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- JeanNiveau 8
"Mais tu ne m'empêcheras pas d'affirmer que l'on peut arriver à ce résultat sans forcément passer par la leçon de grammaire + exercices."
Mais c'est bien là qu'est le problème : pourquoi d'aucuns ont-ils décrété un jour que la méthode leçon+exercices d'application était "forcément" mauvaise et qu'il fallait imposer comme seule méthode tolérée la "séquence didactique"?
Si ces certains-là, qui en général vivent douillettement dans des officines de "chercheurs en pédagogie", loin des élèves réels,ce que je ne leur envie d'ailleurs pas une seule seconde, n'avaient pas prétendu faire passer la pédagogie sous les Fourches Caudines de ce qui n'aurait jamais dû rester qu'une méthode parmi d'autres, on s'en ficherait. Mais la "séquence" a fini par symboliser le formalisme autoritaire le plus détestable et de plus incompatible avec la vraie pédagogie. Cela me fait penser au "Nul n'aura de l'esprit hors nous et nos amis" des Femmes savantes. "Hors de la séquence, point de salut"!
Des exemples de charabia techniciste? Eh bien, le mot "séquence" lui-même !
D'autant plus qu'aucune définition claire de la "séquence" n'a jamais été donnée par qui que ce soit (et pour cause).
L'important, c'est de souligner que ce formalisme autoritaire n'est plus de saison, et que le remplacement du mot "séquences" par "périodes" dans les nouveaux programmes a rendu aux professeurs leur liberté pédagogique. Après cela, chacun choisit sa méthode en conscience et c'est très bien ainsi.
Mais c'est bien là qu'est le problème : pourquoi d'aucuns ont-ils décrété un jour que la méthode leçon+exercices d'application était "forcément" mauvaise et qu'il fallait imposer comme seule méthode tolérée la "séquence didactique"?
Si ces certains-là, qui en général vivent douillettement dans des officines de "chercheurs en pédagogie", loin des élèves réels,ce que je ne leur envie d'ailleurs pas une seule seconde, n'avaient pas prétendu faire passer la pédagogie sous les Fourches Caudines de ce qui n'aurait jamais dû rester qu'une méthode parmi d'autres, on s'en ficherait. Mais la "séquence" a fini par symboliser le formalisme autoritaire le plus détestable et de plus incompatible avec la vraie pédagogie. Cela me fait penser au "Nul n'aura de l'esprit hors nous et nos amis" des Femmes savantes. "Hors de la séquence, point de salut"!
Des exemples de charabia techniciste? Eh bien, le mot "séquence" lui-même !
D'autant plus qu'aucune définition claire de la "séquence" n'a jamais été donnée par qui que ce soit (et pour cause).
L'important, c'est de souligner que ce formalisme autoritaire n'est plus de saison, et que le remplacement du mot "séquences" par "périodes" dans les nouveaux programmes a rendu aux professeurs leur liberté pédagogique. Après cela, chacun choisit sa méthode en conscience et c'est très bien ainsi.
- pavotNiveau 9
Jean, tout à fait d'accord avec toi!
Quand nous libérerons-nous de nos chaînes?
Quand nous libérerons-nous de nos chaînes?
- JeanNiveau 8
Associé à la "séquence", le "décloisonnement" avait un sens militant, et même belliqueux : il s'agissait d'interdire les leçons de grammaire autonomes, et d'obliger les professeurs à constamment mettre sous les yeux des élèves, de manière très artificielle, l'"unité de l'enseignement du français". C'était un point de vue d'adultes globalistes, les élèves se fichant éperdument de ce genre de considérations abstraites.
Une fois disparue la "séquence", le "décloisonnement" perd sa portée militante agressive pour finir par désigner ce que tous les professeurs de tous les temps ont toujours fait, c'est-à-dire, par exemple, rappeler un point de grammaire, d'orthographe, ou de style pendant la lecture d'un texte ou un corrigé de rédaction, ou inopinément parce que le moment s'y prêtait. Donc plus de quoi s'effaroucher. Circulons, il n'y a plus rien à voir!
