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- frankensteinVénérable
Ah, puisqu'on parle d'évaluation; est-ce que quelqu'un a mesuré l'impact des multiples réformes ou lubies pédago-administratives qui ont foisonné en qq années...C'est une catastrophe !
Allez, je prends le pari que la prochaine, concernant les rythmes scolaires, va encore nous surprendre !
Allez, je prends le pari que la prochaine, concernant les rythmes scolaires, va encore nous surprendre !
- NuitsFidèle du forum
Non, non, vive la suppression des notes, vive l'évaluation par compétences, vive le socle commun de connaissances et de compétences !
C'est sûr que ce sera moins violent de signaler noir sur blanc à un élève en fin de troisième que non, il n'a pas validé la compétence " maîtrise de la langue française " .
Sérieusement, la majorité de mes élèves (en quatrième) ne valideraient même pas les sous-compétences "Lire seul, à voix haute des textes comportant des mots connus ou inconnus" ou bien "Copier un texte court sans erreur dans une écriture cursive lisible et avec une présentation soignée"
Que dire alors des parties "étude de la langue: grammaire" et "étude de la langue: orthographe" ! (plusieurs de mes élèves ne repèrent toujours pas le verbe d'une phrase et son sujet )
"Manifester la compréhension d'un texte court" ? C'est devenu impossible pour la majorité d'entre eux, et ce n'est pas un simple problème de vocabulaire !
Avec ce système, il sera alors impossible de ménager un barème de sorte à ce que même les élèves "les plus en difficulté" obtiennent quand même quelques points, on ne pourra plus "harmoniser les copies"... On passera donc des petits bricolages de notes pour ménager les élèves "en difficulté" et nos propres consciences à quelque chose de beaucoup plus net, plus binaire:
- On dira à Kévin que oui, il est au sortir du collège unique encore plus inculte et illettré qu'à son arrivée.
- Ou bien, on passera du bricolage au mensonge total en validant des compétences en réalité non acquises.
Il faudra donc faire un choix, ou plutôt non, il n'y aura pas de choix possible puisque ce socle commun de connaissances et de compétences " présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire."
On pourra enfin "mentir en toute transparence". Elle est pas belle la vie ?
C'est sûr que ce sera moins violent de signaler noir sur blanc à un élève en fin de troisième que non, il n'a pas validé la compétence " maîtrise de la langue française " .
Sérieusement, la majorité de mes élèves (en quatrième) ne valideraient même pas les sous-compétences "Lire seul, à voix haute des textes comportant des mots connus ou inconnus" ou bien "Copier un texte court sans erreur dans une écriture cursive lisible et avec une présentation soignée"
Que dire alors des parties "étude de la langue: grammaire" et "étude de la langue: orthographe" ! (plusieurs de mes élèves ne repèrent toujours pas le verbe d'une phrase et son sujet )
"Manifester la compréhension d'un texte court" ? C'est devenu impossible pour la majorité d'entre eux, et ce n'est pas un simple problème de vocabulaire !
Avec ce système, il sera alors impossible de ménager un barème de sorte à ce que même les élèves "les plus en difficulté" obtiennent quand même quelques points, on ne pourra plus "harmoniser les copies"... On passera donc des petits bricolages de notes pour ménager les élèves "en difficulté" et nos propres consciences à quelque chose de beaucoup plus net, plus binaire:
- On dira à Kévin que oui, il est au sortir du collège unique encore plus inculte et illettré qu'à son arrivée.
- Ou bien, on passera du bricolage au mensonge total en validant des compétences en réalité non acquises.
Il faudra donc faire un choix, ou plutôt non, il n'y aura pas de choix possible puisque ce socle commun de connaissances et de compétences " présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire."
On pourra enfin "mentir en toute transparence". Elle est pas belle la vie ?
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- frankensteinVénérable
Déjà, que le plus svt, on ment déjà...(Je vois des notes bien meilleures que ce que valent réellement les élèves, j'en mets aussi...)On pourra enfin "mentir en toute transparence".
Disons qu'on rajoutera une grosse couche de vernis (incolore).
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- scoeursNiveau 9
Incolore, indolore ?
- ProvenceEnchanteur
Le problème de l'évaluation par compétences, c'est aussi qu'il n'y a plus de hiérarchisation. Des parents m'ont sorti l'an passé que leur fille était très bonne en français à l'école. Effectivement, il y avait pas mal de petites croix dans la colonne "acquis". Mais le dossier indiquait que la gamine ne savait pas conjuguer un verbe au passé composé ni rédiger en ponctuant...
