Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- titeprofExpert
ce que je vais écrire va paraitre peut être bizarre mais mon rapport avec mes absences est spécial, je m'en rend compte cette année :
- année de stagiaire, super établissement, super tuteur, je me sens très bien. Et puis mon frère décède. J'ai pris 3 jours, 3 jours seulement car mon métier m'aidait alors à tenir, je m'y accrochais de toute mes forces.
- 4ans de TZR : je suis souvent absente. Motif : dépression. Ce travail m'enfonce. J'hésite à aller en cours avec une simple angine car je ne sais si je serai capable de revenir (2h de trajet parfois). Et comme je suis toujours très fatiguée, je choppe tout ce qui passe... sans compter ma grossesse suivie du congé parental de 6mois...
- cette année, 1er poste fixe, super établissement, tout prêt de chez moi, je revis. J'ai "vaincu" la dépression, la fatigue, je vais en cours avec le sourire, je ne me reconnais plus. Bizarrement je ne suis plus malade. Enfin, si je suis malade comme tout le monde, bronchite, angine... mais je vais en cours quand même, tant que je peux, parce que cela me soutient aussi et parce que étrangement j'ai l'impression d'avoir eu tellement de chance avec ce poste fixe que je leur "dois beaucoup". J'angoisse de voir ma fille tomber malade et de devoir rater mes heures (oui, vraie mère indigne, je sais...)
Depuis la rentrée je cumule un retard d'une heure car ma fille m'a gerbé son bib dessus, et une absence d'une demi journée, aujourd'hui, car si j'ai pu rejoindre sans problème mon lieu de stage ce matin, j'ai eu un coup de fil affolé de ma nounou : mini fille est tombée sur le verglas et s'est pris sur le front le truc qui retient le portail fermé : 3 points de suture.
- année de stagiaire, super établissement, super tuteur, je me sens très bien. Et puis mon frère décède. J'ai pris 3 jours, 3 jours seulement car mon métier m'aidait alors à tenir, je m'y accrochais de toute mes forces.
- 4ans de TZR : je suis souvent absente. Motif : dépression. Ce travail m'enfonce. J'hésite à aller en cours avec une simple angine car je ne sais si je serai capable de revenir (2h de trajet parfois). Et comme je suis toujours très fatiguée, je choppe tout ce qui passe... sans compter ma grossesse suivie du congé parental de 6mois...
- cette année, 1er poste fixe, super établissement, tout prêt de chez moi, je revis. J'ai "vaincu" la dépression, la fatigue, je vais en cours avec le sourire, je ne me reconnais plus. Bizarrement je ne suis plus malade. Enfin, si je suis malade comme tout le monde, bronchite, angine... mais je vais en cours quand même, tant que je peux, parce que cela me soutient aussi et parce que étrangement j'ai l'impression d'avoir eu tellement de chance avec ce poste fixe que je leur "dois beaucoup". J'angoisse de voir ma fille tomber malade et de devoir rater mes heures (oui, vraie mère indigne, je sais...)
Depuis la rentrée je cumule un retard d'une heure car ma fille m'a gerbé son bib dessus, et une absence d'une demi journée, aujourd'hui, car si j'ai pu rejoindre sans problème mon lieu de stage ce matin, j'ai eu un coup de fil affolé de ma nounou : mini fille est tombée sur le verglas et s'est pris sur le front le truc qui retient le portail fermé : 3 points de suture.
- Invité14Expert
Je touche du bois car j'ai la santé. Depuis 10 ans, je n'ai jamais été arrêté pour maladie ou autre.
Ah , si !pendant ma deuxième année car j'avais craqué donc arret de 1 mois.
Ah , si !pendant ma deuxième année car j'avais craqué donc arret de 1 mois.
- InvitéInvité
je m'arrête dès que j'ai un truc qui m'empêche de dormir + de 2 nuits de suite ou qui me fait trop mal. Ça, ce sont des arrêts de 5 jours maxi.
