- calistaNiveau 8
BONJOUR!
J'ai une question un peu "technique". D'où vient cette notion de narrateur, qui l'a inventée et pourquoi?
C'était la question du jour....
A tous ceux qui sauraient me répondre...Mille mercis d avance, je ne trouve RIEN sur le net!!!!
- val09Neoprof expérimenté
Le seul qui me vienne, c'est Genette
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Plus vraiment "néo" : prof de LM depuis 2001
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
Le terme existe déjà en Latin (narrator) pour désigner celui qui raconte.
Le mot narrateur en français est attesté dès 1500. Je ne crois pas que ce soit une invention récente, donc...Le conteur était un narrateur et le terme a été repris par les critiques littéraires pour l'instance qui raconte, je crois...
Le mot narrateur en français est attesté dès 1500. Je ne crois pas que ce soit une invention récente, donc...Le conteur était un narrateur et le terme a été repris par les critiques littéraires pour l'instance qui raconte, je crois...
- DerborenceModérateur
Définition du TLF :
NARRATEUR, -TRICE, subst.
A. Personne qui narre quelque chose. Synon. conteur. Narrateur ennuyeu.; narrateur exact, fidèle; bonne narratrice. Il resta comme les autres à regarder les murs, en écoutant la narratrice qui ne se lassait pas de recommencer l'histoire (ROLLAND, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p.1258). Contes merveilleux sur les arbres, les animaux, contes joyeux ou facétieux ou même grivois, auxquels le narrateur donne un semblant de véracité par un vague témoignage (MENON, LECOTTÉ, Vill. Fr., t.2, 1954, p.89):
C'est assurément une circonstance bien heureuse pour l'authenticité des récits que le concours singulier de deux narrateurs qui, de position, de nation, d'opinion différentes, sans rapport entre eux, relatent des faits qu'ils ont puisés à la même source.
LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p.238.
[Suivi d'un compl. déterminatif spécifiant ce qui est narré] Le narrateur des exploits de Napoléon (CHATEAUBR., Mém., t. 2, 1848, p.317).
B. Subst. masc. [Précédé de l'art. déf.] ,,Dans l'énonciation du récit littéraire, la personne qui fait le récit et qui n'est pas forcément l'auteur`` (REY Sémiot. 1979). Comme le remarque Jacques Rivière dans «Marcel Proust et l'esprit positif», le narrateur, celui qui dit je dans les livres de Proust, s'attribue des façons d'être si nombreuses et contradictoires, qu'on ne sait plus, en les lisant, son âge précis (BLANCHE, Modèles, 1928, p.106).
REM. Narrataire, subst. masc., sémiotique. [P. oppos. à narrateur] Dans l'énonciation du récit littéraire, personne à qui s'adresse le narrateur (d'apr. REY Sémiot. 1979). Lorsque le destinateur et le destinataire du discours sont explicitement installés dans l'énoncé (tels le «je» et le «tu»), ils peuvent être appelés, selon la terminologie de G. Genette, narrateur et narrataire (GREIMAS-COURTÉS 1979).
Prononc. et Orth.: [], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1500 (JEAN MOLINET, Miroir de vie, 70 ds Faictz et Ditz, éd. N. Dupire, t.2, p.672). Empr. au lat. narrator «celui qui raconte, narrateur» (de narrare «raconter»). Fréq. abs. littér.: 203. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 294, b) 277; XXe s.: a) 197, b) 344.
NARRATEUR, -TRICE, subst.
A. Personne qui narre quelque chose. Synon. conteur. Narrateur ennuyeu.; narrateur exact, fidèle; bonne narratrice. Il resta comme les autres à regarder les murs, en écoutant la narratrice qui ne se lassait pas de recommencer l'histoire (ROLLAND, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p.1258). Contes merveilleux sur les arbres, les animaux, contes joyeux ou facétieux ou même grivois, auxquels le narrateur donne un semblant de véracité par un vague témoignage (MENON, LECOTTÉ, Vill. Fr., t.2, 1954, p.89):
C'est assurément une circonstance bien heureuse pour l'authenticité des récits que le concours singulier de deux narrateurs qui, de position, de nation, d'opinion différentes, sans rapport entre eux, relatent des faits qu'ils ont puisés à la même source.
LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p.238.
[Suivi d'un compl. déterminatif spécifiant ce qui est narré] Le narrateur des exploits de Napoléon (CHATEAUBR., Mém., t. 2, 1848, p.317).
B. Subst. masc. [Précédé de l'art. déf.] ,,Dans l'énonciation du récit littéraire, la personne qui fait le récit et qui n'est pas forcément l'auteur`` (REY Sémiot. 1979). Comme le remarque Jacques Rivière dans «Marcel Proust et l'esprit positif», le narrateur, celui qui dit je dans les livres de Proust, s'attribue des façons d'être si nombreuses et contradictoires, qu'on ne sait plus, en les lisant, son âge précis (BLANCHE, Modèles, 1928, p.106).
REM. Narrataire, subst. masc., sémiotique. [P. oppos. à narrateur] Dans l'énonciation du récit littéraire, personne à qui s'adresse le narrateur (d'apr. REY Sémiot. 1979). Lorsque le destinateur et le destinataire du discours sont explicitement installés dans l'énoncé (tels le «je» et le «tu»), ils peuvent être appelés, selon la terminologie de G. Genette, narrateur et narrataire (GREIMAS-COURTÉS 1979).
Prononc. et Orth.: [], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1500 (JEAN MOLINET, Miroir de vie, 70 ds Faictz et Ditz, éd. N. Dupire, t.2, p.672). Empr. au lat. narrator «celui qui raconte, narrateur» (de narrare «raconter»). Fréq. abs. littér.: 203. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 294, b) 277; XXe s.: a) 197, b) 344.
- calistaNiveau 8
Merci beaucoup, vous êtes tous trop forts. Bon, je vais relire tous les messages et voilà!!!!
Bonne soirée et bon courage sur les routes!
Bonne soirée et bon courage sur les routes!
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