- neoSage
SNES
Réforme des bonifications pour les services outre mer
Premier recul, résultat des mobilisations, le gouvernement a annoncé mercredi 8 octobre, une modification du projet de réforme des bonifications pour les services accomplis dans un DOM, COM et en Nouvelle Calédonie.
Le SNES a rendu public lundi 6 octobre un projet de réforme, élaboré en catimini, modifiant profondément les conditions d’attribution et de détermination des bonifications de retraite pour les services accomplis dans les DOM, COM et en Nouvelle Calédonie.
Seuls au niveau national, à demander l’abandon du projet, le SNES et sa fédération la FSU, ont poursuivi leurs interventions. Les personnels concernés se sont fortement et immédiatement mobilisés, ainsi plus 1000 personnes ont manifesté à Nouméa et une manifestation unitaire était organisée ce jeudi en Polynésie Française. Le secrétaire d’État à l’outre mer reconnaissait mercredi soir, d’une part qu’aucune réforme ne devrait avoir de caractère rétroactif sauf à « piéger les gens » et d’autre part que la réforme devait être discutée avec les syndicats.
Le SNES se félicite de ce premier recul gouvernemental, résultat de la mobilisation et en attend confirmation à travers un nouveau projet de texte.
Il entend mettre à profit les discussions annoncées pour poser les questions de l’attractivité de l’exercice outre mer et de la vie chère dans ces territoires. Il continue de contester la suppression du complément de retraite des personnels dans les COM et à La Réunion qu’est l’ITR et à demander son extension là où elle n’existe pas : la reconnaissance de la cherté de la vie par l’indexation des traitements doit être complétée de mesures comparables pour les pensions.
Le SNES appelle les personnels concernés à maintenir la pression.
Le 9 octobre 2008
Réforme des bonifications pour les services outre mer
Premier recul, résultat des mobilisations, le gouvernement a annoncé mercredi 8 octobre, une modification du projet de réforme des bonifications pour les services accomplis dans un DOM, COM et en Nouvelle Calédonie.
Le SNES a rendu public lundi 6 octobre un projet de réforme, élaboré en catimini, modifiant profondément les conditions d’attribution et de détermination des bonifications de retraite pour les services accomplis dans les DOM, COM et en Nouvelle Calédonie.
Seuls au niveau national, à demander l’abandon du projet, le SNES et sa fédération la FSU, ont poursuivi leurs interventions. Les personnels concernés se sont fortement et immédiatement mobilisés, ainsi plus 1000 personnes ont manifesté à Nouméa et une manifestation unitaire était organisée ce jeudi en Polynésie Française. Le secrétaire d’État à l’outre mer reconnaissait mercredi soir, d’une part qu’aucune réforme ne devrait avoir de caractère rétroactif sauf à « piéger les gens » et d’autre part que la réforme devait être discutée avec les syndicats.
Le SNES se félicite de ce premier recul gouvernemental, résultat de la mobilisation et en attend confirmation à travers un nouveau projet de texte.
Il entend mettre à profit les discussions annoncées pour poser les questions de l’attractivité de l’exercice outre mer et de la vie chère dans ces territoires. Il continue de contester la suppression du complément de retraite des personnels dans les COM et à La Réunion qu’est l’ITR et à demander son extension là où elle n’existe pas : la reconnaissance de la cherté de la vie par l’indexation des traitements doit être complétée de mesures comparables pour les pensions.
Le SNES appelle les personnels concernés à maintenir la pression.
Le 9 octobre 2008
- neoSage
Dépêches de l'Education du Vendredi 10 octobre 2008
Marche contre la réforme des retraites en Polynésie française
Environ 5.000 manifestants (3.500 selon la gendarmerie, 10.000 selon les syndicats) ont défilé à Tahiti, jeudi matin, contre la réforme des retraites, à l'appel de huit syndicats locaux.
Ils protestent contre le projet de loi soutenu par le secrétaire d'Etat à l'outre-mer Yves Jégo, actuellement en déplacement en Polynésie française dans l'archipel des Marquises, pour commémorer les 30 ans de la mort de Jacques Brel.
La plupart des établissements scolaires ont fermé, faute de personnel.