Ensuite, les gros arrêts pour dépression ont toujours été pris lorsque les chefs me lâchaient. Je résiste très mal à l'absence de reconnaissance et aux coups bas. C'est plutôt rare, mais ça fait déjà 2 fois ces 3-4 dernières années et la dernière fois ça m'a carrément écœurée.
Ensuite, les gros arrêts pour dépression ont toujours été pris lorsque les chefs me lâchaient. Je résiste très mal à l'absence de reconnaissance et aux coups bas. C'est plutôt rare, mais ça fait déjà 2 fois ces 3-4 dernières années et la dernière fois ça m'a carrément écœurée.
- lulucastagnetteEmpereur
Tu es en arrêt quand tu ne peux pas faire cours. Donc comme le dit ton ami, la question ne se pose pas.
Personnellement je n'ai jamais été en arrêt depuis que je bosse, mais j'ai de la chance... je ne tombe malade que pendant les vacances !
C'est vrai que j'ai certains collègues qui, pour une angine, vont être en arrêt une semaine. Pour moi, être en arrêt signifie ne pas pouvoir se lever de son lit et être incapable de faire autre chose que dormir et comater sur le canapé.
Tu n'as pas à culpabiliser puisque tu ne PEUX PAS faire autrement (à moins de faire cours couchée sur le bureau ! :lol: )
Personnellement je n'ai jamais été en arrêt depuis que je bosse, mais j'ai de la chance... je ne tombe malade que pendant les vacances !
C'est vrai que j'ai certains collègues qui, pour une angine, vont être en arrêt une semaine. Pour moi, être en arrêt signifie ne pas pouvoir se lever de son lit et être incapable de faire autre chose que dormir et comater sur le canapé.
Tu n'as pas à culpabiliser puisque tu ne PEUX PAS faire autrement (à moins de faire cours couchée sur le bureau ! :lol: )
- NasopiBon génie
Il y a quelques années, j'étais absente souvent parce que les trois enfants étaient petits, à la crèche, et attrapaient tout ce qui passait : je n'avais aucun moyen de les faire garder, donc il fallait bien que je reste à la maison ! Je culpabilisais aussi de ne pas aller travailler alors que, moi, j'étais en parfaite santé, mais comment aurais-je pu faire autrement ??
Maintenant ça va mieux, parce qu'ils ont grandi et sont plus solides. Depuis le début de l'année je n'ai pas été absente une seule fois (sauf pour les jours de grève).
Maintenant ça va mieux, parce qu'ils ont grandi et sont plus solides. Depuis le début de l'année je n'ai pas été absente une seule fois (sauf pour les jours de grève).
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- roxanneOracle
alors , un jour un élève m'a demandé avec beaucoup de reproches dans la voix :"Mais pourquoi vous n'êtes jamais absente vous ? "...laisse courir ..deroute a écrit:Ta psy a raison Kimy je le sais mais une fois mes élèves du jeudi m'ont dit " et vous serez là demain?" Le mercredi midi. Et une fois en cours un autre m'a dit : " Pourquoi vous êtes toujours absente?" je lui ai répondu que je n'avais pas été absente tant que ça mais c'est vrai que ça fait trois fois pour lui puisque ça tombe toujours le jeudi. Je n'ai pas envie d'avoir une réputation de prof "toujours absente".
J'en arrive à penser que peut-être que je ne suis pas assez sérieuse et pas assez forte. Je me sens un peu nulle...
- derouteÉrudit
Je fais remonter ce vieux post parce que je n'arrive pas à résoudre mon problème de culpabilité face aux absences. Je ne sais plus quoi faire, ça me déprime profondément et je me sens en dessous de tout. Le soir je prie pour être dans un état normal le matin et quand ce n'est pas le cas comme ce matin (j'ai un mal de tête terrible et je tremble encore) je me sens au plus mal. Ce qui n'aide pas bien sur puisque maintenant j'ai mal au ventre d'angoisse de devoir appeler le collège pour prévenir de mon absence. J'avais en plus rdv avec ma CDE aujourd'hui et j'ai une formation mercredi. Les médecins ne savent pas encore ce que j'ai mais ils m'ont dit que c'était une "infection"( ce qui est plutot flou ) et là je fais plein d'analyses pour savoir d'où ça vient.
