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- NoëlletteNiveau 5
Alors voilà, je me triture un peu l'esprit depuis quelques temps parce que ma situation de stagiaire cette année me rend, je trouve, plutôt lourde dans mon genre.
J'ai l'impression d'être pesante avec mes collègues et plus j'en prends conscience et plus je m'enfonce encore en essayant de rattraper le coup.
Je n'ai jamais eu de reflexions de mes collègues qui, de toute façon, sont bien trop gentils et ont bien trop pitié de moi pour ça.
D'un commun accord, j'ai remarqué que dans l'imaginaire commun, cette année ,stagiaire= pov jeune dépressif dans la muise. Je me fais beaucoup de peine à moi même déjà et je récolte la compassion de mes collègues. Tout le monde est très soucieux de mon état mental et j'ai beau me forcer à ne pas me plaindre, j'arrive pas à me taire devant eux.
Hier, très altruiste, une collègue m'a attendue à la sortie d'un de mes cours car elle avait senti que j'avais eu une heure affreuse.Et, en salle des profs, alors que dans ma tête je me disais "arrête de te plaindre, d'être si triste, ne va pas pleurer", ce fut plus fort que moi et un peu désespérée, je me suis mise à pleurer devant mes cinq collègues présents. J'avais affreusement honte.
Avec ça, je n'ai pas le permis et je dépends du train. Il y a plusieurs collègues qui vivent près de chez moi et, toujours adorables avec moi, il y a presque toujours quelqu'un avec qui je peux partir au collège et avec qui je peux revenir.
Bref. Le truc c'est que j'ai l'impression que si je veux lier des liens amicaux avec ces personnes adorables, je n'y arriverai pas en concervant cette attitude de stagiaire désespérée qui passe son temps à remercier un tel ou un tel pour son aide, pour son écoute, pour le trajet... Et en même temps j'arrive pas à me défaire de cette posture car oui je suis bel et bien désespérée. Quand j'essaie de changer de ton avec eux, je fais à chaque fois un flop. Je suis maladroite, jeunesse oblige.
Je me sens incroyablement boulet, terriblement boulet. :boulet:
J'ai l'impression d'être pesante avec mes collègues et plus j'en prends conscience et plus je m'enfonce encore en essayant de rattraper le coup.
Je n'ai jamais eu de reflexions de mes collègues qui, de toute façon, sont bien trop gentils et ont bien trop pitié de moi pour ça.
D'un commun accord, j'ai remarqué que dans l'imaginaire commun, cette année ,stagiaire= pov jeune dépressif dans la muise. Je me fais beaucoup de peine à moi même déjà et je récolte la compassion de mes collègues. Tout le monde est très soucieux de mon état mental et j'ai beau me forcer à ne pas me plaindre, j'arrive pas à me taire devant eux.
Hier, très altruiste, une collègue m'a attendue à la sortie d'un de mes cours car elle avait senti que j'avais eu une heure affreuse.Et, en salle des profs, alors que dans ma tête je me disais "arrête de te plaindre, d'être si triste, ne va pas pleurer", ce fut plus fort que moi et un peu désespérée, je me suis mise à pleurer devant mes cinq collègues présents. J'avais affreusement honte.
Avec ça, je n'ai pas le permis et je dépends du train. Il y a plusieurs collègues qui vivent près de chez moi et, toujours adorables avec moi, il y a presque toujours quelqu'un avec qui je peux partir au collège et avec qui je peux revenir.
Bref. Le truc c'est que j'ai l'impression que si je veux lier des liens amicaux avec ces personnes adorables, je n'y arriverai pas en concervant cette attitude de stagiaire désespérée qui passe son temps à remercier un tel ou un tel pour son aide, pour son écoute, pour le trajet... Et en même temps j'arrive pas à me défaire de cette posture car oui je suis bel et bien désespérée. Quand j'essaie de changer de ton avec eux, je fais à chaque fois un flop. Je suis maladroite, jeunesse oblige.
Je me sens incroyablement boulet, terriblement boulet. :boulet:
- InvitéInvité
Tu as l'air gentille comme tout, donc tant qu'on ne te fait aucune réflexion, c'est qu'on a plaisir à te rendre service.
- Reine MargotDemi-dieu
tu vis une expérience difficile, il y a un moment où on ne peut pas tout garder pour soi, et ce que les autres pensent, eh bien tant pis.
Comme Lornet, tes collègues sont gentils avec toi et ne te regardent pas de travers, ce qui arrive généralement avec les profs bordélisés, ce qui est un bon point.
Mais il faut savoir que dans ce métier, on est toujours jugé (même gentiment), et qu'il est vital de garder si possible sa réputation de prof qui tient la route.
Bon courage à toi, tout mon soutien
Comme Lornet, tes collègues sont gentils avec toi et ne te regardent pas de travers, ce qui arrive généralement avec les profs bordélisés, ce qui est un bon point.
Mais il faut savoir que dans ce métier, on est toujours jugé (même gentiment), et qu'il est vital de garder si possible sa réputation de prof qui tient la route.
Bon courage à toi, tout mon soutien
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- zabriskieÉrudit
Tu l'as bien compris, l'objectif de cette année, c'est de tenir. Pour le moment, ne pense pas à la nature des liens à venir que tu vas nouer avec tes collègues. Déjà, tu ne resteras peut-être pas dans ce collège. J'ai envie de te dire de profiter de cette équipe qui, même si elle te paraît un peu condescendante, a choisi de ne pas te laisser dans la mouise. Je pense que c'est très précieux, et pas si courant que ça à lire les témoignages sur le forum. En plus, les rapports pourront évoluer. L'an dernier, j'étais une stagiaire bordélisée et débordée. Je suis restée dans le même bahut, et j'ai bien vu que ma place a un peu changé cette année, parce que je vais mieux.
Courage, et BONNES VACANCES !!!!
Courage, et BONNES VACANCES !!!!
- ProvenceEnchanteur
Tu as des collègues drôlement gentils, c'est une chance! Si tu gonflais tout le monde, personne ne ferait autant d'efforts pour toi. Mais je comprends bien que ce soit difficile de recevoir, toujours recevoir, sans jamais pouvoir donner en échange. L'objectif de cette année, c'est de tenir! Dans les conditions de cette année, ça n'a rien d'évident et que pense que tes collègues en sont plus que conscients.
- LoEsprit sacré
Provence a écrit:Tu as des collègues drôlement gentils, c'est une chance! Si tu gonflais tout le monde, personne ne ferait autant d'efforts pour toi. Mais je comprends bien que ce soit difficile de recevoir, toujours recevoir, sans jamais pouvoir donner en échange. L'objectif de cette année, c'est de tenir! Dans les conditions de cette année, ça n'a rien d'évident et que pense que tes collègues en sont plus que conscients.
+1!
C'est une année difficile physiquement et psychologiquement, et tout le monde a le droit de craquer...
:succes: bon courage!
- roxanneOracle
Tu peux aussi te montrer différemment dans d'autres situations.Si tu cuisines un peu , amène un bon gâteau , ou des petites friandises de temps en temps , tu seras du coup "la petite prof qui nous fait des bons gâteaux" , on te demandera tes recettes, ce serait l'occasion de discuter sur un autre plan avec tes collègues.Si l'amicale organise des sorties , vas-y, rigole un bon coup...Certes , tu es cette année , la stagiaire un peu dépassée , mais tu es aussi une jeune femme avec plein de qualités...
- caperucitaGuide spirituel
Je suis d'accord avec ce qui a été dit. Prend tout ce qu'on te donne, c'est super si tu as une bonne équipe pour t'épauler ! moi aussi l'an dernier j'ai craqué une fois en salle des profs... c'était juste après une visite de formateur iufm, qui s'était passée de façon catastrophique...!! élèves qui crient, disent que le cours est nul à chier, m'interpellent... 4 élèves qui arrivent en retard etc... j'avais réussi à parler de la visite à une collègue, en étant émue mais en gardant le contrôle tout de même, et puis, sentant que ça n'allait pas, j'ai voulu rentrer chez moi (j'avais terminé) et puis une collègue m'a regardée, pleine de compassion, et m'a dit "ça ne va pas ?" elle a insisté pour que je lui dise ce qui n'allait pas, et j'ai fondu en larmes ! toute la pression de la visite ajoutée à la façon dont elle s'était déroulée, c'est trop, je n'ai pas pu me contrôler ! on a tous été stagiaire, et tous les collègues peuvent comprendre ce que tu vis cette année.
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- ProvenceEnchanteur
J'aide bien volontiers mes collègues stagiaires quand je le peux: je ne fais que rendre au centuple ce que j'ai reçu de la part de mes propres collègues lorsque j'ai débuté. Aujourd’hui on t'aide; demain, tu aideras les autres.
L'année où j'étais néo-tit', je me débattais contre toutes les difficultés que je rencontrais (gestion de classe, fatigue, etc.). Un peu déprimée, je m'étais lamentée dans le giron d'une collègue qui est aujourd'hui une amie, me plaignant d'avoir le sentiment de ne pas être "une vraie prof". Cette amie, à juste titre, m'avait répondu que je ne l'étais pas et que c'était normal. Je le suis devenue au fur et à mesure que j'apprenais mon métier.
N'impose pas plus de pression que nécessaire à tes "frêles épaules": tu dois suffisamment garder la face devant les élèves pour ne pas devoir jouer un rôle en salle des profs.
L'année où j'étais néo-tit', je me débattais contre toutes les difficultés que je rencontrais (gestion de classe, fatigue, etc.). Un peu déprimée, je m'étais lamentée dans le giron d'une collègue qui est aujourd'hui une amie, me plaignant d'avoir le sentiment de ne pas être "une vraie prof". Cette amie, à juste titre, m'avait répondu que je ne l'étais pas et que c'était normal. Je le suis devenue au fur et à mesure que j'apprenais mon métier.
N'impose pas plus de pression que nécessaire à tes "frêles épaules": tu dois suffisamment garder la face devant les élèves pour ne pas devoir jouer un rôle en salle des profs.
- ProvenceEnchanteur
roxanne a écrit:Tu peux aussi te montrer différemment dans d'autres situations.Si tu cuisines un peu , amène un bon gâteau , ou des petites friandises de temps en temps , tu seras du coup "la petite prof qui nous fait des bons gâteaux" , on te demandera tes recettes, ce serait l'occasion de discuter sur un autre plan avec tes collègues.Si l'amicale organise des sorties , vas-y, rigole un bon coup...Certes , tu es cette année , la stagiaire un peu dépassée , mais tu es aussi une jeune femme avec plein de qualités...
C'est une bonne idée.
- IphigénieProphète
Ne te culpabilise pas!on est ,tous, passé par des galères en début de carrière (élèves plus agités avec les jeunes, qu'ils" testent", cours pas au point, confrontation entre nos espérances et la réalité du terrain,l es élèves réfractaires,ceux qui ne comprennent rien,les chieurs,les vicieux,et-heureusement -les autres....).
Sauf qu'on a eu de meilleures conditions pour démarrer, moins d'heures,plus d'encadrement.....Appuie -toi autant que tu le peux sur les collègues qui te proposent leur aide, détends-toi, apprends à ne pas être affectée outre mesure par un cours qui n'a pas marché...
Etre prof,c'est un métier,quoi qu'en disent les économistes du ministère,et tu l'apprendras petit à petit,comme le dit Provence!
Tiens bon,bon courage
Sauf qu'on a eu de meilleures conditions pour démarrer, moins d'heures,plus d'encadrement.....Appuie -toi autant que tu le peux sur les collègues qui te proposent leur aide, détends-toi, apprends à ne pas être affectée outre mesure par un cours qui n'a pas marché...
Etre prof,c'est un métier,quoi qu'en disent les économistes du ministère,et tu l'apprendras petit à petit,comme le dit Provence!
