'ai hésité à ouvrir une discussion comme ça hier....Je suis dans le même état, j'ai les mêmes doutes, la même impression qu'on ne fait rien en classe, que rien ne passe et je n'arrive pas à tenir mes classes...je n'ai aucune autorité en fait, ma tutrice dit que mes élèves ne me craignent pas de toute façon et elle a bien raison.... J'arrive à saturation là, je sais pas si c'est à cause de la visite de décembre qui s est mal passée (que du négatif, en gros j ai pas de présence, on se fait ch*** avec moi, je ne sers à rien), mais j'en peux plus depuis la rentrée.... Ca se passe bien pour les autres stagiaires de mon lycée (c est leur première année, certains n ont pas de tuteur), je suis la seule à avoir un gros problème visiblement...je me sens débile et j'ai de plus en plus l impression qu'à la fin de l'année je vais être virée, j ai vraiment très très peur. Jusqu'à présent, j'essayais de ne pas y penser, je faisais de mon mieux, j'aimais bien ce que je faisais mais là.....
Je me posais une question : mon but à la base c'etait de faire de la recherche et de donner des cours à la fac...J'étais obligée de commencer par ce maudit stage, et puis les places en fac sont rares....si je me fais virer, je vais perdre ce concours (agreg) sur lequel je me suis acharnée pendant 3 ans . Je me demandais si je pouvais quand même le mentionner dans un CV en tant que titre (je ne serai pas professeur agregé mais juste agrégée, je ne sais pas si je suis très clair là) et avoir une chance malgré tout de continuer dans la recherche et de donner des cours à la fac? Je me sens d'une nullité, vous ne pouvez même pas imaginer je pense...je tombe de très haut et je n'ai pas encore atteint le fond là.
Allez je retourne à me cours, je ne sais même pas quoi demander aux premières stg en évaluation, on n'a rien fichu sur la dernière séquence....
Je me posais une question : mon but à la base c'etait de faire de la recherche et de donner des cours à la fac...J'étais obligée de commencer par ce maudit stage, et puis les places en fac sont rares....si je me fais virer, je vais perdre ce concours (agreg) sur lequel je me suis acharnée pendant 3 ans . Je me demandais si je pouvais quand même le mentionner dans un CV en tant que titre (je ne serai pas professeur agregé mais juste agrégée, je ne sais pas si je suis très clair là) et avoir une chance malgré tout de continuer dans la recherche et de donner des cours à la fac? Je me sens d'une nullité, vous ne pouvez même pas imaginer je pense...je tombe de très haut et je n'ai pas encore atteint le fond là.
Allez je retourne à me cours, je ne sais même pas quoi demander aux premières stg en évaluation, on n'a rien fichu sur la dernière séquence....
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- zabriskieÉrudit
Lapetitemu, lalilala,
J'étais stagiaire l'an dernier, à temps complet + formation 1 jour par semaine, car j'avais eu l'interne. J'ai passé une année effroyable, avec le sentiment que tout m'échappait, et que ce que je faisais, je le faisais pour être titularisée.
Ce début d'année, dans le même collège, n'a pas été brillant non plus. Après 15j de grâce, les classes sont redevenues bruyantes, parfois incontrôlables.
Je n'ai pas une immense "autorité naturelle" ; je ne fais pas peur. Je suis plutôt calme, voire cool, j'aime bien plaisanter, et je le paye. Mais c'est un style que je ne veux pas lâcher, même si ça ne fonctionne pas toujours bien (allez comprendre...). Je me sens en cela plus à l'aise en lycée qu'en collège.
Au lycée, j'arrivais à mater mes classes par le travail, en ayant des exigences élevées, et non en faisant preuve d'une grande sévérité. Et ça marchait. Parce que j'enseignais la philo, et qu'au bout d'un moment, la trouille de l'examen me les mettait dans la poche. Au collège, ces ressorts sont bien moins efficaces.
Mais si je vous écris ce message, c'est pour vous encourager ; il se trouve que depuis un bon mois maintenant, le calme est (re)venu dans mes classes. Que les classes qui posent problème au collège ne me posent plus problème à moi.
Les élèves sont aussi capables d'apprécier les profs qui n'ont pour eux que le fait d'arriver enthousiastes et motivés, voire souriants.
Ca a l'air un peu bisounours comme ça, mais j'ai vraiment le sentiment que sur du long terme, il n'y a pas que la capacité à effrayer les élèves avec notre autorité qui fonctionne. Et heureusement, parce que sinon, je devrais changer de métier. Le calme, l'humour, ça paye aussi. Je n'ai pas eu de pire cours que quand j'étais à bout de nerfs...
