- XanaNiveau 7
Depuis un an environ, je tente de construire un projet de reconversion et grâce à un bilan de mobilité (et à un sujet récent sur Néoprofs), j'ai repéré un master qui m'intéresse beaucoup. Je pourrais me dégager de mes obligations professionnelles en sollicitant un congé parental pour me consacrer à cette formation, à condition d'être admise au concours. Je voudrais connaître les expériences de ceux qui auraient mis à profit un congé parental pour reprendre leurs études, sur tous les plans: financier, familial, personnel. Comment avez-vous vécu le sacrifice financier, comment avez-vous concilié votre vie de famille et vos études, comment vous êtes-vous adapté au statut d'étudiant?
Comme l'a dit quelqu'un dans un autre sujet sur la reconversion, pourvu que ceux qui se reconvertissent ou qui ont déjà réussi à passer à un autre métier fréquentent encore Néo...
Comme l'a dit quelqu'un dans un autre sujet sur la reconversion, pourvu que ceux qui se reconvertissent ou qui ont déjà réussi à passer à un autre métier fréquentent encore Néo...
- tabouNiveau 8
J ai fait une petite formation pour les concours des bibliothèques pendant mon congé parental, mais je n'ai jamais embauché de nounou car financièrement je n'aurais pas pas pu ...Je suis toujours dans l'educ nat pour le moment
- Scarabee15Habitué du forum
Baaaah, en fait, lors de mon congé parental je me suis inscrite au CNED pour préparer le concours et devenir prof ... et j'ai réussi
- XanaNiveau 7
Est-ce que d'autres, comme Tabou et Scarabee, l'ont fait?...
- simone du bavoirNiveau 6
Je suis dans ce cas! Je suis en formation master 2 et en congé parental.
Les difficultés:
- Mettre mon bébé à deux mois en nourrice
- Le voir assez peu
- le coût: Pour l'instant, la prime de congé parental couvre presque les frais de nourrice, et ce pendant six mois. Après ce sera beaucoup plus dur financièrement.
- Se lancer dans une formation, un an sans salaire, sans savoir ce qu'il y aura au bout (les formateurs nous répètent que le marché de l'emploi ) Beaucoup de personnes qui font cette formation sont au chômage et me culpabilisent un peu: quoi, tu as un travail, plein de vacances et tu veux changer?
- se retrouver de l'autre côté de la barrière, entendre les étudiants se moquer des profs, être dans un cadre infantilisant...
L'avantage de la formation que j'ai choisie, c'est que c'est 4 mois de cours et six mois de stage, je ne vais donc pas m'éterniser dans ma posture d'étudiant attardé. l'autre avantage, c'est que les 3/4 de la promo ont plus de 25 ans, jusque 47, ce sont surtout des reprises d'études et je suis loin d'être la plus âgée.
Je trouve que ça vaut le coup de tenter, même si j'avoue que le peu de perspectives de débouchés m'effraie un peu.... Et les témoignages des autres sur leurs boulots dans le privé démoralisent pas mal: semaines de soixante heures payées au smic, harcèlement moral, etc...
En revanche, j'ai plaisir à réapprendre du nouveau, à sortir du carcan de l'EN. La question est plutôt: que vais-je obtenir derrière?
Les difficultés:
- Mettre mon bébé à deux mois en nourrice
- Le voir assez peu
- le coût: Pour l'instant, la prime de congé parental couvre presque les frais de nourrice, et ce pendant six mois. Après ce sera beaucoup plus dur financièrement.
- Se lancer dans une formation, un an sans salaire, sans savoir ce qu'il y aura au bout (les formateurs nous répètent que le marché de l'emploi ) Beaucoup de personnes qui font cette formation sont au chômage et me culpabilisent un peu: quoi, tu as un travail, plein de vacances et tu veux changer?
- se retrouver de l'autre côté de la barrière, entendre les étudiants se moquer des profs, être dans un cadre infantilisant...
L'avantage de la formation que j'ai choisie, c'est que c'est 4 mois de cours et six mois de stage, je ne vais donc pas m'éterniser dans ma posture d'étudiant attardé. l'autre avantage, c'est que les 3/4 de la promo ont plus de 25 ans, jusque 47, ce sont surtout des reprises d'études et je suis loin d'être la plus âgée.
Je trouve que ça vaut le coup de tenter, même si j'avoue que le peu de perspectives de débouchés m'effraie un peu.... Et les témoignages des autres sur leurs boulots dans le privé démoralisent pas mal: semaines de soixante heures payées au smic, harcèlement moral, etc...
En revanche, j'ai plaisir à réapprendre du nouveau, à sortir du carcan de l'EN. La question est plutôt: que vais-je obtenir derrière?
- SaraswatiNeoprof expérimenté
J'ai eu une collègue qui a préparé l'agreg pendant qu'elle était enceinte, bon en fait elle a passé les oraux quelques temps avant d'accoucher, elle n'a pas donc pas vraiment profité de son congé mater pour préparer l'agreg, mais elle l'a eue quand même, c'est bon à savoir !
(avec déjà un enfant en bas âge "dans les pattes").
(avec déjà un enfant en bas âge "dans les pattes").
- XanaNiveau 7
Simone, ton témoignage me conforte un peu dans l'idée que je me fais de la reprise d'études. Pour la formation qui m'intéresse, il faut reprendre à M1, ce qui signifie deux ans sans salaire. En revanche, il semble y avoir des débouchés.
En tout cas, il faut s'armer de courage et de patience pour renoncer à un certain train de vie qui, s'il n'est pas fastueux, n'est pas inconfortable et pour lutter contre l'incompréhension des autres qui jugent qu'on quitte un statut privilégié et contre la culpabilité de ne pas se consacrer autant à sa famille que si on continuait à exercer en tant que professeur. Enfin, quand on songe à l'épuisement physique et moral que peuvent entraîner certaines situations d'enseignement, je ne sais pas si on peut encore parler de "disponibilité" pour sa famille.
J'ai quelques mois pour peaufiner mon projet, passer le concours d'admission et j'aviserai en fonction des résultats et ...de mon mari!
Bravo à toi, Simone, et je te souhaite réussite et chance
En tout cas, il faut s'armer de courage et de patience pour renoncer à un certain train de vie qui, s'il n'est pas fastueux, n'est pas inconfortable et pour lutter contre l'incompréhension des autres qui jugent qu'on quitte un statut privilégié et contre la culpabilité de ne pas se consacrer autant à sa famille que si on continuait à exercer en tant que professeur. Enfin, quand on songe à l'épuisement physique et moral que peuvent entraîner certaines situations d'enseignement, je ne sais pas si on peut encore parler de "disponibilité" pour sa famille.
J'ai quelques mois pour peaufiner mon projet, passer le concours d'admission et j'aviserai en fonction des résultats et ...de mon mari!
Bravo à toi, Simone, et je te souhaite réussite et chance
- simone du bavoirNiveau 6
Oui, ça vaut le coup de tenter, surtout s'il y a des débouchés... Peux-tu m'envoyer en mp le nom de ta formation ou l'objectif?
Merci
Merci
- TidjaniNiveau 9
je me suis inscrite à la prépa agreg pendant mon congé parental.
- Le congé parental doit-il suivre immédiatement le congé maternité ?
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