- harry jamesNeoprof expérimenté
C'est que l'objectif pedagomou est là : on nous envoie le socle machin, puis une bande d'abrutis nous sortent le couplet larmoyant de la suppression des notes (qui donc sont forcément mauvaises hein? ) et naturellement :
tous les élèves verront toutes leurs compétences validées, acquises ou non, pour ne pas , surtout pas, les traumatiser les petits.
tous les élèves verront toutes leurs compétences validées, acquises ou non, pour ne pas , surtout pas, les traumatiser les petits.
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Merdre lachez tout! Partez sur les routes!
Out of sorrow entire worlds have been built
Out of longing great wonders have been willed
[...]
Outside my window, the world has gone to war
Are you the one that I've been waiting for?
- Marie LaetitiaBon génie
frankenstein a écrit:D'autant plus que de nombreuses écoles primaires ne mettent plus de notes depuis 1990 (livret de compétences Jospin). Qui osera dire que les élèves sont meilleurs, plus confiants, moins traumatisés etc.? Comment peut-on prétendre supprimer les notes sans même s'être renseigné par ce qui se pratique déjà depuis longtemps sans aucun impact positif ?Pour moi si on retire les notes on élimine en apparence le problème de niveau et les difficultés des élèves: pas de mauvaise note donc les élèves vont bien, le système scolaire va bien, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Je pense au contraire qu'en supprimant les notes, les plus en difficultés seront d'autant plus oubliés qu'on voudra les cacher.
Je suis assez d'accord avec vous... Tellement d'intervenants extérieurs qui ont tous un avis sur la question et dans le sens de la suppression des notes au primaire, souvent sans avoir observé par des semaines de présence en petite classe ce qui se fait.
Une petite anecdote personnelle: j'ai échoué à apprendre à lire lors de mon année de CP (la méthode était globale). Ma mère s'est inquiété en mars que je ne sache pas lire, même pas un début, elle commence un échange de courriers avec l'institutrice, bref celle-ci pensait que j'étais légèrement sourde ( :shock: ) et ça c'est fini avec un changement d'école en mai, avec engagement pris avec l'enseignante, que ma mère me ferait rattraper mon retard pendant l'été pour que j'intègre le CE1. Bon, il se trouve qu'en CE1 je m'impatientais parce que tous mes petits camarades ne lisaient pas avec aisance.
Ce qu'il m'en est resté, et sans qu'il soit question de notes, c'est la douleur traumatisante d'un échec, alors qu'il avait été corrigé. Je n'avais pas su apprendre comme les autres, sur un truc basique comme la lecture. Avec le temps, quinze ans plus tard, des succès à l'université, j'ai réussi à tourner la page (même si là, tout au fond, il y a une toute petite petite petite saloperie de voix qui me dit quand je n'arrive pas à quelque chose, "c'est normal, tu n'aurais jamais dû réussir... ta réussite c'était une erreur!").
Protéger les enfants de la douleur d'un échec sur l'apprentissage élémentaire, évidemment, mais la solution de la suppression de notes me semble ridiculement inadaptée. Faire en sorte que tous les mômes sachent lire à la sortie du CP et lisent aisément à la fin du CE1, en mettant le paquet (en nombre d'enseignants, en rattrapages dès le premier flottement) coûterait tellement moins cher que d'essayer de recoller les pots cassés en collège, en lycée voire plus tard... Cela éviterait bien des traumatismes ou souffrances à tout le moins immédiats et ultérieurs...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- frankensteinVénérable
Le SNUDI-FO rappelle que cet appel (pour la suppression des notes) surgit dans un contexte de restriction budgétaire drastique pour l’école publique avec la suppression de 8 967 postes dans les écoles en 2011 et en plein débat sur les rythmes scolaires à propos duquel toutes les déclarations laissent à penser que le véritable objectif est la dénationalisation de l’école publique.
Enfin, que penser de la présence parmi les signataires de l’initiateur de la réforme des lycées et d’un ex-premier ministre et du soutien de M. Blanquer, Directeur de la DGESCO du ministère, qui explique que « cet appel n’est pas en contradiction avec nos préoccupations » dont il faut rappeler que celles-ci sont centrées sur l’autonomie grandissante des établissements avec le rapport Reiss.
