- IslaneNiveau 10
L'avez-vous déjà testé? Est-ce que les élèves ont accroché?
Je n'ai que celui-là de disponible en série en lien avec ma séquence "Regards sur la der des ders" mais j'hésite...
Merci!
Je n'ai que celui-là de disponible en série en lien avec ma séquence "Regards sur la der des ders" mais j'hésite...
Merci!
- AudreyOracle
Oui, je le fais souvent en 3è..et on étudie la question de l'adaptation d'un roman au cinéma..les élèves ont toujours accroché!
- EsméraldaGrand sage
Oui, déjà testé, et d'ailleurs, je vais le redonner cette année car on l'a en série et je vais aussi faire une séquence en rapport avec la tienne ( si ce n'est que là, j'hésite à restreindre à la 1ère GM et je pense donner comme titre " Récits de guerre : entre Histoire et fiction" ...
Si tu veux, j'ai un contrôle de lecture sur le livre ( envoie moi un mp avec ton adresse si ça t'interesse ...)
J'aimerais bien savoir quels sont les textes que tu vas étudier - car je commence demain cette séquence !
MErci
Si tu veux, j'ai un contrôle de lecture sur le livre ( envoie moi un mp avec ton adresse si ça t'interesse ...)
J'aimerais bien savoir quels sont les textes que tu vas étudier - car je commence demain cette séquence !
MErci
- EsméraldaGrand sage
Audrey a écrit:Oui, je le fais souvent en 3è..et on étudie la question de l'adaptation d'un roman au cinéma..les élèves ont toujours accroché!
Audrey, je pensais aussi travailler autour du film. Il me semble qu'il y a des choses intéressantes à dire, notamment autour du point de vue si ma mémoire est bonne. Tu aurais des pistes pour l'étude du film ou d'une séquence du film ? Un questionnaire ?
- AudreyOracle
Oui, c'est ça, on travaille sur le point de vue...
Sur la question de la voix off, de la bande son, qui recréent le point de vue interne.
Je n'ai pas de questionnaire (hormis celui de lecture du roman), je suis plutôt free style sur ce type de cours... je réagis aux remarques des élèves. On travaille l'argumentation en s'interrogeant sur le choix du cinéaste de "couper" le roman et de ne traiter que ce qui concerne la 1ère guerre, et le changement "de fin"...le but est aussi de leur faire créer des liens avec leurs cours d'histoire.
Sur la question de la voix off, de la bande son, qui recréent le point de vue interne.
Je n'ai pas de questionnaire (hormis celui de lecture du roman), je suis plutôt free style sur ce type de cours... je réagis aux remarques des élèves. On travaille l'argumentation en s'interrogeant sur le choix du cinéaste de "couper" le roman et de ne traiter que ce qui concerne la 1ère guerre, et le changement "de fin"...le but est aussi de leur faire créer des liens avec leurs cours d'histoire.
- IslaneNiveau 10
Merci pour vos réponses et pour toutes ces pistes!
- EsméraldaGrand sage
Islane, je t'envoie le contrôle dans la semaine, ça ira?
- *Ombre*Grand sage
Bonjour à tous,
Je remonte le fil, m'étant engagée à étudier le roman cette année. Je ne l'avais jamais lu, c'est donc chose faite à présent. Je connaissais le film, que je trouve très beau et, c'est rare, je n'ai pas trouvé que la lecture de la version originale m'ait apporté par rapport au film. Entendez-moi bien, je ne veux pas créer de polémique. De toute façon, je me suis engagée à étudier l'oeuvre : à moins de contorsions inconfortables, je ne vois pas comment me dédire à cette heure. Je cherche le moyen de m'en emparer le mieux possible.
Selon moi, le roman est loin d'être une daube (sinon, je serais capable de refuser de faire ce travail, quand bien même le reste de l'équipe le mènerait), il est intéressant, sensible, offre la matière à des réflexions intéressantes sur les motivations de la guerre, le rapport à l'autre... Mais j'ai du mal à y trouver des passages à l'écriture aussi riche qu'À l'Ouest, par exemple, pour fournir la matière à quelques LA. Peut-être ai-je lu trop vite, mais je l'aurais plus volontiers proposé en cursive. Du coup, je pensais, comme le fait Audrey, axer mon travail sur la question de l'adaptation cinématographique. Si on va par là, beaucoup d'aspects me semblent intéressants :
- la façon dont les jeux de caméra et la bande son rendent compte du point de vue interne essentiel dans le roman et le passage des émotions ;
- le découpage différent, avec la modification de la fin ;
- l'introduction de ce personnage maternel (superbement incarné par Sabine Azéma) qui permet de renaître littéralement...
J'en oublie certainement.
Je me tourne vers ceux qui ont déjà étudié cette oeuvre (le roman ou le film) pour m'aider à élaborer mon propre travail. Quels passages donnez-vous en LA ? Il me semble possible de travailler sur celui qu'évoquait sur un autre fil Audrey, le réveil avec l'image de la mouche et de l'araignée, mais j'ai du mal à en trouver un autre. Il y a quelques très belles phrases (l'évocation de "ces visages qui rient, déchirés par l'acier, au paroxysme de la souffrance" n'est pas sans rappeler Gwynplaine) mais je ne trouve pas d'ensemble suffisamment consistant sur le plan stylistique. Il y a des scènes très belles et très fortes (le passage du ministre de la guerre, le discours du médecin sur le progrès que constitue ce carnage...) mais je trouve à chaque fois qu'elles ont été traitées de façon magistrale au cinéma, ce qui me ramène à l'envie de travailler davantage sur le film que sur le livre. Enfin, si je veux en faire une véritable OI, il faut sans doute que je nourrisse davantage la partie texte. Sauriez-vous m'aider ?
Par avance, merci.
Je remonte le fil, m'étant engagée à étudier le roman cette année. Je ne l'avais jamais lu, c'est donc chose faite à présent. Je connaissais le film, que je trouve très beau et, c'est rare, je n'ai pas trouvé que la lecture de la version originale m'ait apporté par rapport au film. Entendez-moi bien, je ne veux pas créer de polémique. De toute façon, je me suis engagée à étudier l'oeuvre : à moins de contorsions inconfortables, je ne vois pas comment me dédire à cette heure. Je cherche le moyen de m'en emparer le mieux possible.
Selon moi, le roman est loin d'être une daube (sinon, je serais capable de refuser de faire ce travail, quand bien même le reste de l'équipe le mènerait), il est intéressant, sensible, offre la matière à des réflexions intéressantes sur les motivations de la guerre, le rapport à l'autre... Mais j'ai du mal à y trouver des passages à l'écriture aussi riche qu'À l'Ouest, par exemple, pour fournir la matière à quelques LA. Peut-être ai-je lu trop vite, mais je l'aurais plus volontiers proposé en cursive. Du coup, je pensais, comme le fait Audrey, axer mon travail sur la question de l'adaptation cinématographique. Si on va par là, beaucoup d'aspects me semblent intéressants :
- la façon dont les jeux de caméra et la bande son rendent compte du point de vue interne essentiel dans le roman et le passage des émotions ;
- le découpage différent, avec la modification de la fin ;
- l'introduction de ce personnage maternel (superbement incarné par Sabine Azéma) qui permet de renaître littéralement...
J'en oublie certainement.
Je me tourne vers ceux qui ont déjà étudié cette oeuvre (le roman ou le film) pour m'aider à élaborer mon propre travail. Quels passages donnez-vous en LA ? Il me semble possible de travailler sur celui qu'évoquait sur un autre fil Audrey, le réveil avec l'image de la mouche et de l'araignée, mais j'ai du mal à en trouver un autre. Il y a quelques très belles phrases (l'évocation de "ces visages qui rient, déchirés par l'acier, au paroxysme de la souffrance" n'est pas sans rappeler Gwynplaine) mais je ne trouve pas d'ensemble suffisamment consistant sur le plan stylistique. Il y a des scènes très belles et très fortes (le passage du ministre de la guerre, le discours du médecin sur le progrès que constitue ce carnage...) mais je trouve à chaque fois qu'elles ont été traitées de façon magistrale au cinéma, ce qui me ramène à l'envie de travailler davantage sur le film que sur le livre. Enfin, si je veux en faire une véritable OI, il faut sans doute que je nourrisse davantage la partie texte. Sauriez-vous m'aider ?
Par avance, merci.
- GrignoteNiveau 5
J'ai travaillé ce roman en OI il y a deux ans. Voici les LA que j'avais données:
- l'incipit en axant le travail sur l'analyse des signes inquiétants qui plonge le lecteur dans l'incertitude et dans la crainte face à l'issue de la guerre
(travail sur le film avec l'analyse de la scène d'amour où Clémence joue avec un foulard en lui mettant sur le visage, prémices du destin de gueule cassée d'Adrien);
- un extrait descriptif: description de la chambre des officiers;
- un extrait de dialogue: le dialogue entre Adrien et la surveillante et le discours narrativisé avec sa sœur Pauline;
- enfin une étude transversale sur les figures féminines dans le roman et les valeurs qu'elles incarnent (Clémence incarne l'amour, Marguerite le courage et le respect, les infirmières et les prostituées, le désir) - cela est dit dans le scène du lupanar.
- l'incipit en axant le travail sur l'analyse des signes inquiétants qui plonge le lecteur dans l'incertitude et dans la crainte face à l'issue de la guerre
(travail sur le film avec l'analyse de la scène d'amour où Clémence joue avec un foulard en lui mettant sur le visage, prémices du destin de gueule cassée d'Adrien);
- un extrait descriptif: description de la chambre des officiers;
- un extrait de dialogue: le dialogue entre Adrien et la surveillante et le discours narrativisé avec sa sœur Pauline;
- enfin une étude transversale sur les figures féminines dans le roman et les valeurs qu'elles incarnent (Clémence incarne l'amour, Marguerite le courage et le respect, les infirmières et les prostituées, le désir) - cela est dit dans le scène du lupanar.
- lulucastagnetteEmpereur
Je ne vais pas t'aider, je ne le donne qu'en cursive.
- *Ombre*Grand sage
Si, Lulu, cela m'aide : cela me dit que tu n'as pas trouvé grand chose de consistant non plus, et me conforte dans mon idée de travailler surtout sur la notion d'adaptation.
Merci à toi.
Merci à toi.
- AudreyOracle
J'arrive un peu tard... oui, Ombre, travailler cette oeuvre exclusivement en OI, c'est impossible. Je fais exactement le même constat que toi sur l'aspect littéraire de cette oeuvre, indéniable, mais non "massif". Je l'a toujours travaillée en parallèle d'autres textes, et d'extraits du film. La scène de la mobilisation, en lien avec l'extrait de Céline dont je t'ai déjà parlé ailleurs et le début du roman, est vraiment intéressante. Ce qui est sympa aussi, c'est de voir aussi que ce roman est presque une autobiographie by proxy comme on dit... Dugain et son grand-père se confondent dans cette narration à la première personne.
Après, je vais devoir m'y pencher sérieusement, mais il y a des docs peut-être exploitables sur le genèse du roman.
https://www.liberation.fr/portrait/2001/11/12/plein-la-gueule_383619
https://sites.ina.fr/fiction14-18/focus/chapitre/3 (avec une apparition de Philippe Claudel jeune dedans... )
Après, je vais devoir m'y pencher sérieusement, mais il y a des docs peut-être exploitables sur le genèse du roman.
https://www.liberation.fr/portrait/2001/11/12/plein-la-gueule_383619
https://sites.ina.fr/fiction14-18/focus/chapitre/3 (avec une apparition de Philippe Claudel jeune dedans... )
- AudreyOracle
Après, je viens juste d'y penser, parce qu'il faut que je le lise, mais il y aurait moyen de voir aussi des extraits de Au revoir là-haut, non?
- *Ombre*Grand sage
Sans doute. Mais mon but est de faire un chapitre court, alors je vais éviter de m'éparpiller. Par contre, Céline, c'est une piste intéressante, merci.
- AudreyOracle
*Ombre* a écrit:Sans doute. Mais mon but est de faire un chapitre court, alors je vais éviter de m'éparpiller. Par contre, Céline, c'est une piste intéressante, merci.
Oui bien sûr... c'était plus une pensée pour moi-même, au fond, comme dirait Marc Aurèle...
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