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- frankensteinVénérable
- ProvenceEnchanteur
Je le trouve très moderne et d'actualité! Où l'as-tu déniché?
- frankensteinVénérable
Par hasard...Je cherchais des textes et des éléments sur l'évolution du "pédagogisme"...Provence a écrit:Je le trouve très moderne et d'actualité! Où l'as-tu déniché?
- ProvenceEnchanteur
Merci!
- IgniatiusGuide spirituel
En résumé, j'estime que la tentative actuelle est un peu bien théorique et formelle, et qu'elle risque, au pis aller, de ne pas aboutir. La pédagogie restera ce qu'elle a toujours été : un intéressant prétexte à observations psychologiques (voilà pour la partie scientifique) ; une série d'expériences personnelles et journalières (voilà la part de la pratique). Je sais bien qu'elle a fait, par surcroît, la réputation et la situation d'un certain nombre de personnes. C'est pourquoi je m'en tiendrais volontiers à la définition qu'en proposait un spirituel philosophe de nos jours : « La pédagogie, une science ? - Tout au plus une carrière! »
Super texte : cette conclusion est géniale !
C'est bien ce que je pense depuis longtemps, les pédagogues professionnels se sont réfugiés dans une discipline facile, car, souvent, ils ne pouvaient guère briller dans le domaine de leurs études...
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- HannibalHabitué du forum
On croirait du Alain
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- XanaNiveau 7
Quelle plume! Et quelle conclusion!
Tout à fait d'actualité, aussi bien pour les critiques que pour les conseils.
Tout à fait d'actualité, aussi bien pour les critiques que pour les conseils.
- doctor whoDoyen
Le texte est intéressant mais on aurait aimé connaître le nom de l'auteur !
J'aurais tendance à dire que cette critique de la pédagogie théorique est excessive et pose problème quant à l'évolution des manières d'enseigner.
Soit l'on pense qu'un professeur d'école normale de 1904 (puisque c'est à cet emploi que des élèves de l'ENS (Fontenay-St Cloud, j'imagine ?) étaient préparés) devait enseigner à ses élèves comme un prof du secondaire de 1850, et effectivement, on ne voit pas pourquoi il faudrait théoriser quoi que ce soit. (Et on peut se demander si cette critique est valable pour les instituteurs eux-mêmes, qui seront formés par ces élèves-là.)
Soit l'on pense qu'il y a des évolutions en pédagogie, et il n'est pas possible de se passer de théorie.
Certes, les exemples donnés (Braun notamment) sont très frappants par leur aspect jargonneux, mais il y avait moyen de dépasser ce théoricisme et d'en tirer le meilleur.
Et..., devinez quoi..., ça a été fait, et sept ans avant :
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Je cite la conclusion de ce chapitre :
J'aurais tendance à dire que cette critique de la pédagogie théorique est excessive et pose problème quant à l'évolution des manières d'enseigner.
Soit l'on pense qu'un professeur d'école normale de 1904 (puisque c'est à cet emploi que des élèves de l'ENS (Fontenay-St Cloud, j'imagine ?) étaient préparés) devait enseigner à ses élèves comme un prof du secondaire de 1850, et effectivement, on ne voit pas pourquoi il faudrait théoriser quoi que ce soit. (Et on peut se demander si cette critique est valable pour les instituteurs eux-mêmes, qui seront formés par ces élèves-là.)
Soit l'on pense qu'il y a des évolutions en pédagogie, et il n'est pas possible de se passer de théorie.
Certes, les exemples donnés (Braun notamment) sont très frappants par leur aspect jargonneux, mais il y avait moyen de dépasser ce théoricisme et d'en tirer le meilleur.
