Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Reine MargotDemi-dieu
comme John, j'ai dit aussi que l'on ne pouvait pas prendre de décision, je trouve qu'il y a un jugement sur ce collègue...c'est à l'administration d'agir si vraiment les choses sont graves.
- JOIADANiveau 1
Je viens de lire le commentaire de John et de Marquise.... Ce n'est pas un jugement que l'on porte, et il n'y a pas que les collègues qui se rendent compte du problème.
Je ferme le post. Ce n'était pas une bonne idée de venir discuter de tout cela sur un forum. J'étais tellement mal mercredi après ce qui s'est passé que j'ai cru trouver une solution sur le net, ce n'était pas très malin.
Je ne suis pas une grande habituée des forums, j'avais oublié à quel point les propos peuvent être mal compris et déformés. Le fait est que je ne souhaite pas donner trop de détails, par souci de discrétion, ce qui est bête en soi, internet n'est pas ce qu'il y a de plus discret...évidemment. Mais du coup, je comprends que vous ayez un peu de mal à vous faire une idée de la situation.
Sujet clos
Merci pour les informations données
Je ferme le post. Ce n'était pas une bonne idée de venir discuter de tout cela sur un forum. J'étais tellement mal mercredi après ce qui s'est passé que j'ai cru trouver une solution sur le net, ce n'était pas très malin.
Je ne suis pas une grande habituée des forums, j'avais oublié à quel point les propos peuvent être mal compris et déformés. Le fait est que je ne souhaite pas donner trop de détails, par souci de discrétion, ce qui est bête en soi, internet n'est pas ce qu'il y a de plus discret...évidemment. Mais du coup, je comprends que vous ayez un peu de mal à vous faire une idée de la situation.
Sujet clos
Merci pour les informations données
- InvitéInvité
Lorsque j'étais élève, dans mon lycée, il y avait un professeur agrégé de LM, docteur en histoire de l'art, qui était dans une profonde dépression et qui ne parlait ni à ses collègues ni aux élèves. Il écrivait au tableau pendant tout son cours, les élèves séchaient ou faisaient autre chose.
Le proviseur a fait venir l'IPR qui a fait placer l'enseignant en arrêt dès le lendemain. Il n'a jamais repris.
Peut être que le professeur coordonnateur de la discipline peut parler avec le chef d'établissement.
Mais il est évident qu'une intervention de l'IPR est indispensable pour juger et décider quoi que ce soit.
Le proviseur a fait venir l'IPR qui a fait placer l'enseignant en arrêt dès le lendemain. Il n'a jamais repris.
Peut être que le professeur coordonnateur de la discipline peut parler avec le chef d'établissement.
Mais il est évident qu'une intervention de l'IPR est indispensable pour juger et décider quoi que ce soit.
- JohnMédiateur
J'ai simplement fait remarquer que, en ce qui me concerne, je ne comprends pas que ce soit aux collègues de faire des démarches de ce genre, même par bienveillance et empathie envers un collègue, qui, lui, cependant, ne souhaite pas être arrêté.Le fait est que je ne souhaite pas donner trop de détails, par souci de discrétion, ce qui est bête en soi, internet n'est pas ce qu'il y a de plus discret...évidemment. Mais du coup, je comprends que vous ayez un peu de mal à vous faire une idée de la situation.
Je ne pense pas que ce soit un "arrêt" au même titre que l'arrêt médical. C'est une démarche de type disciplinaire, pas médical.l'inspecteur qui a fait placer l'enseignant en arrêt
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- menerveOracle
Et bien moi je ne trouve pas qu'une intervention de l'IPR réglerait quelque chose: le prof en question doit souffrir énormément et faire intervenir la hiérarchie va accroitre sa souffrance, s'il est en dépression il doit se sentir déjà "nul" alors avoir en plus ça sur le dos, ça ne va pas l'aider...ça risque au contraire d'aboutir au pire!!!