Quoiqu'il en soit je culpabilise par rapport aux élèves, à ma cpe, ma cde et j'ai peur de passer pour une tire-flanc. J'avais prévu de rattraper mes heures (même si j'ai un certificat médical) cette semaine mais là ce matin c'est encore impossible.
En plus hier j'ai croisé des élèves de 3eme latin que j'ai à 8h et qui m'ont demandé si je serai là.Je leur ai dit "oui" et hier j'ai prié pour aller mieux mais non rien n'y fait. Donc ce matin il vont encore venir pour rien à 8h.
Qu'est ce que vous me conseillez pour me sentir moins mal? Est-ce que je dois appeler la CDE pour savoir ce qu'elle voulait me dire? Je ne sais pas quoi lui dire puisque les médecins ne savent pas encore ce que j'ai exactement. En plus j'ai déjà été pas mal absente depuis le début de l'année puisque j'attrapais tout ce qui passait, il y a eu un décès dans ma famille et j'ai eu des problèmes de voiture.
Mon moral n'est pas au beau fixe, j'ai l'impression que je n'ai pas le droit de faire mon métier tranquillement. Je ne sais pas quoi faire. J'avais pensé appelé une collègue avec qui je m'entends assez bien pour en parler avec elle parce que la culpabilité va me rendre encore plus malade.
Quoiqu'il en soit je culpabilise par rapport aux élèves, à ma cpe, ma cde et j'ai peur de passer pour une tire-flanc. J'avais prévu de rattraper mes heures (même si j'ai un certificat médical) cette semaine mais là ce matin c'est encore impossible.
En plus hier j'ai croisé des élèves de 3eme latin que j'ai à 8h et qui m'ont demandé si je serai là.Je leur ai dit "oui" et hier j'ai prié pour aller mieux mais non rien n'y fait. Donc ce matin il vont encore venir pour rien à 8h.
Qu'est ce que vous me conseillez pour me sentir moins mal? Est-ce que je dois appeler la CDE pour savoir ce qu'elle voulait me dire? Je ne sais pas quoi lui dire puisque les médecins ne savent pas encore ce que j'ai exactement. En plus j'ai déjà été pas mal absente depuis le début de l'année puisque j'attrapais tout ce qui passait, il y a eu un décès dans ma famille et j'ai eu des problèmes de voiture.
Mon moral n'est pas au beau fixe, j'ai l'impression que je n'ai pas le droit de faire mon métier tranquillement. Je ne sais pas quoi faire. J'avais pensé appelé une collègue avec qui je m'entends assez bien pour en parler avec elle parce que la culpabilité va me rendre encore plus malade.
- leyadeEsprit sacré
C'est une situation difficile....
Bon , il faut prendre le problème posément : cette situation peut s'enliser et te déprimer davantage. Ce qu'il faut, un jour, c'est poser les bases, faire un vrai bilan, mettre cartes sur table, avec un médecin clair, en qui tu as confiance, et lancer un vrai traitement de fond, en fonction de ton souci de santé, qui te retapera durablement sur des années.
Et puis bientôt tu auras deux mois pour faire un vrai break, dormir 10h par nuit, manger sainement, faire du sport, et si besoin arrêter alcool/clopes/médocs/junk food/relations toxiques/complexes/stress/ manque de confiance en soi/ appart en bordel/soucis financiers etc.
Assainir durablement ta vie pour longtemps.
Bon , il faut prendre le problème posément : cette situation peut s'enliser et te déprimer davantage. Ce qu'il faut, un jour, c'est poser les bases, faire un vrai bilan, mettre cartes sur table, avec un médecin clair, en qui tu as confiance, et lancer un vrai traitement de fond, en fonction de ton souci de santé, qui te retapera durablement sur des années.
Et puis bientôt tu auras deux mois pour faire un vrai break, dormir 10h par nuit, manger sainement, faire du sport, et si besoin arrêter alcool/clopes/médocs/junk food/relations toxiques/complexes/stress/ manque de confiance en soi/ appart en bordel/soucis financiers etc.