Et..., devinez quoi..., ça a été fait, et sept ans avant :
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Je cite la conclusion de ce chapitre :
Un pédagogue anglais, M. Laurie, le fait observer avec raison « Un maître dont l'intelligence est cultivée, et dont la volonté est fortifiée par l'expérience, par la raison, par la religion, peut être en état de produire chez les autres les qualités qu'il possède lui-même, et d'adapter inconsciemment les procédés qu'il emploie à une méthode exacte. Mais, quelque bien doué qu'il soit sous le rapport de l'instruction ou de l'intelligence, il sera toujours inférieur à un maître qui aux mêmes qualités personnelles joindra ce que donne de force, d'assurance, de décision, la connaissance réfléchie des lois naturelles du développement de l'intelligence, des caractères de chaque étude scolaire, et par conséquent des méthodes qui trouvent le plus facilement le chemin de l'esprit et se conforment le mieux à chaque objet
d'enseignement.
- IphigénieProphète
vos élèves vous respecteront et vous aimeront s'ils sentent que vous leur êtes utile
rien que pour cette phrase, l'auteur de l'article mérite le Panthéon....
(une bonne part de la méditation sur la faillite de l'enseignement ludique,bavard, ECJesque et APéesque est ici réglée....)
- doctor whoDoyen
iphigénie a écrit:vos élèves vous respecteront et vous aimeront s'ils sentent que vous leur êtes utile
rien que pour cette phrase, l'auteur de l'article mérite le Panthéon....
(une bonne part de la méditation sur la faillite de l'enseignement ludique,bavard, ECJesque et APéesque est ici réglée....)
Tu vas vite en besogne ! Il dit aussi qu'il faut intéresser les élèves. Utilité de l'enseignement et intérêt du cours : il me semble que beaucoup de formateurs d'd'IUFM s'y retrouveraient...
- IphigénieProphète
il me semble que c'est une seule et même chose,non?
- IphigénieProphète
c'est drôle je n'ai plus d'"éditer": ?
Une seule et même chose d'intéresser et d'être utile. Il me semble que le propre de la tradition iufmesque, c'est juste de faire participer, bref de "communiquer"..... (mais je suis sans doute mauvais juge, n'ayant pas connu moi-même cette vénérable institution.....)
Une seule et même chose d'intéresser et d'être utile. Il me semble que le propre de la tradition iufmesque, c'est juste de faire participer, bref de "communiquer"..... (mais je suis sans doute mauvais juge, n'ayant pas connu moi-même cette vénérable institution.....)
- doctor whoDoyen
iphigénie a écrit:il me semble que c'est une seule et même chose,non?
Ah bon ? Je suis bien persuadé d'enseigner quelque chose d'utile quand je fais mon cours de grammaire, mais certains élèves n'ont pas l'air de trouver ça intéressant.
En fait, je suis bien d'accord avec toi et l'auteur de ce billet : l'utilité et l'intérêt sont deux puissants moteurs pédagogiques. Est-ce pour autant seulement une question d'éthos professoral ? N'y a-t-il pas des méthodes pour être plus intéressant, pour faire de ce qu'on enseigne quelque chose d'utile, ou du moins pour en rendre l'utilité sensible à l'élève ?
- doctor whoDoyen
Il n'y a pas de tradition iufmesque.
Pour ces histoire d'utilité et d'intérêt, ils se réclament peu ou prou du mouvement (assez vague dans sa délimitation et sa composition) de l'Education nouvelle, qui s'est cristallisé après la première guerre mondiale.
Et ce mouvement a fait des propositions pédagogiques nouvelles (ou plutôt des systématisations et des applications pratiques de méthodes préexistantes, chez Pestalozzi, notamment) qui reposait entièrement sur l'utilité des apprentissages et leur intérêt.
En fait, ces deux notions étaient des lieux communs qu'on retrouve dans presque tous les textes pédagogiques de l'époque, et cela dans tous les bords : chez les pédagogues modernistes (Montessori, Freinet, etc.), dans la pédagogie officielle, qui faisait d'ailleurs sans doute l'objet des cours théoriques dont il est question dans ce billet, et, on le voit ici, dans la critique même qui y était adressée.
Pour ces histoire d'utilité et d'intérêt, ils se réclament peu ou prou du mouvement (assez vague dans sa délimitation et sa composition) de l'Education nouvelle, qui s'est cristallisé après la première guerre mondiale.