Outre que l’idée de suppression de la notation à l’école élémentaire prend appui sur des affirmations sans fondement scientifique quant au niveau comparé des différents pays de l’OCDE, il est cocasse de noter que la demande de suppression de la notation des élèves a pour origine un classement chiffré des pays de l’OCDE.
Enfin, que penser de la présence parmi les signataires de l’initiateur de la réforme des lycées et d’un ex-premier ministre et du soutien de M. Blanquer, Directeur de la DGESCO du ministère, qui explique que « cet appel n’est pas en contradiction avec nos préoccupations » dont il faut rappeler que celles-ci sont centrées sur l’autonomie grandissante des établissements avec le rapport Reiss.
Outre que l’idée de suppression de la notation à l’école élémentaire prend appui sur des affirmations sans fondement scientifique quant au niveau comparé des différents pays de l’OCDE, il est cocasse de noter que la demande de suppression de la notation des élèves a pour origine un classement chiffré des pays de l’OCDE.
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- JohnMédiateur
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Hermione0908Modérateur
frankenstein a écrit: il est cocasse de noter que la demande de suppression de la notation des élèves a pour origine un classement chiffré des pays de l’OCDE.
Faites comme je dis...
- Invité31Sage
Marie Laetitia a écrit:frankenstein a écrit:D'autant plus que de nombreuses écoles primaires ne mettent plus de notes depuis 1990 (livret de compétences Jospin). Qui osera dire que les élèves sont meilleurs, plus confiants, moins traumatisés etc.? Comment peut-on prétendre supprimer les notes sans même s'être renseigné par ce qui se pratique déjà depuis longtemps sans aucun impact positif ?Pour moi si on retire les notes on élimine en apparence le problème de niveau et les difficultés des élèves: pas de mauvaise note donc les élèves vont bien, le système scolaire va bien, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Je pense au contraire qu'en supprimant les notes, les plus en difficultés seront d'autant plus oubliés qu'on voudra les cacher.
Je suis assez d'accord avec vous... Tellement d'intervenants extérieurs qui ont tous un avis sur la question et dans le sens de la suppression des notes au primaire, souvent sans avoir observé par des semaines de présence en petite classe ce qui se fait.
Une petite anecdote personnelle: j'ai échoué à apprendre à lire lors de mon année de CP (la méthode était globale). Ma mère s'est inquiété en mars que je ne sache pas lire, même pas un début, elle commence un échange de courriers avec l'institutrice, bref celle-ci pensait que j'étais légèrement sourde ( :shock: ) et ça c'est fini avec un changement d'école en mai, avec engagement pris avec l'enseignante, que ma mère me ferait rattraper mon retard pendant l'été pour que j'intègre le CE1. Bon, il se trouve qu'en CE1 je m'impatientais parce que tous mes petits camarades ne lisaient pas avec aisance.
Ce qu'il m'en ait resté, et sans qu'il soit question de notes, c'est la douleur traumatisante d'un échec, alors qu'il avait été corrigé. Je n'avais pas su apprendre comme les autres, sur un truc basique comme la lecture. Avec le temps, quinze ans plus tard, des succès à l'université, j'ai réussi à tourner la page (même si là, tout au fond, il y a une toute petite petite petite saloperie de voix qui me dit quand je n'arrive pas à quelque chose, "c'est normal, tu n'aurais jamais dû réussir... ta réussite c'était une erreur!").
Protéger les enfants de la douleur d'un échec sur l'apprentissage élémentaire, évidemment, mais la solution de la suppression de notes me semble ridiculement inadaptée. Faire en sorte que tous les mômes sachent lire à la sortie du CP et lisent aisément à la fin du CE1, en mettant le paquet (en nombre d'enseignants, en rattrapages dès le premier flottement) coûterait tellement moins cher que d'essayer de recoller les pots cassés en collège, en lycée voire plus tard... Cela éviterait bien des traumatismes ou souffrances à tout le moins immédiats et ultérieurs...
Tellement d'accord avec toi !
Là, on va casser le thermomètre. Le remplacer par un hypocrite système de couleurs ou je ne sais quoi.