Tiens bon,bon courage
- JohnMédiateur
Oui, cuisine des petites choses pour les remercier : en plus, ça te détendra, de faire une charlotte ou un fondant, et ça régalera tout le monde !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CeriseNiveau 6
J'aime bien l'idée de Provence : aujourd'hui, on t'aide, demain, c'est toi qui aideras les autres. Ils ont l'air charmants tes collègues. Profite d'être "chouchoutée" par eux et d'avoir des oreilles attentives dans ton établissement. Ne culpabilise pas, tu vas prendre de l'assurance avec le temps. Tout le monde a débuté un jour.
- julie3Niveau 8
Si tu trouves ton compte en ce moment dans cette relation ne te pose pas trop de questions et ne te dévalorise pas. Tes collègues ont débuté et comme le dit Provence, je crois, ils ont envie de rendre ce qu'ils ont reçu. Ils savent que tu as besoin d'une soupape et se rendent disponibles pour t'écouter, profites-en; ainsi tu peux rentrer chez toi un peu soulagée de ces journées, éprouvantes quand on débute.
Une collègue m'avait prise "sous son aile" à mes débuts; ensuite nous sommes devenues amies.
L'idée d'un petit gâteau est excellente.
Une collègue m'avait prise "sous son aile" à mes débuts; ensuite nous sommes devenues amies.
L'idée d'un petit gâteau est excellente.
- illiziaEsprit éclairé
+1 Comme Provence et les autres.
J'ai encore assez de souvenirs cuisant de mon année de néo-tit, dans un lycée pro, où tout était vraiment très dur, excepté mes collègues, très compréhensifs face à mon désarroi, atterrés de ce que je subissais et prêts à m'aider sans jamais me juger (en tout cas rien ne m'était dit de déplaisant: si certains me percevaient avec condescendance ou autre, ils avaient le tatc de ne pas le faire paraître).
Désormais, si je côtoie un débutant (stagiaire ou autre) en difficulté, je me montre toujours la plus encourageante possible, et je veille au moins à ne rien dire qui pourrait accentuer leur impression de de pas s'en sortir.
Et cela même avec des collègues que je n'apprécie pas spécialement personnellement: alors quand en plus ce sont des gens agréables, gentils...aucune raison de ne pas essayer d'aider un minimum.
Pas d'état d'âme pour ça: tu as déjà beauocup d'énergie à trouver en toi pour tenir bon face aux élèves, à l'administration, aux attentes des inspecteurs...Alors ce qui roule à peu près, profite-s-en! Courage: l'année avance!
J'ai encore assez de souvenirs cuisant de mon année de néo-tit, dans un lycée pro, où tout était vraiment très dur, excepté mes collègues, très compréhensifs face à mon désarroi, atterrés de ce que je subissais et prêts à m'aider sans jamais me juger (en tout cas rien ne m'était dit de déplaisant: si certains me percevaient avec condescendance ou autre, ils avaient le tatc de ne pas le faire paraître).
Désormais, si je côtoie un débutant (stagiaire ou autre) en difficulté, je me montre toujours la plus encourageante possible, et je veille au moins à ne rien dire qui pourrait accentuer leur impression de de pas s'en sortir.
Et cela même avec des collègues que je n'apprécie pas spécialement personnellement: alors quand en plus ce sont des gens agréables, gentils...aucune raison de ne pas essayer d'aider un minimum.
Pas d'état d'âme pour ça: tu as déjà beauocup d'énergie à trouver en toi pour tenir bon face aux élèves, à l'administration, aux attentes des inspecteurs...Alors ce qui roule à peu près, profite-s-en! Courage: l'année avance!
- mav80Niveau 5
tout à fait d'accord avec ce qui précède ... et si tu ne sais pas faire de bons gâteaux, tu as sûrement d'autres cordes à ton arc : il y a sûrement moyen d'aider ces collègues à ta manière ...
et : si tu étais un 'boulet', il y a longtemps qu'il t'aurait larguée !
ne culpabilise pas, savoure la chance que tu as - et c'est tout !
et : si tu étais un 'boulet', il y a longtemps qu'il t'aurait larguée !
ne culpabilise pas, savoure la chance que tu as - et c'est tout !
- PatateFidèle du forum
Ne t'inquiète pas.
Stagiaire ou pas stagiaire, la première année dans un établissement est souvent difficile. Tes collègues semblent tout bonnement gentils, tu as de la chance, mieux vaut ça que l'inverse! Et lorsque ça se passera mieux pour tes cours, lorsque tu iras mieux, ils changeront de regard sur toi.
La première année pour moi (en tant que néotit au collège mais débarquant du lycée... donc que du neuf pour moi!) a été difficile aussi. Beaucoup de collègues m'ont aidée, surtout en me donnant des conseils ou de petites astuces. Il m'est arrivé aussi d'être complètement démoralisée après un cours, et d'avoir eu un collègue qui s'en aperçoive et qui tente de me remonter le moral. J'avais alors le même sentiment que toi.
Je suis restée dans le même établissement depuis. Ca se passe beaucoup mieux dans mes cours: rien à voir avec l'expérience! Et mes collègues sont devenus de vrais amis que j'aide parfois aussi. Ils n'ont plus du tout ce regard compatissant pour la petite nouvelle. Et je ne suis plus du tout la petite nouvelle à aider.
Bref. Tu ne resteras de toute façon sûrement pas dans le même établissement l'année prochaine. Donc tes craintes (subir à vie le regard compatissant des collègues) ne sont pas fondées. Et quand bien même tu resterais dans le même établissement, ce regard changera au fur et à mesure de ton expérience.
COurage! Et profite donc de l'aide qu'ils te proposent, sans en avoir honte.
Stagiaire ou pas stagiaire, la première année dans un établissement est souvent difficile. Tes collègues semblent tout bonnement gentils, tu as de la chance, mieux vaut ça que l'inverse! Et lorsque ça se passera mieux pour tes cours, lorsque tu iras mieux, ils changeront de regard sur toi.
La première année pour moi (en tant que néotit au collège mais débarquant du lycée... donc que du neuf pour moi!) a été difficile aussi. Beaucoup de collègues m'ont aidée, surtout en me donnant des conseils ou de petites astuces. Il m'est arrivé aussi d'être complètement démoralisée après un cours, et d'avoir eu un collègue qui s'en aperçoive et qui tente de me remonter le moral. J'avais alors le même sentiment que toi.
Je suis restée dans le même établissement depuis. Ca se passe beaucoup mieux dans mes cours: rien à voir avec l'expérience! Et mes collègues sont devenus de vrais amis que j'aide parfois aussi. Ils n'ont plus du tout ce regard compatissant pour la petite nouvelle. Et je ne suis plus du tout la petite nouvelle à aider.
Bref. Tu ne resteras de toute façon sûrement pas dans le même établissement l'année prochaine. Donc tes craintes (subir à vie le regard compatissant des collègues) ne sont pas fondées. Et quand bien même tu resterais dans le même établissement, ce regard changera au fur et à mesure de ton expérience.
COurage! Et profite donc de l'aide qu'ils te proposent, sans en avoir honte.
- cannelle59Habitué du forum
en ce qui concerne ton attitude envers tes collègues, je ne te dirais qu'une chose: sois toi-même, reste naturelle. Je me retrouve un peu dans ce que tu dis, pas dans le fait de me sentir dépressive, démoralisée, sous-tension ou toujours en train de remercier les gens mais plutôt dans la façon de m'adresser à eux notamment avec les collègues plus âgée, je suis gauche (je me trouve gauche) voire complètement empotée mais est-ce le cas? je ne sais pas mais je suis moi-même
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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie.
- AquilaNiveau 7
Comme l'ont dit les autres : ne t'inquiète pas et profite ! Tes collègues ne se forcent pas à être gentils et prévenants. Je pense qu'on devrait tous l'être avec les stagiaires. Ma première année de titularisation, je me suis retrouvée TZR avec 6h à l'année dans un collège à 100 km de chez moi (et le reste dans un lycée 30km plus loin) . On m' a refilé la découverte professionnelle, option que je ne connaissais pas. Je suis allée voir la prof qui avait enseigné cette option pendant près de cinq ans pour des conseils, je me souviendrai toujours de ça réponse "Il y a un classeur au CDI,tu n'as qu'à aller voir." Voilà, ça annonce la couleur : je mangeais toute seule, fumais toute seule...J'ai beaucoup pleuré ! Heureusement : tous les collègues ne sont pas comme ça. Profite donc et n'oublie pas !
- PasseroseNeoprof expérimenté
Si tu as envie d'être dans un autre rapport avec tes collègues sur le plan professionnel, tu peux leur demander s'ils accepteraient de te donner leur avis ou un conseil sur la marche de ton cours, de manière à ce que leur écoute porte sur le concret, non sur l'affect. L'objectif étant que tu puisses de temps en temps renverser le rapport et les écouter, eux, plutôt qu'ils ne t'écoutent pleurer, ce qui à mon avis t'enfonce un peu et ne t'aidera pas à garder la tête hors de l'eau. Cela t'évitera de te demander si tu es dans le ton et si tu dis ce qu'il faut.
- Green TeacherNiveau 3
Et puis dis toi que de ton côté, tu peux aussi apporter des choses a tes collègues, par la fraicheur de tes connaissances (ils n'ont peut-être pas remis les leurs "a jour"), et ce qu'on te dit en formation (les infos circulent mal une fois qu'on est plus stagiaire).
Même si ce premier mois tu as l'impression d'avoir plus pris que donner, dis-toi que tu donneras bientôt, et peut-être même déjà sans le savoir.
Après tout, enseigner c'est apprendre aussi, tes collègues apprennent en t'aidant...
Courage!
Même si ce premier mois tu as l'impression d'avoir plus pris que donner, dis-toi que tu donneras bientôt, et peut-être même déjà sans le savoir.
Après tout, enseigner c'est apprendre aussi, tes collègues apprennent en t'aidant...
Courage!
- sandGuide spirituel
Si tes collègues prennent soin de toi, c'est que tu le mérites. Tu leur rendras la pareille plus tard, quand tu seras moins surmenée. Bon courage !
- menerveOracle
Ne t'inquiète pas trop et surtout il n'y a absolument aucune honte à craquer et pleurer!!! C'est très difficile ce métier, surtout la première année!!
Profite des vacances et ensuite pour la rentrée tu ramènes une petite douceur pour accompagner le café en salle des profs!
Courage!
Profite des vacances et ensuite pour la rentrée tu ramènes une petite douceur pour accompagner le café en salle des profs!
Courage!
- NoëlletteNiveau 5
merci pour vos messages réconfortants! A la rentrée, je ferai un bon gateau choco-poires. Je viendrai avec un grand sourire et avec une bonne bière de chez moi pour les deux collègues qui me prennent en voiture tous les jours. Ce sera déjà un petit geste plein de reconnaissance!
- Hermione0908Modérateur
Je plussoie ce que beaucoup ont dit : si tu étais un boulet (et j'en ai côtoyé un pas plus tard qu'il y a un mois de stagiaire boulet), les gens se désintéresseraient de toi, et ne chercheraient pas à t'aider. La compassion, parfois, il faut savoir l'apprécier : je me souviens d'un cours qui s'était affreusement mal passé avec des 3ème lors d'un rempla, la collègue d'à côté est venue me voir à la récré voyant que je ne sortais pas de ma salle (pas le courage de croiser des collègues ou des élèves), et m'a proposé de pleurer un bon coup devant elle plutôt que de craquer l'heure suivante devant les élèves.
Et comme l'a dit Provence, les autres t'aident aujourd'hui, tu en aideras demain. C'est un cycle vertueux qui me plaît bien. On ne peut pas forcément rendre aux gens ce qu'ils nous donnent, mais on peut le faire passer et donner à d'autres.
Bon courage. Et surtout : PROFITE de tes vacances pour faire retomber la pression.
Et comme l'a dit Provence, les autres t'aident aujourd'hui, tu en aideras demain. C'est un cycle vertueux qui me plaît bien. On ne peut pas forcément rendre aux gens ce qu'ils nous donnent, mais on peut le faire passer et donner à d'autres.
Bon courage. Et surtout : PROFITE de tes vacances pour faire retomber la pression.
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- Stagiaire un peu "harcelé" de visites par ses collègues.
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