Et ce mouvement a fait des propositions pédagogiques nouvelles (ou plutôt des systématisations et des applications pratiques de méthodes préexistantes, chez Pestalozzi, notamment) qui reposait entièrement sur l'utilité des apprentissages et leur intérêt.
En fait, ces deux notions étaient des lieux communs qu'on retrouve dans presque tous les textes pédagogiques de l'époque, et cela dans tous les bords : chez les pédagogues modernistes (Montessori, Freinet, etc.), dans la pédagogie officielle, qui faisait d'ailleurs sans doute l'objet des cours théoriques dont il est question dans ce billet, et, on le voit ici, dans la critique même qui y était adressée.
- IphigénieProphète
J'ai l'impression, pour être un peu plus sérieuse, que la majorité des élèves ne sont pas dupes de l'inutilité d'un certain nombre de choses (pour ne pas dire de cours) qu'on leur impose : les diverses séances de méthodologie recommencées d'année en année, les débats participatifs, les heures passées en copié-collé sur internet, les notes surfaites, ou carrément bidon, bref, toute la démagogie du système. La grammaire leur paraît inutile parce qu'au fond, effectivement elle ne leur est jamais sanctionnée: voir les fils sur les diverses corrections de brevet ou de bac ou de BTS....Et si on ajoute à cela la situation de l'emploi, le dénigrement des di^lômes et concours etc, on en arrive effectivement à ce que l'école ne leur paraisse pas très utile....
- CavaGrand sage
Eh les néos, je vais vous dire un secret : C'EST LES VACANCES!
DcWho, ne martyrise pas ton cerveau avec ces rapports de pédagogie qui en jettent!
Garde ta belle énergie pour tes passions! Non?
Rassure-moi, tu n'es pas un mordu de pédagogie au moins?!
DcWho, ne martyrise pas ton cerveau avec ces rapports de pédagogie qui en jettent!
Garde ta belle énergie pour tes passions! Non?
Rassure-moi, tu n'es pas un mordu de pédagogie au moins?!
- doctor whoDoyen
cavalol a écrit:Eh les néos, je vais vous dire un secret : C'EST LES VACANCES!
DcWho, ne martyrise pas ton cerveau avec ces rapports de pédagogie qui en jettent!
Garde ta belle énergie pour tes passions! Non?
Rassure-moi, tu n'es pas un mordu de pédagogie au moins?!
Ben, désolé, Cavalol, mais oui, je suis passionné par la pédagogie ! Tu me causes toujours ?
MAis les vacances, c'est justement le moment où on peut s'occuper de ce qui nous intéresse, lire, penser...
- CavaGrand sage
Oui je te cause toujours! Mais j'ai lu en diagonal ce qui était écrit! Tu n'es pas l'auteur des articles cités?
Je n'ai pas dit que les vacances étaient faites pour buller (bon, un peu quand même, pour moi!). Si tu es passionné de lecture, de discussion, de penser ... tout me va!!
Je voulais m'assurer que tout allait pour toi!
Je n'ai pas dit que les vacances étaient faites pour buller (bon, un peu quand même, pour moi!). Si tu es passionné de lecture, de discussion, de penser ... tout me va!!
Je voulais m'assurer que tout allait pour toi!
- AndmaExpert spécialisé
j'aime aussi les vacances pour ça : réfléchir à une nouvelle stratégie, ou réfléchir à comment améliorer les choses... à ma pédagogie "idéale".
ce sont de bien belles "couillardises" ( je cite une ancienne collègue que je respecte beaucoup et qui est retraitée ) tout ce qu'on nous demande en ce moment.
ce sont de bien belles "couillardises" ( je cite une ancienne collègue que je respecte beaucoup et qui est retraitée ) tout ce qu'on nous demande en ce moment.
