Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- olivier-np30Habitué du forum
Mauvette a écrit:Je n'ai donc pas eu le temps de rendre cette dictée aux élèves, mais celle-ci apparait malgré tout dans le bulletin.
Il faut reconnaitre qu'il y a aussi eu maladresse de votre part.
Après pour les absences, j'adhère entièrement : ce n'est pas votre job et ce n'est pas à vous de gérer.
A+
- InvitéInvité
leyade a écrit:Dulcinea a écrit:Oui, Dani nous nous sommes laissés déclasser. Ce soir à un conseil de 1°ES, les parents n'ont cessé d'intervenir à tort et à travers sur tous les cas difficiles pour les défendre. Ils se sont permis des remarques fort désobligeantes sur la pédagogie des profs sans que le CDE ne leur demande de se taire. Quant à moi, je me suis une fois de plus défendue seule contre tous par rapport à mon accident de travail et à ma pédagogie, soit disant trop exigeante...
Je hais les conseils de classe... Maintenant, ce sont les profs qui sont jugés, pas les élèves. C'est devenu le lieu des règlements de compte élèves/parents contre profs.
Je les hais aussi.
venez en LP: pas de parents, parfois pas de chef, pas de cpe, et au 3e trimestre: pas d'élève!
- ChocolatGuide spirituel
Daphné a écrit:Oui il ne faut pas se gêner pour les remettre en place sèchement si l'administration ne le fait pas : ils n'ont aucun droit de regard sur notre pédagogie, notre barème de notation, notre rythme de controles ou quoi que ce soit ! A la moindre critique c'est : "Madame, Monsieur, j'ai une hiérarchie administrative et pédagogique, je ne fais pas n'importe quoi mais j'obéis aux directives de mon IPR et j'applique les consignes qui nous sont données".
Généralement ça calme les parents et même l'administration.
_________________
- DaphnéDemi-dieu
Chocolat a écrit:Daphné a écrit:Oui il ne faut pas se gêner pour les remettre en place sèchement si l'administration ne le fait pas : ils n'ont aucun droit de regard sur notre pédagogie, notre barème de notation, notre rythme de controles ou quoi que ce soit ! A la moindre critique c'est : "Madame, Monsieur, j'ai une hiérarchie administrative et pédagogique, je ne fais pas n'importe quoi mais j'obéis aux directives de mon IPR et j'applique les consignes qui nous sont données".
Généralement ça calme les parents et même l'administration.
Non mais, on ne va quand même pas se laisser em........... par des gens qui ne connaissent pas notre métier et qui se permettent tout !
Nous avons le seul métier sur lequel n'importe qui peut venir dire n'importe quoi !
Est-ce qu'on se permet nous de critiquer les métiers des autres ou de dire au boucher comment couper sa viande !
- ChocolatGuide spirituel
Daphné a écrit:
Non mais, on ne va quand même pas se laisser em........... par des gens qui ne connaissent pas notre métier et qui se permettent tout !
Nous avons le seul métier sur lequel n'importe qui peut venir dire n'importe quoi !
Est-ce qu'on se permet nous de critiquer les métiers des autres ou de dire au boucher comment couper sa viande !
C'est rigolo, c'est ce que j'ai répondu à une maman qui est venue m'explique comment ma collègue d'Histoire-Géo devait faire cours
Sinon, je lui ai rappelé le fait que j'étais la PP des élèves, pas celle de mes collègues.
Non mais...
_________________
- DulcineaNiveau 9
Quel dossier inépuisable celui de l'ingérence des parents dans notre job... Autre anecdote: hier, les parents se sont plaints que les notes n'étaient pas consultables en temps et en heure sur un site internet, qu'ils en avaient besoin pour savoir où en étaient leurs enfants parce que ceux-ci ne leur disaient rien. Le CDE leur a expliqué que rien n'allait remplacer le dialogue parents/enfants (pour une fois, j'étais d'accord avec lui) et que ce n'était pas la politique de l'établissement, que le dialogue devait se faire autrement qu'à travers un flicage sournois...
On a touché du doigt un pb: les parents souvent absents n'éduquent plus leurs enfants et demandent à l'institution de tout faire à leur place... Ils essaient de se racheter une bonne conscience par le biais d'internet et du portable...
Pourrait-on leur rappeler que le lycée/collège n'est pas là pour éduquer mais instruire?