Je ne sais pas si ça vous aide de lire ça, mais sachez que l'an dernier, je suis passée par des phases abominables. J'ai littéralement pété les plombs en classe, plus d'une fois. Et je suis dans le même bahut aujourd'hui.
Essayez de prendre du recul un maximum, de ne pas vous juger, vous évaluer à l'aune de l'image que vous renvoient vos élèves. Je sais que c'est une année où on se sent surveillé, où ne cesse soi-même de se jauger, par ricochet, mais il faut absolument ne pas voir en chaque heure de cours un enjeu, il faut arrêter de se demander toutes les 55mns si vous êtes faites pour ce métier. Il faut vraiment du temps pour ça.
Courage !!
J'étais stagiaire l'an dernier, à temps complet + formation 1 jour par semaine, car j'avais eu l'interne. J'ai passé une année effroyable, avec le sentiment que tout m'échappait, et que ce que je faisais, je le faisais pour être titularisée.
Ce début d'année, dans le même collège, n'a pas été brillant non plus. Après 15j de grâce, les classes sont redevenues bruyantes, parfois incontrôlables.
Je n'ai pas une immense "autorité naturelle" ; je ne fais pas peur. Je suis plutôt calme, voire cool, j'aime bien plaisanter, et je le paye. Mais c'est un style que je ne veux pas lâcher, même si ça ne fonctionne pas toujours bien (allez comprendre...). Je me sens en cela plus à l'aise en lycée qu'en collège.
Au lycée, j'arrivais à mater mes classes par le travail, en ayant des exigences élevées, et non en faisant preuve d'une grande sévérité. Et ça marchait. Parce que j'enseignais la philo, et qu'au bout d'un moment, la trouille de l'examen me les mettait dans la poche. Au collège, ces ressorts sont bien moins efficaces.
Mais si je vous écris ce message, c'est pour vous encourager ; il se trouve que depuis un bon mois maintenant, le calme est (re)venu dans mes classes. Que les classes qui posent problème au collège ne me posent plus problème à moi.
Les élèves sont aussi capables d'apprécier les profs qui n'ont pour eux que le fait d'arriver enthousiastes et motivés, voire souriants.
Ca a l'air un peu bisounours comme ça, mais j'ai vraiment le sentiment que sur du long terme, il n'y a pas que la capacité à effrayer les élèves avec notre autorité qui fonctionne. Et heureusement, parce que sinon, je devrais changer de métier. Le calme, l'humour, ça paye aussi. Je n'ai pas eu de pire cours que quand j'étais à bout de nerfs...
Je ne sais pas si ça vous aide de lire ça, mais sachez que l'an dernier, je suis passée par des phases abominables. J'ai littéralement pété les plombs en classe, plus d'une fois. Et je suis dans le même bahut aujourd'hui.
Essayez de prendre du recul un maximum, de ne pas vous juger, vous évaluer à l'aune de l'image que vous renvoient vos élèves. Je sais que c'est une année où on se sent surveillé, où ne cesse soi-même de se jauger, par ricochet, mais il faut absolument ne pas voir en chaque heure de cours un enjeu, il faut arrêter de se demander toutes les 55mns si vous êtes faites pour ce métier. Il faut vraiment du temps pour ça.
Courage !!
- nhebbekNiveau 10
Je ne pourrais pas dire mieux que Zabriskie!!
J'ai eu des tas de ras-le-bol au début de ma carrière, quand j'étais MA (situation des stagiaire actuelle en gros) parce que mes classes étaient agitées, j'avais l'impression de ne servir à rien, je leur criais dessus mais ils ne m'entendaient pas...
Et puis j'ai compris que ça ne servait à rien de s'énerver, cela ne leur fait ni chaud ni froid, et on s'épuise...
J'ai joué sur l'humour, l'ironie, donnant l'image de la prof cool mais qui ne tient pas compte de leurs provocations ("OK, c'est drôle ce que tu fais/dis, mais bon on du boulot aujourd'hui alors maintenant on s'y met les enfants!")
J'en arrivais même à faire semblant de m'énerver après un ou plusieurs élèves, tout en faisant un clin d'oeil aux autres...pour reprendre le cours calmement dans la foulée. Pur théâtre!
Alors que je suis quelqu'un de timide à la base, que j'ai horreur du conflit, que je ne sais pas m'imposer dans un groupe, que je ne voulais surtout pas être prof...