Une fois disparue la "séquence", le "décloisonnement" perd sa portée militante agressive pour finir par désigner ce que tous les professeurs de tous les temps ont toujours fait, c'est-à-dire, par exemple, rappeler un point de grammaire, d'orthographe, ou de style pendant la lecture d'un texte ou un corrigé de rédaction, ou inopinément parce que le moment s'y prêtait. Donc plus de quoi s'effaroucher. Circulons, il n'y a plus rien à voir!
- JeanNiveau 8
"Jean, tout à fait d'accord avec toi!
Quand nous libérerons-nous de nos chaînes?"
Avec les nouveaux programmes de français de collège, c'est fait !
Quand nous libérerons-nous de nos chaînes?"
Avec les nouveaux programmes de français de collège, c'est fait !
- pavotNiveau 9
C'est à dire?
- AlexlaféeNiveau 6
je réveille un peu ce fil de discussion:où en est-on de la séquence et du décloisonnement en 2013?
Je suis stagiaire l'an prochain et j'aimerais éviter de mettre les pieds dans le plat avec mon inspecteur....
Je suis stagiaire l'an prochain et j'aimerais éviter de mettre les pieds dans le plat avec mon inspecteur....
- CelebornEsprit sacré
Alexlafée a écrit:
Je suis stagiaire l'an prochain et j'aimerai éviter de mettre les pieds dans le plat avec mon inspecteur....
Le + simple est encore de lui demander son point de vue sur le sujet.
Pour le reste, mon conseil est : l'année du stage, fais ce qu'on te dit te faire. Une fois que tu es titularisé, fais ce qui te semble le + efficace.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- AlexlaféeNiveau 6
bon ok, du coup, ca ne sert pas à grand chose que je me lance à corps perdu dans ma préparation de cours alors... je m'en tiens à l'élaboration de ma progression annuelle en somme...
merci pour le conseil.
merci pour le conseil.
- NLM76Grand Maître
Oui, tout à fait. En revanche, réfléchir à une progression en grammaire dans l'absolu ne peut pas faire de mal. S'il faut absolument faire des "séquences" hyper "décloisonnés", ensuite, c'est plus facile d'insérer tel ou tel point qu'on veut faire passer à tel ou tel moment.
En plus, ça oblige à avoir l'esprit clair quant aux contenus à enseigner; parce que, quoi qu'on en dise, plus la connaissance est maîtrisée, mieux on la fait passer.
Une très bonne activité à faire pendant les vacances qui joint l'utile à l'agréable : apprendre par cœur des textes littéraires. C'est incroyable comment ma vie d'enseignant s'est simplifiée depuis que je m'y suis mis.
En plus, ça oblige à avoir l'esprit clair quant aux contenus à enseigner; parce que, quoi qu'on en dise, plus la connaissance est maîtrisée, mieux on la fait passer.
Une très bonne activité à faire pendant les vacances qui joint l'utile à l'agréable : apprendre par cœur des textes littéraires. C'est incroyable comment ma vie d'enseignant s'est simplifiée depuis que je m'y suis mis.
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- http://instruire.fr
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- AurevillyHabitué du forum
Où on va voir que ça sert d'être vieux. Ayant eu un parcours professionnel un peu atypique, j'ai quitté l'enseignement en lycée/collège pendant 13 ans, de1989 à 2003. En 2003, j'ai découvert l'enseignement en "séquences" et le "décloisonnement". Comme beaucoup d'entre nous (merci à Véronique de l'exprimer si clairement), j'ai rapidement mesuré (et abandonné encore plus vite) l'absurdité pédagogique de la nouvelle façon d'enseigner la grammaire. Ça me faisait penser au GPS qui plonge dans le chaos de l'infiniment petit. En revanche, j'ai trouvé salvateur le changement d'approche des textes (l'autre aspect de la notion de "séquences"). Avant c'était: lundi un Tournier, mardi un Molière, mercredi un Pagnol…L'approche actuelle, problématisée et en objets d'étude, m'a semblé un vrai progrès, éclairant notre matière.
- SergeMédiateur
Moi, c'est la "problématisation" des chapitres qui m'ennuie.