- frankensteinVénérable
:roll:s Ce n'est pas ce qu'il veut démont(r)er en priorité, je crois. Cet auteur, dans le style d'un Alain effectivement :lol: ), explique d'abord pourquoi la pédagogie n'est pas une science ! Là, je ne pense pas que nos "experts" seraient d'accord ! (Mais j'attends toujours les arguments qui prouveraient le contraire!)doctor who a écrit:Il n'y a pas de tradition iufmesque.
Pour ces histoires d'utilité et d'intérêt, ils se réclament peu ou prou du mouvement (assez vague dans sa délimitation et sa composition) de l'Education nouvelle, qui s'est cristallisé après la première guerre mondiale.
Et ce mouvement a fait des propositions pédagogiques nouvelles (ou plutôt des systématisations et des applications pratiques de méthodes préexistantes, chez Pestalozzi, notamment) qui reposait entièrement sur l'utilité des apprentissages et leur intérêt.
En fait, ces deux notions étaient des lieux communs qu'on retrouve dans presque tous les textes pédagogiques de l'époque, et cela dans tous les bords : chez les pédagogues modernistes (Montessori, Freinet, etc.), dans la pédagogie officielle, qui faisait d'ailleurs sans doute l'objet des cours théoriques dont il est question dans ce billet, et, on le voit ici, dans la critique même qui y était adressée.
Que la pédagogie se travestisse en muse, voire en commère, rien de mieux. Mais la question demeure de savoir si elle est vraiment une science, une science susceptible d être enseignée. J'ai peur que non. Une science se définit, d'ordinaire, par son objet, ses lois et ses méthodes. Des méthodes, il n'en manque pas. C'est bien un peu ce qui m'effraie. Faudra-t-il retenir les dix formes d'enseignement que distingue M. Braun, savant belge, en son cours de Méthodologie ? Sachez, peuples, que nous avons l'enseignement acroamatique, érotématique, catéchétique, socratique, euristique, répétitoire, examinatoire, analytique, synthétique et paralogique ! C'est beau, la science ! Un autre, M. Daguet, auteur suisse d'un Manuel de pédagogie, énumère les méthodes éducative rationnelle, pratique, progressive, synthétique, analytique, intensive, inventive, intuitive. Nous voilà rassurés (?) sur le nombre des méthodes, à défaut, de leur valeur. Mais les lois ? J'entends bien que ce ne seraient jamais que des lois expérimentales, fondées sur un certain nombre de cas particuliers. Encore, les sujets de ces observations sont si différents ! et les conditions de ces expériences tellement variables ! N'oublions pas non plus qu'en préparant des professeurs on ne veut point former des précepteurs. L'éducation d'un seul par un seul peut, à la rigueur, se faire théoriquement, d'après une série de règles idéales, pourvu qu'on ait préalablement étudié, par une analyse psychologique suffisante, les défauts, les qualités et les dispositions de l'élève unique auquel je suppose qu'on ait affaire. Que cet élève soit réel et vivant, comme les dauphins qu'instruisirent Bossuet et Fénelon, qu'il soit purement imaginaire, comme l'Émile de Jean-Jacques, on a commencé par le définir exactement. Dès lors, il est aisé de formuler des lois, même de les appliquer. Encore est-il juste d'observer que tous les vrais éducateurs, en décrivant leurs méthodes, ont pris soin de se réserver l'éventualité de modifications du caractère de l'élève, lesquelles amèneraient des transformations dans leur discipline. Réellement, je ne conçois de pédagogie théorique qu'appliquée à un seul individu à la fois ; en ce cas même, ce n'est plus de la science ; c'est de l'expérience.
Purée, je vais surligner le paragraphe en entier !
- JEMSGrand Maître
je ne conçois de pédagogie théorique qu'appliquée à un seul individu à la fois ; en ce cas même, ce n'est plus de la science ; c'est de l'expérience
la pédagogie différenciée tant prônée par nos inspecteurs et les formateurs IUFM.... je vais me lancer à la recherche de cet individu, il mérite d'être canonisé !
la pédagogie différenciée tant prônée par nos inspecteurs et les formateurs IUFM.... je vais me lancer à la recherche de cet individu, il mérite d'être canonisé !