Assainir durablement ta vie pour longtemps.
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- PseudoDemi-dieu
Bah, tu es malade, tu n'y peux rien.
Par contre, comme tes absences se répètent, tu as deux problèmes d'après ce que tu dis : ton image (et ne pas passer pour une tire au flanc) et les élèves qui ratent beaucoup de cours.
Déjà, j'en parlerais à la CdE, je lui dirais les choses telles que tu les dis ici : pas de diagnostic posé, donc pas de traitement ni de visibilité par rapport à tes absences. Tu culpabilises. Tu crains de donner l'image d'une tire au flanc et tu te fais du souci pour les élèves.
Et ensuite tu vois avec elles les solutions possibles.
N'est-il pas possible que tu sois arrêtée des trois semaines consécutives pour être remplacée ? (en fin d'année ça ne se pose plus mais pour l'année prochaine ?). Ne peux-tu recruter (ou la CdE) quelques collègues prêt à faire des remplacements ponctuels sur tes heures, puisque le dispositif existe ? Et prévoir un travail filé que pourraient faire les élèves un peu en autonomie, sous la surveillance d'un AE ?
Par contre, comme tes absences se répètent, tu as deux problèmes d'après ce que tu dis : ton image (et ne pas passer pour une tire au flanc) et les élèves qui ratent beaucoup de cours.
Déjà, j'en parlerais à la CdE, je lui dirais les choses telles que tu les dis ici : pas de diagnostic posé, donc pas de traitement ni de visibilité par rapport à tes absences. Tu culpabilises. Tu crains de donner l'image d'une tire au flanc et tu te fais du souci pour les élèves.
Et ensuite tu vois avec elles les solutions possibles.
N'est-il pas possible que tu sois arrêtée des trois semaines consécutives pour être remplacée ? (en fin d'année ça ne se pose plus mais pour l'année prochaine ?). Ne peux-tu recruter (ou la CdE) quelques collègues prêt à faire des remplacements ponctuels sur tes heures, puisque le dispositif existe ? Et prévoir un travail filé que pourraient faire les élèves un peu en autonomie, sous la surveillance d'un AE ?
- derouteÉrudit
J'ai fait plusieurs malaises la semaine dernière et je suis partie aux urgences. Le bilan a révélé une infection mais pour le reste tout allait bien. Le pire c'est que j'ai envie d'aller bosser, tout est fait, j'avais plein d'idées d'activité de fin d'année et ce qui me déprime c'est de ne pas pouvoir vivre normalement. Parfois je vais bien et puis ça revient et c'est comme ça depuis quelques mois. Je vais retourner voir le médecin mais je me sens lamentable.
Merci de me répondre Leyade
Merci de me répondre Leyade
- NasopiBon génie
deroute. Ben non, tu n'es pas lamentable ; tu n'y peux rien, si tu es malade ! Je comprends que ça t'embête, mais que peux-tu y faire ?
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- leyadeEsprit sacré
deroute a écrit:J'ai fait plusieurs malaises la semaine dernière et je suis partie aux urgences. Le bilan a révélé une infection mais pour le reste tout allait bien. Le pire c'est que j'ai envie d'aller bosser, tout est fait, j'avais plein d'idées d'activité de fin d'année et ce qui me déprime c'est de ne pas pouvoir vivre normalement. Parfois je vais bien et puis ça revient et c'est comme ça depuis quelques mois. Je vais retourner voir le médecin mais je me sens lamentable.
Merci de me répondre Leyade
Mais c'est un problème à traiter! Il faut s'en débarasser!
J'ai eu la mononucléose, ça m'a fichu en l'air plus de 8, 10 mois!
Après je ne vais pas détailler, mais j'ai eu deux autres infections, des années plus tard, un coup un staphylocoque, réglé par des antibios (et encore, galère avant de trouver le bon), deux ans plus tard un angine qui a finit par me faire hospitaliser et subir une petite opération.
