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- JohnMédiateur
Merci pour ton témoignage.
Il semble que si ce système marche, il sera étendu à tous les postes, non ?
Il semble que si ce système marche, il sera étendu à tous les postes, non ?
- hw67Niveau 1
message de sempere
à la rentrée, seuls les nouveaux collègues auront une lettre de mission, à la rentrée suivante tout le monde en recevra une ( mais on aura un nouveau président à ce moment là non? )
il est écrit dans CLAIR " que ceux qui ne sont pas en accord avec le projet d'établissement seront invités à muter" . EN réalité, on ne peut pas t'obliger à de mander ta mut puisqu'on n'a pas réservé au centre ville des postes pour tous les mécontents de CLAIR ( ou bien?) donc demander sa mut pour se retrouver dans un autre CLAIR ça n' a pas de sens :marteau: Et encore une fois, pour obliger quelqu'un à muter dans ces conditions, il faudrait modifier le statut des profs car pour l'instant ce serait illégal.
Le but final est me semble-t-il de supprimer les ZEP et de les remplacer par CLAIR, vachement avantageux économiquement parlant car encore une fois aucun moyen n'est rattaché à CLAIR.
à la rentrée, seuls les nouveaux collègues auront une lettre de mission, à la rentrée suivante tout le monde en recevra une ( mais on aura un nouveau président à ce moment là non? )
il est écrit dans CLAIR " que ceux qui ne sont pas en accord avec le projet d'établissement seront invités à muter" . EN réalité, on ne peut pas t'obliger à de mander ta mut puisqu'on n'a pas réservé au centre ville des postes pour tous les mécontents de CLAIR ( ou bien?) donc demander sa mut pour se retrouver dans un autre CLAIR ça n' a pas de sens :marteau: Et encore une fois, pour obliger quelqu'un à muter dans ces conditions, il faudrait modifier le statut des profs car pour l'instant ce serait illégal.
Le but final est me semble-t-il de supprimer les ZEP et de les remplacer par CLAIR, vachement avantageux économiquement parlant car encore une fois aucun moyen n'est rattaché à CLAIR.
- BientôtlesudFidèle du forum
sempere a écrit:
Pour commencer, ON NE VOTE PAS POUR ON CONTRE CLAIR EN CA, on ne peut tout simplement pas donner son avis sur la question, ce n'est pas prévu
Il me semble que le récent recours gagné au conseil d'Etat par le SNES change la donne...mais je peux me tromper
- lilichengEsprit éclairé
sempere a écrit:Salut
Je suis prof en ZEP depuis 10 ans et mon collège est passé CLAIR en septembre 2010 donc on est dans la liste des 105 premiers.
Les infos sont tombées au compte goutte toute l'année mais j'ai maintenant une vision assez "claire" de ce dispositif foireux.
Pour commencer, ON NE VOTE PAS POUR ON CONTRE CLAIR EN CA, on ne peut tout simplement pas donner son avis sur la question, ce n'est pas prévu
1. les postes en CLAIR pour l'an prochain sont des postes à profil ( pas au mouvement spécifique ) donc au mouvement normal.
2. Je n'ai pas entendu dire qu'on gardait ses points d'ancienneté si on est retenu.
3. candidature à faire au mouvement normal, candidatures centralisées par le rectorat qui les envoient ensuite au chef d'établissement qui fait passer un entretien.
4. Le contrat de 5 ans n'est qu'un "contrat moral", (info sûre, rapportée par notre chef du colloque CLAIR des chefs d'établissement en janvier) : donc tu peux remuter quand tu veux ! ( en fait il serait illégal d'obliger les gens à rester 5 ans à l'heure actuelle)
5. il n'y a aucune prime spéciale quand on mute en CLAIR ( il y a la prime ZEP de l'ordre de 90 euros par mois) mais les préfets des études s'ils ne sont pas déchargés peuvent toucher une prime annuelle allant de 600 à 2400 euros (!!!)
6. Il reste comme contrainte la lettre de mission ... (un scandale) sur laquelle je me demande bien comment on peut t'évaluer... ( à mon avis, on ne pourra pas.)
7. pour le profilage des postes, on a eu un aperçu: rien d'exceptionnel, un croisement de mère Thérésa et de l'abbé Pierre ( "autorité bienveillante", "le souci de faire progresser les élèves blablabla " "discussion avec les familles" et évaluer par compétences ( mais nous qui sommes en poste nous ne le faisons pas tous alors?...) de toute façon tout le monde y viendra.
Chez nous, la principale a dit qu'elle ne recruterait pas de néotitulaires ( désolée! en fait elle prendra qui se présentera...)
Je crois qu'il ne faut pas oublier que le statut de prof prévaut sur celui de prof en CLAIR donc, tu peux remuter quand tu veux, et sauf pour faute grave, une fois que tu as le poste il est à toi ( quelle chance !), tu fais comme d'habitude....euh, comme d'habitude en ZEP, évidemment.
Pour ce qui est des innovations, rien de neuf chez nous, on en fait ni plus ni moins que d'habitude, et ça tombe bien car on vient de nous enlever 2 classes et 70 heures de DHG ... pour devenir un "collège de l'ambition, de l'innovation et de la réussite" vous avouerez que ça va être difficile. La vérité est que CLAIR est sans doute le premier pas vers le recrutement des personnels par les chefs d'établissement, un cheval de Troie en quelque sorte. Le volet innovation c'était pour emballer l'affaire, il n'y a aucun moyen alloué pour les faire.
Voilà, pour finir, une touche "positive": oui, c'est un bon moyen pour se faire muter près de chez soi!
chez moi plus ou moins la même chose si ce n'est un nouveau projet (encore un) qui va "coûter" quelques postes en moins (dont le mien), le passage à des séance/modules, appelez ça comme vous voulez, de 90 minutes, ce qui a été testé (avec succès?) sur des 6èmes "artistiques"
- lilichengEsprit éclairé
ah j'ai oublié de préciser que mon cde qui vent d'arriver a décidé de demander des précisions sur les tâches bien précises que font les référents (qui sont bien souvent aussi les fameux préfets et/ou pp )...
j'en ris d'avance
j'en ris d'avance
- Restons zenNiveau 5
Ondiraitlesud a écrit:sempere a écrit:
Pour commencer, ON NE VOTE PAS POUR ON CONTRE CLAIR EN CA, on ne peut tout simplement pas donner son avis sur la question, ce n'est pas prévu
Il me semble que le récent recours gagné au conseil d'Etat par le SNES change la donne...mais je peux me tromper
De quel recours tu parles? ça m'intéresse.
- FrisouilleEnchanteur
GuillaumeCaron a écrit:Quand tu dis que tous les RAR passaient ECLAIR, les moyens du RAR (les prof référent par exemple) ne changent pas ... ECLAIR ajoute un prefet, une gestion différente du personnel et une "incitation" à innover ... ce qui dans les fait est tributaire du chef d'etablissement et de l'équipe en place ...
Très bonne nouvelle ça ! D'où tires-tu cette info ? Ça m'intéresse, au cas où mon CDE me proposerait un petit niveau en préfet d'études en plus de mon poste de réf'...
- Invité8Niveau 9
Bin je suis dans un bahut CLAIR cette année ... les profs référents restent en poste l'année prochaine ... et on réecrit le contrat RAR pour 4 ans ... le prefet des etudes était une prof d'EPS cette année, ce sera un prof de musique l'année prochaine ...
- Restons zenNiveau 5
Frisouille a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Quand tu dis que tous les RAR passaient ECLAIR, les moyens du RAR (les prof référent par exemple) ne changent pas ... ECLAIR ajoute un prefet, une gestion différente du personnel et une "incitation" à innover ... ce qui dans les fait est tributaire du chef d'etablissement et de l'équipe en place ...
Très bonne nouvelle ça ! D'où tires-tu cette info ? Ça m'intéresse, au cas où mon CDE me proposerait un petit niveau en préfet d'études en plus de mon poste de réf'...
D'après ce que nous a dit notre CDE en rentrant du colloque de Poitiers de janvier sur le volet ressources humaines de CLAIR, les référents RAR (il s'agit bien n'est ce pas des profs qui n'avaient pas d'élèves ou étaient partiellement déchargés?) ont occupés les postes de préfet cette année dans les RAR qui étaient parmi les 105 premiers CLAIR. D'où le problème pour les ZEP devenues CLAIR, car chez nous il n'y avait pas de référent et il n'y a que 2 préfets cette année, payés en HSE dont une prof qui assure déjà 23 h de cours...
- Invité8Niveau 9
Dans la DHG lors du CA, il y avait bien la decharge complète du prefet ... qui chez nous n'avait pas d'élèves... qui aurait pu etre n'importe quel prof, voir un prof recruté à l'exterieur du bahut ...
- FrisouilleEnchanteur
Si ce préfet donne lieu à la création d'un poste, ou donne la possibilité à un prof fatigué d'enseigner de rester dans un étab, très bien : mais prof plus "préfet", la charge de travail est juste énorme !
- Restons zenNiveau 5
En fait CLAIR concerne trois types d'établissements et selon le cas la situation est très différente:
- les anciens RAR: d'après mes recoupements, ils ne perdent rien, il y aura moyen de créer des préfets déchargés de cours
- les anciens" rien du tout";:cela récupèrent quelques moyens, notamment la prime ZEP de 100 euros
- certaines anciennes ZEP, qui ne gagnent rien du tout: pas de poste de préfet créé, éventuellement préfet en complément de service ou alors en HSE ( c'est le cas chez nous où on perd 70h de DHG)
Donc chez nous, on s'achemine vers 0 préfet parce que CLAIR dans ces conditions, nous, on n'en veut pas.
- les anciens RAR: d'après mes recoupements, ils ne perdent rien, il y aura moyen de créer des préfets déchargés de cours
- les anciens" rien du tout";:cela récupèrent quelques moyens, notamment la prime ZEP de 100 euros
- certaines anciennes ZEP, qui ne gagnent rien du tout: pas de poste de préfet créé, éventuellement préfet en complément de service ou alors en HSE ( c'est le cas chez nous où on perd 70h de DHG)
Donc chez nous, on s'achemine vers 0 préfet parce que CLAIR dans ces conditions, nous, on n'en veut pas.
- Invité8Niveau 9
En tout cas chez nous, c'est un vrai poste en plus ... et je pense que c'est censé être partout la même chose ...
- Restons zenNiveau 5
Non, c'est bien là le problème: aucune heure chez nous prévue pour le préfet des études, puisqu'on n'arrive même pas à dégager des heures dans la DHG pour les projets que nous avons déjà. Les textes le précise: il peut exercer en plus de son service auquel cas, je me suis trompée, ce ne sont même pas des HSE mais une prime annuelle pouvant aller jusqu'à 2400 euros. En revanche, on ne peut obliger personne à être préfet.
Voilà ce que dit le BO du 22 juillet
"2.2 Catégories de personnels
Les fonctions de préfet des études peuvent être confiées à :
- Un enseignant dont le service est défini en fonction des missions et des responsabilités qui lui sont confiées par le chef d'établissement ; il peut notamment enseigner dans une classe du niveau suivi dont il est le professeur principal.
Dans les collèges « ambition réussite », le préfet des études peut, en particulier, être choisi parmi les enseignants supplémentaires.
- Un ou, le cas échéant, des conseiller(s) principal(aux) d'éducation de l'établissement."
Compléter pour le montant de la prime par: Décret n° 2010-1065 du 8 septembre 2010 instituant une indemnité pour fonctions d'intérêt collectif variant entre 400 et 2400 euros
Voilà ce que dit le BO du 22 juillet
"2.2 Catégories de personnels
Les fonctions de préfet des études peuvent être confiées à :
- Un enseignant dont le service est défini en fonction des missions et des responsabilités qui lui sont confiées par le chef d'établissement ; il peut notamment enseigner dans une classe du niveau suivi dont il est le professeur principal.
Dans les collèges « ambition réussite », le préfet des études peut, en particulier, être choisi parmi les enseignants supplémentaires.
- Un ou, le cas échéant, des conseiller(s) principal(aux) d'éducation de l'établissement."
Compléter pour le montant de la prime par: Décret n° 2010-1065 du 8 septembre 2010 instituant une indemnité pour fonctions d'intérêt collectif variant entre 400 et 2400 euros
- lilichengEsprit éclairé
Frisouille a écrit:Si ce préfet donne lieu à la création d'un poste, ou donne la possibilité à un prof fatigué d'enseigner de rester dans un étab, très bien : mais prof plus "préfet", la charge de travail est juste énorme !
pour les profs impliqués et consciencieux comme toi c'est sûr..mais je t'assure pour le voir de visu que ce n'est pas le cas partout.Dans mon collège c'est la fête du cumul des casquettes (et des primes of course)....
- benj93Niveau 1
Voiçi la déclaration du secrétaire départemental (bouches du rhone) du principal syndicat des chefs d'établissement, datant du 18 janvier 2011
Gilles Auteroche (SNPDEN)
"L'essentiel du programme CLAIR consiste à vouloir unifier un certain nombre de dispositifs qui sont jusqu'à présent disposés côte à côte style label zone éducation prioritaire, label Ambition Réussite, label site d'excellence, d'excellence de tout ce que vous voudrez. Il y a la volonté de regrouper tout cela dans un seul label qui n'est plus CLAIR mais ECLAIR depuis la semaine dernière, pour "Ecoles, Collèges, Lycées pour l'Ambition, l'Innovation, la Réussite". Globalement, cela consiste à donner plus de moyens en termes horaires pour avoir des classes moins chargées, avec un seuil plafond d'élèves par classe moins élevé, des moyens importants de surveillance, d'encadrement pédagogique en terme d'assistants d'éducation. Tout cela est censé donner en termes d'affichage de résulats quelque chose de mieux pour les élèves des quartiers défavorisés puisque c'est uniquement dans ces milieux qu'il y a ce genre de chose. On a cru nécessaire de jeter en pâture le recrutement des enseignants par le chef d'établissement . Sur le principe, ce n'est pas le chef d'établissement qui recrute, sur la fiche de profil, il y a certes marqué "avis du chef d'établissement", mais en bas figure la signature du recteur.
"De toutes manières, les chefs d'établissement que je représente - le SNPDEN qui est affilié à l'UNSA, sur les 570 personnels de direction de l'Académie, 400 sont chez nous, donc je crois pouvoir parler en leur nom, il n'y a pas beaucoup d'autres syndicats qui peuvent se vanter d'avoir un tel taux de syndicalisation - nous, on ne veut pas recruter les profs, c'est une activité chronophage, une activité où il faut des compétences et je ne vois pas pourquoi nous dérogerions au statut de l'enseignement public. Derrière tout cela, il y a des effets d'affichage, on est en train de noyer le poisson. Les Dotations globales horaires des établissements avec des élèves en difficulté devaient avoir plus de moyens, ils ne sont pas au rendez-vous. Et les moyens en surveillance ont été diminués de façon éhontée, notamment avec la suppression des emplois précaires par le préfet à la fin du dernier trimestre. Le compte n'y est pas et il nous semble qu'il y a là un certain nombre de mesures d'affichage destinés, disons, à amuser la galerie.
"Je citais le cas des internats d'excellence où l'on va faire croire qu'en s'occupant d'une cinquantaine de jeunes des quartiers marseillais à Barcelonnette, on met en place une politique, c'est impossible. Sur le principe du busing, nous sommes contre et il faut que les autres gamins de ces quartiers aient droit à une certaine considération. Le vrai problème - et nous sommes totalement d'accord avec les syndicats d'enseignants sur ce point - , ce sont les 16 000 suppressions d'emploi et les 16 000 prochains que l'on annonce. La situation devient dramatique. Les remplacements sont effectués par des gens qui n'ont jamais enseigné et dans certaines disciplines technologiques un peu pointues comme on peut les avoir en BTS, il n'y a personne. Les postes sont occupés par des contractuels que l'on trouve à Pôle Emploi. On est en train de couler l'Education nationale à notre avis."
"Notre position sur la compétence des conseils d'administration est de recueillir l'avis des CA que l'on communique au rectorat, c'est lui qui décide. Si le CA émet un voeu de sortir , c'est de la responsabilité du Recteur et non du chef d'établissement" (voir 2 la position du Recteur de Gaudemar sur le sujet) (...) Nous condamnons fermement les collègues qui empêchent les enseignants de s'exprimer en CZ sur le thème du maintien/sorte du dispoistif"
"Pourtant on ne peut imaginer qu'un seul établissement sorte du dispositif selon le bon vouloir du CA, cela doit être un processus national, avec un pilotage de l'Ecole de la République.
Gilles Auteroche (SNPDEN)
"L'essentiel du programme CLAIR consiste à vouloir unifier un certain nombre de dispositifs qui sont jusqu'à présent disposés côte à côte style label zone éducation prioritaire, label Ambition Réussite, label site d'excellence, d'excellence de tout ce que vous voudrez. Il y a la volonté de regrouper tout cela dans un seul label qui n'est plus CLAIR mais ECLAIR depuis la semaine dernière, pour "Ecoles, Collèges, Lycées pour l'Ambition, l'Innovation, la Réussite". Globalement, cela consiste à donner plus de moyens en termes horaires pour avoir des classes moins chargées, avec un seuil plafond d'élèves par classe moins élevé, des moyens importants de surveillance, d'encadrement pédagogique en terme d'assistants d'éducation. Tout cela est censé donner en termes d'affichage de résulats quelque chose de mieux pour les élèves des quartiers défavorisés puisque c'est uniquement dans ces milieux qu'il y a ce genre de chose. On a cru nécessaire de jeter en pâture le recrutement des enseignants par le chef d'établissement . Sur le principe, ce n'est pas le chef d'établissement qui recrute, sur la fiche de profil, il y a certes marqué "avis du chef d'établissement", mais en bas figure la signature du recteur.
"De toutes manières, les chefs d'établissement que je représente - le SNPDEN qui est affilié à l'UNSA, sur les 570 personnels de direction de l'Académie, 400 sont chez nous, donc je crois pouvoir parler en leur nom, il n'y a pas beaucoup d'autres syndicats qui peuvent se vanter d'avoir un tel taux de syndicalisation - nous, on ne veut pas recruter les profs, c'est une activité chronophage, une activité où il faut des compétences et je ne vois pas pourquoi nous dérogerions au statut de l'enseignement public. Derrière tout cela, il y a des effets d'affichage, on est en train de noyer le poisson. Les Dotations globales horaires des établissements avec des élèves en difficulté devaient avoir plus de moyens, ils ne sont pas au rendez-vous. Et les moyens en surveillance ont été diminués de façon éhontée, notamment avec la suppression des emplois précaires par le préfet à la fin du dernier trimestre. Le compte n'y est pas et il nous semble qu'il y a là un certain nombre de mesures d'affichage destinés, disons, à amuser la galerie.
"Je citais le cas des internats d'excellence où l'on va faire croire qu'en s'occupant d'une cinquantaine de jeunes des quartiers marseillais à Barcelonnette, on met en place une politique, c'est impossible. Sur le principe du busing, nous sommes contre et il faut que les autres gamins de ces quartiers aient droit à une certaine considération. Le vrai problème - et nous sommes totalement d'accord avec les syndicats d'enseignants sur ce point - , ce sont les 16 000 suppressions d'emploi et les 16 000 prochains que l'on annonce. La situation devient dramatique. Les remplacements sont effectués par des gens qui n'ont jamais enseigné et dans certaines disciplines technologiques un peu pointues comme on peut les avoir en BTS, il n'y a personne. Les postes sont occupés par des contractuels que l'on trouve à Pôle Emploi. On est en train de couler l'Education nationale à notre avis."
"Notre position sur la compétence des conseils d'administration est de recueillir l'avis des CA que l'on communique au rectorat, c'est lui qui décide. Si le CA émet un voeu de sortir , c'est de la responsabilité du Recteur et non du chef d'établissement" (voir 2 la position du Recteur de Gaudemar sur le sujet) (...) Nous condamnons fermement les collègues qui empêchent les enseignants de s'exprimer en CZ sur le thème du maintien/sorte du dispoistif"
"Pourtant on ne peut imaginer qu'un seul établissement sorte du dispositif selon le bon vouloir du CA, cela doit être un processus national, avec un pilotage de l'Ecole de la République.
- FrisouilleEnchanteur
Encourageante cette déclaration... et sans langue de bois...ça change...
- InvitéPaNiveau 5
Connaissant quelqu'un qui travaille dans un futur collège Eclair (anciennement RAR) je confirme ce que dis Sempere.
D'après ce que leur CDE leur a dit.
Pour les personnels en place rien ne change: pas de lettre de mission, d'obligation de rester ou de déguerpir...
Les CPE deviendront préfets des études. Un nouveau préfet sera recruté, ce sera peut-être un prof référent.
Pas de moyens nouveaux attribués à l'établissement!
Ce seront les nouveaux arrivés sur poste fixe qui goûteront aux nouveautés. Ils auront un entretien avec le CDE mais c'est le recteur qui les affectera. Les TZR qui seront affectés seront traités comme les personnels déjà en place.
Les candidats préfets doivent avoir en tête qu'ils ne seront pas totalement déchargés de leurs cours et qu'on considère qu'une heure devant élève est équivalent à deux heures sans élève. Ils peuvent se retrouver avec plus de 30h de présence! Le travail est là il faudra le faire. Ne pas imaginer qu'il y aura une simple opération arithmétique! On peut imaginer que le temps de présence de ces profs/préfets sera semblable à celui des CPE.
Un autre problème est que les primes des préfets seront versées me semble-t-il annuellement.
Il faudra innover. C'est devenu le refrain à la mode
D'après ce que leur CDE leur a dit.
Pour les personnels en place rien ne change: pas de lettre de mission, d'obligation de rester ou de déguerpir...
Les CPE deviendront préfets des études. Un nouveau préfet sera recruté, ce sera peut-être un prof référent.
Pas de moyens nouveaux attribués à l'établissement!
Ce seront les nouveaux arrivés sur poste fixe qui goûteront aux nouveautés. Ils auront un entretien avec le CDE mais c'est le recteur qui les affectera. Les TZR qui seront affectés seront traités comme les personnels déjà en place.
Les candidats préfets doivent avoir en tête qu'ils ne seront pas totalement déchargés de leurs cours et qu'on considère qu'une heure devant élève est équivalent à deux heures sans élève. Ils peuvent se retrouver avec plus de 30h de présence! Le travail est là il faudra le faire. Ne pas imaginer qu'il y aura une simple opération arithmétique! On peut imaginer que le temps de présence de ces profs/préfets sera semblable à celui des CPE.
Un autre problème est que les primes des préfets seront versées me semble-t-il annuellement.
Il faudra innover. C'est devenu le refrain à la mode
- EdgarNeoprof expérimenté
Je sens que je vais encore être désigné d'office dans mon collège pour ce genre de trucs compte-tenu de mon profil . Le choix sera se soumettre, ou se démettre j'imagine. Il faut vraiment très rapidement que je quitte le collège d'une façon ou d'une autre et à court terme.
- Invité8Niveau 9
La situation semble différente d'un bahut à l'autre ...
- RuthvenGuide spirituel
Aliks a écrit:Je sens que je vais encore être désigné d'office dans mon collège pour ce genre de trucs compte-tenu de mon profil . Le choix sera se soumettre, ou se démettre j'imagine. Il faut vraiment très rapidement que je quitte le collège d'une façon ou d'une autre et à court terme.
On ne peut t'obliger à devenir préfet des études ; et si tu n'y crois pas, mieux vaut éviter d'y tremper, car tu seras sur la première ligne pour encaisser les critiques des collègues hostiles au dispositif, ton statut sera modulé localement et la rémunération incertaine.
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