- CavaGrand sage
Purée, vous avez décidé de me faire rire ce matin! J'en avale mon café de travers!
Qui est l'auteur de ce billet! Je veux afficher ce texte au-dessus de mon bureau ainsi pour me consoler, les soirs de cafard, après avoir corrigé moult rédactions, je lèverai les yeux vers le Saint texte et retrouverai la Foi!
Merci amis pédagogues!
Qui est l'auteur de ce billet! Je veux afficher ce texte au-dessus de mon bureau ainsi pour me consoler, les soirs de cafard, après avoir corrigé moult rédactions, je lèverai les yeux vers le Saint texte et retrouverai la Foi!
Merci amis pédagogues!
- doublecasquetteEnchanteur
- doublecasquetteEnchanteur
doctor who a écrit:Le texte est intéressant mais on aurait aimé connaître le nom de l'auteur !
J'aurais tendance à dire que cette critique de la pédagogie théorique est excessive et pose problème quant à l'évolution des manières d'enseigner.
Soit l'on pense qu'un professeur d'école normale de 1904 (puisque c'est à cet emploi que des élèves de l'ENS (Fontenay-St Cloud, j'imagine ?) étaient préparés) devait enseigner à ses élèves comme un prof du secondaire de 1850, et effectivement, on ne voit pas pourquoi il faudrait théoriser quoi que ce soit. (Et on peut se demander si cette critique est valable pour les instituteurs eux-mêmes, qui seront formés par ces élèves-là.)
Soit l'on pense qu'il y a des évolutions en pédagogie, et il n'est pas possible de se passer de théorie.
Certes, les exemples donnés (Braun notamment) sont très frappants par leur aspect jargonneux, mais il y avait moyen de dépasser ce théoricisme et d'en tirer le meilleur.
Et..., devinez quoi..., ça a été fait, et sept ans avant :
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Je cite la conclusion de ce chapitre :
Un pédagogue anglais, M. Laurie, le fait observer avec raison « Un maître dont l'intelligence est cultivée, et dont la volonté est fortifiée par l'expérience, par la raison, par la religion, peut être en état de produire chez les autres les qualités qu'il possède lui-même, et d'adapter inconsciemment les procédés qu'il emploie à une méthode exacte. Mais, quelque bien doué qu'il soit sous le rapport de l'instruction ou de l'intelligence, il sera toujours inférieur à un maître qui aux mêmes qualités personnelles joindra ce que donne de force, d'assurance, de décision, la connaissance réfléchie des lois naturelles du développement de l'intelligence, des caractères de chaque étude scolaire, et par conséquent des méthodes qui trouvent le plus facilement le chemin de l'esprit et se conforment le mieux à chaque objet
d'enseignement.
Moi, j'y ai trouvé ça (Rikki, si tu passes par là à ton retour, ça ne te rappelle personne ?) :
Mais, pour convaincu que nous soyons de l'utilité des méthodes, nous ne pensons pourtant pas qu'il faille s'attarder dans l'étude des généralités abstraites qui les dominent. Si l'on n'y prend garde, les pédagogues de notre temps se laisseront aller à construire une sorte de scolastique, toute hérissée de formules savantes, de divisions subtiles, de termes pédantesques. Ils en viendront à faire d'une étude toute simple, toute pratique, une logique d'une nouvelle espèce, d'un aspect vraiment rébarbatif, où les grands mots succèdent aux grands mots, où les choses réelles sont oubliées.
- HannibalHabitué du forum
Alain, Propos sur l'éducation (format word).
Indémodable.
Indémodable.
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- Ecole normale supérieure - Programmes session 2014 à Lyon et en histoire-géographie pour Ulm
- Le Festival Européen Latin Grec aura lieu du 19 au 21 mars 2015, sur le thème "Savants, Magiciennes, Voyants" (Ecole Normale Supérieure, Lyon)
- Jean Zay (1904-1944)
- Évaluation explication de texte/commentaire de texte - Seconde
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