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- olivier-np30Habitué du forum
C'est vrai que c'est très difficile de ne pas être affecté dans pareille situation.
Moi c'était moins méchant : mes élèves de seconde se maquillaient après 5 minutes de DS, je les laissais faire : elles ne dérangeaient personne.
A+
Moi c'était moins méchant : mes élèves de seconde se maquillaient après 5 minutes de DS, je les laissais faire : elles ne dérangeaient personne.
A+
- ProvenceEnchanteur
On comprend d'où viennent les troubles du gamin...
Comment la CPE a-t-elle réagi?
Comment la CPE a-t-elle réagi?
- AmaliahEmpereur
Clochette, j'imagine à quel point tu es choquée... Bon courage!
- InvitéNGrand sage
Audrey a écrit:Une chose est sûre, tu as un témoin Clochette. Tu as été agressée et menacée. S'ils veulent jouer au petit jeu du dépôt de plainte, ma foi, tu peux entrer dans la danse...
Tiens bon... ceux qui ont le plus de gueule en face sont rarement ceux qui agissent au final.Je comprends parfaitement le choc que tu as subi, ça m'est également arrivé.. et c'est important que tu aies des témoins.
Courage!
Assez d'accord, encore une fois, avec la vision lucide d'Audrey
- Marie LaetitiaBon génie
Y at-il moyen d'obtenir la présence de la CPE pour les prochains cours? Qu'elle observe son comportement (et vu ce que tu dis, ce serait étonnant qu'il se tienne à carreau), s'il y a problème et sera témoin. Parce qu'avec de tels parents qui croient toujours ce que chouine le môme, il faut se protéger... Et convocation des parents pour mettre à plat. Nan mais ho!
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ProvenceEnchanteur
Marie Laetitia a écrit:Y at-il moyen d'obtenir la présence de la CPE pour les prochains cours? Qu'elle observe son comportement (et vu ce que tu dis, ce serait étonnant qu'il se tienne à carreau), s'il y a problème et sera témoin. Parce qu'avec de tels parents qui croient toujours ce que chouine le môme, il faut se protéger... Et convocation des parents pour mettre à plat. Nan mais ho!
Ce serait remettre en cause Clochette. Mauvaise idée, à mon avis. Les parents agissent avec passion (pour ne pas dire hystérie); ils ne comprendront que ce qu'ils veulent comprendre.
- Marie LaetitiaBon génie
Qu'elle observe son comportement concernait l'élève et non Clochette. Là, ce sont des parents chieurs qui croient leur môme et un môme qui raconte ce qui l'arrange. C'est l'un (l'élève) contre l'autre (prof) alors que la voix du prof devrait primer. La présence de la CPE me semble légitime comme témoin des écarts de conduite du môme, pour clouer le bec des parents, certainement pas comme remise en cause de l'enseignante. Mais il faut une direction qui suive...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ProvenceEnchanteur
J'avais bien compris, Marie Laetitia. Je persiste à penser que cela ne peut être compris, par la famille, que comme une remise en cause de l'enseignant.
- NasopiBon génie
De toute façon, il y a déjà plusieurs témoins puisque j'imagine que cet élève n'est pas insupportable que dans le cours de Clochette : tous les autres profs doivent dire la même chose, non ?
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- miss sophieExpert spécialisé
clochette a écrit:J'en suis encore toute retournée ...
J'ai un souci avec un élève de sixième depuis le début de l'année.
J'ai fait, je pense, bcp pour le supporter mais là je n'en peux plus et la fatigue aidant, je l'ai encore viré de cours ce matin.
Pour vous faire une idée, il est du genre à arriver en retard, à jouer avec les fenêtres, les rideaux, regarder dans la trousse de ses voisins; de plus il ne prend pas le cours, ne fait pas souvent le travail, parle mal à ses camarades, bref, le genre chiant de chiant.
Il fait cela dans mon cours et dans d'autres, mais pas dans tous ...
