Autorisation d'absence rendez-vous de suivi de grossesse

Excusez-moi mais je ne suis pas sûre de bien comprendre ce que recouvrent les rendez-vous médicaux obligatoires donnant droit à absence de droit sans récupération : ce sont uniquement les trois grandes échographies ou tous les rendez-vous de suivi chez le gynéco ?
Et la préparation à l'accouchement n'en fait pas partie, n'est-ce pas ?

Oui, c'est ça. La préparation à l'accouchement en général on la suit quand on est en congé maternité.

Tous les rendez-vous "obligatoires" de suivi. Donc 7 rendez-vous gynéco + les 3 échos. La préparation peut donner lieu à une autorisation mais elle peut être refusée (personnellement, j'ai eu une autorisation rémunérée).
Et non, Cybèle, les cours de prépa commencent avant le congé maternité. En tous cas, ici, tous ceux qui m'ont été proposés ont commencé 3 semaines avant le début de mon congé maternité au minimum (maternité et SF libérales).

J'aurais apprécié que ces cours commencent avant. Dans "mon coin" ça ne se passe malheureusement pas comme cela. Mon dernier a 3 ans, peut-être que ça a changé mais pour mes 3 enfants la préparation commençait pendant le congé mat. Et j'ai accouché dans 3 maternités différentes autour de chez moi.

Merci pour vos réponses !

Bonjour,

Je me permets de relancer ce sujet car plusieurs se demandent (moi y compris) comment faire pour la 1e échographie. Le chef d'établissement n'est alors pas encore au courant de la grossesse. Personnellement, je comptais attendre la date limite pour l'annoncer, pour être sûre qu'il n'y ait pas de problème. Or, pour la 1e échographie, j'ai senti qu'il y avait peu de disponibilités donc j'ai pris ce qu'on m'a donné et ça tombe en plein dans une matinée de cours.

Y en a-t-il parmi vous qui ont des retours d'expérience à ce propos ? J'hésite entre demander une autorisation d'absence pour rendez-vous médical sans rentrer dans les détails mais en disant que je ne rattraperai pas mes cours ; ou bien, annoncer la nouvelle en disant "bon on attend tout de même cette première échographie avant de se réjouir".

Plus concrètement, l'écho est à 10h30, donc normalement pas de soucis pour les cours de l'après-midi mais, pour le matin, j'ai cours toute la matinée et 45 minutes de route jusqu'au lieu de l'écho depuis l'établissement donc techniquement je peux faire la 1e heure mais ça me fait 1h10 en plus aller-retour pour 1h de cours (le lieu où je fais l'échographie se trouve près de chez moi). Est-ce que je demande donc une autorisation d'absence pour la demi-journée sans rien justifier ou bien je donner l'heure du RDV en précisant que je rattraperai la 1e heure si nécessaire ?

Merci à vous !

Tu dis que tu as un rendez vous médical et tu présentes l'attestation à ton chef éventuellement en proposant de remplacer l'heure. En cas de remplacement tu n'as pas à produire de justificatif. Dans les deux cas c'est secret médical.

Merci pour ta réponse.
Je comprends bien mais en fait ça me ferait sauter 4h de cours. La première je peux la rattraper, les 3 autres, je pense que ce sera impossible d'ici la fin de l'année et en plus je sais que je n'ai pas à les rattraper selon le droit du travail (puisqu'examen obligatoire de suivi de grossesse) donc je n'ai pas envie de proposer.
D'où ma question : comment justifier le fait de ne pas rattraper ces heures de cours sans annoncer que je suis enceinte.

Mais il est quand ce rendez-vous ?
Y a cours nulle part jusqu'à au moins fin avril, y a un truc qui m'échappe ?

C'est en mai, j'anticipe.

Tu ne peux pas. Soit tu dis que tu es enceinte, soit tu demandes une autorisation d'absence pour convenance personnelle avec ou sans rattrapage selon le bon vouloir de ton CdE.

Maintenant, étant donné la situation actuelle, je te conseille de ne pas te mettre martel en tête pour l'instant et d'attendre de voir si les cours auront repris à ce moment-là.

Oui, je comprends. C'est le 15 mai donc d'ici là, j'espère que tout aura repris normalement. J'imagine depuis le départ qu'on reprendra après les vacances d'avril mais c'est vrai que rien n'est moins sûr...
Merci pour vos réponses.

Et puis, dans mon temps, pour la 1ère écho, il fallait boire 1 litre 1 litre et demi d'eau avant pour bien voir... et ce 1 heure au moins à l'avance. Ca a changé ?
parce qu'il valait mieux boire dans la salle d'attente du médecin que sur la route... C'est intenable, sinon, donc, ta matinée entière, c'est bon.
et pourquoi ne pas dire à ton chef et sa secrétaire que tu es enceinte ? où est le problème ? de leur côté, il y a des déclarations à faire sur Gi-Gc, donc.... et leur demander la discrétion si tu ne veux pas que tout le monde le sache... tout de suite...

colombane a écrit:Et puis, dans mon temps, pour la 1ère écho, il fallait boire 1 litre 1 litre et demi d'eau avant pour bien voir... et ce 1 heure au moins à l'avance. Ca a changé ?

Ca dépend des appareils d'échographie, mais en général ce n'est plus la peine, effectivement


Pour répondre à la question de départ, il faudra bien annoncer la grossesse à un moment ou à un autre ; et à presque trois mois de grossesse, les risques de fausse couche se réduisent notablement. En revanche, rien n'interdit de préciser qu'on souhaite garder le "secret" pour l'instant et donc ne mettre au courant que le CDE ou son secrétaire pour obtenir l'autorisation d'absence.

Bonjour,
En effet, ils m'ont bien dit de boire 2 grands verres d'eau 2h avant. Je ne savais pas que les risques de fausses couches étaient de plus en plus rares plus on approchait des 3 mois. Je trouvais ça étrange de l'annoncer d'abord au chef avant de l'annoncer aux collègues mais en soit ça ne me pose pas plus de problèmes que cela. Je me demandais juste ce que d'autres avaient fait.
Avec le confinement, la sage-femme m'a dit qu'on ferait un premier rendez-vous qu'en cas de problèmes, et sinon on attendait la fin du confinement, donc je me sentais un peu perdue et je crois que je me concentre sur des trucs très pratico-pratique alors que ce n'est pas ce qui importe.
Vous m'avez rassurée en tout cas donc merci !

Pour bien faire les choses, c'est au chef (et à la secrétaire) qu'il faut l'annoncer en premier, pas aux collègues ! Les miens auraient été extrêmement vexés de l'apprendre par hasard et l'auraient fait payer cher à la cachotière... Et en cas de fausse couche, ou tout simplement de nausées dans l'établissement, qu'il le sache facilite grandement les choses et les autorisations...

colombane a écrit:Pour bien faire les choses, c'est au chef (et à la secrétaire) qu'il faut l'annoncer en premier, pas aux collègues ! Les miens auraient été extrêmement vexés de l'apprendre par hasard et l'auraient fait payer cher à la cachotière... Et en cas de fausse couche, ou tout simplement de nausées dans l'établissement, qu'il le sache facilite grandement les choses et les autorisations...

Heu, je pense bien que ce n'est pas ce que tu veux dire, mais la formulation est tout de même très étrange... Je ne vois absolument pas de quel droit un CDE se vexerait de ne pas être mis au courant, et encore moins de ne pas l'être avant les collègues ! Quant à le faire payer, c'est tout simplement inimaginable, il ne manquerait plus que ça

Si, si c'est bien ce que je veux dire, j'ai vu les deux cas. Quand il a été au courant dès le début, il a accordé toutes les absences sans rattrapage et sans certificats particuliers, et très bienveillant.. et pour une autre personne, il l'a appris par hasard (et moi aussi par la même occasion), il n'a rien accordé de plus, et n'a pas limité les réunions ni les obligations .... Le tout avec des chefs différents sur une vingtaine d'années.
Une fois, il a été "rassuré" qu'un embonpoint ne soit que quelques kilos de trop, mais pas une grossesse. Il a ensuite été vigilant sur le moral et la santé de la personne (lui même étant personnellement concerné par le même problème !)

Désolée alors de le dire aussi crûment, mais ce type était absolument méprisable, à moins qu'il ne me manque de sérieux éléments de contexte. La seule personne qui doive décider à qui, quand et comment elle annonce une grossesse, c'est la femme enceinte, et pourquoi pas le père de l'enfant à venir. Se vexer de n'avoir pas été le premier au courant, c'est d'une mesquinerie et d'une bassesse extraordinaire.


Et de même, je ne vois pas bien, ou plutôt je préfère ne pas voir, en quoi un chef d'établissement doit se soucier de savoir si une des enseignantes est enceinte ou a "juste" quelques kilos de trop - dans les deux cas, ça ne le concerne en rien !

Je suis bien d'accord avec Danska. En tout cas on a le droit de s'absenter pour rendez vous médical sans forcément devoir rattraper, c'est le chef qui décide. Tu dois juste ramener un certificat de présence. Tu peux te contenter de dire que l'examen est urgent. Sinon tu peux essayer de déplacer ton rendez vous où trouver un autre cabinet

colombane a écrit:Si, si c'est bien ce que je veux dire, j'ai vu les deux cas. Quand il a été au courant dès le début, il a accordé toutes les absences sans rattrapage et sans certificats particuliers, et très bienveillant.. et pour une autre personne, il l'a appris par hasard (et moi aussi par la même occasion), il n'a rien accordé de plus, et n'a pas limité les réunions ni les obligations .... Le tout avec des chefs différents sur une vingtaine d'années.
Une fois, il a été "rassuré" qu'un embonpoint ne soit que quelques kilos de trop, mais pas une grossesse. Il a ensuite été vigilant sur le moral et la santé de la personne (lui même étant personnellement concerné par le même problème !)

Eh bien ce chef ou ces chefs étaient des névrosés et leur comportement n'a pas à être pris comme la norme ou cité en exemple.
Que quelqu'un (supérieur hiérarchique ou non) vienne me faire une remarque sur mon embonpoint, chiche. Non mais franchement...