- doublecasquetteEnchanteur
Lynette a écrit:Marie Laetitia a écrit:frankenstein a écrit:D'autant plus que de nombreuses écoles primaires ne mettent plus de notes depuis 1990 (livret de compétences Jospin). Qui osera dire que les élèves sont meilleurs, plus confiants, moins traumatisés etc.? Comment peut-on prétendre supprimer les notes sans même s'être renseigné par ce qui se pratique déjà depuis longtemps sans aucun impact positif ?Pour moi si on retire les notes on élimine en apparence le problème de niveau et les difficultés des élèves: pas de mauvaise note donc les élèves vont bien, le système scolaire va bien, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Je pense au contraire qu'en supprimant les notes, les plus en difficultés seront d'autant plus oubliés qu'on voudra les cacher.
Je suis assez d'accord avec vous... Tellement d'intervenants extérieurs qui ont tous un avis sur la question et dans le sens de la suppression des notes au primaire, souvent sans avoir observé par des semaines de présence en petite classe ce qui se fait.
Une petite anecdote personnelle: j'ai échoué à apprendre à lire lors de mon année de CP (la méthode était globale). Ma mère s'est inquiété en mars que je ne sache pas lire, même pas un début, elle commence un échange de courriers avec l'institutrice, bref celle-ci pensait que j'étais légèrement sourde ( :shock: ) et ça c'est fini avec un changement d'école en mai, avec engagement pris avec l'enseignante, que ma mère me ferait rattraper mon retard pendant l'été pour que j'intègre le CE1. Bon, il se trouve qu'en CE1 je m'impatientais parce que tous mes petits camarades ne lisaient pas avec aisance.
Ce qu'il m'en ait resté, et sans qu'il soit question de notes, c'est la douleur traumatisante d'un échec, alors qu'il avait été corrigé. Je n'avais pas su apprendre comme les autres, sur un truc basique comme la lecture. Avec le temps, quinze ans plus tard, des succès à l'université, j'ai réussi à tourner la page (même si là, tout au fond, il y a une toute petite petite petite saloperie de voix qui me dit quand je n'arrive pas à quelque chose, "c'est normal, tu n'aurais jamais dû réussir... ta réussite c'était une erreur!").
Protéger les enfants de la douleur d'un échec sur l'apprentissage élémentaire, évidemment, mais la solution de la suppression de notes me semble ridiculement inadaptée. Faire en sorte que tous les mômes sachent lire à la sortie du CP et lisent aisément à la fin du CE1, en mettant le paquet (en nombre d'enseignants, en rattrapages dès le premier flottement) coûterait tellement moins cher que d'essayer de recoller les pots cassés en collège, en lycée voire plus tard... Cela éviterait bien des traumatismes ou souffrances à tout le moins immédiats et ultérieurs...
Tellement d'accord avec toi !
Là, on va casser le thermomètre. Le remplacer par un hypocrite système de couleurs ou je ne sais quoi.
+ 1 000 !
- DaphnéDemi-dieu
Oh oui, aussi !
- TidjaniNiveau 9
Tellement d'accord avec vous tous !
- VinteuilNiveau 5
Effectivement. Une des nombreuses "qualités" de cette formidable usine à gaz qu'est le livret de compétences est que tout est placé sur le même plan, que tout se vaut. "Savoir faire ses lacets" = " Connaître la conjugaison des verbes du 3e groupe". C'est le syndrome d'Einstein et de la paire de bottes : "J'ai acheté une paire de bottes géniale. Einstein était génial. Donc Einstein = une paire de bottes" !Provence a écrit:Le problème de l'évaluation par compétences, c'est aussi qu'il n'y a plus de hiérarchisation. Des parents m'ont sorti l'an passé que leur fille était très bonne en français à l'école. Effectivement, il y avait pas mal de petites croix dans la colonne "acquis". Mais le dossier indiquait que la gamine ne savait pas conjuguer un verbe au passé composé ni rédiger en ponctuant...
- frankensteinVénérable
Effectivement. Une des nombreuses "qualités" de cette formidable usine à gaz qu'est le livret de compétences est que tout est placé sur le même plan, que tout se vaut. "Savoir faire ses lacets" = " Connaître la conjugaison des verbes du 3e groupe". C'est le syndrome d'Einstein et de la paire de bottes : "J'ai acheté une paire de bottes géniale. Einstein était génial. Donc Einstein = une paire de bottes" !
+ 1000...
Autre chose sur laquelle on pourrait aussi s'interroger, c'est l'histoire du certificat d'études que Coppé veut remettre en place (à qq jours près)...Un certif non noté ? :lol!:
J'ai le pressentiment que toutes ces annonces n'ont pas pour but d'améliorer quoi que ce soit, mais bien de détruire l'école publique; quitte à invoquer tous les prétextes...