Il faut dire qu'il est épileptique et a un traitement depuis des années; il n'a pas fait de crises depuis plus d'un an.
Ses parents sont divorcés et se parlent très mal ...
Je les ai déjà vus en présence de la principale adjointe, de la cpe, d'une collègue: et le gamin est resté silencieux, n'a rien voulu dire sur le pourquoi de son attitude si ce n'est qu'il est persuadé que je ne l'aime pas.
Ses parents sont persuadés également qu'on le stigmatise, qu'il est le mouton noir de la classe.
Voilà en gros le tableau.
J'ai essayé de le prendre dans tous les sens : je l'ai soutenu, aidé, ignoré pour ne pas le virer ... Rien y fait, et il repart de plus belle. Un exemple, je lui dis bonjour, il me répond au revoir; me demande si on a deux heures et renchérit : ca va être long ...
Pourquoi aurait-il le droit de s'exprimer de la sorte et non ses camarades ?
Aujourd'hui, je lui demande où est son travail; il me répond qu'il ne l'a pas fait car il était absent (j'avais oublié qu'il était viré jeudi et vendredi )
Je lui fait remarquer que quand on est absent, on doit récupérer les cours et faire les devoirs.
Il me répond agressivement qu'il n'est pas un fantôme, qu'il ne peut pas deviner ...
Avec un pey d'humour je lui dit que bien sûr il habite dans une caverne et n'a pas accès aux communications modernes !
Il regarde sa voisine et lui dit bien fort : mais elle est folle !
Je l'ai viré, je n'avais pas envie de discuter.
Rapport et compagnie.
Ce soir, en quittant le collège, je reconnais, sous sa casquette, sa maman qui discutait avec la cpe.
Je vais vers elle et elle me "saute " dessus (les larmes aux yeux et très énervée) pour me dire que c'est plus possible, qu'il faut que j'arrête les rapports pour un oui ou pour un non en gros.
SOn fils n'est pas un menteur et s'il lui dit qu'il n e m'a pas dit que j'étais folle, c'est vrai ...
Il faut qu'on crève l'abcès; que son fils est particulier, que c'est moi l'adulte et que je dois faire tout ce que je peux pour l'accepter; qu'elle a failli porter plainte auprès de l'académie :shock: :shock: :shock:
On essaie de s'expliquer, mais elle est tellement agressive, impossible. Pour moi c'est agressif de parler comme cela à quelqu'un, de ne pas le laisser répondre quoi que ce soit ...
Et clou du spectacle, le père débarque de je ne sais où et il m'agresse directement : "Je vous préviens, si vous faites encore ca avec mon fils, si vous continuez à faire de lui le mouton noir de la classe, vous dites qu'il habite dans une caverne, si jamais il fait une crise je porte plainte à la police !" le tout avec un doigt pointé sur moi, sans me laisser l'occasion de répondre ...
J'étais à deux doigts de pleurer tellement j'ai été surprise, choquée de cette colère, de cette agressivité.
Il est parti; j'étais blême.
Je dis à la mère que c'est pas une raison de me parler comme cela; elle me répond en hurlant : Mme .... Je vous ai agressée ? oi ou non, je vous ai agressée ????
Je répond que oui, elle en rajoute une couche.
On a fini par s'arrêter et sortir; elle m'a dit au revoir et souhaité une bonne soirée, toujours les larmes aux yeux :shock: :shock: :shock:
Voilà en gros.
Ca fait du bien de vider son sac.
Mais je me sens bien triste ce soir.
De quel droit peut on parler comme ca à quelqu'un ?
Merci à ceux qui auront tout lu !
