Nouveau sondage sur votre ressenti du métier

(Exvusez la ringardise des propositions à la Marie-Claire... et l'abominable faute sur commencer que j'arrive pas à éditer)

en pleine reconversion.

j'en peux plus d'avoir des classes qui réclament le prof que je remplace, et de devoir me battre pour forcer les élèves à travailler.

En reconversion également.

J'effectue un remplacement, à mi-chemin entre un élève qui m'insulte et d'autres qui me réclament. Le tout, dans la plus grande indifférence de tout plaisir. Je m'en vais parce qu'entre faire un métier que j'aime et pour lequel je suis faite, mais qu'on démolit, et un métier que je n'aime pas et dont la démolition ne me dérangera pas plus que cela, je choisis la seconde option. Ce n'est d'ailleurs pas vraiment un métier pour moi (est-ce un métier que de remplacer?). Plus une simple fonction.

Osmose, j'adore vraiment ça.

J'ai voté bonne entente.
J'aime beaucoup mon métier, le contact avec les élèves, le fait de transmettre des choses mais certaines choses, en effet, me chagrinent (les à côtés, en fait)

Moi aussi j'ai mis bonne entente.

Bonne entente, mon poste bizarre m'apportant des avantages et des inconvénients...

Bonne entente en général, osmose avec ma 4 euro, des accès de désillusion parfois (par rapport à la situation générale de l'EN, pas forcément ma situation perso actuelle) et l'idée lancinante que l'adultère pourrait s'imposer à moi à long terme si certaines choses devaient persister ou s'aggraver.

Est-ce que clair tout ça?

Donc pour l'instant je vote: bonne entente (cordiale of course!)

Adultère! je retourne de temps à autre en touriste au collège que j'ai déserté il y a qq mois: aucune envie d'y retourner! C'est de pire en pire, les gamins ne savent plus où sont les limites.
Je RESPIRE et ne regrette pas, même si l'avenir se profile "galère". Wait and see.

Pas encore adultère. J'espère qu'une hypothétique mutation pourra me remotiver.

En reconversion, mais bon sang que j'aurais voulu apprivoiser ce métier!
Mais c'est le métier qui ne m'aime pas.

la bonne entente ; j'aime ce que je fais, j'apprécie de faire cours, de préparer des cours mais les copies me gonflent (finalement on devrait supprimer les notes )

Et surtout les à côtés...

J'ai voté "bonne entente" mais, parfois, je pourrais tout aussi bien voter "adultère", tellement je fais de choses à côté, tellement tout est fait pour nous casser, tellement je suis LA remplaçante à vie (peut-être un signe que je n'ai pas ma place) et tellement je n'aime pas élaborer des stratégies de flicage alors que mon métier, c'est transmettre...

Mais bon, j'ai tjs eu l'humeur à ne pas choisir vraiment parce que pls choses me plaisent...ou pas...

"bonne entente" avec mes classes mais "désillusions" avec l'administratif et la Direction...

Osmose, j'adore ce que je fais, et hormis la correction de copies, j'ai l'impression de ne pas vraiment travailler et de faire ce que j'aime le plus (surtout avec mes élèves et lors de la préparation de mes séquences). L'enseignement devient pour moi un loisir, comme la lecture, l'écriture, les randonnées, le ciné... Oui oui, je suis bien atteinte!

Il y a une seule chose qui me chagrine un peu dans ce métier: l'ambiance dans certaines salles des profs. Dans la mienne, c'est électrique, et si on a le malheur de monter des projets et d'être enthousiaste, on est mal vu... Dommage...