Les fonctionnaires ont été rejoints par les deux sénateurs de Polynésie française, Gaston Flosse et Richard Tuheiava, mais aussi par deux ministres du gouvernement local et une vingtaine de représentants, de tous bords confondus, sur les 57 que compte l'Assemblée.
La réforme prévoit notamment de plafonner l'Indemnité Temporaire de Retraite à 8.000 Euros, dès 2009, et d'abaisser progressivement ce plafond sur dix ans. Cette indemnité est perçue par les fonctionnaires retraités en outre-mer.
Selon le ministère de l'outre-mer, ce système de sur-retraites "a coûté 292 millions d'Euros au budget de l'Etat en 2007".
La ministre de la solidarité du gouvernement local, Armelle Merceron, a estimé auprès de la chaîne locale TNTV qu'il aurait fallu "lisser la réforme sur une plus longue période".
Maco Ploton, secrétaire général du STIP, qui défend les instituteurs, est allé plus loin en affirmant que « l'Etat abandonne la Polynésie française
Selon une source gouvernementale, la partie du projet de loi sur la bonification des fonctionnaires ayant exercé en outre-mer a déjà été retirée.
Actuellement, 30 ans de cotisation outre-mer équivalent à 40 ans d'exercice en métropole. Le projet prévoyait de ramener ce bonus à 33 ans. Mais ce point de la réforme ne sera pas présenté au conseil des ministres du 15 octobre.
A l'issue de la marche, les principaux leaders politiques de l'opposition et de la majorité ont indiqué qu'ils tiendraient lundi une séance extraordinaire à l'Assemblée, pour demander à l'unanimité la suspension de la réforme.
Arrivé mercredi en Polynésie, Yves Jégo avait indiqué qu'il était "prêt à rencontrer les syndicats", mais il avait également affirmé que "ceux qui parlent du désengagement de l'Etat sont des menteurs".
Marche contre la réforme des retraites en Polynésie française
Environ 5.000 manifestants (3.500 selon la gendarmerie, 10.000 selon les syndicats) ont défilé à Tahiti, jeudi matin, contre la réforme des retraites, à l'appel de huit syndicats locaux.
Ils protestent contre le projet de loi soutenu par le secrétaire d'Etat à l'outre-mer Yves Jégo, actuellement en déplacement en Polynésie française dans l'archipel des Marquises, pour commémorer les 30 ans de la mort de Jacques Brel.
La plupart des établissements scolaires ont fermé, faute de personnel.
Les fonctionnaires ont été rejoints par les deux sénateurs de Polynésie française, Gaston Flosse et Richard Tuheiava, mais aussi par deux ministres du gouvernement local et une vingtaine de représentants, de tous bords confondus, sur les 57 que compte l'Assemblée.
La réforme prévoit notamment de plafonner l'Indemnité Temporaire de Retraite à 8.000 Euros, dès 2009, et d'abaisser progressivement ce plafond sur dix ans. Cette indemnité est perçue par les fonctionnaires retraités en outre-mer.
Selon le ministère de l'outre-mer, ce système de sur-retraites "a coûté 292 millions d'Euros au budget de l'Etat en 2007".
La ministre de la solidarité du gouvernement local, Armelle Merceron, a estimé auprès de la chaîne locale TNTV qu'il aurait fallu "lisser la réforme sur une plus longue période".
Maco Ploton, secrétaire général du STIP, qui défend les instituteurs, est allé plus loin en affirmant que « l'Etat abandonne la Polynésie française
Selon une source gouvernementale, la partie du projet de loi sur la bonification des fonctionnaires ayant exercé en outre-mer a déjà été retirée.
Actuellement, 30 ans de cotisation outre-mer équivalent à 40 ans d'exercice en métropole. Le projet prévoyait de ramener ce bonus à 33 ans. Mais ce point de la réforme ne sera pas présenté au conseil des ministres du 15 octobre.
A l'issue de la marche, les principaux leaders politiques de l'opposition et de la majorité ont indiqué qu'ils tiendraient lundi une séance extraordinaire à l'Assemblée, pour demander à l'unanimité la suspension de la réforme.
Arrivé mercredi en Polynésie, Yves Jégo avait indiqué qu'il était "prêt à rencontrer les syndicats", mais il avait également affirmé que "ceux qui parlent du désengagement de l'Etat sont des menteurs".
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