Si mes collègues avaient appelé l'IPR au moment où j'allais très mal, je me serais flinguée dans l'établissement!
Si mes collègues avaient appelé l'IPR au moment où j'allais très mal, je me serais flinguée dans l'établissement!
- JOIADANiveau 1
La situation décrite par agammemnon est très proche de ce qu'on vit. L'ipr est prévenu, mais " ce n'est pas son boulot" dixit..Mais je pense que l'inspecteur va finir par venir.
Ce n'est pas moi qui fais les démarches, ni en mon nom propre ni au nom de mes collègues, seulement la situation est grave, on se sent tous concernés par le problème, et face aux réponses qui nous ont été faites, je me demandais simplement s'il y avait autre chose à faire. On se sent très démunis. personnellement, c'est la première fois que je vis cela et voilà...
Menerve, est-ce que tu peux expliquer un peu ce que tu vivais, et ce que tu attendais des collègues à ce moment-là?
Ce n'est pas moi qui fais les démarches, ni en mon nom propre ni au nom de mes collègues, seulement la situation est grave, on se sent tous concernés par le problème, et face aux réponses qui nous ont été faites, je me demandais simplement s'il y avait autre chose à faire. On se sent très démunis. personnellement, c'est la première fois que je vis cela et voilà...
Menerve, est-ce que tu peux expliquer un peu ce que tu vivais, et ce que tu attendais des collègues à ce moment-là?
- ChocolatGuide spirituel
Mais est-ce que qq'un a essayé de lui parler, avant d'envisager d'autres démarches?
Est-ce que ses proches ont été avertis?
Est-ce que ses proches ont été avertis?
_________________
- JOIADANiveau 1
Bien sûr qu'on a cherché à lui parler, à commencer par les collègues qui en étaient le plus proches...mais aucune communication n'est possible.. certains de ses amis sont également très inquiets...
On ne fait pas une chasse à la sorcière...
On ne fait pas une chasse à la sorcière...
- menerveOracle
Ce que je vivais et bien tout simplement une grave dépression : ça allait très mal à la maison avec mon mari, ça se passait mal avec des élèves qui profitaient de mon état de faiblesse et qui étaient horribles....j'attendais un soutien de la hierarchie que je n'ai jamais eu (au contraire tout était de ma faute et le gamin sournois qui lançait des boulons sur ses camarades, refusait de sortir son cahier, insultait ses camarades en douce n'a jamais été sanctionné...
Ce que j'attendais un peu de chaleur humaine, arrêter d'entendre que les gens qui dépriment sont des gens qui devraient se mettre un coup de pied au cul, qu'il y avait bien plus malheureux sur terre etc etc alors que moi je ne mangeais plus, je ne dormais plus... Et que c'était moi le problème et non les élèves horribles!!
Là je déprime toujours mais j'ai changé de fonction (je fais fonction en doc), de région et donc de collège et ça se passe bien mieux...et avec les élèves et avec les collègues (je ne retrouve plus cette ambiance de m...où chacun dégoisait sur l'autre, même si je ne m'entends pas avec tout le monde....certains collègues sont devenus des amis et pourtant je ne les connais que depuis un an!)...et l'an dernier quand j'ai à nouveau craqué à cause de gros soucis familiaux, les collègues sont venus me voir à l'hosto, le principal m'a appelé dans son bureau non pour me faire la morale mais pour me proposer son aide notamment de me prêter la camionnette de fonction si ça pouvait m'aider à déménager (vu la situation familiale je suis partie)....bref je ne me suis pas sentie jugée mais aidée!
Ce que j'attendais un peu de chaleur humaine, arrêter d'entendre que les gens qui dépriment sont des gens qui devraient se mettre un coup de pied au cul, qu'il y avait bien plus malheureux sur terre etc etc alors que moi je ne mangeais plus, je ne dormais plus... Et que c'était moi le problème et non les élèves horribles!!
Là je déprime toujours mais j'ai changé de fonction (je fais fonction en doc), de région et donc de collège et ça se passe bien mieux...et avec les élèves et avec les collègues (je ne retrouve plus cette ambiance de m...où chacun dégoisait sur l'autre, même si je ne m'entends pas avec tout le monde....certains collègues sont devenus des amis et pourtant je ne les connais que depuis un an!)...et l'an dernier quand j'ai à nouveau craqué à cause de gros soucis familiaux, les collègues sont venus me voir à l'hosto, le principal m'a appelé dans son bureau non pour me faire la morale mais pour me proposer son aide notamment de me prêter la camionnette de fonction si ça pouvait m'aider à déménager (vu la situation familiale je suis partie)....bref je ne me suis pas sentie jugée mais aidée!
- JOIADANiveau 1
On a fait front face aux élèves, qui je le confirme profitent évidemment de la situation. On les a incendiés l'année dernière à cause de leurs comportements... des élèves ont été sanctionnés... Mais là il n'y a plus aucune communication, lorsqu'on lui propose de l'aide ou qch (même en dehors du collège, même un simple bonjour), on a droit à un refus catégorique, voire parfois agressif..;je sais que ce comportement est un aspect de sa maladie, on ne lui en veut pas, mais on ne peut pas attendre que la situation dégénère davantage....
Je pense qu'on est un peu dans la situation des proches (toute proportion gardée) de personnes dépressives, qui à un moment donné se sentent complètement dépassés par les évènements, et impuissants...et il est clair qu'il est totallement illusoire de penser qu'on peu trouver la solution sur un forum.
merci beaucoup d'avoir partagé ton histoire menerve, je me dis qu'il faut qu'on continue d'être présent à ses côtés, en espérant que ça aille mieux.
Bonne soirée
Je pense qu'on est un peu dans la situation des proches (toute proportion gardée) de personnes dépressives, qui à un moment donné se sentent complètement dépassés par les évènements, et impuissants...et il est clair qu'il est totallement illusoire de penser qu'on peu trouver la solution sur un forum.
merci beaucoup d'avoir partagé ton histoire menerve, je me dis qu'il faut qu'on continue d'être présent à ses côtés, en espérant que ça aille mieux.
Bonne soirée
- menerveOracle
De rien...ceux qui me connaisse ici depuis longtemps (du temps de mon ancien Pseudo Scorpion) savent ce que j'endurais à la maison....maintenant ça va beaucoup mieux mais
- j'ai changé de vie (séparation)
- j'ai toujours des moments de gros ras le bol
- je prends toujours mes médicaments consciencieusement....d'ailleurs sais-tu si ton collègue se fait soigner par médocs ou suivi psy??
Malheureusement s'il ne prend pas la décision de se faire soigner, personne ne peut le faire à sa place sauf faits grave où c'est l'hospitalisation sur demande d'un tiers et ça c'est pire que tout pour la personne malade (je l'ai vécu et je préfère passer les détails des conditions matérielles de cette hospitalisation inhumaine).
- j'ai changé de vie (séparation)
- j'ai toujours des moments de gros ras le bol
- je prends toujours mes médicaments consciencieusement....d'ailleurs sais-tu si ton collègue se fait soigner par médocs ou suivi psy??
Malheureusement s'il ne prend pas la décision de se faire soigner, personne ne peut le faire à sa place sauf faits grave où c'est l'hospitalisation sur demande d'un tiers et ça c'est pire que tout pour la personne malade (je l'ai vécu et je préfère passer les détails des conditions matérielles de cette hospitalisation inhumaine).
- ChocolatGuide spirituel
Gloups, Menerve, je ne savais pas que tu avais vécu des périodes à ce point difficiles...
_________________
- Reine MargotDemi-dieu
JOIADA a écrit:La situation décrite par agammemnon est très proche de ce qu'on vit. L'ipr est prévenu, mais " ce n'est pas son boulot" dixit..Mais je pense que l'inspecteur va finir par venir.
Ce n'est pas moi qui fais les démarches, ni en mon nom propre ni au nom de mes collègues, seulement la situation est grave, on se sent tous concernés par le problème, et face aux réponses qui nous ont été faites, je me demandais simplement s'il y avait autre chose à faire. On se sent très démunis. personnellement, c'est la première fois que je vis cela et voilà...
Menerve, est-ce que tu peux expliquer un peu ce que tu vivais, et ce que tu attendais des collègues à ce moment-là?
en ce cas l'administration est au courant, c'est donc à eux d'agir...c'est ce que je voulais dire, en tant que collègues s'il refuse votre aide vous ne pouvez rien faire, et vu ce qui se passe le cde va sans doute faire qqch, soyez présents et attentifs mais pour le reste ça ne dépend pas de vous.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéNGrand sage
marquisedemerteuil a écrit:comme John, j'ai dit aussi que l'on ne pouvait pas prendre de décision, je trouve qu'il y a un jugement sur ce collègue...c'est à l'administration d'agir si vraiment les choses sont graves.
assez juste ...si les jugements sont trop hâtifs et préalables à toute enquête sérieuse : c'est grave et c'est à l'admnistration de réagir : enquête sur le terrain pour commencer, non mais alors :shock: !
- InvitéNGrand sage
menerve a écrit:De rien...ceux qui me connaisse ici depuis longtemps (du temps de mon ancien Pseudo Scorpion) savent ce que j'endurais à la maison....maintenant ça va beaucoup mieux mais
- j'ai changé de vie (séparation)
- j'ai toujours des moments de gros ras le bol
- je prends toujours mes médicaments consciencieusement....d'ailleurs sais-tu si ton collègue se fait soigner par médocs ou suivi psy??
Malheureusement s'il ne prend pas la décision de se faire soigner, personne ne peut le faire à sa place sauf faits grave où c'est l'hospitalisation sur demande d'un tiers et ça c'est pire que tout pour la personne malade (je l'ai vécu et je préfère passer les détails des conditions matérielles de cette hospitalisation inhumaine).
- menerveOracle
Merci...vous voyez on peut s'en sortir mais il faut prendre quelques décisions qui font très peur:
-changer de boulot, de ville
- vivre seule ou presque puisque j'ai ma fille...
Aujourd'hui ça va beaucoup mieux même si dès que j'en ai la possibilité je fais la sieste...mais j'ai retrouvé la force de faire des projets, des sorties et ma fois je ne m'en tire pas si mal avec les élèves (pas pire que les autres en tous cas)!!
-changer de boulot, de ville
- vivre seule ou presque puisque j'ai ma fille...
Aujourd'hui ça va beaucoup mieux même si dès que j'en ai la possibilité je fais la sieste...mais j'ai retrouvé la force de faire des projets, des sorties et ma fois je ne m'en tire pas si mal avec les élèves (pas pire que les autres en tous cas)!!
- DulcineaNiveau 9
Bonjour,
Dans mon lycée, on a aussi un collègue dans cette situation. Il ne nous parle presque pas dans la SDP, il est très distant. En fait, on dirait un autiste, il a presque peur quand on l'approche et nous vousvoie systématiquement. C'est le bronx dans ses cours, l'administration le sait et ne fait presque rien. Il n'a jamais de classe entière, ils sont donc deux profs pour une même classe.
Nous avons décidé de ne rien faire mais le coordinateur a prévenu l'administration. C'est une situation délicate, parfois ces collègues ne veulent pas être aidés. On ne peut pas aller contre leur volonté et les mettre dans une situation encore plus délicate.
Dans mon lycée, on a aussi un collègue dans cette situation. Il ne nous parle presque pas dans la SDP, il est très distant. En fait, on dirait un autiste, il a presque peur quand on l'approche et nous vousvoie systématiquement. C'est le bronx dans ses cours, l'administration le sait et ne fait presque rien. Il n'a jamais de classe entière, ils sont donc deux profs pour une même classe.
Nous avons décidé de ne rien faire mais le coordinateur a prévenu l'administration. C'est une situation délicate, parfois ces collègues ne veulent pas être aidés. On ne peut pas aller contre leur volonté et les mettre dans une situation encore plus délicate.
- AstarteeNiveau 8
Je suis peut-être une jeune naïve, mais les arguments du type "c'est pas à nous de.... c'est aux autres de..." ont tendance à m'énerver.
Je trouve très bien que, vu l'ambiance qui règne dans certaines SDP, des profs se sentent concernés par la santé de leurs collègues... même s'il s'agit de quelque chose de plus psychologique comme une dépression ou d'un sentiment d'impuissance...
JOIADA avait l'air de craindre que les choses n'aillent plus loin... et donc ne rien dire et laisser faire l'administration sous prétexte que c'est son rôle et pas le nôtre, ça pourrait déboucher sur une situation de refus d'aide à personne en danger (le prof autant que les élèves dans certains cas).
Alors bien sûr, agir à notre niveau... prendre des nouvelles, discuter, offrir un café, partager les difficultés et prévenir la hiérarchie qui pourra prendre des décisions plus effectives.
on est humains non?
Je trouve très bien que, vu l'ambiance qui règne dans certaines SDP, des profs se sentent concernés par la santé de leurs collègues... même s'il s'agit de quelque chose de plus psychologique comme une dépression ou d'un sentiment d'impuissance...
JOIADA avait l'air de craindre que les choses n'aillent plus loin... et donc ne rien dire et laisser faire l'administration sous prétexte que c'est son rôle et pas le nôtre, ça pourrait déboucher sur une situation de refus d'aide à personne en danger (le prof autant que les élèves dans certains cas).
Alors bien sûr, agir à notre niveau... prendre des nouvelles, discuter, offrir un café, partager les difficultés et prévenir la hiérarchie qui pourra prendre des décisions plus effectives.
on est humains non?
- menerveOracle
Oui mais justement en alertant l'administration on risque aussi de lui attirer des sanctions qui risquent de l'enfoncer d'avantage....ça dépend vraiment comment est le chef d'établissement! De toute façon l'administration doit être au courant depuis longtemps....selon moi il serait plus judicieux d'évoquer le problème avec l'infirmier scolaire ou vraiment d'aborder le problème avec le collègue et de lui donner des pistes pour se faire aider!
- olivier-np30Habitué du forum
Bonjour à tous,
L'arrêt ça ne convient pas à tlm : j'ai déjà entendu parlé de collègues qui ne sont jamais revenus surtout après 50 ans.
Je pense que si c'est professionnel, le mieux est un mi-temps pour faire le point mais certainement pas un arrêt.
Le plus déplorable dans cette "charmante" institution est que dès qu'il y a un clic ou un os, la psychologie reste bien faible.
Enfin ce qui est sain c'est que des collègues s'interrogent et sont inquiets de cette situation.
A+
L'arrêt ça ne convient pas à tlm : j'ai déjà entendu parlé de collègues qui ne sont jamais revenus surtout après 50 ans.
Je pense que si c'est professionnel, le mieux est un mi-temps pour faire le point mais certainement pas un arrêt.
Le plus déplorable dans cette "charmante" institution est que dès qu'il y a un clic ou un os, la psychologie reste bien faible.
Enfin ce qui est sain c'est que des collègues s'interrogent et sont inquiets de cette situation.
A+
_________________
Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- olivier-np30Habitué du forum
menerve a écrit:Oui mais justement en alertant l'administration on risque aussi de lui attirer des sanctions qui risquent de l'enfoncer d'avantage....
En effet comment aider ? certainement pas en faisant venir un inspecteur qui détectera peut être des fautes d'orthographe faites au tableau (je plaisante, mais c'est un reportage TV sur M6)...
_________________
Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- Reine MargotDemi-dieu
Astartee a écrit:Je suis peut-être une jeune naïve, mais les arguments du type "c'est pas à nous de.... c'est aux autres de..." ont tendance à m'énerver.