Quand j'ai des classes sympas c'est l'osmose, et je me prends parfois à imaginer un collège où les classes "normales" sont majoritaires. Je suis dans un collège difficile mais je m'y plais quand même, surtout avec mes bonnes classes qui sont adorables. (enfin plutôt grâce à eux)

J'ai voté "adultère" car j'aimerais faire autre chose, même en tant que bénévole.
Je pense que cela tient en grande partie à mon âge puisque je n'ai pas de problèmes majeurs dans mes classes, tout au plus le comportement que l'on peut raisonnablement attendre d'ados (je n'ai aucun mérite : seulement de l'expérience et une "réputation qui m'assure encore un ou deux ans de tranquillité).
Mais je ne supporte plus d'être en face de gosses qui ont quarante ans (et plus ) de moins que moi. La vue d'un bouton d'acné juvénile me fiche de l'urticaire. Leurs états d'âme m'émeuvent et m'agacent en même temps. Bref je ne suis plus en phase, avec ma "mission" et avec ces gosses.
Il y a, je crois, un âge à ne pas dépasser dans ce métier. J'ai atteint la limite. Je me sens dans la situation de la grand mère qui aime bien voir ses petits enfants mais qui n'a pas envie de les élever.
Pour le moment je n'envisage pas une reconversion professionnelle (trop difficile vu mon âge et ma motivation) mais je pense à me "retirer" tranquillement, en réduisant mon activité. Pour "cultiver mon jardin", me rendre utile avec des personnes dont je me sentirais plus proches.
J'ai cependant beaucoup de plaisir à lire l'enthousiasme et la confiance des plus jeunes ici. Continuez à y croire car cela reste un bien beau métier.

La bonne entente. J'aime mon métier, j'aime mes élèves, je m'entends bien avec mes collègues, mais l'avenir me fait parfois un peu peur quand je vois que tout le monde et n'importe qui se permet de mettre son grain de sel sur le sujet, et généralement pour démolir ce qui fonctionne encore. Et puis, je me sais privilégiée, dans mon petit collège où les mioches me disent bonjour de l'autre bout de la cour, se lèvent quand quelqu'un entre en classe et nous disent merci quand on fait un projet avec eux. Je ne fais pas le même métier que ceux qui exercent en zone difficile, même si parfois tout n'est pas rose, notamment à cause de graves dysfonctionnements administratifs qui nous ont laissé sur les nerfs.

ce sera presque osmose, s'il n'y avait pas les conneries dues à l'orientation massive en seconde générale et le socle commun.

Il me faudrait une catégorie entre la désillusion et la bonne entente. Je ne vais pas bosser à reculons, mais je ne m'y éclate pas non plus.
En fait ça dépend vraiment des classes que j'ai et des situations que je rencontre. Et j'ai encore énormément à apprendre. Mais je ne désespère pas d'y arriver un jour.

La bonne entente. Après une année de stage très stressante, je peux enfin prendre le temps de faire mon métier sans stress, avec passion et aussi avec un peu plus d'assurance.

J'ai mis "bonne entente" et je suis contente de lire que plus de 60% pense la même chose...

J'ai mis "désillusion" et j'ai failli mettre "adultère" parce que j'ai suivi avec intérêt tous les messages sur la reconversion...
J'ai toujours du mal à relativiser dès que quelque chose se passe de travers.

Et puis aussi j'ai changé d'établissement : après 5 ans en APV, j'ai obtenu le poste rêvé : poste fixe dans un établissement de centre ville, bien réputé....
Et bien je suis déçue ! Il n'y a plus les problèmes de violence, c'est vrai, mais les incivilités sont là tout de même. Je crois que j'ai fantasmé une réalité qui n'existe pas !

"La bonne entente" pour moi ! J'adore mon métier... faire cours, préparer à l'arrache mes cours, ma liberté, le rythme de travail très varié, les vacances, m'impliquer dans l'apprentissage des élèves...

Mais oui il y a des choses qui me chagrinent ! Ce que devient l'EN et le regard que portent la population et le gouvernement sur notre métier... Et ma situation de TZR un jour, TZR toujours commence à devenir pesante. Je ne supporte pas non plus le peu voire l'absence de solidarité de bon nombre de collègues !
Eu j'avoue aussi que la correction des copies me gave !

Je ne m'imagine pas faire un autre métier et pourtant la voie de la reconversion serait toute tracée : il ne me manque plus qu'à passer et obtenir 2 unités de valeur sur les 16 pour pouvoir faire le stage d'expertise comptable...

Moi aussi désillusion....certains jours je n'en peux plus, même si c'est "moins pire" que ce que j'ai connu dans un autre établissement!!!