Je préfère étudier des textes qui me plaisent en lien avec le chapitre (et voir l'intérêt de chaque texte) que de trouver obligatoirement une sorte de fil directeur à tous les textes du chpaitre, qui conduirait à exclure peut-être des textes qui me plairaient. Ou alors je n'ai pas trop saisi l'intérêt ou ce qui est demandé réellement à ce propos.
Je préfère étudier des textes qui me plaisent en lien avec le chapitre (et voir l'intérêt de chaque texte) que de trouver obligatoirement une sorte de fil directeur à tous les textes du chpaitre, qui conduirait à exclure peut-être des textes qui me plairaient. Ou alors je n'ai pas trop saisi l'intérêt ou ce qui est demandé réellement à ce propos.
- AlexlaféeNiveau 6
oui effectivement Serge, la problématique n'est pas toujours simple à trouver. D'autant qu'elle ne doit pas être thématique mais bien littéraire!
En théorie le titre de séquence doit relever d'un fait littéraire et non d'un thème ....
En théorie le titre de séquence doit relever d'un fait littéraire et non d'un thème ....
- lottaFidèle du forum
Et bien moi, après 7 ans d'expérience, je n'ai jamais bien compris l'intérêt de travailler en séquence, et surtout, j'ai mis beaucoup trop d'énergie à vouloir relier l'étude de la langue et l'étude des textes à tout prix.
Ce donnait lieu à des choses complètement artificielles, du genre : "on va partir d'un poème de Rimbaud pour étudier la proposition complétive". En plus, les élèves n'y comprenaient rien : j'avais droit à des questions comme : "madame, on étudie le théâtre ou le COD ?". Ca les angoissait beaucoup.
A part sur certains points (les temps dans le récit, les expansions du nom dans la description...), j'ai du mal à voir en quoi le fait de reconnaître un sujet ou un COD va aider les élèves à comprendre le sens profond des textes. Il faudrait d'abord qu'il comprennent bien ce qu'est un sujet et un COD.
Se servir de la langue pour expliquer les textes, c'est un truc qu'on fait au lycée, pas au collège ! Il faut voir un peu le niveau des élèves qu'on a en face de nous ! Ce serait déjà bien qu'ils comprennent les textes qu'on leur fait lire...
Résultat : je fais ma révolution pédagogique cette année. Je fais deux progressions séparées.
J'ai commencé à refaire tous mes cours de grammaire et je peux dire que c'est beaucoup plus clair, pour moi, comme, je l'imagine, pour les élèves.
Ce donnait lieu à des choses complètement artificielles, du genre : "on va partir d'un poème de Rimbaud pour étudier la proposition complétive". En plus, les élèves n'y comprenaient rien : j'avais droit à des questions comme : "madame, on étudie le théâtre ou le COD ?". Ca les angoissait beaucoup.
A part sur certains points (les temps dans le récit, les expansions du nom dans la description...), j'ai du mal à voir en quoi le fait de reconnaître un sujet ou un COD va aider les élèves à comprendre le sens profond des textes. Il faudrait d'abord qu'il comprennent bien ce qu'est un sujet et un COD.
Se servir de la langue pour expliquer les textes, c'est un truc qu'on fait au lycée, pas au collège ! Il faut voir un peu le niveau des élèves qu'on a en face de nous ! Ce serait déjà bien qu'ils comprennent les textes qu'on leur fait lire...
Résultat : je fais ma révolution pédagogique cette année. Je fais deux progressions séparées.
J'ai commencé à refaire tous mes cours de grammaire et je peux dire que c'est beaucoup plus clair, pour moi, comme, je l'imagine, pour les élèves.
- AlexlaféeNiveau 6
je partage tout à fait cet avis, et j'opterai pour une double progression GRAMMAIRE/LITTERATURE quand je serai titulaire...
pour l'année de stage, j'avoue que je vais me fondre dans le moule ...
pour l'année de stage, j'avoue que je vais me fondre dans le moule ...
- AllianceNiveau 9
melody78 a écrit:Et bien moi, après 7 ans d'expérience, je n'ai jamais bien compris l'intérêt de travailler en séquence, et surtout, j'ai mis beaucoup trop d'énergie à vouloir relier l'étude de la langue et l'étude des textes à tout prix.