On ne naît pas prof, mais on peut le devenir. Juste se blinder petit à petit, et ne pas se sentir responsable de l'attitude irresponsable des élèves.
Avoir aussi un patience illimitée pour compenser une absence d'autorité.
Ce ne sont pas les messages de profs expérimentés qui vont vous aider, les jeunes profs, dans votre pratique quotidienne. Moralement, oui, beaucoup.
Mais face à la classe, il faudra à chaque heure vous entraîner à jouer, à votre manière, à être le prof-qui...
maîtrise son sujet,
a préparé des activités de cours pour que ses élèves n'aient pas le temps de s'ennuyer une seconde,
montre qu'il n'a pas de temps à perdre avec les bavardages, rappels à l'ordre et autres tentatives d'interruption du cours,
sait que la vie de collègien c'est duuuur, mais "on ne travaille pas là, on apprend des choses nouvelles qui vont vous aider à..."
comprend que X a un problème avec Y à cause de Z, mais qu'ils devront attendre la récré pour en discuter dans la cour
ne peut pas répondre à quelqu'un s'il n'a pas levé la main et qu'il n'y a pas le silence
Etc etc etc
A force, on connaît son rôle par coeur et même si on a le trac avant d'entrer en scène, parce qu'on est un bon acteur!), on y va avec plaisir.
J'ai eu des tas de ras-le-bol au début de ma carrière, quand j'étais MA (situation des stagiaire actuelle en gros) parce que mes classes étaient agitées, j'avais l'impression de ne servir à rien, je leur criais dessus mais ils ne m'entendaient pas...
Et puis j'ai compris que ça ne servait à rien de s'énerver, cela ne leur fait ni chaud ni froid, et on s'épuise...
J'ai joué sur l'humour, l'ironie, donnant l'image de la prof cool mais qui ne tient pas compte de leurs provocations ("OK, c'est drôle ce que tu fais/dis, mais bon on du boulot aujourd'hui alors maintenant on s'y met les enfants!")
J'en arrivais même à faire semblant de m'énerver après un ou plusieurs élèves, tout en faisant un clin d'oeil aux autres...pour reprendre le cours calmement dans la foulée. Pur théâtre!
Alors que je suis quelqu'un de timide à la base, que j'ai horreur du conflit, que je ne sais pas m'imposer dans un groupe, que je ne voulais surtout pas être prof...
On ne naît pas prof, mais on peut le devenir. Juste se blinder petit à petit, et ne pas se sentir responsable de l'attitude irresponsable des élèves.
Avoir aussi un patience illimitée pour compenser une absence d'autorité.
Ce ne sont pas les messages de profs expérimentés qui vont vous aider, les jeunes profs, dans votre pratique quotidienne. Moralement, oui, beaucoup.
Mais face à la classe, il faudra à chaque heure vous entraîner à jouer, à votre manière, à être le prof-qui...
maîtrise son sujet,
a préparé des activités de cours pour que ses élèves n'aient pas le temps de s'ennuyer une seconde,
montre qu'il n'a pas de temps à perdre avec les bavardages, rappels à l'ordre et autres tentatives d'interruption du cours,
sait que la vie de collègien c'est duuuur, mais "on ne travaille pas là, on apprend des choses nouvelles qui vont vous aider à..."
comprend que X a un problème avec Y à cause de Z, mais qu'ils devront attendre la récré pour en discuter dans la cour
ne peut pas répondre à quelqu'un s'il n'a pas levé la main et qu'il n'y a pas le silence
Etc etc etc
A force, on connaît son rôle par coeur et même si on a le trac avant d'entrer en scène, parce qu'on est un bon acteur!), on y va avec plaisir.
- lapetitemuExpert
Merci encore pour tous ces messages !
Lalilala, méfie-toi des stagiaires pour qui ça se passe bien, mieux que toi, j'en suis la contre-preuve : jusqu'à présent, dans mon collège, c'était plutôt une autre stagiaire qui disait elle-même avoir beaucoup de mal, pour qui les visites (formatrice + inspectrice) se sont mal passées... et, résultat, c'est moi qui ai craqué et je pense que dans mes cours ça se passe aussi mal, voire peut-être pire, que dans les siens !
Zabriskie et nhebbek, cela m'ouvre de nouveaux horizons ce que vous dites sur l'image du prof ! Pas pour cette année, parce que je n'ai pas réussi à contrôler mes nerfs, et que c'est l'image que les élèves vont garder de moi jusqu'à la fin de l'année, j'en ai bien conscience. Mais peut-être que l'an prochain, j'arrêterai de me mettre la pression avec "Je dois paraître autoritaire, je dois paraître autoritaire..."
J'ai d'ailleurs plein d'idées, déjà, autant sur le contenu que sur le cadre, la gestion de classes, pour septembre prochain ! Le plus dur va être de tenir jusque là... Mais au moins, cela me re-prouve que j'ai envie de continuer. J'avais perdu cette envie pendant quelques jours, mais par exemple, hier, je me suis retrouvée spontanément à bosser mes cours pour la semaine prochaine (et à y prendre du plaisir) alors que je m'étais jurée de me reposer jusqu'à aujourd'hui...
Sinon, j'ai eu le bilan, par téléphone, de l'heure syndicale de ce matin, et apparemment, de bonnes choses ont été décidées. Par exemple, possibilité d'exclure de cours un élève qui n'a pas son carnet si on avait eu besoin de ce carnet, et solidarité entre les profs pour refuser en cours un élève qui a été responsable d'un incident dans un autre cours. Et si la vie scolaire est contre nous, on fait bloc et on refuse de faire cours jusqu'à ce qu'une sanction ait été prise.
RE-VO-LU-TION !
Lalilala, méfie-toi des stagiaires pour qui ça se passe bien, mieux que toi, j'en suis la contre-preuve : jusqu'à présent, dans mon collège, c'était plutôt une autre stagiaire qui disait elle-même avoir beaucoup de mal, pour qui les visites (formatrice + inspectrice) se sont mal passées... et, résultat, c'est moi qui ai craqué et je pense que dans mes cours ça se passe aussi mal, voire peut-être pire, que dans les siens !
Zabriskie et nhebbek, cela m'ouvre de nouveaux horizons ce que vous dites sur l'image du prof ! Pas pour cette année, parce que je n'ai pas réussi à contrôler mes nerfs, et que c'est l'image que les élèves vont garder de moi jusqu'à la fin de l'année, j'en ai bien conscience. Mais peut-être que l'an prochain, j'arrêterai de me mettre la pression avec "Je dois paraître autoritaire, je dois paraître autoritaire..."
J'ai d'ailleurs plein d'idées, déjà, autant sur le contenu que sur le cadre, la gestion de classes, pour septembre prochain ! Le plus dur va être de tenir jusque là... Mais au moins, cela me re-prouve que j'ai envie de continuer. J'avais perdu cette envie pendant quelques jours, mais par exemple, hier, je me suis retrouvée spontanément à bosser mes cours pour la semaine prochaine (et à y prendre du plaisir) alors que je m'étais jurée de me reposer jusqu'à aujourd'hui...
Sinon, j'ai eu le bilan, par téléphone, de l'heure syndicale de ce matin, et apparemment, de bonnes choses ont été décidées. Par exemple, possibilité d'exclure de cours un élève qui n'a pas son carnet si on avait eu besoin de ce carnet, et solidarité entre les profs pour refuser en cours un élève qui a été responsable d'un incident dans un autre cours. Et si la vie scolaire est contre nous, on fait bloc et on refuse de faire cours jusqu'à ce qu'une sanction ait été prise.
RE-VO-LU-TION !
- Crazy CowFidèle du forum
Zabriskie et Nhebbek, vous lire me redonne du courage! Tout comme Lalilala, je traverse des grosses périodes de doutes... Je me fais chier avec les élèves, mes cours ne sont pas intéressants, ma tutrice s'emmerde à mort quand elle vient me voir... Je ne suis pas d'un naturel autoritaire, plutôt rigolote et cool et le fait de devoir changer ma nature pour entrer en classe me pèse... Ma tutrice me dit que c'est comme ça, il faut jouer un rôle alors que moi je veux juste... être moi...
Bref, lundi je reprends après un arrêt de 10 jours, et j'ai bien envie d'essayer d'être moi pour une fois!
Bref, lundi je reprends après un arrêt de 10 jours, et j'ai bien envie d'essayer d'être moi pour une fois!
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We should never allow our fears or the expectations of others to set the frontiers of our destiny.
- KrokoEsprit éclairé
moi je sais pas trop, mais j'ai l'impression de voir un léger mieux ?
peut être parce que je ne m'épuise plus à crier ? un élève dit une connerie, je dis fiche de suivi et je note. et je laisse l'élève s'époumoner tout seul dans son coin, et j'enchaîne mon cours en l'ignorant royalement.
mais chaque cours, chaque heure est un nouveau défi : ne pas s'énerver, ne pas renter dans leur jeu, ne pas répondre.
annoncer la sanction et c'est tout.
pas de discussion.
jouer un rôle ? peut être mais moi je suis trop fatiguée pour en plus faire du pseudo théâtre.
peut être parce que je ne m'épuise plus à crier ? un élève dit une connerie, je dis fiche de suivi et je note. et je laisse l'élève s'époumoner tout seul dans son coin, et j'enchaîne mon cours en l'ignorant royalement.
mais chaque cours, chaque heure est un nouveau défi : ne pas s'énerver, ne pas renter dans leur jeu, ne pas répondre.
annoncer la sanction et c'est tout.
pas de discussion.
jouer un rôle ? peut être mais moi je suis trop fatiguée pour en plus faire du pseudo théâtre.
- lalilalaEmpereur
je réagis un peu comme ça en classe (comme dans la vie en général d'ailleurs) : je ne rentre pas dans leur jeu, je me sors de certaines sitautions par l humour, je ne gueule pas (de toute façon il paraît qu on ne m entend pas du tout en cours, je n ai absolument pas la voix qui porte et c'est un vrai problème...en même temps quand j entends certaines profs en salle des profs, je me demande s'ils s'en sortent mieux que moi).
Moi mon problème c est la menace de licenciement...sinon je m en ficherais pas mal du bazar et du fait que je suis chiante....
Moi mon problème c est la menace de licenciement...sinon je m en ficherais pas mal du bazar et du fait que je suis chiante....
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- Raoul VolfoniGrand sage
Courage à mes collègues stagiaires...
J'ai également beaucoup de mal en ce moment... Ma classe de 1re bac pro est redevenue aussi chiante qu'au premier jour ; avant les vacances, ils sont partis en stage par groupes, en roulement, et une meilleure relation s'était instaurée avec les élèves en petits groupes... mais maintenant qu'ils se retrouvent en classe entière, ils saoulent tout le monde, et notamment moi qui les ai 4h d'affilée le mercredi matin... je me lève avec la boule au ventre le mercredi, en général après une nuit de 4 ou 5h de sommeil grand max... avec l'impression d'avoir une montagne à gravir (8h de cours, 4h avec ces énergumènes, puis 4h avec des Term BEP contestataires...). D'ailleurs je fais un compte à rebours, mais ce ne sont pas les semaines que je compte, mais seulement les mercredis...
Ajoutez à cela que la bivalence me pèse de plus en plus (historienne à la base, je fais français et histoire-géo) et que tout cela me renvoie à de mauvais souvenirs... je ne peux pas m'empêcher de penser que je ne devrais pas être là... J'ai toujours énormément de mal à faire cours en français, et d'ailleurs je suis en train de sélectionner les manuels de CAPES que je vais commander... je veux retourner dans le giron maternel de l'histoire-géo ! Je me dis que dégoûtée comme je suis de la bivalence, ce serait peut-être le moment de tenter l'agreg... je serais peut-être plus motivée pour la bosser que durant mes années d'études !
Je souhaite bon courage à tout le monde...
J'ai également beaucoup de mal en ce moment... Ma classe de 1re bac pro est redevenue aussi chiante qu'au premier jour ; avant les vacances, ils sont partis en stage par groupes, en roulement, et une meilleure relation s'était instaurée avec les élèves en petits groupes... mais maintenant qu'ils se retrouvent en classe entière, ils saoulent tout le monde, et notamment moi qui les ai 4h d'affilée le mercredi matin... je me lève avec la boule au ventre le mercredi, en général après une nuit de 4 ou 5h de sommeil grand max... avec l'impression d'avoir une montagne à gravir (8h de cours, 4h avec ces énergumènes, puis 4h avec des Term BEP contestataires...). D'ailleurs je fais un compte à rebours, mais ce ne sont pas les semaines que je compte, mais seulement les mercredis...
Ajoutez à cela que la bivalence me pèse de plus en plus (historienne à la base, je fais français et histoire-géo) et que tout cela me renvoie à de mauvais souvenirs... je ne peux pas m'empêcher de penser que je ne devrais pas être là... J'ai toujours énormément de mal à faire cours en français, et d'ailleurs je suis en train de sélectionner les manuels de CAPES que je vais commander... je veux retourner dans le giron maternel de l'histoire-géo ! Je me dis que dégoûtée comme je suis de la bivalence, ce serait peut-être le moment de tenter l'agreg... je serais peut-être plus motivée pour la bosser que durant mes années d'études !
Je souhaite bon courage à tout le monde...
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