On a touché du doigt un pb: les parents souvent absents n'éduquent plus leurs enfants et demandent à l'institution de tout faire à leur place... Ils essaient de se racheter une bonne conscience par le biais d'internet et du portable...
Pourrait-on leur rappeler que le lycée/collège n'est pas là pour éduquer mais instruire?
- DaniNiveau 8
" il ne faut pas se gêner pour les remettre en place sèchement si l'administration ne le fait pas".
Avec les risques de représailles, quand la remise en place n'émane que de l'un d'entre-nous. Précisément parce que l'administration s'est défaussée.
Quand aux rapports entre les parents et l'IPR, ils sont indirects. Le cheffaillon transmet les lettres de dénociation calomnieuses, surtout s'il s'est défaussé dans le litige parents/enseignants. L'IPR a qui on avait demandé une inspection pendant des années, déboule (en général annonce de l'inspection dans un délai de 48 heures dans ce cas de figure), pour sanctionner le "mauvais" professeur, briefé qu'il est par le chef d'établissement.
Qui subit une inspection dans ces conditions a tout à perdre.
Avec les risques de représailles, quand la remise en place n'émane que de l'un d'entre-nous. Précisément parce que l'administration s'est défaussée.
Quand aux rapports entre les parents et l'IPR, ils sont indirects. Le cheffaillon transmet les lettres de dénociation calomnieuses, surtout s'il s'est défaussé dans le litige parents/enseignants. L'IPR a qui on avait demandé une inspection pendant des années, déboule (en général annonce de l'inspection dans un délai de 48 heures dans ce cas de figure), pour sanctionner le "mauvais" professeur, briefé qu'il est par le chef d'établissement.
Qui subit une inspection dans ces conditions a tout à perdre.
- DaphnéDemi-dieu
Dani a écrit:" il ne faut pas se gêner pour les remettre en place sèchement si l'administration ne le fait pas".
Avec les risques de représailles, quand la remise en place n'émane que de l'un d'entre-nous. Précisément parce que l'administration s'est défaussée.
Non pas forcément !
Quand aux rapports entre les parents et l'IPR, ils sont indirects. Le cheffaillon transmet les lettres de dénociation calomnieuses, surtout s'il s'est défaussé dans le litige parents/enseignants. L'IPR a qui on avait demandé une inspection pendant des années, déboule (en général annonce de l'inspection dans un délai de 48 heures dans ce cas de figure), pour sanctionner le "mauvais" professeur, briefé qu'il est par le chef d'établissement.
Il est vrai que des IPR peuvent débarquer suite à ça et si on fait son travail je ne vois pas où est le problème, au contraire : j'ai même plusieurs exemples de collègues descendus par leur CDE ou les parents qui ont été soutenus par leur IPR.
Qui subit une inspection dans ces conditions a tout à perdre.
Pas forcément !
Il y a aussi de spetits cheffaillons abusifs et l'administration les connait.
- DaniNiveau 8
Je parle du fonctionnement d'un système, pas de ces exceptions.
Bon appétit.
Bon appétit.
- DaphnéDemi-dieu
Moi aussi je parle du fonctionnement du système et pas des exceptions
- roxanneOracle
je suis peut-être d'une grande naïveté mais j'ai quand même pas loin d'une trentaine de bahuts dans ma besace et honnêtement les "chefaillons" qui cherchent à tout prix à casser du prof ce fut plutôt l'exception que la norme.Dani a écrit:Je parle du fonctionnement d'un système, pas de ces exceptions.
Bon appétit.
- ChocolatGuide spirituel
Dani a écrit:" il ne faut pas se gêner pour les remettre en place sèchement si l'administration ne le fait pas".
Avec les risques de représailles, quand la remise en place n'émane que de l'un d'entre-nous. Précisément parce que l'administration s'est défaussée.
Quand aux rapports entre les parents et l'IPR, ils sont indirects. Le cheffaillon transmet les lettres de dénociation calomnieuses, surtout s'il s'est défaussé dans le litige parents/enseignants. L'IPR a qui on avait demandé une inspection pendant des années, déboule (en général annonce de l'inspection dans un délai de 48 heures dans ce cas de figure), pour sanctionner le "mauvais" professeur, briefé qu'il est par le chef d'établissement.
Qui subit une inspection dans ces conditions a tout à perdre.
C'est quoi... tout, exactement?
Je suis peut-être inconsciente, mais je ne vois pas ce qui pourrait me faire dire et faire ce qu'il faut, si ce qu'il faut dire et faire est contraire aux valeurs qui me sont chères (humanistes, en l'occurrence) et qui m'ont fait choisir ce métier.
Autant changer de job, dans ce cas!
_________________
- DaniNiveau 8
les "chefaillons" qui cherchent à tout prix à casser du prof ce fut plutôt l'exception que la norme.
C'est exactement le contraire de ce que j'ai dit. Ils cassent le "prof" avant tout quand eux-mêmes, par leur lâcheté, se sont placés dans une situation indéfendable. Mais pas seulement, toutefois.
C'est exactement le contraire de ce que j'ai dit. Ils cassent le "prof" avant tout quand eux-mêmes, par leur lâcheté, se sont placés dans une situation indéfendable. Mais pas seulement, toutefois.
- DaniNiveau 8
"Je suis peut-être inconsciente, mais je ne vois pas ce qui pourrait me faire dire et faire ce qu'il faut, si ce qu'il faut dire et faire est contraire aux valeurs qui me sont chères (humanistes, en l'occurrence) et qui m'ont fait choisir ce métier."
Les valeurs humanistes consisteraient à interpeller, à partir de mobilisations collectives l'administration de manière quotidiennne pour de nombreux problèmes. Parce que le fonctionnement du système est scandaleux au quotidien. Lâche, celle-ci rabattrait son caquet, dès lors que la mobilisation prendrait une certaine ampleur. Qui passerait éventuellement, mais pas nécessairement par la grève.
Ca se passe comme ça chez toi ? Dis-moi vite où tu es, afin que j'y demande ma mutation.
Les valeurs humanistes consisteraient à interpeller, à partir de mobilisations collectives l'administration de manière quotidiennne pour de nombreux problèmes. Parce que le fonctionnement du système est scandaleux au quotidien. Lâche, celle-ci rabattrait son caquet, dès lors que la mobilisation prendrait une certaine ampleur. Qui passerait éventuellement, mais pas nécessairement par la grève.
Ca se passe comme ça chez toi ? Dis-moi vite où tu es, afin que j'y demande ma mutation.
- roxanneOracle
mais je sais ..cependant , je te parle de mon vécu.Je ne te dis pas que je ne suis tombée que des administrations exceptionnelles sans défaut , mais de là à dire que les cde veulent casser du prof systématiquement , ce n'est pas non plus la vérité , d'utant plus que je ne vois pas trop où serait leur intérêt .N'oublions pas , que pour l'instant du moins, on a la sécurité de l'emploi , que les cde ne choisissent pas leurs profs, et n'ont pas non plus pouvoir de vie et de mort sur les profs.Il faut aussi être honnêtes.Dani a écrit:les "chefaillons" qui cherchent à tout prix à casser du prof ce fut plutôt l'exception que la norme.
C'est exactement le contraire de ce que j'ai dit. Ils cassent le "prof" avant tout quand eux-mêmes, par leur lâcheté, se sont placés dans une situation indéfendable. Mais pas seulement, toutefois.
- Reine MargotDemi-dieu
je crois qu'il y a souvent un désir chez les CDE de ne pas faire de vagues vis à vis des parents (qui sont maintenant dans toutes les instances de décision) afin de préserver leur carrière, et que s'ils sentent qu'un prof a une difficulté avec une classe, un élève, un parent, souvent ils essaient de temporiser, de minimiser, quitte à "lâcher" un peu le prof.et si jamais il est impossible d'empêcher les vagues, ils préfèrent lâcher le prof. mais ça ne va pas toujours jusqu'à l'inspection sanction, au quotidien c'est plus insidieux.
les cas que donne Dani existent. l'an dernier avec ma classe de 6e qui voulait pourrir mon rempla j'ai été enfoncée par la CDE et menacée de représailles du rectorat (-indéfinies-) si je ne me mettais pas en arrêt.
les cas que donne Dani existent. l'an dernier avec ma classe de 6e qui voulait pourrir mon rempla j'ai été enfoncée par la CDE et menacée de représailles du rectorat (-indéfinies-) si je ne me mettais pas en arrêt.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DaniNiveau 8
"de là à dire que les cde veulent casser du prof systématiquement "
Encore une fois (mais là, c'est la dernière), j'ai dit exactement le contraire..
Pour le reste, y'a plus malheureux qu'nous ma bonne dame, c'est bin vrai.
(sauf pour la sécurité de l'emploi...)
Encore une fois (mais là, c'est la dernière), j'ai dit exactement le contraire..
Pour le reste, y'a plus malheureux qu'nous ma bonne dame, c'est bin vrai.
(sauf pour la sécurité de l'emploi...)
- Reine MargotDemi-dieu
roxanne a écrit:mais je sais ..cependant , je te parle de mon vécu.Je ne te dis pas que je ne suis tombée que des administrations exceptionnelles sans défaut , mais de là à dire que les cde veulent casser du prof systématiquement , ce n'est pas non plus la vérité , d'utant plus que je ne vois pas trop où serait leur intérêt .N'oublions pas , que pour l'instant du moins, on a la sécurité de l'emploi , que les cde ne choisissent pas leurs profs, et n'ont pas non plus pouvoir de vie et de mort sur les profs.Il faut aussi être honnêtes.Dani a écrit:les "chefaillons" qui cherchent à tout prix à casser du prof ce fut plutôt l'exception que la norme.
C'est exactement le contraire de ce que j'ai dit. Ils cassent le "prof" avant tout quand eux-mêmes, par leur lâcheté, se sont placés dans une situation indéfendable. Mais pas seulement, toutefois.
Non, mais les CDE ne veulent pas que des parents appellent l'inspection ou le rectorat en cas de litige avec un prof, c'est mauvais pour eux et leur carrière. Ils ne sont pas soutenus par leur hiérarchie, si un parent se plaint, on leur dira qu'ils ne savent pas gérer les parents, et ils n'auront plus qu'à revenir à ce qu'ils ont tout fait pour fuir, l'enseignement. ce qu'ils ne veulent à aucun prix.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DaniNiveau 8
"les cas que donne Dani existent. l'an dernier avec ma classe de 6e qui voulait pourrir mon rempla j'ai été enfoncée par la CDE et menacée de représailles du rectorat (-indéfinies-) si je ne me mettais pas en arrêt."
Il n'y a que ceux qui ne veulent pas voir ces cas pour affirmer qu'ils n'existent pas.
De toute façon, il y a un test simple à faire: dire aux chers collègues qu'on a un problème avec le chefaillon. Et apprécier la suite.
Et dans ton cas, Marquise, tu as au moins été prévenue. La norme est qu'ils envoient le rapport diffamatoire contre toi sans te le dire.
- Reine MargotDemi-dieu
la CDE avait tellement de pb graves dans son étb (profs agressés, etc) qu'elle ne tenait pas vraiment à faire à nouveau parler d'elle au rectorat...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DaniNiveau 8
D'accord. Et tant mieux pour toi, Marquise. Au moins tu savais jusqu'où peut aller son ignominie.
Mais concernant ce type de "problèmes", le chefaillon doit en endosser une large part. En général, les agressions sont la conséquence d'une situation où les sanctions qui ne sont pas effectuées par les élèves. Avec la bénédiction du chefaillon et/ou de la "vie scolaire"
Mais concernant ce type de "problèmes", le chefaillon doit en endosser une large part. En général, les agressions sont la conséquence d'une situation où les sanctions qui ne sont pas effectuées par les élèves. Avec la bénédiction du chefaillon et/ou de la "vie scolaire"
- roxanneOracle
Je me rends compte que vous avez tout de même une image assez négative des chefs d'établissements..Je suis plus mitigée .
- roxanneOracle
Non , mais je suis prof depuis 14 ans , 27 bahuts donc j'ai pu me faire ma propre opinion.
- Reine MargotDemi-dieu
ben moi c'était simple; je me suis faite insulter une fois devant un surveillant et quand j'en ai averti l'adjoint ça a été: "quelle sanction demandez-vous" (comme si c'était de mon ressort), j'ai demandé une journée d'exclusion, et quand je suis allée voir l'adjoint qques jours après j'ai demandé ce qu'il en était: l'adjoint me répond qu'ils ne prenaient pas de sanction. Non seulement 'jétais insultée mais en plus désavouée dans ma demande d'exclusion.
je ne relaterai pas encore une fois les réflexions de la CDE quand je lui ai fait part des pb de la classe, me disant qu'il n'y avait qu'avec moi et en anglais que ça clochait...
je ne relaterai pas encore une fois les réflexions de la CDE quand je lui ai fait part des pb de la classe, me disant qu'il n'y avait qu'avec moi et en anglais que ça clochait...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- roxanneOracle
Ah mais c'est sûr qu'ils préfèrent quand il n'y a pas de vagues c'est sûr et n"onnt pas toujours beaucoup de courage.
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum