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- FinrodExpert
Bonjour,
D'ici Septembre prochain, avant de connaitre mon futur CDE, je veux me renseigner sur les compétences en Mathématiques pour pouvoir au moins me protéger et faire le travail minimal attendu si je tombe dans un collège très en pointe.
La discipline reste un autre immense souci, mais il faudra improviser de ce côté là.
J'ai cherché des documents, ce qui pour l'instant ça ne donne pas de grands résultats.
Sur ce document http://www.ac-grenoble.fr/college/chambery.cote-rousse/evaluer/Explications/Experience01.htm le seul conseil tangible est de travailler dix fois plus
Quel Stakhanoviste ! ce type est impressionnant.
Mais ça ne me dit toujours rien sur le contenu des compétences, puisque l'on serine ici là que ce ne sont pas les capacités et les savoirs faire !
Je fais déjà des contrôles basés sur les savoirs-faire en Seconde... Donc je sais faire. Mais j'évalue Entre 6 et 10 savoir faire en même temps (parfois plus, vu les exigences très faibles, certaines choses stupides sont comptées comme savoir faire) et ça fait des notes...
Donc je vais retourner chercher des compétences. Mais, même avec les documents que je tape en pdf en grande quantité, je n'aurais jamais le temps de faire tout ce travail, j'ai une femme, des enfants, et je suis payé 35h par 60...
EDIT: SVP, je ne pose aucune question sur la polémique du socle commune, Je veux juste savoir si quelqu'un a des grilles ou des listes ou des méthodes pour évaluer par compétences au collège en maths, histoire de ne pas me faire traiter d'ignare.
D'ici Septembre prochain, avant de connaitre mon futur CDE, je veux me renseigner sur les compétences en Mathématiques pour pouvoir au moins me protéger et faire le travail minimal attendu si je tombe dans un collège très en pointe.
La discipline reste un autre immense souci, mais il faudra improviser de ce côté là.
J'ai cherché des documents, ce qui pour l'instant ça ne donne pas de grands résultats.
Sur ce document http://www.ac-grenoble.fr/college/chambery.cote-rousse/evaluer/Explications/Experience01.htm le seul conseil tangible est de travailler dix fois plus
le système classique d'évaluation et de notation n'encourageait pas les élèves et même les traumatisait.
il fallait mettre en place un système très précis d'évaluation
On a listé tous les savoirs et les savoir-faire qu'un élève doit avoir réussi et compris à la fin de la sixième
j'ai construit au fur et à mesure les évaluations correspondantes à chaque savoir et savoir-faire listés. J'ai fait le même travail pour les autres classes de collège.
Au début de chaque année, je distribue un livret de suivi pédagogique à chaque élève et j'en garde un exemplaire pour chacun d'eux
Au cours de chaque chapitre, je leur donne à faire des évaluations mono-objectifs pour mettre en évidence les points précis qui leur posent des problèmes
Et là, je manque de temps pour remédier à leurs difficultés (tiens donc ? )
Je reporte aussi à chaque fois leurs résultats sur mes livrets de suivi
A tout moment de l'année, les élèves peuvent demander à être de nouveau évalués sur un point qu'ils auraient retravaillé. Dans ce cas, il me donne un papier avec les 3 ou 4 codes à rattraper et je leur prépare une évaluation personnelle
Par exemple, il est important qu'ils sachent utiliser le théorème de Pythagore à la fin de l'année de quatrième mais rien ne les oblige à le savoir au moment où le prof le décide
Le plus grand problème que je rencontre est le peu de temps que l'on a avec les élèves. Il m'en faut, en effet, beaucoup pour évaluer, pour relever les résultats et discuter avec chacun d'eux individuellement.
Quel Stakhanoviste ! ce type est impressionnant.
Mais ça ne me dit toujours rien sur le contenu des compétences, puisque l'on serine ici là que ce ne sont pas les capacités et les savoirs faire !
Je fais déjà des contrôles basés sur les savoirs-faire en Seconde... Donc je sais faire. Mais j'évalue Entre 6 et 10 savoir faire en même temps (parfois plus, vu les exigences très faibles, certaines choses stupides sont comptées comme savoir faire) et ça fait des notes...
Donc je vais retourner chercher des compétences. Mais, même avec les documents que je tape en pdf en grande quantité, je n'aurais jamais le temps de faire tout ce travail, j'ai une femme, des enfants, et je suis payé 35h par 60...
EDIT: SVP, je ne pose aucune question sur la polémique du socle commune, Je veux juste savoir si quelqu'un a des grilles ou des listes ou des méthodes pour évaluer par compétences au collège en maths, histoire de ne pas me faire traiter d'ignare.
- bellaciaoFidèle du forum
Je ne sais pas en maths, mais je sais qu'il existe des grilles plus précises que sur le livret de compétences : tu peux les trouver sur Eduscol normalement.
Je ne m'y suis pas encore mise. Mais je sais qu'en 3ème je vais déjà avoir du mal avec "recopier un texte sans faute". C'est affligeant...
Je ne m'y suis pas encore mise. Mais je sais qu'en 3ème je vais déjà avoir du mal avec "recopier un texte sans faute". C'est affligeant...
- AndmaExpert spécialisé
déjà, procure toi le livret des compétences sur Eduscol, nous c'est la 3.
attends avant de faire un livret, rencontre tes collègues de maths et prends la température de l'établissement à propos du socle.
mine de rien, ce qui est demandé, je l'évalue déjà dans mes contrôles, sauf que je me prends pas la tête avec le socle.
il faut déjà que tu arrives dans ton collège avec tes idées, tes arguments.
le mode d'évaluation qui te semble le plus juste, le boulot que cela te donne, le nombre d'élèves par classe, tous ces facteurs sont en prendre en compte.
reste cool, jamais il m'a été demandé explicitement de créer une grille de compétences précise, en plus du livret existant, ça ça dépend des bahuts je pense.
attends avant de faire un livret, rencontre tes collègues de maths et prends la température de l'établissement à propos du socle.
mine de rien, ce qui est demandé, je l'évalue déjà dans mes contrôles, sauf que je me prends pas la tête avec le socle.
il faut déjà que tu arrives dans ton collège avec tes idées, tes arguments.
le mode d'évaluation qui te semble le plus juste, le boulot que cela te donne, le nombre d'élèves par classe, tous ces facteurs sont en prendre en compte.
reste cool, jamais il m'a été demandé explicitement de créer une grille de compétences précise, en plus du livret existant, ça ça dépend des bahuts je pense.
- bellaciaoFidèle du forum
Je suis d'accord avec toi Marlène : ce qui est décrit semble émaner d'un prof qui veut faire du zèle, se faire bien voir ; c'est sur le net d'ailleurs, non ?
- FinrodExpert
OK, je reste cool.
http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/18/2/socle-Grilles-de-reference-palier3_169182.pdf
page 10 à 14 donc.
ça ok mais c'est pour quel niveaux ? le brevet ?
(ça reste vague ce livret)
Avec le boulot qu'il a fait, c'est impressionnant, même si on ne croit pas aux compétences, il ferait fureur en entreprise,le bonhomme.
http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/18/2/socle-Grilles-de-reference-palier3_169182.pdf
page 10 à 14 donc.
ça ok mais c'est pour quel niveaux ? le brevet ?
(ça reste vague ce livret)
ce qui est décrit semble émaner d'un prof qui veut faire du zèle, se faire bien voir
Avec le boulot qu'il a fait, c'est impressionnant, même si on ne croit pas aux compétences, il ferait fureur en entreprise,le bonhomme.
- AndmaExpert spécialisé
euh, les 3eme l'auront validé pour le brevet, mais tu peux le faire toute la scolarité du collège, suivant le programme de tes classes.
oui, c'est vague et effrayant surtout si un jour ça doit remplacer le programme, gros gros gros souci...
oui, c'est vague et effrayant surtout si un jour ça doit remplacer le programme, gros gros gros souci...
- bellaciaoFidèle du forum
Le niveau est fin 3ème, mais des compétences peuvent être évaluées sur les années antérieures. Cette année, c'est obligatoire pour les 3ème.
Chez nous, le CDE a laissé entendre que cela évoluerait (ou disparaîtrait), donc autant ne pas se précipiter. Il n'est pas mal notre CDE, non ?
Et, de toute façon, sache que la version pour informatser les résultats n'est pas prête ; pire que cela, elle ne marche pas.
Chez nous, le CDE a laissé entendre que cela évoluerait (ou disparaîtrait), donc autant ne pas se précipiter. Il n'est pas mal notre CDE, non ?
Et, de toute façon, sache que la version pour informatser les résultats n'est pas prête ; pire que cela, elle ne marche pas.
- FinrodExpert
J'ai trouvé ça
http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/74/2/Socle_Banque_Mathematiques_College-Problemes_117742.pdf
Le premier exo (6ème donc), mes 1L savent pas faire je pense... Je vais choisir un exo de 6ème pour leur prochain contrôle. (il y a très peu de différences avec le BAC de maths en L de toute façon -_-)
Quelque part, ils savent pas prendre en compte le niveau des élèves (les vrais) sur eduscol...
http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/74/2/Socle_Banque_Mathematiques_College-Problemes_117742.pdf
Le premier exo (6ème donc), mes 1L savent pas faire je pense... Je vais choisir un exo de 6ème pour leur prochain contrôle. (il y a très peu de différences avec le BAC de maths en L de toute façon -_-)
Quelque part, ils savent pas prendre en compte le niveau des élèves (les vrais) sur eduscol...
- MélisandeNeoprof expérimenté
En maths, les IPR auraient bien travaillé et le socle commun, notamment, est défini, publié et intégré dans les nouveaux manuels de maths. Mes collègues le trouvent en début de chaque chapitre de leur livre, apparemment. Peut-être peux-tu t'en procurer quelques uns ?
- FinrodExpert
Il n'est pas mal notre CDE, non ?
Mais le poitou, c'est trop loin pour moi :aaw:
sache que la version pour informatser les résultats n'est pas prête ; pire que cela, elle ne marche pas.
Encore pire : ils veulent faire ça sous Windaube et ils ont payé ça une fortune à des copains ?
@mélisandre : voilà une bonne idée.
- InvitéInvité
Je précise tout de suite que j'enseigne en Physique-Chimie.
Pour évaluer les compétences, je ne pars pas du livret mais du programme.
Le programme est très détaillé: d'une part les connaissances, d'autre part les capacités. Dans mes contrôles de fin de chapitre, j'essaie d'évaluer une connaissance ou une capacité par question. C'est loin d'être toujours possible (les capacités reposent souvent sur des connaissances préalables), je m'arrange pour glisser, dans l'énoncé, des indices relatifs aux définitions du cours sans pour autant donner directement ces dernières (car cela donnerait la réponse à des questions précédemment posées dans le devoir), je fais tout mon possible pour que les questions soient indépendantes les unes des autres.
Voilà pour la construction de mes évaluations. Une fois ce travail réalisé, je regarde ce qui rentre dans le cadre des compétences du socle, et j'intitule mes exercices en fonction: exercice n°1 - faire un schéma et exprimer les résultats d'une mesure - par exemple. J'ai préparé une grille avec les compétences évaluées dans le devoir et le nom des élèves, que je remplis au fur et à mesure de la correction des copies.
Je ne considère pas qu'une compétence est acquise si l'élève a réussi la tâche demandée une seule fois. J'évalue donc plusieurs fois la même compétence sur différents contrôles.
Je ne travaille pas par compétence en cours: je suis très classique, des chapitres avec des I., II., des 1., 2. et des définitions écrites en rouge. Je ne donne pas à mes élèves les grilles d'évaluation par compétence (je devrais je sais), car je trouve que cela les perturbe plus qu'autre chose (ils regardent de toutes façons la note et se fichent de mes remarques dans la copie).
Pour ce qui est des compétences transdisciplinaires, je ne fais pas d'évaluation/question spéciale "utiliser les règles de grammaire et d'orthographe", je n'ai donc pas de grilles, je pense que la langue et les compétences mathématiques sont indissociables de ma matière, tant pis si au final, j'évalue plusieurs compétence sur une même question. Cela m'évite des discussions interminables (que j'ai pu avoir avec des collègues): "ah oui, cet élève a répondu complètement à côté de la plaque, mais son français est correct alors je lui mets combien de points?" et "cette élève n'a pas du tout appris son cours, ses réponses n'ont aucun rapport avec les questions posées mais comme elle s'est exprimée correctement en respectant la grammaire et l'orthographe, je lui mets la moyenne?". Pour moi, une réponse doit être rédigée, si elle ne l'est pas, c'est zéro à la question, même si je peux distinguer des mots, des nombres qui pourraient former une réponse juste si cette dernière était rédigée. "3m" ne veut rien dire, " la longueur du terrain est de 3m" a un sens en Sciences Physiques. Je ne m'amuse pas à deviner ce que l'élève a pu vouloir dire. Si je n'insiste pas sur la rédaction des réponses, les élèves ne font plus aucun effort et répondent par "oui" ou "non" aux questions, ou par des phrases du type "il est grand". Les Sciences Physiques ne se prêtent pas au découpage de la langue/de l'expression écrite en compétences.
Pour évaluer les compétences, je ne pars pas du livret mais du programme.
Le programme est très détaillé: d'une part les connaissances, d'autre part les capacités. Dans mes contrôles de fin de chapitre, j'essaie d'évaluer une connaissance ou une capacité par question. C'est loin d'être toujours possible (les capacités reposent souvent sur des connaissances préalables), je m'arrange pour glisser, dans l'énoncé, des indices relatifs aux définitions du cours sans pour autant donner directement ces dernières (car cela donnerait la réponse à des questions précédemment posées dans le devoir), je fais tout mon possible pour que les questions soient indépendantes les unes des autres.
Voilà pour la construction de mes évaluations. Une fois ce travail réalisé, je regarde ce qui rentre dans le cadre des compétences du socle, et j'intitule mes exercices en fonction: exercice n°1 - faire un schéma et exprimer les résultats d'une mesure - par exemple. J'ai préparé une grille avec les compétences évaluées dans le devoir et le nom des élèves, que je remplis au fur et à mesure de la correction des copies.
Je ne considère pas qu'une compétence est acquise si l'élève a réussi la tâche demandée une seule fois. J'évalue donc plusieurs fois la même compétence sur différents contrôles.
Je ne travaille pas par compétence en cours: je suis très classique, des chapitres avec des I., II., des 1., 2. et des définitions écrites en rouge. Je ne donne pas à mes élèves les grilles d'évaluation par compétence (je devrais je sais), car je trouve que cela les perturbe plus qu'autre chose (ils regardent de toutes façons la note et se fichent de mes remarques dans la copie).
Pour ce qui est des compétences transdisciplinaires, je ne fais pas d'évaluation/question spéciale "utiliser les règles de grammaire et d'orthographe", je n'ai donc pas de grilles, je pense que la langue et les compétences mathématiques sont indissociables de ma matière, tant pis si au final, j'évalue plusieurs compétence sur une même question. Cela m'évite des discussions interminables (que j'ai pu avoir avec des collègues): "ah oui, cet élève a répondu complètement à côté de la plaque, mais son français est correct alors je lui mets combien de points?" et "cette élève n'a pas du tout appris son cours, ses réponses n'ont aucun rapport avec les questions posées mais comme elle s'est exprimée correctement en respectant la grammaire et l'orthographe, je lui mets la moyenne?". Pour moi, une réponse doit être rédigée, si elle ne l'est pas, c'est zéro à la question, même si je peux distinguer des mots, des nombres qui pourraient former une réponse juste si cette dernière était rédigée. "3m" ne veut rien dire, " la longueur du terrain est de 3m" a un sens en Sciences Physiques. Je ne m'amuse pas à deviner ce que l'élève a pu vouloir dire. Si je n'insiste pas sur la rédaction des réponses, les élèves ne font plus aucun effort et répondent par "oui" ou "non" aux questions, ou par des phrases du type "il est grand". Les Sciences Physiques ne se prêtent pas au découpage de la langue/de l'expression écrite en compétences.
- PiliGrand sage
Je voulais te rassurer, un collègue qui arriverait dans mon collège, en disant qu'il vient du lycée ne passerait certainement pas pour un ignare...
Faut savoir que beaucoup font encore de la résistance au collège, que d'un établissement à un autre, les choses changent etc...
Beaucoup (moi y-compris) sont loin d'être calés sur le sujet
Faut savoir que beaucoup font encore de la résistance au collège, que d'un établissement à un autre, les choses changent etc...
Beaucoup (moi y-compris) sont loin d'être calés sur le sujet
- kensingtonEsprit éclairé
Et ne pas oublier que le socle définit aussi des connaissances à acquérir (voir le texte du socle, pas seulement le livret) qui se retrouvent aussi normalement dans les programmes.
- JeanNiveau 8
"le système classique d'évaluation et de notation n'encourageait pas les élèves et même les traumatisait."
C'est une contre-vérité !
Le fait que les élèves puissent remonter leurs notes s'ils travaillaient leur donnait au contraire l'espoir de s'améliorer. C'était le plus honnête des encouragements.
Les mauvaises notes n'ont jamais traumatisé personne.
Elles n'ont eu que deux effets :
1) pousser au travail ceux qui en étaient vexés,
2) faire rigoler ceux qui de toute façon se foutaient éperdument de l'école et n'attendaient que de la quitter.
Mais, comme disait l'autre, qui veut noyer son chien l'accuse de la rage!
C'est une contre-vérité !
Le fait que les élèves puissent remonter leurs notes s'ils travaillaient leur donnait au contraire l'espoir de s'améliorer. C'était le plus honnête des encouragements.
Les mauvaises notes n'ont jamais traumatisé personne.
Elles n'ont eu que deux effets :
1) pousser au travail ceux qui en étaient vexés,
2) faire rigoler ceux qui de toute façon se foutaient éperdument de l'école et n'attendaient que de la quitter.
Mais, comme disait l'autre, qui veut noyer son chien l'accuse de la rage!
- JeanNiveau 8
Tiens, à propos du "socle", qu'est-ce qu'on s'est marrés quand, en 2004, on voyait les théoriciens dudit "socle" patauger dans la métaphore ! D'abord , c'était un "socle", ce qui était déjà un terme ridicule et figé s'agissant de connaissances et d'école vivante. Après, on a vu le "socle" reposer sur des "piliers", les sept "piliers du socle" ! Oui, mais les "piliers", sur quoi reposent-ils? Autre chose, que je ne comprends pas bien : les sept "piliers du socle", qui sont, je crois, les sept "compétences", constituent-ils le "socle" lui-même, ce qui voudrait dire que le "socle" lui-même n'est rien de plus que ses "piliers"? Ou doit-on comprendre que le "socle" est autre chose que les "sept compétences", qu'il est posé dessus comme un plateau , et qu'en bonne logique, il soutient autre chose? Mais quoi?
Si quelqu'un avait la charité de m'expliquer, je l'en remercie à l'avance.
Si quelqu'un avait la charité de m'expliquer, je l'en remercie à l'avance.
- sandGuide spirituel
Mais si, Jean, les notes traumatisent parfois. Il y a des élèves sensibles qui travaillent et échouent.
- elfianeNiveau 10
Alors, après rencontre avec un ipr de lille et un autre d'amiens, ce qui ressort c'est qu'on doit valider globalement tout les élèves qui normalement devraient avoir le brevet et n'entrer dans le détail des items que pour les cas problématiques (4à5 élèves par classe au maximum paraît-il). N'ayant été formée ni l'année dernière pendant l'année d'iufm (il faut valider vos compétences mais nous n'avons pas de solution à vous proposer, merci !) ni cette année dans la formation T1, j'ai décidé d'appliquer à la lettre les consignes données par ces 2 ipr. Donc je me met à traiter les qq cas à problèmes après les vacances et je validerai sur pronote en fin d'année.
- JeanNiveau 8
sand a écrit:Mais si, Jean, les notes traumatisent parfois. Il y a des élèves sensibles qui travaillent et échouent.
Oui, mais c'est loin d'être le cas général. Et cela ne vient-il pas du fait qu'on oblige tous les élèves à suivre le même parcours "intellectuel" que ceux qui n'ont aucun problème, et qui sont l'immense majorité, au lieu de leur proposer quelque chose de différent, de plus concret, de mieux adapté à leurs goûts?
Ce n'est pas le collège "unique" que je remets en cause, mais le "parcours unique" à l'intérieur du collège unique. Il est clair que si je suis malingre, chétif, peu sportif, et saute difficilement 50 centimètres à la perche, et qu'on me mette avec des gens qui sautent sans problème 3 mètres, et qu'on me dise "Vas-y, tu vas y arriver", on se fout visiblement de moi. C'est exactement la même chose avec le "parcours unique" à l'intérieur du "collège unique". Il faut créer , dans le "collège unique", des sections plus pratiques, pré-professionnelles. Il faut arrêter de vouloir faire un bachelier d'un gosse qui n'en a ni les capacités ni le goût. Là est la solution, pas dans un traficotage de la notation qui consiste en fait à casser le thermomètre pour masquer les problèmes.
- RuthvenGuide spirituel
sand a écrit:Mais si, Jean, les notes traumatisent parfois. Il y a des élèves sensibles qui travaillent et échouent.
Ce qui est traumatisant, ce n'est pas la note mais le rapport à la note, et la question des compétences ne changera rien à l'histoire s'ils ont le même rapport aux validations. L'élève qui travaille et a une mauvaise note ne validera pas plus ses compétences, et je ne vois pas en quoi cela résoudra ses difficultés.
Plutôt qu'une usine à gaz qui saucissonne les aptitudes, il vaudrait mieux les éduquer à la signification de la note : conformité de ce qui est proposé à ce qui est attendu. J'ai des réactions totalement hallucinantes chez des Terminales qui ne travaillent pas (mais pas du tout) et s'étonnent, voire s'indignent de ne pas avoir la moyenne ; d'autres qui travaillent ne comprennent pas que la note n'est qu'un repère pour les aider à cerner si ce qu'ils font correspond à ce qui est attendu au bac.
- JeanNiveau 8
Ruthven a écrit:sand a écrit:Mais si, Jean, les notes traumatisent parfois. Il y a des élèves sensibles qui travaillent et échouent.
Ce qui est traumatisant, ce n'est pas la note mais le rapport à la note, et la question des compétences ne changera rien à l'histoire s'ils ont le même rapport aux validations. L'élève qui travaille et a une mauvaise note ne validera pas plus ses compétences, et je ne vois pas en quoi cela résoudra ses difficultés.
Plutôt qu'une usine à gaz qui saucissonne les aptitudes, il vaudrait mieux les éduquer à la signification de la note : conformité de ce qui est proposé à ce qui est attendu. J'ai des réactions totalement hallucinantes chez des Terminales qui ne travaillent pas (mais pas du tout) et s'étonnent, voire s'indignent de ne pas avoir la moyenne ; d'autres qui travaillent ne comprennent pas que la note n'est qu'un repère pour les aider à cerner si ce qu'ils font correspond à ce qui est attendu au bac.
Oui, il faut expliquer aux élèves qu'un note est transitoire et peut être améliorée. Au contraire de la "compétence évaluée", qui fige les choses pour l'éternité (même sur internet -Big Brother!) et n'est pas rattrapable.
- JeanNiveau 8
Il n'y a personne pour m'aider à comprendre si le "socle"c'est les "sept piliers", ou 'il y a autre chose sur le "socle" qui ne nous aurait pas été expliqué, et ce que soutient le "socle", qui est lui-même soutenu par les "sept piliers"?
Vraiment, quelle cruauté!
Vraiment, quelle cruauté!
- frankensteinVénérable
C'est un peu comme le mystère de la Sainte Trinité (qui est qui ?) :lol!:
On peut même s'amuser à trouver des ressemblances avec l'évolution de l'Eglise. :Lool:
L'Esprit Saint, interprète de l'Écriture[modifier]
Dans le catéchisme de l'Église catholique, l'Esprit Saint est présenté comme l'interprète de l'Écriture 4.
Le catéchisme mentionne deux principes d'interprétation juste :
Il faut tenir compte, pour découvrir l'intention des auteurs sacrés, des conditions de leur temps et de leur culture, des genres littéraires en usage à l'époque, des manières de sentir, de parler et de raconter courantes en ce temps-là. Car c'est de cette façon bien différente que la vérité se propose et s'exprime en des textes diversement historiques, en des textes, ou prophétiques, ou poétiques, ou même en d'autres genres d'expression.5
Le second principe de l'interprétation juste qui fait que l'Écriture Sainte est inspirée, et sans lequel l'Écriture demeurerait lettre morte est que « la Sainte Écriture doit être lue et interprétée à la lumière du même Esprit qui l'a fait rédiger ».6
Le Concile Vatican II indique donc trois critères pour une interprétation de l'Écriture conforme à l'Esprit qui l'a inspirée :
porter une grande attention au contenu et à l'unité de toute l'Écriture,
lire ensuite l'Écriture dans la tradition vivante de toute l'Église,
être attentif à l'analogie de la foi, cohésion des vérités de la foi entre elles et dans le projet total de la Révélation.
Les sens de l'Écriture[modifier]
Article détaillé : Quatre sens de l'Écriture.
Le catéchisme rappelle les multiples sens de l'Écriture, le sens littéral et le sens spirituel, ce dernier étant subdivisé en trois, ce qui fait parler de quatre sens de l'Écriture :
sens littéral,
sens allégorique,
sens moral (ou tropologique),
sens anagogique.7
Plusieurs expressions et symboles dans les Écritures[modifier]
Le mot qui désigne l'Esprit Saint dans la Bible hébraïque est le substantif féminin, rûah, qui signifie très concrètement le souffle ou le vent ; Il en est ainsi en grec ancien (πνεῦμα, « pneũma ») et en latin (spiritus).
Dans le Nouveau Testament, il est représenté par des symboles : la colombe (Mc 1, 10), la tempête, les langues de feu (Ac 2, 2-3). Saint Jean le désigne comme Paraclet, ce qui veut dire « Consolateur » ou « avocat » (Jn 14, 15).
Références dans la Bible[modifier]
Dans le Premier Testament, dès la Genèse, on parle d'un souffle. Isaïe, à la suite du roi David, parle de l'esprit de Yahvé.
Dans le Nouveau Testament, pour les chrétiens, on reprend ces notions : l'Esprit vient du ciel, il est puissance de Dieu, force sanctifiante, mais son individualité est plus affirmée (Jn 15, 26 ; Ac 15, 28). Bien que le mot grec πνεῦμα soit du genre neutre, le pronom ἐκεῖνος, « celui-là », est mis au masculin (Jn 16, 8).
L'Esprit-Saint est cité dans plusieurs passages relatifs à la Sainte Trinité (Mt 28, 19 ; 2 Co 13, 13).
Dans la Bible, on trouve un certain nombre de passages qui contiennent littéralement la notion d'Esprit Saint. On notera aussi que, dans le Nouveau Testament, l'Esprit Saint peut être appelé de différentes manières (esprit de Dieu..., voir Appellations de l'Esprit Saint). Les quelques exemples donnés ci-dessous ne sont que les plus marquants de la tradition chrétienne.
Querelle du Filioque[modifier]
Le Symbole de Nicée-Constantinople, tel qu'il a été fixé à ces conciles, affirme à propos du Saint-Esprit : « Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur, qui donne la vie, qui procède du Père, il est adoré et glorifié conjointement au Père et au Fils, Il a parlé par les prophètes. »
Une modification y est apportée par Charlemagne, qui ajoute que le Saint-Esprit procède du Père « et du Fils » : « Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes. »
Le Filioque était déjà adopté dans l'Église d'Espagne quand Charlemagne décide de l'ajouter au Credo, contre l'avis du pape Léon III. [réf. nécessaire] Les papes résistèrent longtemps à l'Église carolingienne, jusqu'à Nicolas Ier, premier pape à adopter le Credo de Charlemagne.
L'expression théologique de la nature de l'Esprit-Saint a été l'une des causes du Grand Schisme d'Orient en 1054 à la suite de la « querelle du Filioque ».
L'Église latine a ajouté à la phrase il procède du Père, du symbole de Nicée-Constantinople, le mot filioque : et du fils.
Les chrétiens orthodoxes estiment cette innovation contraire à l'enseignement des Pères de l'Église. L'Église catholique romaine, qui a adopté cette modification, déclare n'y voir que le développement d'un élément non explicite de la foi des Pères. Ce point est l'un des obstacles majeurs dans la réconciliation entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe.
Périodes moderne et contemporaine[modifier]
Ces périodes sont caractérisées par un morcellement des Églises. La Réforme remit en cause certains sacrements, dont la confirmation qui porte sur l'Esprit Saint.
Dans la période contemporaine, on vit apparaître, surtout aux États-Unis, plusieurs Églises ou dénominations qui insistèrent sur la place de l'Esprit Saint dans la vie personnelle du croyant, et sur les dons spirituels (charismes). C'est dans ce contexte que le pentecôtisme est apparu au début du 20ème siècle. Elles donnèrent également lieu à des mouvements de Renouveau charismatique au sein du catholicisme (l'Emmanuel, le Chemin Neuf, Réjouis-toi, l'Épiphanie et la Croix, Famille de saint Joseph).
Certaines dénominations protestantes sont allées jusqu'à ignorer la notion même de sacrement (quakers).
Interprétation dans le christianisme[modifier]
Appellations de l'Esprit Saint[modifier]
L'Esprit Saint est appelé par Jésus Paraclet dans le discours de la Cène (Jn 14, 16.26 ; 15, 26 ; 16, 7), littéralement celui qui est appelé auprès, que l'on traduit par consolateur ou défenseur. Jésus appelle l'Esprit Saint-Esprit de vérité (Jn 16, 13).
Les autres appellations sont chez Saint Paul :
Esprit de la promesse (Ga 3, 14 ; Ep 1, 13) ;
Esprit d'adoption (Rm 8, 15 ; Ga 4, 6),
Esprit du Christ (Rm 8, 11) ;
Esprit du Seigneur (2Co 3, 17) ;
Esprit de Dieu (Rm 8, 9. 14 ; 15, 19 ; 1Co 6, 11 ; 7, 40),
et chez Saint Pierre :
Esprit de Gloire (1P 4, 14).
L'Esprit Saint dans la profession de foi chrétienne[modifier]
Les manifestations de l'Esprit Saint décrites dans le Nouveau Testament sont l'accomplissement de l'annonce faite par Isaïe (chapitre 11,2 du livre d'Isaïe). Avec la Cène, elle scelle une Nouvelle Alliance. Les dons de l'Esprit rappellent le Décalogue décrit dans la Première Alliance.
La foi chrétienne s'exprime à travers les symboles de la foi, dont les deux plus représentatifs sont le symbole des Apôtres (reconnu par les Églises œcuméniques) et le Credo de Nicée-Constantinople (plus ancien), qui contiennent tous les deux la formule : « Je crois en l'Esprit Saint ».12
Paul de Tarse rappelait que « nul ne connaît ce qui concerne Dieu, sinon l'Esprit de Dieu » (première épître aux Corinthiens, 2,11). L'Esprit qui révèle Dieu nous fait connaître le Christ, son Verbe, sa Parole vivante, mais ne se dit pas Lui-même. Celui qui « a parlé par les prophètes » 13 nous fait entendre la Parole du Père. Mais Lui, nous ne l'entendons pas. Nous ne le connaissons que dans le mouvement où il nous révèle le Verbe et nous dispose à l'accueillir dans la foi14.
L'Église, en tant que communion vivante dans la foi des apôtres qu'elle transmet, est le lieu de notre connaissance de l'Esprit Saint :
dans les Écritures qu'Il a inspirées ;
dans la Tradition, dont les Pères de l'Église sont les témoins toujours actuels ;
dans le magistère de l'Église qu'Il assiste ;
dans la liturgie sacramentelle, à travers ses paroles et ses symboles, où l'Esprit Saint nous met en communion avec le Christ ;
dans la prière dans laquelle Il intercède pour nous ;
dans les charismes et les ministères par lesquels l'Église est édifiée ;
dans les signes de vie apostolique et missionnaire ;
dans le témoignage des saints où il manifeste sa sainteté et continue l'œuvre du salut. 15
Les catholiques et les Églises orthodoxes insistent sur l'institution des apôtres et le fait que l'Église en tant qu'institution devient inspirée, fondant ainsi son autorité spirituelle. Les Églises protestantes mettent l'accent sur le fait que chacun, recevant l'Esprit saint (1 Co 6:19 « votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous »), peut annoncer le message du Christ, qui est le critère de cette inspiration ; le même Esprit donne à l'Église les pasteurs et autres ministres dont c'est la fonction permanente.
Les chrétiens des « Églises du Réveil » attachent une certaine importance au fait que l'Esprit permet d'ouvrir celui qui le reçoit à une nouvelle naissance, celle dont Jésus a parlé dans l'évangile selon Jean (3,5) : « Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ».
Dons de l'Esprit Saint[modifier]
Voir aussi : dons du Saint Esprit
Rappel des sept dons de l'Esprit Saint dans la Vulgate
Par rapport aux six dons cités par Isaïe (11,2), la traduction latine de la Vulgate dédouble la « crainte de l'Éternel » (spiritus timoris Domini), ajoutant la piété (spiritus pietatis). Ce sont les « sept dons de l'Esprit Saint », qui « rendent les fidèles dociles à obéir avec promptitude aux aspirations divines ») 18
Dons de l'Esprit dans la Bible
On trouve trois listes de dons de l’Esprit Saint :
1 Corinthiens 12:8-13
« En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse, à l'autre une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par ce seul et même Esprit ; à un autre, la puissance d'opérer des miracles ; à un autre la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre la diversité des langues ; à un autre le don de les interpréter.
Mais c'est le seul et même Esprit qui produit tous ces dons, les distribuant à chacun en particulier, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il du Christ. Tous, en effet, nous avons été baptisés dans un seul esprit pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. »
Éphésiens 4:11-12
« C'est lui aussi qui a fait les uns apôtres, d'autres prophètes, d'autres évangélistes, d'autres pasteurs et docteurs, en vue du perfectionnement des saints, pour l'oeuvre du ministère, pour l'édification du corps du Christ. »
Romains 12:6-8
« et nous avons des dons différents selon la grâce qui nous a été donnée: soit de prophétie, selon la mesure de notre foi, soit de ministère, pour nous contenir dans le ministère ; celui-ci a reçu le don d'enseigner : qu'il enseigne ; celui-là, le don d'exhorter: qu'il exhorte ; un autre distribue : qu'il s'en acquitte avec simplicité ; un autre préside : qu'il le fasse avec zèle ; un autre exerce les oeuvres de miséricorde : qu'il s'y livre avec joie. »
Dans chacune de ces références il est clairement dit que ces dons sont pour l’édification de l’Église. Treize dons sont mentionnés dans ces trois listes (les paroles de sagesse, les paroles de connaissance, le pastorat, le ministère d’évangéliste, le don de commandement, l’apostolat, la foi, le don des guérisons, le don des miracles, la prophétie, le discernement des esprits, la diversité des langues, l’interprétation des langues).
Il n’y a pas de "standard" uniformément accepté clôturant cette liste. Saint Paul fut au courant de la puissance de l’Esprit se manifestant de ces manières et enseigna l’Église de l’existence de ces dons, leur rôle et leur importance. Cela doit se différencier des talents qui sont accordés à tout enfant de Dieu et qui sont pour tous ceux qui croient en Jésus Christ – Les dons de l’Esprit Saint pour la puissance et les talents nécessaires pour faire le travail de Christ dans le monde.
Dons de l'Esprit dans l'Église
Les dons de l'Esprit ou dons spirituels sont encore appelés « charismes » 19.
Dans le catéchisme de l'Église catholique (n° 1830 à 1845, pp. 387 et 388), les dons de l'Esprit sont reformulés en sept dons (six sont mentionnés dans Isaïe 11, 2) :
Sagesse,
Intelligence,
Conseil,
Force,
Science,
Piété,
Crainte de Dieu.
Saint Bonaventure identifiait également sept dons. 20
Par ailleurs, le parler en langues, et l'interprétation des langues sont pratiqués par les églises pentecôtistes et protestantes charismatiques. Ils ne figurent pas en tant que tels dans les dons tels qu'exprimés dans le catéchisme catholique, mais sont reconnus dans les mouvements catholiques du Renouveau charismatique. Le parler en langues est appelé glossolalie.
:malmaisbien:
On peut même s'amuser à trouver des ressemblances avec l'évolution de l'Eglise. :Lool:
L'Esprit Saint, interprète de l'Écriture[modifier]
Dans le catéchisme de l'Église catholique, l'Esprit Saint est présenté comme l'interprète de l'Écriture 4.
Le catéchisme mentionne deux principes d'interprétation juste :
Il faut tenir compte, pour découvrir l'intention des auteurs sacrés, des conditions de leur temps et de leur culture, des genres littéraires en usage à l'époque, des manières de sentir, de parler et de raconter courantes en ce temps-là. Car c'est de cette façon bien différente que la vérité se propose et s'exprime en des textes diversement historiques, en des textes, ou prophétiques, ou poétiques, ou même en d'autres genres d'expression.5
Le second principe de l'interprétation juste qui fait que l'Écriture Sainte est inspirée, et sans lequel l'Écriture demeurerait lettre morte est que « la Sainte Écriture doit être lue et interprétée à la lumière du même Esprit qui l'a fait rédiger ».6
Le Concile Vatican II indique donc trois critères pour une interprétation de l'Écriture conforme à l'Esprit qui l'a inspirée :
porter une grande attention au contenu et à l'unité de toute l'Écriture,
lire ensuite l'Écriture dans la tradition vivante de toute l'Église,
être attentif à l'analogie de la foi, cohésion des vérités de la foi entre elles et dans le projet total de la Révélation.
Les sens de l'Écriture[modifier]
Article détaillé : Quatre sens de l'Écriture.
Le catéchisme rappelle les multiples sens de l'Écriture, le sens littéral et le sens spirituel, ce dernier étant subdivisé en trois, ce qui fait parler de quatre sens de l'Écriture :
sens littéral,
sens allégorique,
sens moral (ou tropologique),
sens anagogique.7
Plusieurs expressions et symboles dans les Écritures[modifier]
Le mot qui désigne l'Esprit Saint dans la Bible hébraïque est le substantif féminin, rûah, qui signifie très concrètement le souffle ou le vent ; Il en est ainsi en grec ancien (πνεῦμα, « pneũma ») et en latin (spiritus).
Dans le Nouveau Testament, il est représenté par des symboles : la colombe (Mc 1, 10), la tempête, les langues de feu (Ac 2, 2-3). Saint Jean le désigne comme Paraclet, ce qui veut dire « Consolateur » ou « avocat » (Jn 14, 15).
Références dans la Bible[modifier]
Dans le Premier Testament, dès la Genèse, on parle d'un souffle. Isaïe, à la suite du roi David, parle de l'esprit de Yahvé.
Dans le Nouveau Testament, pour les chrétiens, on reprend ces notions : l'Esprit vient du ciel, il est puissance de Dieu, force sanctifiante, mais son individualité est plus affirmée (Jn 15, 26 ; Ac 15, 28). Bien que le mot grec πνεῦμα soit du genre neutre, le pronom ἐκεῖνος, « celui-là », est mis au masculin (Jn 16, 8).
L'Esprit-Saint est cité dans plusieurs passages relatifs à la Sainte Trinité (Mt 28, 19 ; 2 Co 13, 13).
Dans la Bible, on trouve un certain nombre de passages qui contiennent littéralement la notion d'Esprit Saint. On notera aussi que, dans le Nouveau Testament, l'Esprit Saint peut être appelé de différentes manières (esprit de Dieu..., voir Appellations de l'Esprit Saint). Les quelques exemples donnés ci-dessous ne sont que les plus marquants de la tradition chrétienne.