A la lecture de ton récit, j'ai l'impression que les parents souffrent de l'état de leur fils (de sa maladie, de son comportement particulier, du lien qu'ils font entre les deux à tort ou à raison), qu'il y a un passif qui s'est accumulé et qui fait que la mère est "en larmes" et le père hors de ses gonds. Attention, cela n'excuse absolument pas la façon dont ils t'ont parlé et dont le père t'a agressée, en effet. Mais en te lisant je n'ai pas pensé "parents chieurs" mais "parents à bout"; cela m'a rappelé certains parents qui n'étaient plus capables d'entendre raisonnablement les reproches concernant leur enfant parce qu'ils ne savaient plus comment faire, tout simplement, qu'ils ne voyaient pas le bout des problèmes et qu'ils finissaient par se retourner contre le prof sur le moment, avant, parfois, de s'excuser de ce débordement.
En tout cas, tout mon soutien, s'en prendre plein la tête comme ça c'est très violent.
- cristalExpert spécialisé
miss sophie a écrit:A la lecture de ton récit, j'ai l'impression que les parents souffrent de l'état de leur fils (de sa maladie, de son comportement particulier, du lien qu'ils font entre les deux à tort ou à raison), qu'il y a un passif qui s'est accumulé et qui fait que la mère est "en larmes" et le père hors de ses gonds. Attention, cela n'excuse absolument pas la façon dont ils t'ont parlé et dont le père t'a agressée, en effet. Mais en te lisant je n'ai pas pensé "parents chieurs" mais "parents à bout"; cela m'a rappelé certains parents qui n'étaient plus capables d'entendre raisonnablement les reproches concernant leur enfant parce qu'ils ne savaient plus comment faire, tout simplement, qu'ils ne voyaient pas le bout des problèmes et qu'ils finissaient par se retourner contre le prof sur le moment, avant, parfois, de s'excuser de ce débordement.
En tout cas, tout mon soutien, s'en prendre plein la tête comme ça c'est très violent.
Je pense un peu comme Miss Sopphie. Sans doute ont-ils passé leurs nerfs sur toi.
- BeeNiveau 5
Je t'envoie mon soutien et surtout pense à te vider la tête ce soir !
- clochetteNeoprof expérimenté
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A la lecture de ton récit, j'ai l'impression que les parents souffrent de l'état de leur fils (de sa maladie, de son comportement particulier, du lien qu'ils font entre les deux à tort ou à raison), qu'il y a un passif qui s'est accumulé et qui fait que la mère est "en larmes" et le père hors de ses gonds. Attention, cela n'excuse absolument pas la façon dont ils t'ont parlé et dont le père t'a agressée, en effet. Mais en te lisant je n'ai pas pensé "parents chieurs" mais "parents à bout"; cela m'a rappelé certains parents qui n'étaient plus capables d'entendre raisonnablement les reproches concernant leur enfant parce qu'ils ne savaient plus comment faire, tout simplement, qu'ils ne voyaient pas le bout des problèmes et qu'ils finissaient par se retourner contre le prof sur le moment, avant, parfois, de s'excuser de ce débordement.
En tout cas, tout mon soutien, s'en prendre plein la tête comme ça c'est très violent.[/quote]
Il y a de ca dans leur réaction.
Mais c'est vraiment désagréable de jouer le rôle de putching ball (ortho ??)
Je ne suis pas responsable des pb de leurs gamins; oui, ils en ont d'autres du même acabit ...
Merci de votre soutien, ca fait du bien.
J'ai passé une mauvaise nuit et ma fille m'a encore réveillée. aujourd'hui j'étais dans un état ... heureusement que je n'avais que deux heures de cours.
J'ai le soutien des collègues et de l'administration; on m'a proposé de le changer de classe, mais je refuse car ce n'est pas moi le pb.
La cpe assistera jeudi au cours mais je me doute bien que le pauvre chéri se tiendra bien ...
Hier la cpe a rappelé le père pour dire que cela ne se faisait pas, même s'il semblait d'accord, il ne s'est pas excusé pour autant !
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"Sans grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable"
La Rochefoucauld
http://clochette06.canalblog.com/
- V.MarchaisEmpereur
miss sophie a écrit:A la lecture de ton récit, j'ai l'impression que les parents souffrent de l'état de leur fils (de sa maladie, de son comportement particulier, du lien qu'ils font entre les deux à tort ou à raison), qu'il y a un passif qui s'est accumulé et qui fait que la mère est "en larmes" et le père hors de ses gonds. Attention, cela n'excuse absolument pas la façon dont ils t'ont parlé et dont le père t'a agressée, en effet. Mais en te lisant je n'ai pas pensé "parents chieurs" mais "parents à bout"; cela m'a rappelé certains parents qui n'étaient plus capables d'entendre raisonnablement les reproches concernant leur enfant parce qu'ils ne savaient plus comment faire, tout simplement, qu'ils ne voyaient pas le bout des problèmes et qu'ils finissaient par se retourner contre le prof sur le moment, avant, parfois, de s'excuser de ce débordement.
En tout cas, tout mon soutien, s'en prendre plein la tête comme ça c'est très violent.
Cela me fait le même effet.
J'ai eu l'an dernier des rapports d'abord très tendus avec la mère d'un élève particulièrement perturbateur (cela allait jusqu'à des pratiques humiliantes envers ses camarades, des trucs affreux), la mère étant dans le déni et la mise en cause des enseignants. Un jour, je l'ai appelée non pour discuter mais simplement pour lui lire une liste de faits établis par un ensemble de témoins : vols, crachats répétés sur une élève, menaces... D'un seul coup, elle a lâché prise, cette tigresse a fondu en larmes et a dit ces paroles terribles, qui le resteront, je crois, tout au long de ma carrière : "Mon fils est un monstre."
Toute sa souffrance sortait d'un coup. La colère qu'elle nous renvoyait, c'était sa propre colère, sa propre angoisse de mère pas idiote qui se sent en échec.
Ca a été un moment très dur. Mais à partir de là, on a pu repartir ensemble sur de bonnes bases. Je l'ai déculpabilisée du mieux que j'ai pu et assurée que si nous travaillions ensemble, nous arriverions certainement à arranger les choses. Eh bien croyez-le ou non, du moment où sa mère a admis les choses et qu'il a pu en parler ouvertement avec elle, ce môme est devenu non pas parfait mais gérable, il a même fait des progrès et a obtenu une orientation correcte en fin d'année.
Clochette, c'est très dur, de telles scènes.
La souffrance est certainement partagée.
Cela ne veut pas dire que tu dois laisser faire, mais tu peux espérer un jour une prise de conscience de cette maman à bout.
En attendant, appuie-toi sur ta direction.
Elle a dit quoi, ta CPE, lors de cette scène, ou après ?
Bon courage à toi.
- clochetteNeoprof expérimenté
En fait, secouée, je suis partie tout de suite.
On s'est vue ce matin et elle était désolée de ne rien avoir pu faire face aux aboiements de ces gens, on ne pouvaient pas en placer une.
Elle était toute tracassée pour moi.
On s'est vue ce matin et elle était désolée de ne rien avoir pu faire face aux aboiements de ces gens, on ne pouvaient pas en placer une.
Elle était toute tracassée pour moi.
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- IsiaSage
Tout mon soutien Clochette.... c'est pas grand chose mais comme les autres, je pense que les relations tendues entre les parents, et le désarroi de la mère sont sortis de manière disproportionnée, et que tu étais là, toi, mais qu'au fond, avec M. Tartampion en face ça aurait été pareil.... Les parents (nous aussi nous sommes parents) pensent souvent qu'à travers leur enfant c'est eux qu'on juge, leur éducation, et puis il y a leur propre rapport à l'école qui refait surface....
Bref, le gamin n'a pas à se comporter ainsi dans tes cours. Tiens bon !
Au final, je suis curieuse de connaître la réaction de la CPE.
Bref, le gamin n'a pas à se comporter ainsi dans tes cours. Tiens bon !
Au final, je suis curieuse de connaître la réaction de la CPE.
- IsiaSage
elle ne va assister qu'à un de tes cours ? elle ne va pas voir dans un autre cours où le gamin est agité ??
- V.MarchaisEmpereur
Si j'avais passé plusieurs mois dans un état éthylique avancé, passé le concours de direction et que je me retrouvasse donc chef en la circonstance, il me semble que je ferais la chose suivante : rassembler les rapports et autres éléments concernant le gamin et émanant de personnes diverses (collègues de toutes disciplines, vie sco...) et convoquer les parents indélicats pour un bilan global, qui ne permette pas les attaques ad hominem. J'ajouterais un rappel à la loi sur le respect dû au fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, histoire de recaler un peu les équalizers de la dame et du monsieur, et je conclurais en rappelant incidemment que le garant de la loi et de la protection de mes subordonnés, c'est moi...
A suggérer à Monsieur chef-en-vrai ?
A suggérer à Monsieur chef-en-vrai ?
- V.MarchaisEmpereur
Franchement, moi aussi, je trouve que l'intrusion en cours, c'est à double tranchant. Il n'y a rien à observer. Clochette est un professeur, c'est-à-dire un fonctionnaire en situation professionnelle. Elle dit ce qui s'est passé et cela n'a pas à être mis en cause.
Pour établir les faits, il y a d'autres moyens, voir ci-dessus.
Pour établir les faits, il y a d'autres moyens, voir ci-dessus.
- clochetteNeoprof expérimenté
V.Marchais a écrit:Si j'avais passé plusieurs mois dans un état éthylique avancé, passé le concours de direction et que je me retrouvasse donc chef en la circonstance, il me semble que je ferais la chose suivante : rassembler les rapports et autres éléments concernant le gamin et émanant de personnes diverses (collègues de toutes disciplines, vie sco...) et convoquer les parents indélicats pour un bilan global, qui ne permette pas les attaques ad hominem. J'ajouterais un rappel à la loi sur le respect dû au fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, histoire de recaler un peu les équalizers de la dame et du monsieur, et je conclurais en rappelant incidemment que le garant de la loi et de la protection de mes subordonnés, c'est moi...
A suggérer à Monsieur chef-en-vrai ?
La PA en a marre de les recevoir, c'est dire !
La mère est désormais persuadée que je suis la bête noire de son fils (alors qu'il a moult rapports d'autres profs)
Et oui, la cpe va assister à mon cours; je vais lui suggérer d'assister à d'autres.
C'est vrai que j'aimerais bien des excuses, mais faut pas rêver.
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La Rochefoucauld
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- IsiaSage
Si les excuses ne viennent pas spontanément (et là, tu as raison de ne pas rêver), elles peuvent être fortement conseillées, ou plutôt exigées par la CPE ou l'administration !!!!! Il a quand même un dossier costaud ce loustic ! Une mise au point s'impose....
- Invité31Sage
V.Marchais a écrit:Si j'avais passé plusieurs mois dans un état éthylique avancé, passé le concours de direction et que je me retrouvasse donc chef en la circonstance, il me semble que je ferais la chose suivante : rassembler les rapports et autres éléments concernant le gamin et émanant de personnes diverses (collègues de toutes disciplines, vie sco...) et convoquer les parents indélicats pour un bilan global, qui ne permette pas les attaques ad hominem. J'ajouterais un rappel à la loi sur le respect dû au fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, histoire de recaler un peu les équalizers de la dame et du monsieur, et je conclurais en rappelant incidemment que le garant de la loi et de la protection de mes subordonnés, c'est moi...
A suggérer à Monsieur chef-en-vrai ?
C 'est en effet ce que mon CDE a fait (ainsi qu'un signalement vers la police ou le parquet et le rectorat car nous avons été l'un et l'autre agressés verbalement et menacés physiquement.) Bon, c'était un peu différent de la situation dont on débat sur ce fil, mais je pense que c'est indéniablement par ce type de mise au point qu'il faut passer.
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