Ce donnait lieu à des choses complètement artificielles, du genre : "on va partir d'un poème de Rimbaud pour étudier la proposition complétive". En plus, les élèves n'y comprenaient rien : j'avais droit à des questions comme : "madame, on étudie le théâtre ou le COD ?". Ca les angoissait beaucoup.
A part sur certains points (les temps dans le récit, les expansions du nom dans la description...), j'ai du mal à voir en quoi le fait de reconnaître un sujet ou un COD va aider les élèves à comprendre le sens profond des textes. Il faudrait d'abord qu'il comprennent bien ce qu'est un sujet et un COD.
Se servir de la langue pour expliquer les textes, c'est un truc qu'on fait au lycée, pas au collège ! Il faut voir un peu le niveau des élèves qu'on a en face de nous ! Ce serait déjà bien qu'ils comprennent les textes qu'on leur fait lire...
Résultat : je fais ma révolution pédagogique cette année. Je fais deux progressions séparées.
J'ai commencé à refaire tous mes cours de grammaire et je peux dire que c'est beaucoup plus clair, pour moi, comme, je l'imagine, pour les élèves.
Intéressant ce que tu dis, et cela correspond à ce que je pense faire cette année... Comment organises-tu le classeur des élèves?
Depuis plusieurs années, j'ai deux cahiers dont un réservé stictement aux travaux d'écriture. L'autre concerne le reste de la discipline. Si je pense une progression grammaticale avec par ex 1h de langue par semaine, je me retrouve coincée car je vais devoir laisser des pages si je n'ai pas fini la leçon de littérature...
- lottaFidèle du forum
Je pense faire 2 parties dans le classeur: une "études des textes" et une "étude de la langue" ou peut-être 3, avec une partie "rédactions" en plus.
Celeborn : tu dis que tu fais faire un petit exercice d'écriture à la fin de chaque leçon de grammaire. Pourrais-tu donner un exemple ?
Celeborn : tu dis que tu fais faire un petit exercice d'écriture à la fin de chaque leçon de grammaire. Pourrais-tu donner un exemple ?
- KakHabitué du forum
Alexlafée a écrit:je réveille un peu peu ce fil de discussion:où en est-on de la séquence et du décloisonnement en 2013?
Je suis stagiaire l'an prochain et j'aimerai éviter de mettre les pieds dans le plat avec mon inspecteur....
Tu verras bien aux journées de pré-rentrée...
Dans l'académie d'Aix-Marseille (tu as mis "sud-est" dans ton profil ) ce qui semble prévaloir chez nos inspecteurs c'est: séquences mais avec deux progressions distinctes: langue et littérature; l'écriture étant la priorité et l'activité qui permet de faire des liens entre les deux progressions...
- AlbiusNiveau 10
Ah, mais je plussoie ! Et c'est peut-être bon de mettre en parallèle avec ceci https://www.neoprofs.org/t62880-fillon-et-les-enseignants#2088278 . Au cas où certains auraient la mémoire courte...Jean a écrit:le mot "séquence" ne figure plus. Il a été remplacé par le mot "période", qui présente l'avantage de ne pas être du tout connoté " formalisme pédago" et de laisser par conséquent au professeur la pleine jouissance de sa liberté pédagogique (laquelle a été "gravée" par François Fillon en 2005 "dans le marbre de la loi") dans l'organisation de son année , en conformité bien sûr avec les programmes.
Je crois utile de le souligner pour tous ceux de nos collègues qui ont toujours pratiqué la "séquence" à contre-coeur : depuis la parution des programmes Darcos, il n'y a plus aucune obligation pour aucun professeur que ce soit à enseigner en "séquences". La loi est claire. Les nostalgiques du formalisme autoritaire n'ont plus qu'à obtempérer et à ravaler leur aigreur.
_________________
La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas. F. Pessoa
- AllianceNiveau 9
Je ne parle pas de séquences mais de chapitres. Je fais faire des pages de garde en cours d'étude ou en fin d'étude pour amorcer la synthèse du chapitre.