Querelle du Filioque[modifier]
Le Symbole de Nicée-Constantinople, tel qu'il a été fixé à ces conciles, affirme à propos du Saint-Esprit : « Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur, qui donne la vie, qui procède du Père, il est adoré et glorifié conjointement au Père et au Fils, Il a parlé par les prophètes. »
Une modification y est apportée par Charlemagne, qui ajoute que le Saint-Esprit procède du Père « et du Fils » : « Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes. »
Le Filioque était déjà adopté dans l'Église d'Espagne quand Charlemagne décide de l'ajouter au Credo, contre l'avis du pape Léon III. [réf. nécessaire] Les papes résistèrent longtemps à l'Église carolingienne, jusqu'à Nicolas Ier, premier pape à adopter le Credo de Charlemagne.
L'expression théologique de la nature de l'Esprit-Saint a été l'une des causes du Grand Schisme d'Orient en 1054 à la suite de la « querelle du Filioque ».
L'Église latine a ajouté à la phrase il procède du Père, du symbole de Nicée-Constantinople, le mot filioque : et du fils.
Les chrétiens orthodoxes estiment cette innovation contraire à l'enseignement des Pères de l'Église. L'Église catholique romaine, qui a adopté cette modification, déclare n'y voir que le développement d'un élément non explicite de la foi des Pères. Ce point est l'un des obstacles majeurs dans la réconciliation entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe.
Périodes moderne et contemporaine[modifier]
Ces périodes sont caractérisées par un morcellement des Églises. La Réforme remit en cause certains sacrements, dont la confirmation qui porte sur l'Esprit Saint.
Dans la période contemporaine, on vit apparaître, surtout aux États-Unis, plusieurs Églises ou dénominations qui insistèrent sur la place de l'Esprit Saint dans la vie personnelle du croyant, et sur les dons spirituels (charismes). C'est dans ce contexte que le pentecôtisme est apparu au début du 20ème siècle. Elles donnèrent également lieu à des mouvements de Renouveau charismatique au sein du catholicisme (l'Emmanuel, le Chemin Neuf, Réjouis-toi, l'Épiphanie et la Croix, Famille de saint Joseph).
Certaines dénominations protestantes sont allées jusqu'à ignorer la notion même de sacrement (quakers).
Interprétation dans le christianisme[modifier]
Appellations de l'Esprit Saint[modifier]
L'Esprit Saint est appelé par Jésus Paraclet dans le discours de la Cène (Jn 14, 16.26 ; 15, 26 ; 16, 7), littéralement celui qui est appelé auprès, que l'on traduit par consolateur ou défenseur. Jésus appelle l'Esprit Saint-Esprit de vérité (Jn 16, 13).
Les autres appellations sont chez Saint Paul :
Esprit de la promesse (Ga 3, 14 ; Ep 1, 13) ;
Esprit d'adoption (Rm 8, 15 ; Ga 4, 6),
Esprit du Christ (Rm 8, 11) ;
Esprit du Seigneur (2Co 3, 17) ;
Esprit de Dieu (Rm 8, 9. 14 ; 15, 19 ; 1Co 6, 11 ; 7, 40),
et chez Saint Pierre :
Esprit de Gloire (1P 4, 14).
L'Esprit Saint dans la profession de foi chrétienne[modifier]
Les manifestations de l'Esprit Saint décrites dans le Nouveau Testament sont l'accomplissement de l'annonce faite par Isaïe (chapitre 11,2 du livre d'Isaïe). Avec la Cène, elle scelle une Nouvelle Alliance. Les dons de l'Esprit rappellent le Décalogue décrit dans la Première Alliance.
La foi chrétienne s'exprime à travers les symboles de la foi, dont les deux plus représentatifs sont le symbole des Apôtres (reconnu par les Églises œcuméniques) et le Credo de Nicée-Constantinople (plus ancien), qui contiennent tous les deux la formule : « Je crois en l'Esprit Saint ».12
Paul de Tarse rappelait que « nul ne connaît ce qui concerne Dieu, sinon l'Esprit de Dieu » (première épître aux Corinthiens, 2,11). L'Esprit qui révèle Dieu nous fait connaître le Christ, son Verbe, sa Parole vivante, mais ne se dit pas Lui-même. Celui qui « a parlé par les prophètes » 13 nous fait entendre la Parole du Père. Mais Lui, nous ne l'entendons pas. Nous ne le connaissons que dans le mouvement où il nous révèle le Verbe et nous dispose à l'accueillir dans la foi14.
L'Église, en tant que communion vivante dans la foi des apôtres qu'elle transmet, est le lieu de notre connaissance de l'Esprit Saint :
dans les Écritures qu'Il a inspirées ;
dans la Tradition, dont les Pères de l'Église sont les témoins toujours actuels ;
dans le magistère de l'Église qu'Il assiste ;
dans la liturgie sacramentelle, à travers ses paroles et ses symboles, où l'Esprit Saint nous met en communion avec le Christ ;
dans la prière dans laquelle Il intercède pour nous ;
dans les charismes et les ministères par lesquels l'Église est édifiée ;
dans les signes de vie apostolique et missionnaire ;
dans le témoignage des saints où il manifeste sa sainteté et continue l'œuvre du salut. 15
Les catholiques et les Églises orthodoxes insistent sur l'institution des apôtres et le fait que l'Église en tant qu'institution devient inspirée, fondant ainsi son autorité spirituelle. Les Églises protestantes mettent l'accent sur le fait que chacun, recevant l'Esprit saint (1 Co 6:19 « votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous »), peut annoncer le message du Christ, qui est le critère de cette inspiration ; le même Esprit donne à l'Église les pasteurs et autres ministres dont c'est la fonction permanente.
Les chrétiens des « Églises du Réveil » attachent une certaine importance au fait que l'Esprit permet d'ouvrir celui qui le reçoit à une nouvelle naissance, celle dont Jésus a parlé dans l'évangile selon Jean (3,5) : « Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ».
Dons de l'Esprit Saint[modifier]
Voir aussi : dons du Saint Esprit
Rappel des sept dons de l'Esprit Saint dans la Vulgate
Par rapport aux six dons cités par Isaïe (11,2), la traduction latine de la Vulgate dédouble la « crainte de l'Éternel » (spiritus timoris Domini), ajoutant la piété (spiritus pietatis). Ce sont les « sept dons de l'Esprit Saint », qui « rendent les fidèles dociles à obéir avec promptitude aux aspirations divines ») 18
Dons de l'Esprit dans la Bible
On trouve trois listes de dons de l’Esprit Saint :
1 Corinthiens 12:8-13
« En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse, à l'autre une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par ce seul et même Esprit ; à un autre, la puissance d'opérer des miracles ; à un autre la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre la diversité des langues ; à un autre le don de les interpréter.
Mais c'est le seul et même Esprit qui produit tous ces dons, les distribuant à chacun en particulier, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il du Christ. Tous, en effet, nous avons été baptisés dans un seul esprit pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. »
Éphésiens 4:11-12
« C'est lui aussi qui a fait les uns apôtres, d'autres prophètes, d'autres évangélistes, d'autres pasteurs et docteurs, en vue du perfectionnement des saints, pour l'oeuvre du ministère, pour l'édification du corps du Christ. »
Romains 12:6-8
« et nous avons des dons différents selon la grâce qui nous a été donnée: soit de prophétie, selon la mesure de notre foi, soit de ministère, pour nous contenir dans le ministère ; celui-ci a reçu le don d'enseigner : qu'il enseigne ; celui-là, le don d'exhorter: qu'il exhorte ; un autre distribue : qu'il s'en acquitte avec simplicité ; un autre préside : qu'il le fasse avec zèle ; un autre exerce les oeuvres de miséricorde : qu'il s'y livre avec joie. »
Dans chacune de ces références il est clairement dit que ces dons sont pour l’édification de l’Église. Treize dons sont mentionnés dans ces trois listes (les paroles de sagesse, les paroles de connaissance, le pastorat, le ministère d’évangéliste, le don de commandement, l’apostolat, la foi, le don des guérisons, le don des miracles, la prophétie, le discernement des esprits, la diversité des langues, l’interprétation des langues).
Il n’y a pas de "standard" uniformément accepté clôturant cette liste. Saint Paul fut au courant de la puissance de l’Esprit se manifestant de ces manières et enseigna l’Église de l’existence de ces dons, leur rôle et leur importance. Cela doit se différencier des talents qui sont accordés à tout enfant de Dieu et qui sont pour tous ceux qui croient en Jésus Christ – Les dons de l’Esprit Saint pour la puissance et les talents nécessaires pour faire le travail de Christ dans le monde.
Dons de l'Esprit dans l'Église
Les dons de l'Esprit ou dons spirituels sont encore appelés « charismes » 19.
Dans le catéchisme de l'Église catholique (n° 1830 à 1845, pp. 387 et 388), les dons de l'Esprit sont reformulés en sept dons (six sont mentionnés dans Isaïe 11, 2) :
Sagesse,
Intelligence,
Conseil,
Force,
Science,
Piété,
Crainte de Dieu.
Saint Bonaventure identifiait également sept dons. 20
Par ailleurs, le parler en langues, et l'interprétation des langues sont pratiqués par les églises pentecôtistes et protestantes charismatiques. Ils ne figurent pas en tant que tels dans les dons tels qu'exprimés dans le catéchisme catholique, mais sont reconnus dans les mouvements catholiques du Renouveau charismatique. Le parler en langues est appelé glossolalie.
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- kensingtonEsprit éclairé
Ruthven a écrit:sand a écrit:Mais si, Jean, les notes traumatisent parfois. Il y a des élèves sensibles qui travaillent et échouent.
Ce qui est traumatisant, ce n'est pas la note mais le rapport à la note, et la question des compétences ne changera rien à l'histoire s'ils ont le même rapport aux validations. L'élève qui travaille et a une mauvaise note ne validera pas plus ses compétences, et je ne vois pas en quoi cela résoudra ses difficultés.
Plutôt qu'une usine à gaz qui saucissonne les aptitudes, il vaudrait mieux les éduquer à la signification de la note bien sûr! : conformité de ce qui est proposé à ce qui est attendu. J'ai des réactions totalement hallucinantes chez des Terminales qui ne travaillent pas (mais pas du tout) et s'étonnent, voire s'indignent de ne pas avoir la moyenne ; d'autres qui travaillent ne comprennent pas que la note n'est qu'un repère pour les aider à cerner si ce qu'ils font correspond à ce qui est attendu au bac.
N'est-ce pas plutôt le rapport à l'évaluation donc qui pose problème? Et la non-reconnaissance de la compétence (non pas son droit ou son pouvoir) du prof à évaluer, mesurer ce que l'élève sait ou ne sait pas, sait faire ou ne sait pas faire.
Elle est là surtout la dévalorisation de notre métier et les problèmes/débats autour des notes (ou autres formes d'évaluation) découlent de là. A force d'arrangements sur les passages en classe supérieure quels que soient les résultats, d'harmonisation des notes du bac (ou autres examens), tout ça a perdu son sens et les élèves considèrent qu'ils ont tout simplement DROIT à une bonne note, à une réussite qui va de soi. (tout ça au nom de la démocratisation, de l'égalité des chances, vous connaissez le refrain)
- doctor whoDoyen
De toute façon, il faut que l'on distingue évaluation et note. Cette dernière n'est là que pour "noter", mettre par écrit la "valeur" de ce que l'on évalue.
Que la note soit un quotient (et pas seulement un chiffre, finalement), un smiley, ou une croix, c'est une note.
Et il faut aussi distinguer l'objet de l'évaluation : ce qui est fait ou celui qui le fait, ou les deux, ou ce qui est fait pondéré par celui qui le fait (à mon avis, c'est cette solution qui est la plus pratiquée).
Je revendique pour ma part l'importance des "notes" analytiques (appréciations) rédigées (et non sous forme de grille), portant sur le résultat d'un travail.
Que la note soit un quotient (et pas seulement un chiffre, finalement), un smiley, ou une croix, c'est une note.
Et il faut aussi distinguer l'objet de l'évaluation : ce qui est fait ou celui qui le fait, ou les deux, ou ce qui est fait pondéré par celui qui le fait (à mon avis, c'est cette solution qui est la plus pratiquée).
Je revendique pour ma part l'importance des "notes" analytiques (appréciations) rédigées (et non sous forme de grille), portant sur le résultat d'un travail.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- RamoneurNiveau 8
kensington a écrit:
Elle est là surtout la dévalorisation de notre métier et les problèmes/débats autour des notes (ou autres formes d'évaluation) découlent de là. A force d'arrangements sur les passages en classe supérieure quels que soient les résultats, d'harmonisation des notes du bac (ou autres examens), tout ça a perdu son sens et les élèves considèrent qu'ils ont tout simplement DROIT à une bonne note, à une réussite qui va de soi. (tout ça au nom de la démocratisation, de l'égalité des chances, vous connaissez le refrain)
L'école ne prépare pas aux claques dans la gueule, et c'est malheureux. Allez-y, mes chérubins, vous aurez quelques déconvenues dans quelques années. Et puis de toute façon, vous êtes un empilement de compétences, et pourrez de ce fait bientôt devenir de bons outils de production.
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