Bon, désolée pour les détails peu ragoutants, mais je témoigne parce que ta situation me fait penser à la mienne, et je peux te dire que pour les 3 infections là ( bon, sur 10 ans, ça va) à chaque fois j'ai eu droit à "Ben qu'est ce qu'elle a?" "Remue-toi" , " C'est psy." et patati et patata.
A chaque fois ça a fini par se régler de la même façon : patience, opiniatreté, plusieurs médecins successifs avec sous le bras le petit dossier "Dr House" des différentes suppositions/traitements/résultats d'analyses de plusieurs médecins, jusqu'à trouver le bon diagnostic, et là c'était torché en 3 jours.
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- derouteÉrudit
Tu exposes très bien mon souci Pseudo
La plupart du temps j'envoie un mail avec des documents joints mais la vie scolaire me dit qu'ils n'ont pas le temps de s'en occuper... J'ai quand même rattrapé la plupart des heures et j'ai presque fini le programme.
Tout à l'heure j'appellerai la CDE pour lui en parler même si j'angoisse à cette idée mais c'est vrai que cette image ne me plait pas. Je ne sais pas si je passe pour une tire-au-flanc puisque quand je vais bien je fais le soutien, je remplace des collègues absents et j'accompagne les sorties que personne ne veut faire... Je fais du zèle si on veut. Je me sens très bien dans ce collège et c'est pour ça que ça me pèse encore plus de ne pas pouvoir faire mon boulot...
Merci pour tes conseils Pseudo. Je vais aussi appelé des collègues pour leur demander de dire aux élèves que ce n'est pas parce que je ne veux pas les voir mais que je n'ai vraiment pas le choix. (j'ai 1h de route et j'ai peur de me sentir mal au volant en plus du sentiment général de faiblesse).
La plupart du temps j'envoie un mail avec des documents joints mais la vie scolaire me dit qu'ils n'ont pas le temps de s'en occuper... J'ai quand même rattrapé la plupart des heures et j'ai presque fini le programme.
Tout à l'heure j'appellerai la CDE pour lui en parler même si j'angoisse à cette idée mais c'est vrai que cette image ne me plait pas. Je ne sais pas si je passe pour une tire-au-flanc puisque quand je vais bien je fais le soutien, je remplace des collègues absents et j'accompagne les sorties que personne ne veut faire... Je fais du zèle si on veut. Je me sens très bien dans ce collège et c'est pour ça que ça me pèse encore plus de ne pas pouvoir faire mon boulot...
Merci pour tes conseils Pseudo. Je vais aussi appelé des collègues pour leur demander de dire aux élèves que ce n'est pas parce que je ne veux pas les voir mais que je n'ai vraiment pas le choix. (j'ai 1h de route et j'ai peur de me sentir mal au volant en plus du sentiment général de faiblesse).
- derouteÉrudit
Ca me redonne espoir ce que tu me dis Leyade! Et pendant ces périodes, comment tu te débrouillais avec le collège? Tu étais absente ponctuellement? Ca me fait du bien d'en parler, c'est vraiment une situation pesante...
- leyadeEsprit sacré
deroute a écrit:Ca me redonne espoir ce que tu me dis Leyade! Et pendant ces périodes, comment tu te débrouillais avec le collège? Tu étais absente ponctuellement? Ca me fait du bien d'en parler, c'est vraiment une situation pesante...
de temps en temps quand je ne pouvais plus ( 3, 4, 5 fois dans l'année) une absence de 1 à 4 jours, pour me "retaper", et souvent, j'allais quand même au boulot, en forçant, face aux élèves ça passe, on est obligé de tenir, quitte à s'écrouler sur sa chaise une fois les derniers sortis. Bon, c'est sûr que mes cours n'étaient pas toujours au top, mais ça s'améliore aussi avec les années, on a plus de cours de prêts.
Sinon, pas de recettes magiques, simplement du bon sens : Je refusais beaucoup de fêtes et sorties le week end pour garder de l'énergie pour le boulot, en hiver de la vitamine C, en été des bains de soleil, repas à la cantine pour gagner de l'énergie sur les courses et la préparation des repas, et à chaque petites vacances cures de repos, de nourriture saine et de canapé chez Môman...
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- derouteÉrudit
Ce qui me gène c'est que je pense toujours revenir dés le lendemain et finalement parfois je ne peux pas donc les élèves viennent pour rien. Là je leur ai dit que je n'étais pas là pour 2 jours, pour être sure que ça ne se reproduise pas. Demain j'avais une formation qui avait l'air super intéressante sur ma matière et ça fait encore un truc que je ne pourrais pas faire.
Ce qui est fou c'est que l'année dernière j'enseignais dans un collège où je n'étais pas bien. Je ne m'entendais avec personne et les élèves étaient désagréables. Je n'avais jamais envie d'y aller mais je ne suis pas tombée malade une seule fois! Ca m'aurait beaucoup moins déprimé l'année dernière!
Ce qui est fou c'est que l'année dernière j'enseignais dans un collège où je n'étais pas bien. Je ne m'entendais avec personne et les élèves étaient désagréables. Je n'avais jamais envie d'y aller mais je ne suis pas tombée malade une seule fois! Ca m'aurait beaucoup moins déprimé l'année dernière!
- KrokoEsprit éclairé
Deroute, je pensais justement à toi et me demandais comment tu allais. On en a déjà parlé mais tu dois réussir à te soigner pour pouvoir guérir. Une infection, comme le dit Leyade c'est pas rien. (d'ailleurs Leyade, t'es ma copine de mononucléose, de staphylocoque et d'angine à strepto ?)
Je pense sincèrement que plus on stresse, moins on parvient à guérir.
As tu pu mettre les choses à plat avec ton homme ?
bises
Je pense sincèrement que plus on stresse, moins on parvient à guérir.
As tu pu mettre les choses à plat avec ton homme ?
bises
- User5899Demi-dieu
HS leyade : Junk foodleyade a écrit:C'est une situation difficile....
Bon , il faut prendre le problème posément : cette situation peut s'enliser et te déprimer davantage. Ce qu'il faut, un jour, c'est poser les bases, faire un vrai bilan, mettre cartes sur table, avec un médecin clair, en qui tu as confiance, et lancer un vrai traitement de fond, en fonction de ton souci de santé, qui te retapera durablement sur des années.
Et puis bientôt tu auras deux mois pour faire un vrai break, dormir 10h par nuit, manger sainement, faire du sport, et si besoin arrêter alcool/clopes/médocs/junk food/relations toxiques/complexes/stress/ manque de confiance en soi/ appart en bordel/soucis financiers etc.
Assainir durablement ta vie pour longtemps.
Deroute, le principal problème de vos absences ne concerne pas le lycée, mais votre santé. Je pense que leyade est de bon conseil. La société nous renvoie à tous l'image de l'efficace toujours présent, mais c'est une légende urbaine. Soignez-vous, c'est ça l'important.
- leyadeEsprit sacré
Kroko a écrit:Deroute, je pensais justement à toi et me demandais comment tu allais. On en a déjà parlé mais tu dois réussir à te soigner pour pouvoir guérir. Une infection, comme le dit Leyade c'est pas rien. (d'ailleurs Leyade, t'es ma copine de mononucléose, de staphylocoque et d'angine à strepto ?)
Je pense sincèrement que plus on stresse, moins on parvient à guérir.
As tu pu mettre les choses à plat avec ton homme ?
bises
Rhôôôô, je ne suis plus seule au monde a avoir expérimenté le trio infernal!!!!
(tu as guéri de tout?)
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- leyadeEsprit sacré
Cripure :
ce que l'on appelle la junk food, c'est la "mauvaise nourriture", coca chips hamburger glaces à la crème, grasse, bombes à calories qui font grossir sans pour autant apporter réellement de bons nutriments.
ce que l'on appelle la junk food, c'est la "mauvaise nourriture", coca chips hamburger glaces à la crème, grasse, bombes à calories qui font grossir sans pour autant apporter réellement de bons nutriments.
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- derouteÉrudit
Oui Kroko, il m'a dit que c'était ridicule de penser qu'il allait moins m'aimer parce que j'étais malade et il est encore plus à l'écoute depuis.
