Nouvelle-Calédonie : le VR a trouvé les responsables de la violence : les enseignants

Les adultes doivent se remettre en question »Le discours, plutôt novateur, est partagé par le vice-recteur et plusieurs chefs d’établissement : face à la violence, les adultes, et notamment les enseignants, « doivent se remettre en question et faire un effort de respect et de courtoisie », affirme Ives Melet. Plusieurs principaux mettent en avant « une violence institutionnelle », qui générerait elle-même de la violence chez les élèves. Le profil des enfants et le contexte calédonien seraient insuffisamment pris en compte par les professeurs. Les concepts de note et de mérite « ne sont pas naturels dans la société mélanésienne, a rappelé hier le vice-recteur. La diversité des cultures doit être considérée comme un point de départ. »
Selon lui, il est primordial de « réduire le fossé entre la vie à l’école et la vie en tribu », en adaptant mieux les programmes au territoire et en professionnalisant l’enseignement des langues kanak, ce qui permettra de « placer les élèves en situation de réussite et de les valoriser ».
Face à la perte d’influence des familles, Ives Melet a enfin appelé les chefs d’établissement à « tout faire pour valoriser l’image des mères mélanésiennes et dialoguer avec elles ». Bref, à ne plus rejeter la faute sur les élèves ou sur la société, et à lutter à tout prix contre l’échec et la déscolarisation.

Ce qui m'étonnera toujours c'est la capacité de l'institution (le VR, les chefs d'étab, etc...) a vilipender la violence institutionnelle (donc la leur, non ? Au moins en partie) en la rejetant sur les individus, en l'espèce les enseignants, qui sont tout de même en bout de chaîne juste avant les élèves.
C'est un peu farce non ? Ne faut-il pas balayer devant sa porte, etc... ?

Dani :

Merci pour cet article assez révélateur de ce que je te disais sur un autre post : rien n'est jamais simple et toujours l'enjeu est de se dédouaner en trouvant un bouc émissaire et celui ci est souvent le prof de base qui fait ce qu'il peut, avec ce qu'il est et ce qu'il a ...

Je suis contente que tu ne sois plus fâchée !

Pseudo :

Dans le contexte actuel personne ne prendra ses responsabilités : la période est dure et les gens se lâchent ( témoignages de plus en plus fréquents et à visage découvert ) et chacun va tenter de sauver sa peau...

Reconnaître ses erreurs est tout simplement impossible à certains ( de quoi ont ils peur : la justice est elle si dure et intransigeante dans ce domaine : je ne pense pas . )

A bientôt ( sur ce je vais bientôt me déconnecter )

Ce soir sur France 4 : gala Ni putes ni soumises : voilà qui te plairait Pseudo, non ?

D'où est tiré l'article et/ou quelles sont les sources des propos ?

C'est là : http://www.lnc.nc/pays/enseignement/230550-la-violence-a-fait-ecole.html Tout en bas.