Cette année, je vais faire deux progressions différentes: une en littérature et une en Langue, sauf pour le vocabulaire que je raccroche systématiquement aux textes étudiés car cela enrichit les productions des élèves. J'aime bien l'idée de travailler par thématiques. J'adore travailler avec des cahiers mais il va falloir que j'y renonce car cela m'en ferait 3, si je compte celui que j'appelle le cahier d'écrivain.
J'ai été formée aux séquences début des années 2000, avec des plans très détaillés que je fournissais à ma tutrice, c'était très formateur car cela me demandait de ficeler très finement mon projet mais ce n'était pas très souple.
Actuellement, pour la grammaire, je contourne un peu la difficulté en donnant des exemples de phrases qui sont en lien avec le thème étudié en Littérature, mais cela reste très artificiel. J'ai également supprimé tout ce qui pour moi relevait des dérives technicistes.
Par expérience, lier intimement grammaire et textes n'est guère fructueux, cela embrouille plutôt les élèves et n'apporte pas plus dans les écrits. Sauf encore une fois, très ponctuellement. Par ex, cette année en 5ème, j'ai travaillé la mise en relief dans le cadre épique du récit de chevalerie, en lien avec la dimension poétique et l'hyperbole. Cela fonctionne car c'est porteur de sens pour les élèves.
Sinon, on peut effectivement demander de réviser tel ou tel point pour réinvestissement dans les rédactions et l'évaluer en particulier.
Voilà pour mes réflexions!
Bonne journée!
Cette année, je vais faire deux progressions différentes: une en littérature et une en Langue, sauf pour le vocabulaire que je raccroche systématiquement aux textes étudiés car cela enrichit les productions des élèves. J'aime bien l'idée de travailler par thématiques. J'adore travailler avec des cahiers mais il va falloir que j'y renonce car cela m'en ferait 3, si je compte celui que j'appelle le cahier d'écrivain.
J'ai été formée aux séquences début des années 2000, avec des plans très détaillés que je fournissais à ma tutrice, c'était très formateur car cela me demandait de ficeler très finement mon projet mais ce n'était pas très souple.
Actuellement, pour la grammaire, je contourne un peu la difficulté en donnant des exemples de phrases qui sont en lien avec le thème étudié en Littérature, mais cela reste très artificiel. J'ai également supprimé tout ce qui pour moi relevait des dérives technicistes.
Par expérience, lier intimement grammaire et textes n'est guère fructueux, cela embrouille plutôt les élèves et n'apporte pas plus dans les écrits. Sauf encore une fois, très ponctuellement. Par ex, cette année en 5ème, j'ai travaillé la mise en relief dans le cadre épique du récit de chevalerie, en lien avec la dimension poétique et l'hyperbole. Cela fonctionne car c'est porteur de sens pour les élèves.
Sinon, on peut effectivement demander de réviser tel ou tel point pour réinvestissement dans les rédactions et l'évaluer en particulier.
Voilà pour mes réflexions!
Bonne journée!
- AlexlaféeNiveau 6
Kak a écrit:Tu verras bien aux journées de pré-rentrée...
Dans l'académie d'Aix-Marseille (tu as mis "sud-est" dans ton profil ) ce qui semble prévaloir chez nos inspecteurs c'est: séquences mais avec deux progressions distinctes: langue et littérature; l'écriture étant la priorité et l'activité qui permet de faire des liens entre les deux progressions...
oui je suis de l'académie Aix-Marseille:fleurs: , merci de ces indications qui le seront très utiles Kak.
- User5899Demi-dieu
Oh, il y a bien pire que la séquence dans ce messageAlexlafée a écrit:je réveille un peu peu ce fil de discussion:où en est-on de la séquence et du décloisonnement en 2013?
Je suis stagiaire l'an prochain et j'aimerai éviter de mettre les pieds dans le plat avec mon inspecteur....
- AlexlaféeNiveau 6
Cripure, vous évoquez l'oubli du S au conditionnel je suppose...mes plates excuses, je vais de ce pas me flageller.
- NLM76Grand Maître
3 pater et 2 ave suffiront...
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
Mouaisnlm76 a écrit:3 pater et 2 ave suffiront...
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