- EmeraldiaÉrudit
Bonsoir,
J'ai eu ma 1ère journée se stage TICE aujourd'hui et un formateur nous a dit qu'avec le nouveau programme de 6ème, le schéma narratif avait disparu et qu'il était même mal vu de le faire !
On a trouvé que c'était un peu n'importe quoi, je n'en ai pas entendu parler et j'ai lu plusieurs fois le programme, je n'ai rien vu. Lui dit qu'il faut juste évoquer la cohérence de l'histoire, dire qu'il y a un début, des épreuves et une fin...
Ce n'est pas que j'y passe des heures ni que ce soit mon cheval de bataille mais je trouve que c'est couper les cheveux en quatre après nous avoir saoûlé avec certaines notions...
Qu'en est-il vraiment ??
J'ai eu ma 1ère journée se stage TICE aujourd'hui et un formateur nous a dit qu'avec le nouveau programme de 6ème, le schéma narratif avait disparu et qu'il était même mal vu de le faire !
On a trouvé que c'était un peu n'importe quoi, je n'en ai pas entendu parler et j'ai lu plusieurs fois le programme, je n'ai rien vu. Lui dit qu'il faut juste évoquer la cohérence de l'histoire, dire qu'il y a un début, des épreuves et une fin...
Ce n'est pas que j'y passe des heures ni que ce soit mon cheval de bataille mais je trouve que c'est couper les cheveux en quatre après nous avoir saoûlé avec certaines notions...
Qu'en est-il vraiment ??
- syrinxxNiveau 7
En même temps les anciens programmes n'en parlaient pas (seuls les accompagnements des programmes l'évoquaient rapidement, mais comme aujourd'hui il n'y a plus d'accompagnements des programmes, on fait ce qu'on veut, personne n'interdit de le faire...)
effectivement dans les nvx manuels on le retrouve finalement assez peu ou alors il est évoqué rapidement
Après il y a ce que pensent les inspecteurs: ce qu'on m'a dit l'année dernière quand j'étais en stage c'était de ne pas mettre du schéma narratif à toutes les sauces, on le voit en 6e pour le conte et on s'arrête là. On n'est pas censé en reparler par exemple pour étudier une nouvelle de maupassant en 4e.
Moi je pense que c'est bien de le voir quand même en 6e parce que c'est un bon outil pour écrire.
et vous que vous a-ton dit lors des réunions sur les nvx programmes?
effectivement dans les nvx manuels on le retrouve finalement assez peu ou alors il est évoqué rapidement
Après il y a ce que pensent les inspecteurs: ce qu'on m'a dit l'année dernière quand j'étais en stage c'était de ne pas mettre du schéma narratif à toutes les sauces, on le voit en 6e pour le conte et on s'arrête là. On n'est pas censé en reparler par exemple pour étudier une nouvelle de maupassant en 4e.
Moi je pense que c'est bien de le voir quand même en 6e parce que c'est un bon outil pour écrire.
et vous que vous a-ton dit lors des réunions sur les nvx programmes?
- alinetteNeoprof expérimenté
Je reconnais que c'est un point qui n' a pas été abordé. Moi je viens de le faire et je continuerai.
- EmeraldiaÉrudit
syrinxx a écrit:En même temps les anciens programmes n'en parlaient pas (seuls les accompagnements des programmes l'évoquaient rapidement, mais comme aujourd'hui il n'y a plus d'accompagnements des programmes, on fait ce qu'on veut, personne n'interdit de le faire...)
effectivement dans les nvx manuels on le retrouve finalement assez peu ou alors il est évoqué rapidement
Après il y a ce que pensent les inspecteurs: ce qu'on m'a dit l'année dernière quand j'étais en stage c'était de ne pas mettre du schéma narratif à toutes les sauces, on le voit en 6e pour le conte et on s'arrête là. On n'est pas censé en reparler par exemple pour étudier une nouvelle de maupassant en 4e.
Moi je pense que c'est bien de le voir quand même en 6e parce que c'est un bon outil pour écrire.
et vous que vous a-ton dit lors des réunions sur les nvx programmes?
Je n'ai eu aucune réunion sur les nouveaux programmes, c'est moi qui ai imprimé ceux de 6è et qui aie appris des choses à mes collègues à la prérentrée alors q je suis TZR.
C'est ss doute mal vu par certains IPR de Lille.
Je trouve bien de parler du schéma narratif pour le conte pour montrer son côté hyper structuré. De tte façon, après je n'en parle plus.
- totoroMonarque
Selon la réunion de l'Ipr de Nantes (je sous traite, je n'y étais pas), plus de séance sur le schéma narratif, plus de récipation des 3 points de vue, lecture de jeunesse seulement en cursif. J'en ai une page comme ça...
- EmeraldiaÉrudit
totoro a écrit:Selon la réunion de l'Ipr de Nantes (je sous traite, je n'y étais pas), plus de séance sur le schéma narratif, plus de récipation des 3 points de vue, lecture de jeunesse seulement en cursif. J'en ai une page comme ça...
Ils pourraient faire circuler. On n'est au courant de rien. J'ai lu les nouveaux programmes, ça n'apparaît pas. C'est n'importe quoi.
- totoroMonarque
La disparition du schéma narratif, une formatrice nous en avait déjà parlé.
- EmeraldiaÉrudit
Je suis TZR et ma source a été Eduscol où rien de tout ça n'est signalé. Jai dc déjà fait le schéma narratif, les points de vue, la litté jeunesse en groupement de textes...totoro a écrit:La disparition du schéma narratif, une formatrice nous en avait déjà parlé.
Si un inspecteur se pointe, je lui dirai de mieux communiquer. Se renseigner pour ne pas être au courant est un comble.
- V.MarchaisEmpereur
Le schéma narratif n'est rien d'autre qu'un plan.
Si le nouveaux programmes demandent de ne plus y consacrer de leçons, c'est pour éviter certaines dérives : on a vu des textes étudiés juste pour mettre en évidence leur schéma narratif et de pauvres gosses sommés de réciter pieusement : situation initiale, élément perturbateur, péripéties, etc. comme si cette énumération avait un quelconque intérêt.
Il y a mieux à dire sur un texte que : Vous avez vu, il y a un début, un milieu et une fin. Les IO rappellent qu'un récit, c'est d'abord une histoire avec un sens, voire plusieurs, dont certains ne sont pas manifestes à première lecture pour de jeunes collégiens. C'est à cela qu'il faut s'attacher. Ca paraît bête à dire, mais quand on voit, manuels à l'appui, ce qu'on a pu faire des textes au nom du schéma narratif, on se rend compte que c'est nécessaire. Tant de textes ont été réduits à cela ! Non seulement c'est d'une pauvreté affligeante, le degré zéro de l'interprétation, de la technique pure mise au service de rien, mais en plus, c'est terriblement rébarbatif : on peut s'enthousiasmer pour une histoire, des personnages, rarement pour un schéma narratif.
Si cela est bien clair, il n'est pas interdit de mettre à jour le plan d'un texte étudié pour le donner à imiter lors de l'écriture. Ce peut être très structurant pour apprendre à organiser son récit. D'ailleurs, ce n'est pas vrai seulement pour le schéma narratif, mais pour tout ce qui a trait à la typologie des discours, ou au mouvement du texte en général. Avec mes 4e, je suis dans le théâtre. C'est très difficile d'écrire une bonne scène de théâtre, sans répliques vides, inutiles, redondantes. Il faut comprendre l'économie du dialogue dramatique et saisir que ses principaux ressorts sont le conflit et le jeu de questions / réponses. Il faut savoir comment commencer et comment finir. Pour cela, rien de tel qu'analyser le plan et la progression de quelques scènes. Il en va de même pour le schéma narratif : ce peut-être une préparation utile à l'écriture, mais il ne faut pas se leurrer : on n'a pas étudié un texte parce qu'on a mis à jour son schéma narratif. Il faut étudier le texte pour lui-même, son sens, sa portée - et éventuellement envisager son plan pour écrire à l'identique.
Je crois que c'est tout le sens des nouvelles IO.
Si le nouveaux programmes demandent de ne plus y consacrer de leçons, c'est pour éviter certaines dérives : on a vu des textes étudiés juste pour mettre en évidence leur schéma narratif et de pauvres gosses sommés de réciter pieusement : situation initiale, élément perturbateur, péripéties, etc. comme si cette énumération avait un quelconque intérêt.
Il y a mieux à dire sur un texte que : Vous avez vu, il y a un début, un milieu et une fin. Les IO rappellent qu'un récit, c'est d'abord une histoire avec un sens, voire plusieurs, dont certains ne sont pas manifestes à première lecture pour de jeunes collégiens. C'est à cela qu'il faut s'attacher. Ca paraît bête à dire, mais quand on voit, manuels à l'appui, ce qu'on a pu faire des textes au nom du schéma narratif, on se rend compte que c'est nécessaire. Tant de textes ont été réduits à cela ! Non seulement c'est d'une pauvreté affligeante, le degré zéro de l'interprétation, de la technique pure mise au service de rien, mais en plus, c'est terriblement rébarbatif : on peut s'enthousiasmer pour une histoire, des personnages, rarement pour un schéma narratif.
Si cela est bien clair, il n'est pas interdit de mettre à jour le plan d'un texte étudié pour le donner à imiter lors de l'écriture. Ce peut être très structurant pour apprendre à organiser son récit. D'ailleurs, ce n'est pas vrai seulement pour le schéma narratif, mais pour tout ce qui a trait à la typologie des discours, ou au mouvement du texte en général. Avec mes 4e, je suis dans le théâtre. C'est très difficile d'écrire une bonne scène de théâtre, sans répliques vides, inutiles, redondantes. Il faut comprendre l'économie du dialogue dramatique et saisir que ses principaux ressorts sont le conflit et le jeu de questions / réponses. Il faut savoir comment commencer et comment finir. Pour cela, rien de tel qu'analyser le plan et la progression de quelques scènes. Il en va de même pour le schéma narratif : ce peut-être une préparation utile à l'écriture, mais il ne faut pas se leurrer : on n'a pas étudié un texte parce qu'on a mis à jour son schéma narratif. Il faut étudier le texte pour lui-même, son sens, sa portée - et éventuellement envisager son plan pour écrire à l'identique.
Je crois que c'est tout le sens des nouvelles IO.
- Y@nnNiveau 9
V.Marchais a écrit:Tant de textes ont été réduits à cela !
Tout à fait d'accord !
Dramatique, cette obsession du schéma au détriment de tout le reste. Dommage, c'était le reste qui était intéressant.
Mais, au reste, c'est un discours que j'ai toujours entendu, et j'ai toujours vu des collègues s'y accrocher envers et contre tout !
Comprends pas.
- lilith888Grand sage
franchement, je n'ai jamais vu des textes réduits à cela... (faut dire aussi que si c'était le cas dans les manuels, comme je n'en consulte pas, je n'ai jamais remarqué)
Par contre, ce schém est particulièrement utile lorsque l'on fait écrire leur propre conte aux élèves de 6ème.
mais je trouve un peu obsessionnel ce truc de dire à tout va pour chaque notion :
"qu'est ce qu'on doit faire pour ne pas se faire taper sur les doigts par l'IPR ?"
Qu'est ce qu'on doit faire ? Obéir à son bon sens, tout simplement et arrêter de paniquer pour des prunes à tout bout de champ
Par contre, ce schém est particulièrement utile lorsque l'on fait écrire leur propre conte aux élèves de 6ème.
mais je trouve un peu obsessionnel ce truc de dire à tout va pour chaque notion :
"qu'est ce qu'on doit faire pour ne pas se faire taper sur les doigts par l'IPR ?"
Qu'est ce qu'on doit faire ? Obéir à son bon sens, tout simplement et arrêter de paniquer pour des prunes à tout bout de champ
- DwarfVénérable
D'accord avec vous, Véronique : c'est bien pour cela que je ne l'ai jamais fait! Les gamins comprennent bien d'instinct les quelques enjeux organisationnels de la chose dans leur lecture de toute façon à : à quoi bon le formaliser comme fin en soi?
- doublecasquetteEnchanteur
Dwarf a écrit:D'accord avec vous, Véronique : c'est bien pour cela que je ne l'ai jamais fait! Les gamins comprennent bien d'instinct les quelques enjeux organisationnels de la chose dans leur lecture de toute façon à : à quoi bon le formaliser comme fin en soi?
+1
Mais faudrait peut-être mieux l'expliquer, clairement, méthodiquement, avec des exemples, comme l'autre Double-Casquette le fait pour le primaire. C'est tout nouveau, pour certains. Ça fait des années qu'ils croient que c'est fondamental et une fin en soi, le schéma narratif. Ils n'ont rien connu d'autre et ils sont les seuls à ne pas s'y être dégoûtés à vie du français, de son étude aussi bien que de son enseignement.
- EmeraldiaÉrudit
Je n'ai jamais fait une notion comme le schéma narratif juste pour faire une notion et au fond, ça n'est pas une obsession. Je postais parce qu'à la formation, ils ont dit qu'on se ferait taper sur les doigts car les IPR ne voulaient plus qu'on en parle alors que j'ai lu le nouveau programme de 6è et que ça n'est pas dit clairement.
Privilégier le sens, je ne fais que ça. De toute façon, tout doit être au service du texte et de sa compréhension mais gare à la paraphrase aussi à l'inverse !
Je trouverais affligeant que des collègues soient pénalisés parce qu'ils ont étudié cette notion. Ce sont les formateurs qui paniquent pour des prunes. Justement, on nous a indiqué tout à l'heure, qu'au lieu d'utiliser le schéma narratif, on devait faire remarquer aux élèves que dans une narration, "il y a un début, des épreuves et une fin." C'est drôle. Je me contenterai de leur rappeler qu'un texte doit être cohérent.
Moi vu mon parcours, il y a belle lurette que je ne panique plus.
Privilégier le sens, je ne fais que ça. De toute façon, tout doit être au service du texte et de sa compréhension mais gare à la paraphrase aussi à l'inverse !
Je trouverais affligeant que des collègues soient pénalisés parce qu'ils ont étudié cette notion. Ce sont les formateurs qui paniquent pour des prunes. Justement, on nous a indiqué tout à l'heure, qu'au lieu d'utiliser le schéma narratif, on devait faire remarquer aux élèves que dans une narration, "il y a un début, des épreuves et une fin." C'est drôle. Je me contenterai de leur rappeler qu'un texte doit être cohérent.
Moi vu mon parcours, il y a belle lurette que je ne panique plus.
- HopeHabitué du forum
Oh quelle bonne nouvelle ! Je galère avec mes 6e parce que le schéma narratif, c'est bien, mais si on doit l'appliquer à tout, ça ne marche pas trop... Ca fait quelques années que j'ai envie de me débarrasser de cette grille de lecture là... Bien ! Je l'ai fait, mais je n'insisterai donc pas
_________________
Omnia mutantur nihil interit (Ovide)
- AbraxasDoyen
Le schéma narratif, c'est très intéressant en fac.
Ou quand vous lisez Propp.
Mais en Sixième ! Les pôvres !
Ou quand vous lisez Propp.
Mais en Sixième ! Les pôvres !
- Invité31Sage
totoro a écrit:Selon la réunion de l'Ipr de Nantes (je sous traite, je n'y étais pas), plus de séance sur le schéma narratif, plus de récipation des 3 points de vue, lecture de jeunesse seulement en cursif. J'en ai une page comme ça...
1) Est-ce que, à votre avis, Dracula de Bram Stoker peut être étudié en classe ou bien ça ne doit être qu'une lecture cursive ?
2) Je me pose beaucoup de questions sur ma façon d'étudier une oeuvre en classe. Je choisis presque toujours d'étudier des passages importants + des questionnaires de lecture. Comment faites-vous, vous ?
Merci d'avance
- charlottofraiseNiveau 10
Je ne crois pas que ce soit une œuvre jeunesse, Lynette, donc…
Pour ce qui est de l'étude de l'OI, je ne suis pas très à l'aise non plus : je fais comme toi une LA de quelques passages et des questionnaires de lecture mais les élèves n'ont pas toujours l'impression d'avoir étudié le livre en classe. J'essaie d'introduire des études thématiques qui nous permettent de tourner les pages ensemble mais bon…
Pour ce qui est de l'étude de l'OI, je ne suis pas très à l'aise non plus : je fais comme toi une LA de quelques passages et des questionnaires de lecture mais les élèves n'ont pas toujours l'impression d'avoir étudié le livre en classe. J'essaie d'introduire des études thématiques qui nous permettent de tourner les pages ensemble mais bon…
- VioletEmpereur
Entièrement d'accord avec Véronique Marchais.
Etudions les contes pour leur sens, leur portée, leur symbolique.
Dans le schéma narratif, ce qui peut servir, c'est d'étudier le passage de la situation initiale à l'élément modificateur en vue de leur faire écrire des contes.
Pour ma part, je n'ai entendu parler du schéma narratif qu'à la fac, pas vous ? et honnêtement, cela ne me manquait pas.
Etudions les contes pour leur sens, leur portée, leur symbolique.
Dans le schéma narratif, ce qui peut servir, c'est d'étudier le passage de la situation initiale à l'élément modificateur en vue de leur faire écrire des contes.
Pour ma part, je n'ai entendu parler du schéma narratif qu'à la fac, pas vous ? et honnêtement, cela ne me manquait pas.
- doublecasquetteEnchanteur
Abraxas a écrit:Le schéma narratif, c'est très intéressant en fac.
Ou quand vous lisez Propp.
Mais en Sixième ! Les pôvres !
Surtout qu'ils en "bouffent" depuis la maternelle : "schéma du conte" et "étude de l'objet-livre" sont les deux mamelles de la littérature jeunesse en primaire !
- DwarfVénérable
doublecasquette a écrit:Abraxas a écrit:Le schéma narratif, c'est très intéressant en fac.
Ou quand vous lisez Propp.
Mais en Sixième ! Les pôvres !
Surtout qu'ils en "bouffent" depuis la maternelle : "schéma du conte" et "étude de l'objet-livre" sont les deux mamelles de la littérature jeunesse en primaire !
Et après, on s'étonne qu'ils nous arrivent désenchantés en sixième...
- DwarfVénérable
Lynette a écrit:totoro a écrit:Selon la réunion de l'Ipr de Nantes (je sous traite, je n'y étais pas), plus de séance sur le schéma narratif, plus de récipation des 3 points de vue, lecture de jeunesse seulement en cursif. J'en ai une page comme ça...
1) Est-ce que, à votre avis, Dracula de Bram Stoker peut être étudié en classe ou bien ça ne doit être qu'une lecture cursive ?
2) Je me pose beaucoup de questions sur ma façon d'étudier une oeuvre en classe. Je choisis presque toujours d'étudier des passages importants + des questionnaires de lecture. Comment faites-vous, vous ?
Merci d'avance
Je le fais lire puis étudier en classe en quatrième (encore cette année,avec Frankenstein pour l'autre classe) : ça marche bien et c'est largement faisable. Mais si tu veux aller au fond du sujet (sans mauvais jeu de mots), il faut d'abord tâter le terrain pour savoir si tu as des pudibonds ou des chrétiens bornés congénitaux parmi tes élèves pour savoir comment enrober ton propos...
Et je fais comme toi pour les questionnaires sur passages clés et porteurs, avec aussi une vue plus globale de l'oeuvre (symbolique des personnages, par exemple, particulièrement importante dans Dracula).
- Invité31Sage
Bon ouf vous me rassurez
Ca s'insère dans une étude plus large du mythe du vampire, avec approche des genres (je fais "La Vampire" de Baudelaire)
Nous avons largement entamé la séquence et ça leur plaît, mais comme j'ai demandé une inspection j'ai eu un peu peur sur le coup d'avoir fait une bêtise. Je ne le considérais pas non plus comme une oeuvre de jeunesse mais comme un classique.
Ca s'insère dans une étude plus large du mythe du vampire, avec approche des genres (je fais "La Vampire" de Baudelaire)
Nous avons largement entamé la séquence et ça leur plaît, mais comme j'ai demandé une inspection j'ai eu un peu peur sur le coup d'avoir fait une bêtise. Je ne le considérais pas non plus comme une oeuvre de jeunesse mais comme un classique.
- alinetteNeoprof expérimenté
Je ne le repère que dans un seul conte de la séquence mais en l'associant à la progression du conte. Je ne l'impose pas en modèle. Par contre, pour écrire un conte, cela permet de structurer un minimum leur récit.
- AnacycliqueÉrudit
Idem que Dwarf. Dracula marche du tonnerre, en 4ème. Je suis en train de le finir (étude de l'OI par extraits, axée sur l'épistolaire / portrait, avec un journal de bord en 3 parties, que je pourrai t'envoyer).
Dracula permet d'analyser des adaptations filmiques (du Coppola et du Murnau) et de l'image fixe avec les diverses représentations du monstre. J'ai passé des heures passionnantes à analyser entre autres, l'évolution du mythe jusqu'à la fascination Twilight. Ils se sont jeté sur les exposés. On consacre une heure à la genèse du roman et au mythe du vampire, avec un 2000ans d'histoire de Gélinet : bonheur !
Par contre, une collègue a donné la version complète. Trois lettres de parents, dont deux jugeaient ce choix obscène. Nous allons faire un courrier collectif afin de la soutenir. Il faudra rappeler aux parents que Stoker est un classique et que ce choix est en accord avec les pgmes de 4°.
Dracula permet d'analyser des adaptations filmiques (du Coppola et du Murnau) et de l'image fixe avec les diverses représentations du monstre. J'ai passé des heures passionnantes à analyser entre autres, l'évolution du mythe jusqu'à la fascination Twilight. Ils se sont jeté sur les exposés. On consacre une heure à la genèse du roman et au mythe du vampire, avec un 2000ans d'histoire de Gélinet : bonheur !
Par contre, une collègue a donné la version complète. Trois lettres de parents, dont deux jugeaient ce choix obscène. Nous allons faire un courrier collectif afin de la soutenir. Il faudra rappeler aux parents que Stoker est un classique et que ce choix est en accord avec les pgmes de 4°.
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