Je vous remercie pour vos messages. C'est vrai que la culpabilité est un vrai souci, ça ira mieux quand j'aurai appelé ma collègue pour lui expliquer la situation. Je n'ai pas non plus envie que ça jase en sdp.
Je vous remercie pour vos messages. C'est vrai que la culpabilité est un vrai souci, ça ira mieux quand j'aurai appelé ma collègue pour lui expliquer la situation. Je n'ai pas non plus envie que ça jase en sdp.
- KrokoEsprit éclairé
leyade a écrit:Kroko a écrit:Deroute, je pensais justement à toi et me demandais comment tu allais. On en a déjà parlé mais tu dois réussir à te soigner pour pouvoir guérir. Une infection, comme le dit Leyade c'est pas rien. (d'ailleurs Leyade, t'es ma copine de mononucléose, de staphylocoque et d'angine à strepto ?)
Je pense sincèrement que plus on stresse, moins on parvient à guérir.
As tu pu mettre les choses à plat avec ton homme ?
bises
Rhôôôô, je ne suis plus seule au monde a avoir expérimenté le trio infernal!!!!
(tu as guéri de tout?)
Le staphylocoque doré, non, je ne suis tjs pas remise complètement. Ma cicatrice est hideuse et encore douloureuse par moments. Souvent quand je suis fatiguée. Comme le foyer était bien profond, je dois être vigilante et vérifier qu'il ne se réveille pas.
- derouteÉrudit
ça fait plusieurs moi que je ne touche plus ce genre de nourriture. Il faudrait peut-être que je m'y remette pour retrouver la forme d'ailleurs
- leyadeEsprit sacré
@Kroko :
Beaucoup, beaucoup, beaucoup de sommeil, c'est une des clés principales pour qu'il ne se réveille pas.
Beaucoup, beaucoup, beaucoup de sommeil, c'est une des clés principales pour qu'il ne se réveille pas.
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- leyadeEsprit sacré
deroute a écrit:ça fait plusieurs moi que je ne touche plus ce genre de nourriture. Il faudrait peut-être que je m'y remette pour retrouver la forme d'ailleurs
Déconne pas, moi je vais mieux depuis que je me gave chez Ronald! (A vouloir manger trop sain, je ne mangeais pas assez gras! )
Le pass drive illimité, c'est mon graal!
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- AdriGrand Maître
Bon courage, Deroute.
Effectivement, tu devrais appeler ton CDE, lui dire sans entrer dans tous les détails que tu as des ennuis de santé sérieux, mais que les médecins peinent à poser un diagnostique. Parle-lui aussi de tes craintes (par rapport aux élèves et à ton image). Vous verrez ensemble comment gérer tout cela.
Ces petits arrêts de courte durée ne me semblent pas non plus être une bonne solution, ni pour toi, qui as besoin de te poser, de te reposer, de décompresser, ni pour le collège (l'administration et les élèves ne savent jamais à quoi s'attendre. Un arrêt plus long serait simple pour tous, tu pourrais ainsi être remplacée.
(J'avais dû demander un arrêt long à mon doc quand j'étais enceinte, après discussion avec ma CDE, parce que la multiplication de petits arrêts n'était bonne pour personne)
Bon courage, deroute
Effectivement, tu devrais appeler ton CDE, lui dire sans entrer dans tous les détails que tu as des ennuis de santé sérieux, mais que les médecins peinent à poser un diagnostique. Parle-lui aussi de tes craintes (par rapport aux élèves et à ton image). Vous verrez ensemble comment gérer tout cela.
Ces petits arrêts de courte durée ne me semblent pas non plus être une bonne solution, ni pour toi, qui as besoin de te poser, de te reposer, de décompresser, ni pour le collège (l'administration et les élèves ne savent jamais à quoi s'attendre. Un arrêt plus long serait simple pour tous, tu pourrais ainsi être remplacée.
(J'avais dû demander un arrêt long à mon doc quand j'étais enceinte, après discussion avec ma CDE, parce que la multiplication de petits arrêts n'était bonne pour personne)
Bon courage, deroute
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum