- OdalisqFidèle du forum
Quel texte choisissez-vous? L'année dernière j'avais choisi Initiales... Des idées?
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"There is nothing like staying at home for real comfort." Jane Austen
- miss teriousDoyen
Ca dépent : quel genre de nouvelle as-tu travaillé ?
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- miss teriousDoyen
Je ne connais pas. Elle se trouve dans quel recueil, STP ? (D'ailleurs, peut-être l'as-tu sur ton PC. Si c'est le cas, pourrais-tu me l'envoyer, STP - mail dispo sous mon pseudo - petite enveloppe -).marge a écrit:Du sang! de Fredric Brown; je l'adore!
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- IsiaSage
Le sujet m'intéresse aussi ...
Je crois que je vais opter pour Lucien (y a un sujet type brevet dans un manuel, mais lequel...?), je ne connais pas Initiales ni Du sang ! Je veux bien les références des textes aussi... merci !
Je crois que je vais opter pour Lucien (y a un sujet type brevet dans un manuel, mais lequel...?), je ne connais pas Initiales ni Du sang ! Je veux bien les références des textes aussi... merci !
- blancheExpert
Ça m'intéresse aussi, je ne connais pas ces textes, merci!
- miss teriousDoyen
Initiales est dans un manuel de 3è : le texto ancienne version. Si tu ne la trouves pas, je pourrai te l'envoyer (MPise-moi, dans ce cas).
Pour Du sang ! je suis bien intéressée, donc si quelqu'un l'a, je suis preneuse (à charge de revanche, bien entendu).
Pour Du sang ! je suis bien intéressée, donc si quelqu'un l'a, je suis preneuse (à charge de revanche, bien entendu).
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- miss teriousDoyen
Je pense à une autre nouvelle : La légende, de Sternberg, qui pourrait convenir. En revanche, je ne suis pas sûre de mes références. C'est l'histoire d'explorateurs qui débarquent sur la Terre après qu'elle a été dévastée par une guerre atomique. Ils découvrent des vestiges de notre civilisation (enfin, celle des années 80) dans un bunker : K7 avec clips... Et ils concluent que la légende n'en était pas une : la Terre était bel et bien l'asile de la galaxie.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- totoroMonarque
J'ai trouvé le texte "du sang" mais je ne suis pas sure qu'il soit complet.
BEP INDUSTRIEL RENNES - JUIN 2003
DOCUMENT 1
DU SANG !
Dans leur machine à voyager à travers le temps, Vron et Dreena, les deux derniers survivants de la race de vampires, fuyaient vers le futur pour échapper à l'anéantissement. Ils se tenaient les mains pour se réconforter mutuellement. Ils avaient peur et ils avaient faim.
Au XXIIème siècle, l'humanité avait découvert que la légende des vampires vivant secrètement parmi les humains n'était pas le moins du monde une légende, mais l'expression de la réalité. Il s'en était suivi une extermination en masse qui n'avait pas épargné ce couple. Tous deux travaillaient à inventer une machine à voyager dans le temps, et ils l'avaient terminée juste assez tôt pour pouvoir s'échapper grâce à elle. S'échapper en direction du futur, assez loin pour que le mot même de vampire fût oublié, pour pouvoir vivre de nouveau insoupçonnés - et être la souche qui régénérerait leur race.
- J'ai faim, Vron. Comme j'ai faim !
- Moi aussi, Dreena, mon amour. Bientôt nous nous arrêterons.
Quatre fois ils s'étaient déjà arrêtés et à chacune d'elles ils avaient échappé de justesse à la mort. Ils n'étaient pas encore oubliés. La quatrième, un demi - million d'années en arrière, leur avait montré un monde livré aux chiens - au sens littéral : les humains étaient éteints et les chiens civilisés et humanisés. Et là encore, on les avait reconnus pour ce qu'ils étaient. Ils avaient tenté malgré tout de satisfaire leur faim dévorante sur le sang d'une petite fille chien, mais ils avaient été pris en chasse par une meute hurlante et n'avaient eu que le temps de fuir avec leur machine.
- Merci de t'arrêter, fit Dreena qui poussa un soupir.
- Ne me remercie pas, dit Vron sombrement. Nous sommes à bout de course.
Nous n'avons plus de combustible et nous ne trouverons personne ici. La radioactivité y règne...
Ils sortirent.
- Regarde! s'exclama Dreena avec excitation, en montrant du doigt quelque chose qui s'avançait vers eux.
Une créature nouvelle ! Les chiens ont disparu et une autre race a pris leur place. Et sûrement maintenant nous sommes oubliés.
La créature qui s'approchait d'eux était télépathe (1).
- J'entends vos pensées, fit une voix à l'intérieur de leurs cerveaux. Vous vous demandez si nous connaissons les êtres appelés « vampires », quels qu'ils puissent être. Et bien, nous ne les connaissons pas.
Dreena agrippa le bras de Vron avec un frisson d'extase (2).
- La liberté ! murmura-t-elle avidement. Et de quoi se nourrir !
Vous vous interrogez également, continua la voix, sur mon origine et mon évolution. Toute vie est aujourd'hui végétale. Moi ... (il s'inclina vers eux) moi, membre de la race dominante, je suis ce qu'autrefois vous appeliez un navet.
1954, titre original : « Blood » tiré du recueil Lune de miel en enfer. Frédéric BROWN
Quelqu'un peut confirmer?
BEP INDUSTRIEL RENNES - JUIN 2003
DOCUMENT 1
DU SANG !
Dans leur machine à voyager à travers le temps, Vron et Dreena, les deux derniers survivants de la race de vampires, fuyaient vers le futur pour échapper à l'anéantissement. Ils se tenaient les mains pour se réconforter mutuellement. Ils avaient peur et ils avaient faim.
Au XXIIème siècle, l'humanité avait découvert que la légende des vampires vivant secrètement parmi les humains n'était pas le moins du monde une légende, mais l'expression de la réalité. Il s'en était suivi une extermination en masse qui n'avait pas épargné ce couple. Tous deux travaillaient à inventer une machine à voyager dans le temps, et ils l'avaient terminée juste assez tôt pour pouvoir s'échapper grâce à elle. S'échapper en direction du futur, assez loin pour que le mot même de vampire fût oublié, pour pouvoir vivre de nouveau insoupçonnés - et être la souche qui régénérerait leur race.
- J'ai faim, Vron. Comme j'ai faim !
- Moi aussi, Dreena, mon amour. Bientôt nous nous arrêterons.
Quatre fois ils s'étaient déjà arrêtés et à chacune d'elles ils avaient échappé de justesse à la mort. Ils n'étaient pas encore oubliés. La quatrième, un demi - million d'années en arrière, leur avait montré un monde livré aux chiens - au sens littéral : les humains étaient éteints et les chiens civilisés et humanisés. Et là encore, on les avait reconnus pour ce qu'ils étaient. Ils avaient tenté malgré tout de satisfaire leur faim dévorante sur le sang d'une petite fille chien, mais ils avaient été pris en chasse par une meute hurlante et n'avaient eu que le temps de fuir avec leur machine.
- Merci de t'arrêter, fit Dreena qui poussa un soupir.
- Ne me remercie pas, dit Vron sombrement. Nous sommes à bout de course.
Nous n'avons plus de combustible et nous ne trouverons personne ici. La radioactivité y règne...
Ils sortirent.
- Regarde! s'exclama Dreena avec excitation, en montrant du doigt quelque chose qui s'avançait vers eux.
Une créature nouvelle ! Les chiens ont disparu et une autre race a pris leur place. Et sûrement maintenant nous sommes oubliés.
La créature qui s'approchait d'eux était télépathe (1).
- J'entends vos pensées, fit une voix à l'intérieur de leurs cerveaux. Vous vous demandez si nous connaissons les êtres appelés « vampires », quels qu'ils puissent être. Et bien, nous ne les connaissons pas.
Dreena agrippa le bras de Vron avec un frisson d'extase (2).
- La liberté ! murmura-t-elle avidement. Et de quoi se nourrir !
Vous vous interrogez également, continua la voix, sur mon origine et mon évolution. Toute vie est aujourd'hui végétale. Moi ... (il s'inclina vers eux) moi, membre de la race dominante, je suis ce qu'autrefois vous appeliez un navet.
1954, titre original : « Blood » tiré du recueil Lune de miel en enfer. Frédéric BROWN
Quelqu'un peut confirmer?
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- totoroMonarque
Pour Initiales, il se trouve aussi dans la séquence "nouvelles" CNED / académie en ligne
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- carlottaHabitué du forum
Petits polars pour les grands qui est (je crois) dans le Hatier.
- OdalisqFidèle du forum
Quand Angèle fut seule, Lucien, sont dans ma séquence, une nouvelle de Brown pourrait donc convenir. Et La continuité des parcs?
quelqu'un l'a-t-il déjà donné?
quelqu'un l'a-t-il déjà donné?
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"There is nothing like staying at home for real comfort." Jane Austen
- MélisandeNeoprof expérimenté
Oui, Totoro, la nouvelle "du sang", que tu as posté est complète. En tout cas, j'ai la même version. Je l'avais trouvé dans un librio : La dimension fantastique T3, N° 271.
Elle est intéressante pour une évaluation car elle ne fait que 20 lignes environ. Par contre, elle mélange un peu les genres.
Elle est intéressante pour une évaluation car elle ne fait que 20 lignes environ. Par contre, elle mélange un peu les genres.
- MaëlyneNiveau 9
Odalisq a écrit:Quand Angèle fut seule, Lucien, sont dans ma séquence, une nouvelle de Brown pourrait donc convenir. Et La continuité des parcs?
quelqu'un l'a-t-il déjà donné?
J'aime beaucoup la nouvelle "Continuité des parcs" mais je la trouve un peu difficile pour des collégiens ; tout dépend du niveau de ta classe.
L'an dernier, j'avais proposé à mes élèves la nouvelle "Erreur fatale" de Brown, en évaluation.
- OdalisqFidèle du forum
Oui, c'est bien ce que je me disais...leur niveau n'est pas top et c'est un doux euphémisme :lol:
Je pense que je vais opter pour 2 textes parmi ceux-là: cauchemar en jaune/Vaudou de Brown, la tisane, cuisine à l'italienne ...reste plus qu'à!
Je pense que je vais opter pour 2 textes parmi ceux-là: cauchemar en jaune/Vaudou de Brown, la tisane, cuisine à l'italienne ...reste plus qu'à!
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"There is nothing like staying at home for real comfort." Jane Austen
- Aurélie33Niveau 5
J'ai donné en évaluation , "La campagne" de Agota Kristof. Le texte permet de faire un travail sur le narratif mais aussi l'argumentatif pour la rédaction.
- EsméraldaGrand sage
Du sang, connais pas non plus. Merci d'avoir posté le texte. Reste plus qu'à le lire. Mes 3ème trouvent que je leur fais lire des histoires glauques déjà ...
- OdalisqFidèle du forum
Aurélie33 a écrit:J'ai donné en évaluation , "La campagne" de Agota Kristof. Le texte permet de faire un travail sur le narratif mais aussi l'argumentatif pour la rédaction.
Je ne connais pas, de quoi est-il question dans cette nouvelle?
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"There is nothing like staying at home for real comfort." Jane Austen
- Aurélie33Niveau 5
Voici le texte de "La Campagne" :
Cela devenait insupportable.
Sous ses fenêtres qui donnaient sur une petite place naguère charmante, le vacarme des voitures, des moteurs ronflants ne s'arrêtait jamais.
Même la nuit. Impossible de dormir avec les fenêtres ouvertes.
Non ce n'était vraiment plus tolérable.
Les enfants risquaient d'être écrasés en sortant de la maison. Plus une minute de paix.
Par miracle, on lui proposa cette petite ferme isolée, abandonnée par son propriétaire, et qui ne coûtait qu'une bouchée de pain. Il fallait évidemment faire quelques réparations. Le toit, la peinture. Installer aussi une salle de bains. Mais même avec ça, il s'en sortait très bien.
Et, au moins, il était chez lui.
Il achetait le lait, les œufs, les légumes chez un fermier voisin pour la moitié du prix de ces denrées en ville dans les grands magasins. Et des produits purs, naturels.
Le seul ennui, c'était les trajets en voiture - vingt kilomètres - quatre fois par jour. Mais, bah, vingt kilomètres ! Une question d'un quart d'heure. (Sauf quand il y avait des embouteillages, des accidents, une panne, un contrôle de police, du brouillard, du verglas, ou trop de neige.)
L'école aussi était un peu loin, mais une demi-heure de marche fait beaucoup de bien aux enfants. (Sauf quand il pleut, quand il neige, quand il fait trop froid ou trop chaud.)
Mais, au fond, c'était le paradis.
Et il riait bien quand, en arrivant en ville, il garait sa voiture sur la petite place, souvent même sous ses propres fenêtres de naguère. En respirant le gaz des tuyaux d'échappement, il songeait avec satisfaction qu'il avait épargné tout cela à sa famille.
Puis, il y eut ce projet d'autoroute.
En consultant les plans affichés à l'hôtel de ville, il constata que la future route à six voies passerait au milieu de sa ferme, ou pas loin de là. Il en fut profondément ébranlé, mais, l'instant d'après, il eut comme une illumination : si l'autoroute passait à travers sa ferme ou son jardin, il serait indemnisé. Et avec l'indemnité il pourrait s'acheter une autre ferme, ailleurs.
Pour en avoir le cœur net, il demanda une entrevue au responsable.
Celui-ci le reçut cordialement. Après l'avoir politiquement écouté, il lui expliqua qu'il avait fait erreur en lisant les plans, car l'autoroute en question passait au moins à cent cinquante mètres de distance de sa ferme. Donc, il ne pouvait être question d'une indemnité.
L'autoroute fut construite - magnifique ouvrage - et il y avait effectivement cent cinquante mètres de distance entre celle-ci et la ferme.
D'ailleurs, le bruit, on l'entendait à peine, une sorte de bourdonnement continu auquel on s'habituait très vite. Et le propriétaire de la ferme se consola en se disant qu'avec cette autoroute il arriverait plus rapidement à son lieu de travail.
Mais, par prudence, il renonça à acheter le lait à la ferme voisine, car les vaches du fermier broutaient à présent à la lisière de la grande route, où l'herbe, comme chacun le sait, contient beaucoup de plomb.
Six mois plus tard, on installa des réservoirs à gaz à cinquante mètres de sa ferme.
Deux ans plus tard, une usine d'incinération d'ordures ménagères, à quatre-vingts mètres. De lourds camions arrivaient du matin au soir, et la cheminée de l'usine fumait sans discontinuer.
Par contre, en ville, sur la petite place, la circulation et le stationnement furent interdits. On y avait créé un petit square avec des parterres de fleurs, des buissons, des bancs pour s’asseoir et une aire réservée pour les enfants.
Cela devenait insupportable.
Sous ses fenêtres qui donnaient sur une petite place naguère charmante, le vacarme des voitures, des moteurs ronflants ne s'arrêtait jamais.
Même la nuit. Impossible de dormir avec les fenêtres ouvertes.
Non ce n'était vraiment plus tolérable.
Les enfants risquaient d'être écrasés en sortant de la maison. Plus une minute de paix.
Par miracle, on lui proposa cette petite ferme isolée, abandonnée par son propriétaire, et qui ne coûtait qu'une bouchée de pain. Il fallait évidemment faire quelques réparations. Le toit, la peinture. Installer aussi une salle de bains. Mais même avec ça, il s'en sortait très bien.
Et, au moins, il était chez lui.
Il achetait le lait, les œufs, les légumes chez un fermier voisin pour la moitié du prix de ces denrées en ville dans les grands magasins. Et des produits purs, naturels.
Le seul ennui, c'était les trajets en voiture - vingt kilomètres - quatre fois par jour. Mais, bah, vingt kilomètres ! Une question d'un quart d'heure. (Sauf quand il y avait des embouteillages, des accidents, une panne, un contrôle de police, du brouillard, du verglas, ou trop de neige.)
L'école aussi était un peu loin, mais une demi-heure de marche fait beaucoup de bien aux enfants. (Sauf quand il pleut, quand il neige, quand il fait trop froid ou trop chaud.)
Mais, au fond, c'était le paradis.
Et il riait bien quand, en arrivant en ville, il garait sa voiture sur la petite place, souvent même sous ses propres fenêtres de naguère. En respirant le gaz des tuyaux d'échappement, il songeait avec satisfaction qu'il avait épargné tout cela à sa famille.
Puis, il y eut ce projet d'autoroute.
En consultant les plans affichés à l'hôtel de ville, il constata que la future route à six voies passerait au milieu de sa ferme, ou pas loin de là. Il en fut profondément ébranlé, mais, l'instant d'après, il eut comme une illumination : si l'autoroute passait à travers sa ferme ou son jardin, il serait indemnisé. Et avec l'indemnité il pourrait s'acheter une autre ferme, ailleurs.
Pour en avoir le cœur net, il demanda une entrevue au responsable.
Celui-ci le reçut cordialement. Après l'avoir politiquement écouté, il lui expliqua qu'il avait fait erreur en lisant les plans, car l'autoroute en question passait au moins à cent cinquante mètres de distance de sa ferme. Donc, il ne pouvait être question d'une indemnité.
L'autoroute fut construite - magnifique ouvrage - et il y avait effectivement cent cinquante mètres de distance entre celle-ci et la ferme.
D'ailleurs, le bruit, on l'entendait à peine, une sorte de bourdonnement continu auquel on s'habituait très vite. Et le propriétaire de la ferme se consola en se disant qu'avec cette autoroute il arriverait plus rapidement à son lieu de travail.
Mais, par prudence, il renonça à acheter le lait à la ferme voisine, car les vaches du fermier broutaient à présent à la lisière de la grande route, où l'herbe, comme chacun le sait, contient beaucoup de plomb.
Six mois plus tard, on installa des réservoirs à gaz à cinquante mètres de sa ferme.
Deux ans plus tard, une usine d'incinération d'ordures ménagères, à quatre-vingts mètres. De lourds camions arrivaient du matin au soir, et la cheminée de l'usine fumait sans discontinuer.
Par contre, en ville, sur la petite place, la circulation et le stationnement furent interdits. On y avait créé un petit square avec des parterres de fleurs, des buissons, des bancs pour s’asseoir et une aire réservée pour les enfants.
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