Certains tombent dans le piège.
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- XanaNiveau 7
scoeurs a écrit:
Pour moi si on retire les notes on élimine en apparence le problème de niveau et les difficultés des élèves: pas de mauvaise note donc les élèves vont bien, le système scolaire va bien, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Je pense au contraire qu'en supprimant les notes, les plus en difficultés seront d'autant plus oubliés qu'on voudra les cacher.
Tout à fait d'accord.
Sans compter que l'absence de notes correspond souvent dans la tête des parents et des élèves à une absence d'évaluation! "On travaille pour rien". Voilà une représentation sans aucun doute erronée mais bien ancrée.
- JohnMédiateur
http://www.marianne2.fr/La-suppression-des-notes-a-l-ecole-dans-le-programme-UMP_a210332.html
Ce soir, je m’adresse à toi, ô électeur de droite. Il m’est arrivé de m’adresser à ton homologue de gauche et de mettre celui-ci en garde face à ses prétendants socialistes qui risquaient fort de faire de lui un cocu. Mais, là, c’est toi qui est en danger.
Déjà, en 2007, tu avais cru aux discours du candidat Sarkozy sur l’Ecole. Tu avais cru à ses références à l’autorité, à l’effort, au mérite voire à la méritocratie. Pauvre de toi, tu as dû constater que la réforme du lycée avait été confiée à Richard Descoings. Si encore ce cocufiage s’était produit dans la discrétion ! Mais, le Président, t’humiliant davantage, n’a pas pris la peine de cacher l’amant dans le placard. C’est sous ton regard effaré que ces deux-là roucoulèrent.
L’an prochain, le président-candidat tentera une nouvelle fois de t’assurer que l’autorité, l’effort, le mérite voire la méritocratie se trouvent au coeur de son projet pour l’Ecole de la République. Peut-être, parce que tu es à la fois oublieux et bonne pâte et que tu abhorres la gauche par dessus tout, tu seras tenté de lui donner une seconde chance. Tu aurais bien tort. Sais-tu qui a été nommé secrétaire national aux politiques éducatives de l’UMP ? Monsieur Jacques Grosperrin. Tu ne le connais pas ? Laisse-moi te le présenter !
Son surnom : PDG, comme prof de gym
Jacques Grosperrin est le député de ma circonscription (dans le Doubs). Sur les bancs de l’Assemblée nationale, on le surnomme le PDG, comme prof de gym. Si tu as lu la Fabrique du crétin, de Jean-Paul Brighelli, tu sais que l’Education physique et sportive constitue très souvent le laboratoire des mesures pédagogistes. Mais l’oiseau en question enseigna aussi les fameuses et fumeuses sciences de l’éducation à la fac de sport de Besançon.
Ce n’est pas tout, il fut aussi le rapporteur de la commission sur la mise en oeuvre du socle commun de connaissances du collège. A ce titre, il fut invité par divers médias. Et sur RMC, il se prononça pour la suppression des notes au collège. Il cita même le grand gourou André Antibi. Il paraît que les notes agissent fort négativement sur le moral de ces pauvres petits. Et s’il n’y avait que nos pauvres ados ! Le député Grosperrin, spécialiste désormais officiel de tout ce qui touche l’école à l’UMP, propose aussi de supprimer les concours pour devenir professeur. Peut-être trouve t-il aussi les entretiens d’embauche moins traumatisants en sus d’être beaucoup moins coûteux.
Ô, électeur de droite, lorsque Nicolas Sarkozy prononcera les mots autorité, effort, mérite voire méritocratie, souviens toi de Jacques Grosperrin, qui veut bouter les notes et concours hors de l’Ecole de la République.
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- Thalia de GMédiateur
Bon, t'aurais pas un truc marrant et réconfortant ?
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Soleil noir de mes mélancolies.
- JEMSGrand Maître
- Thalia de GMédiateur
Pffffffffffffffft !
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- ProvenceEnchanteur
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- Retour d'expériences sur la suppression des notes pour les compétences en collège...
- Réforme du primaire en Chine : suppression des devoirs (du CP à la 6eme) et des notes (du CP au CE2).
- Pour Marcel Rufo, les mauvaises notes sont "un traumatisme répétitif" qui constitue "un problème de santé publique".
- Pour ou contre la suppression des notes ?
- Débat intéressant sur les notes : pour / contre leur suppression...
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