Je trouve très bien que, vu l'ambiance qui règne dans certaines SDP, des profs se sentent concernés par la santé de leurs collègues... même s'il s'agit de quelque chose de plus psychologique comme une dépression ou d'un sentiment d'impuissance...
JOIADA avait l'air de craindre que les choses n'aillent plus loin... et donc ne rien dire et laisser faire l'administration sous prétexte que c'est son rôle et pas le nôtre, ça pourrait déboucher sur une situation de refus d'aide à personne en danger (le prof autant que les élèves dans certains cas).
Alors bien sûr, agir à notre niveau... prendre des nouvelles, discuter, offrir un café, partager les difficultés et prévenir la hiérarchie qui pourra prendre des décisions plus effectives.
on est humains non?
prendre des nouvelles, soutenir moralement, oui, aller prévenir l'administration ça fait un peu "délation" non? dans un collège tout se sait, le bordel c'est qqch qui arrive vite aux oreilles d'un CDE, qui généralement incrimine ensuite le prof en question.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AstarteeNiveau 8
marquisedemerteuil a écrit:Astartee a écrit:Je suis peut-être une jeune naïve, mais les arguments du type "c'est pas à nous de.... c'est aux autres de..." ont tendance à m'énerver.
Je trouve très bien que, vu l'ambiance qui règne dans certaines SDP, des profs se sentent concernés par la santé de leurs collègues... même s'il s'agit de quelque chose de plus psychologique comme une dépression ou d'un sentiment d'impuissance...
JOIADA avait l'air de craindre que les choses n'aillent plus loin... et donc ne rien dire et laisser faire l'administration sous prétexte que c'est son rôle et pas le nôtre, ça pourrait déboucher sur une situation de refus d'aide à personne en danger (le prof autant que les élèves dans certains cas).
Alors bien sûr, agir à notre niveau... prendre des nouvelles, discuter, offrir un café, partager les difficultés et prévenir la hiérarchie qui pourra prendre des décisions plus effectives.
on est humains non?
prendre des nouvelles, soutenir moralement, oui, aller prévenir l'administration ça fait un peu "délation" non? dans un collège tout se sait, le bordel c'est qqch qui arrive vite aux oreilles d'un CDE, qui généralement incrimine ensuite le prof en question.
Ben je répondais surtout à ceux qui disent "c'est pas à nous de nous en charger, c'est à la hiérarchie"... après, moi, je suis pour les petites attentions à 100%.
Je trouve que y'en a pas assez en SDP
- menerveOracle
Ben mes petits attentions en salle des profs tout le monde s'en fout: j'ai apporté vendredi un sac d'échalotes bio pour mes collègues...personne n'en a voulu!! Ils bouffent tous des surgelés ou quoi??
L'autre fois j'ai 5 minutes de libre et je prépare donc du café pour la récré...idem!!!
Et ben izoronplusrienetpictout!
L'autre fois j'ai 5 minutes de libre et je prépare donc du café pour la récré...idem!!!
Et ben izoronplusrienetpictout!
- thrasybuleDevin
Je n ai pas lu l'intégralité du topic mais je ne sais qu'une chose: seules des personnes habilitées et compétentes peuvent "aider" une personne dépressive et, dans ca cas, l'enfer est pavé de bonnes intentions si l'on veut s'en mêler en tant que profane
- InvitéInvité
Il me semble que le CDE peut suspendre un enseignant s'il en avertit sa hiérarchie (IA, rectorat).
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Enseignante qui demande de l'argent aux élèves pour faire un cadeau à une collègue en arrêt
- Les bourses au mérite sont bien maintenues pour une partie des bacheliers 2014 avec mention Très Bien.
- Les élèves en avance qui finissent tout très vite et bien et qui s'ennuient
- Que faire lorsque des élèves viennent me parler d'un collègue ?
- 6ème : groupe de 10 élèves très faibles : que faire ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum