Contrôle du cahier de textes ?

Parce que des élèves absents, j'en ai à chaque cours. Je ne vais pas prendre une photo de chaque cours... (plusieurs photos, car plusieurs feuilles; parfois on jongle entre vocabulaire, grammaire...). Vous faites ça, vous?

Je trouve que c'est encore le plus simple, oui.
Comme j'ai l'appli Pronote sur mon smartphone, j'ajoute directement les photos en pièces jointes du cahier de texte et le tour est joué.

Salsepareille a écrit:Parce que des élèves absents, j'en ai à chaque cours. Je ne vais pas prendre une photo de chaque cours... (plusieurs photos, car plusieurs feuilles; parfois on jongle entre vocabulaire, grammaire...). Vous faites ça, vous?

Non. Comme toi je ne mets pas mes cours en ligne, mais je mets les textes, les photocopies, les exercices distribués aux élèves en cours, tout en PDF. Et oui, ça demande un temps fou.
Si je dois faire plus, on me paye plus. Basta.

MHG a écrit:Et de plus, il y a tellement de petits trucs, exercices, textes lus, etc. qui sont faits spontanément, sans forcément une trace écrite perso, juste une trame... Franchement, je me répète, mais on marche sur la tête. Bientôt, il faudra filmer nos prestations, tout retranscrire à l'écrit et publier la vidéo. What the fuck !

Enseignant en SPC collège (12 classes) entre les préparations de cours, de TP, corrections, réunions ....

à moins de travailler 50h par semaine, je ne vois pas comment faire.

Et encore, je ne suis plus PP depuis cette année !

InvitéeHr a écrit:Je viens de lire ça sur le lien donné par MHG, restons sérieux quand même

Il appartiendra en outre au chef d'établissement de déterminer quels sont les cahiers de textes qui, témoignant d'un enseignement original, méritent d'être versés aux archives de l'établissement.

Je mets en ligne le squelette du cours+ les devoirs + les docs afférents au cours (évaluations, scans) quand ce n'est pas dans le manuel ,car nous avons actuellement beaucoup d'élèves absents pour raisons diverses (et parfois, isolation car cas contact à vérifier).

Squelette du cours et travail à faire. Pour le reste, nos élèves ont des smartphones (ou leurs parents), ils peuvent se débrouiller pour rattraper, comme tout élève absent devrait le faire. Soit je bosse en présentiel, soit je bosse en distanciel, je ne ferai pas les deux. Pour la période mixte de mai juin où les groupes tournaient, j'utilisais la photo du cours au tableau mise dans le cahier de textes. Ca prenait un peu de temps, c'est sûr, mais ça restait gérable.

Salsepareille a écrit:Parce que des élèves absents, j'en ai à chaque cours. Je ne vais pas prendre une photo de chaque cours... (plusieurs photos, car plusieurs feuilles; parfois on jongle entre vocabulaire, grammaire...). Vous faites ça, vous?

Non. Je renseigne le plan du cours et j'indique les intitulés de devoirs. Comme je distribue les textes à étudier  et les feuilles d'exercices (pas de manuel ici) au début de chaque chapitre en une fois, je ne les mets pas en pièces jointes sur Pronote.
Je m'assure que chaque élève absent puisse compter sur un camarade pour lui envoyer par sms une photo de la leçon ou des exercices corrigés.

ah qu'il est loin le temps où c'était le délégué de classe qui était chargé de remplir le cahier de texte de la classe (on notait juste les devoirs et leçons, hein...) et d'ailleurs aussi les feuilles de notes lorsqu'on rendait un devoir! heureux temps des bisounours!

Jamais connu ce temps là et j'enseigne depuis 35 ans !

Iphigénie a écrit:ah qu'il est loin le temps où c'était le délégué de classe qui était chargé de remplir le cahier de texte de la classe (on notait juste les devoirs et leçons, hein...) et d'ailleurs aussi les feuilles de notes lorsqu'on rendait un devoir! heureux temps des bisounours!

Selon les professeurs dans mon collège et dans mon école élémentaire, cela se pratiquait effectivement.

AsarteLilith a écrit:Je mets en ligne le squelette du cours+ les devoirs + les docs afférents au cours (évaluations, scans) quand ce n'est pas dans le manuel ,car nous avons actuellement beaucoup d'élèves absents pour raisons diverses (et parfois, isolation car cas contact à vérifier).

isolement plutôt, non ?

Toutes mes excuses, je perds mes mots depuis un moment

Ceci étant, l'isolation existe aussi ^^ pour rester au chaud. Dans un sens ceci s'applique aussi comme un gant à certains élèves (en isolement).

Iphigénie a écrit:ah qu'il est loin le temps où c'était le délégué de classe qui était chargé de remplir le cahier de texte de la classe (on notait juste les devoirs et leçons, hein...) et d'ailleurs aussi les feuilles de notes lorsqu'on rendait un devoir! heureux temps des bisounours!

J'ai connu ce temps là... Un élève par semaine prenait en charge le cahier de texte, d'un cours à l'autre, et écrivait les devoirs dessus.

henriette a écrit:Je trouve que c'est encore le plus simple, oui.
Comme j'ai l'appli Pronote sur mon smartphone, j'ajoute directement les photos en pièces jointes du cahier de texte et le tour est joué.

Ok...
Je n'ai pas mis l'appli sur mon smartphone. C'est peut-être un tort, je ne sais pas. Mais cette pression vers le numérique m'accable vraiment, plus que de raison. J'y pense très souvent et elle me rend vraiment, vraiment triste (parfois je me demande même si je ne dois pas aller voir un psy pour ça). Je SAIS que prendre une photo, la mettre sur l'appli etc ne devrait pas prendre trop de temps. Mais ça fait ENCORE un truc à penser, un réflexe à avoir. ENCORE. De plus en plus de profs le font. Quand une majorité le fera, alors ce sera une norme. Et ça me fait très peur. Ce temps là: télécharger l'appli, prendre une photo du cours etc etc... peut tellement être utilisé différemment. Par exemple, en discutant 2 min avec un élève à la fin d'un cours.
Le temps du numérique prend beaucoup trop de place, à mon goût, sur le temps de l'humain.
Et franchement, ça me mine.

Le soir, je dois aller sur mon Oze voir les mails des parents. Le Oze de mes enfants (x2). Mon Pronote. Le Pronote de mes enfants (x2). J'avais dit à mon fils: "pas besoin d'aller sur Pronote tous les jours, fie-toi à ton agenda". Manque de bol, un de ses profs absent met des cours en ligne tous les jours: donc en journée mon fils est en perm, sans possibilité de faire le cours de cette matière, par contre le soir il a le travail à faire, celui qu'il aurait dû faire en cours. Peu importe l'heure.
Le numérique efface les heures où on est dispo ou non.
Les parents exigent maintenant le cours sur Pronote. Ce qui était une formidable chance est devenu une exigence. Et franchement... ça me dégoûte de mon métier.

Agrippina furiosa a écrit:Squelette du cours et travail à faire. Pour le reste, nos élèves ont des smartphones (ou leurs parents), ils peuvent se débrouiller pour rattraper, comme tout élève absent devrait le faire. Soit je bosse en présentiel, soit je bosse en distanciel, je ne ferai pas les deux.

Même position, et encore je n'indique plus que l'objet du cours et le travail à faire.
A ma dernière inspection, j'avais demandé à pouvoir imprimer le cahier de textes de l'ENT : impossible, m'a-t-on dit. L'inspectrice n'a pas regardé un instant non plus la version en ligne. Alors basta ! je fais au minimum, à peu près chaque semaine, et j'exige des lycéens qu'ils conservent un agenda papier et l'utilisent.
Aux élèves absents par ces temps épidémiques et qui demandent ingénument que je leur envoie le cours, je conseille gentiment de le demander  à leurs camarades : hors enseignement à distance, mes préparations sont une prise de notes illisible pour un élève, et je ne ferai pas le double de travail pour le même petit salaire, surtout dans les conditions actuelles.

Salsepareille a écrit:

henriette a écrit:Je trouve que c'est encore le plus simple, oui.
Comme j'ai l'appli Pronote sur mon smartphone, j'ajoute directement les photos en pièces jointes du cahier de texte et le tour est joué.

Ok...
Je n'ai pas mis l'appli sur mon smartphone. C'est peut-être un tort, je ne sais pas. Mais cette pression vers le numérique m'accable vraiment, plus que de raison. J'y pense très souvent et elle me rend vraiment, vraiment triste (parfois je me demande même si je ne dois pas aller voir un psy pour ça). Je SAIS que prendre une photo, la mettre sur l'appli etc ne devrait pas prendre trop de temps. Mais ça fait ENCORE un truc à penser, un réflexe à avoir. ENCORE. De plus en plus de profs le font. Quand une majorité le fera, alors ce sera une norme. Et ça me fait très peur. Ce temps là: télécharger l'appli, prendre une photo du cours etc etc... peut tellement être utilisé différemment. Par exemple, en discutant 2 min avec un élève à la fin d'un cours.
Le temps du numérique prend beaucoup trop de place, à mon goût, sur le temps de l'humain.
Et franchement, ça me mine.

Le soir, je dois aller sur mon Oze voir les mails des parents. Le Oze de mes enfants (x2). Mon Pronote. Le Pronote de mes enfants (x2). J'avais dit à mon fils: "pas besoin d'aller sur Pronote tous les jours, fie-toi à ton agenda". Manque de bol, un de ses profs absent met des cours en ligne tous les jours: donc en journée mon fils est en perm, sans possibilité de faire le cours de cette matière, par contre le soir il a le travail à faire, celui qu'il aurait dû faire en cours. Peu importe l'heure.
Le numérique efface les heures où on est dispo ou non.
Les parents exigent maintenant le cours sur Pronote. Ce qui était une formidable chance est devenu une exigence. Et franchement... ça me dégoûte de mon métier.

Les élèves ont un agenda !

Salsepareille a écrit:

henriette a écrit:Je trouve que c'est encore le plus simple, oui.
Comme j'ai l'appli Pronote sur mon smartphone, j'ajoute directement les photos en pièces jointes du cahier de texte et le tour est joué.

Ok...
Je n'ai pas mis l'appli sur mon smartphone. C'est peut-être un tort, je ne sais pas. Mais cette pression vers le numérique m'accable vraiment, plus que de raison. J'y pense très souvent et elle me rend vraiment, vraiment triste (parfois je me demande même si je ne dois pas aller voir un psy pour ça). Je SAIS que prendre une photo, la mettre sur l'appli etc ne devrait pas prendre trop de temps. Mais ça fait ENCORE un truc à penser, un réflexe à avoir. ENCORE. De plus en plus de profs le font. Quand une majorité le fera, alors ce sera une norme. Et ça me fait très peur. Ce temps là: télécharger l'appli, prendre une photo du cours etc etc... peut tellement être utilisé différemment. Par exemple, en discutant 2 min avec un élève à la fin d'un cours.
Le temps du numérique prend beaucoup trop de place, à mon goût, sur le temps de l'humain.
Et franchement, ça me mine.

Le soir, je dois aller sur mon Oze voir les mails des parents. Le Oze de mes enfants (x2). Mon Pronote. Le Pronote de mes enfants (x2). J'avais dit à mon fils: "pas besoin d'aller sur Pronote tous les jours, fie-toi à ton agenda". Manque de bol, un de ses profs absent met des cours en ligne tous les jours: donc en journée mon fils est en perm, sans possibilité de faire le cours de cette matière, par contre le soir il a le travail à faire, celui qu'il aurait dû faire en cours. Peu importe l'heure.
Le numérique efface les heures où on est dispo ou non.
Les parents exigent maintenant le cours sur Pronote. Ce qui était une formidable chance est devenu une exigence. Et franchement... ça me dégoûte de mon métier.

Ne pas installer une application professionnelle sur un appareil personnel serait un tort ?
Voyons !

Je remplis Pronote de la façon la plus claire possible, mais je ne mets ni documents ni "cours" car ma préparation n'inclue pas les réponses, qui sont celles des élèves.
Il faudra qu'on se mette d'accord, soit le cours est construit dans la salle de cours, soit en avance.

J'ai conseillé à mes élèves de se faire des amis dans la classe, ce qui sert toujours.

[quote="piesco"]

Salsepareille a écrit:

henriette a écrit:Je trouve que c'est encore le plus simple, oui.
Comme j'ai l'appli Pronote sur mon smartphone, j'ajoute directement les photos en pièces jointes du cahier de texte et le tour est joué.

Ok...
[b]Il faudra qu'on se mette d'accord, soit le cours est construit dans la salle de cours, soit en avance.

J'ai conseillé à mes élèves de se faire des amis dans la classe, ce qui sert toujours.

C'est exactement ça: beaucoup croient maintenant (parents... mais aussi quelques collègues!) que le cours se construit entièrement à l'avance...

Je pense aussi qu'un élève doit toujours avoir un binôme dans la classe pour récupérer les cours. Mais je viens d'avoir un mail de parent, qui me dit que leur fils a été absent, or leur fils irait difficilement vers les autres pour récupérer un cours ou pour le photocopier, donc c'est très compliqué, et est-ce que je peux envoyer mon cours etc etc etc.
Franchement, leur fils en classe joue bien au ping pong avec les autres en récré. Il peut (DOIT) empiéter sur ce temps pour rattraper ses cours, non?

Salsepareille a écrit:

henriette a écrit:Je trouve que c'est encore le plus simple, oui.
Comme j'ai l'appli Pronote sur mon smartphone, j'ajoute directement les photos en pièces jointes du cahier de texte et le tour est joué.

Ok...
Je n'ai pas mis l'appli sur mon smartphone. C'est peut-être un tort, je ne sais pas. Mais cette pression vers le numérique m'accable vraiment, plus que de raison. J'y pense très souvent et elle me rend vraiment, vraiment triste (parfois je me demande même si je ne dois pas aller voir un psy pour ça). Je SAIS que prendre une photo, la mettre sur l'appli etc ne devrait pas prendre trop de temps. Mais ça fait ENCORE un truc à penser, un réflexe à avoir. ENCORE. De plus en plus de profs le font. Quand une majorité le fera, alors ce sera une norme. Et ça me fait très peur. Ce temps là: télécharger l'appli, prendre une photo du cours etc etc... peut tellement être utilisé différemment. Par exemple, en discutant 2 min avec un élève à la fin d'un cours.
Le temps du numérique prend beaucoup trop de place, à mon goût, sur le temps de l'humain.
Et franchement, ça me mine.

Le soir, je dois aller sur mon Oze voir les mails des parents. Le Oze de mes enfants (x2). Mon Pronote. Le Pronote de mes enfants (x2). J'avais dit à mon fils: "pas besoin d'aller sur Pronote tous les jours, fie-toi à ton agenda". Manque de bol, un de ses profs absent met des cours en ligne tous les jours:donc en journée mon fils est en perm, sans possibilité de faire le cours de cette matière, par contre le soir il a le travail à faire, celui qu'il aurait dû faire en cours. Peu importe l'heure.
Le numérique efface les heures où on est dispo ou non.
Les parents exigent maintenant le cours sur Pronote. Ce qui était une formidable chance est devenu une exigence. Et franchement... ça me dégoûte de mon métier.

Y a-t-il une raison particulière à cela ?

En tout cas il suffit de dire non

InvitéeHr a écrit:Je fais un effort cette année, car ça ne rigole pas trop dans mon bahut. Mais j'ai une petite question à vous poser.
Je me suis trompée de date une fois : j'ai mis 1er septembre au lieu du 1er octobre (avec moi on remonte le temps ). En le remplissant quelques jours après, j'ai eu la désagréable surprise de constater que quelqu'un avait souligné l'erreur et mis un point d'interrogation sous la date. Je l'ai signalé au CPE qui m'a répondu :"on vérifie tout". A-t-il le droit de faire cela ? J'ai quand même la désagréable impression de subir un absurde flicage, pourriez-vous me dire si c'est normal ?

Je connais ça aussi. J'ai eu des CDE, et même l'actuel, qui vérifient tout, même les échanges de mails... Faut faire attention quand le CDE vise à une certaine date, on ne peut plus revenir en arrière, notamment en cas d'inspection si on veut enrichir un peu son cahier de texte , c'est mort !

Salsepareille a écrit:

henriette a écrit:Je trouve que c'est encore le plus simple, oui.
Comme j'ai l'appli Pronote sur mon smartphone, j'ajoute directement les photos en pièces jointes du cahier de texte et le tour est joué.

Ok...
Je n'ai pas mis l'appli sur mon smartphone. C'est peut-être un tort, je ne sais pas. Mais cette pression vers le numérique m'accable vraiment, plus que de raison. J'y pense très souvent et elle me rend vraiment, vraiment triste (parfois je me demande même si je ne dois pas aller voir un psy pour ça). Je SAIS que prendre une photo, la mettre sur l'appli etc ne devrait pas prendre trop de temps. Mais ça fait ENCORE un truc à penser, un réflexe à avoir. ENCORE. De plus en plus de profs le font. Quand une majorité le fera, alors ce sera une norme. Et ça me fait très peur. Ce temps là: télécharger l'appli, prendre une photo du cours etc etc... peut tellement être utilisé différemment. Par exemple, en discutant 2 min avec un élève à la fin d'un cours.
Le temps du numérique prend beaucoup trop de place, à mon goût, sur le temps de l'humain.
Et franchement, ça me mine.

Le soir, je dois aller sur mon Oze voir les mails des parents. Le Oze de mes enfants (x2). Mon Pronote. Le Pronote de mes enfants (x2). J'avais dit à mon fils: "pas besoin d'aller sur Pronote tous les jours, fie-toi à ton agenda". Manque de bol, un de ses profs absent met des cours en ligne tous les jours: donc en journée mon fils est en perm, sans possibilité de faire le cours de cette matière, par contre le soir il a le travail à faire, celui qu'il aurait dû faire en cours. Peu importe l'heure.
Le numérique efface les heures où on est dispo ou non.
Les parents exigent maintenant le cours sur Pronote. Ce qui était une formidable chance est devenu une exigence. Et franchement... ça me dégoûte de mon métier.

Mais je n'ai pas dit que tout le monde devait faire ça, je dis juste que je trouve cela plus pratique pour moi, c'est tout. Je préfère prendre la photo du cahier ou du tableau et la téléverser tout de suite (cela prend 30 secondes), plutôt que de le faire de chez moi, et cela m'évite de me prendre la tête avec machin ou ses parents car il n'a pas pu rattraper le cours pour x ou y raison. C'est aussi simple que ça.
Au final, l'appli Pronote me simplifie la vie, je l'utilise.
Toi, tu la trouves pesante, tu ne l'utilises pas.
Où est le problème ? Chacun fait comme il peut/veut.

malo24 a écrit:

InvitéeHr a écrit:Je fais un effort cette année, car ça ne rigole pas trop dans mon bahut. Mais j'ai une petite question à vous poser.
Je me suis trompée de date une fois : j'ai mis 1er septembre au lieu du 1er octobre (avec moi on remonte le temps ). En le remplissant quelques jours après, j'ai eu la désagréable surprise de constater que quelqu'un avait souligné l'erreur et mis un point d'interrogation sous la date. Je l'ai signalé au CPE qui m'a répondu :"on vérifie tout". A-t-il le droit de faire cela ? J'ai quand même la désagréable impression de subir un absurde flicage, pourriez-vous me dire si c'est normal ?

Je connais ça aussi. J'ai eu des CDE, et même l'actuel, qui vérifient tout, même les échanges de mails... Faut faire attention quand le CDE vise à une certaine date, on ne peut plus revenir en arrière, notamment en cas d'inspection si on veut enrichir un peu son cahier de texte , c'est mort !

Rassure-moi. Cela veut juste dire qu'il vérifie les mails dont il est destinataire ?
Dans le cas contraire, j'imagine qu'il peut avoir accès aux mails sur la messagerie de l'ENT, pas ceux de la boite académique ?

Ben, je l'ai expliqué, le problème.
Nous avons encore cette liberté de faire comme nous le souhaitons. Mais je sens bien que nous avons de moins en moins cette liberté: à partir du moment où X profs prennent l'habitude de procéder ainsi et que ça simplifie la vie des parents, alors la pression est mise (par les parents, par les élèves, par la direction) pour que tout le monde fasse ainsi.
Je ne donne pas 5 ans pour que la consigne officielle soit de procéder ainsi. Et ça me pèse beaucoup, d'autant plus que j'ai un sentiment d'impuissance face à cela.