- PseudoDemi-dieu
marquisedemerteuil a écrit:Disons que là, on est face à un gouvernement qui est là pour casser l'école publique, ce qui permettra de développer le privé (et obligera ceux qui le peuvent à mettre la main à la poche pour garantir à leurs enfants une scolarité correcte), et qui est très déterminé. c'est un rouleau compresseur, et malheureusement il ne laisse guère de possibilité de "dépassement des idéologies", car avec une approche "juste milieu" on se fera encore plus sûrement écraser. au moins en défendant le service public on aura fait qqch...
Vraiment ? Jusqu'à présent je ne vois pas que la stratégie que tu défends ait emporté beaucoup de victoires, bien au contraire.
- AuroreEsprit éclairé
Pseudo a écrit:Aurore a écrit:Pseudo a écrit:Ce qui tue l'école, à mon avis, ce sont les positions idéologiques, et je dirais même le dictat des idéologies, que ce soit celle de ce qu'on appelle les "pédagogistes" comme des antis....
Pseudo, on devrait te présenter à Vincent Peillon, il a le même discours que toi !
:lol:
Plus sérieusement, je ne suis pas certaine que la théorie du "juste milieu" et du "dépassement des idéologies" soit la plus adaptée à la situation actuelle...
Qu'est-ce qui te fait rire ? Tes raccourcis ? Tes insinuations sans fondements ? Ton "bon" mot ? Moi ça ne me fait pas rire. J'en ai plus que ma claque d'entendre toujours les mêmes c**** qui ont prouvé une seule chose : le blocage du système et des mentalités. C'est toujours facile de se réfugier derrière l'ironie. Et je suis sérieuse moi aussi.
Pseudo, je ne vois pas en quoi il serait malsain d'avoir des convictions et de se battre pour ses idées.
L'idéologie n'est certes pas une fin en soi, mais il est bon de s'appuyer sur une ligne directrice fondée sur des principes clairement définis. Et selon moi le pédagogisme et ses dérivés représentent bien une, sinon LA cause majeure du délitement actuel du système éducatif français. Délitement certes aggravé par les politiques d'économies à la petite semaine du gouvernement actuel.
D'autre part, tu te trompes sur un point : en 15 ans, la situation a bel et bien évolué, et pas nécessairement dans la bonne direction. Quant à savoir ce qui va se passer dans 15 ou 20 ans...
On ne sortira sûrement pas du "blocage du système et des mentalités" - selon tes propres dires - par un consensus mou dont raffolent les politiques, et qui cache bien trop souvent des intentions peu reluisantes derrière la façade de la com' et de l'esbroufe. La realpolitik à tout crin possède assurément ses limites...
- Scolaria ExcellenceNiveau 5
Uranie,
Quand je parle de recruteurs et de pragmatisme, je pense notamment aux filières scientifiques et aux futurs ingénieurs. Les filières classiques ou linguistiques on d'autres vocations et je pense avoir été assez clair sur le site du projet pour faire comprendre à quel point je tiens les humanités et les lettres pour primordiales. On peut être pragmatique pour souhaiter les résultats les plus visibles et les plus sérieux, tout en mettant l'accent sur un certain art de vivre ainsi que sur la réflexion et les belles lettres.
Je ne forme pas dans mon école de futurs vendeurs et ne forme pas de BTS. Il n'y a qu'à observer les classes de Seconde que je propose.
J'ai déjà expliqué, ici, à quel point je tenais à offrir sa chance à la classe moyenne et que je me battrai pour trouver les subventions ad hoc.
Il faut offrir à la classe moyenne la possibilité de "faire ses humanités" tel qu'on pouvait l'offrir à la bourgeoisie aisée jusque dans les années cinquante. La culture générale n'a jamais fait de mal et plus que jamais nous avons besoin de cadres structurants et rassurants.
J'offre le moyen de faire des études. De vraies études. Solides. Pérennes.
Quand je parle de recruteurs et de pragmatisme, je pense notamment aux filières scientifiques et aux futurs ingénieurs. Les filières classiques ou linguistiques on d'autres vocations et je pense avoir été assez clair sur le site du projet pour faire comprendre à quel point je tiens les humanités et les lettres pour primordiales. On peut être pragmatique pour souhaiter les résultats les plus visibles et les plus sérieux, tout en mettant l'accent sur un certain art de vivre ainsi que sur la réflexion et les belles lettres.
Je ne forme pas dans mon école de futurs vendeurs et ne forme pas de BTS. Il n'y a qu'à observer les classes de Seconde que je propose.
J'ai déjà expliqué, ici, à quel point je tenais à offrir sa chance à la classe moyenne et que je me battrai pour trouver les subventions ad hoc.
Il faut offrir à la classe moyenne la possibilité de "faire ses humanités" tel qu'on pouvait l'offrir à la bourgeoisie aisée jusque dans les années cinquante. La culture générale n'a jamais fait de mal et plus que jamais nous avons besoin de cadres structurants et rassurants.
J'offre le moyen de faire des études. De vraies études. Solides. Pérennes.
- ErgoDevin
Au final, il y a toujours eu une majorité pour négocier...Pseudo a écrit:
Vraiment ? Jusqu'à présent je ne vois pas que la stratégie que tu défends ait emporté beaucoup de victoires, bien au contraire.
Un exemple: ici, au lieu de trouver des actions de type "refusons que les TZR quittent leur poste après la Toussaint", on est passé à "négocions pour que les stagiaires restent à 9h" = négociation sur un point = on accepte tout le reste..., ce n'est pas juste de la sémantique et à mon sens, sur toutes les réformes de ces dernières années, ça s'est fait comme ça, la stratégie du "moins pire" plutôt qu'une vraie contre-attaque.
Ces réformes sont le fait d'une idéologie, pas d'un pragmatisme.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- AuroreEsprit éclairé
marquisedemerteuil a écrit:Disons que là, on est face à un gouvernement qui est là pour casser l'école publique, ce qui permettra de développer le privé (et obligera ceux qui le peuvent à mettre la main à la poche pour garantir à leurs enfants une scolarité correcte), et qui est très déterminé. c'est un rouleau compresseur, et malheureusement il ne laisse guère de possibilité de "dépassement des idéologies", car avec une approche "juste milieu" on se fera encore plus sûrement écraser. au moins en défendant le service public on aura fait qqch...
Mille fois d'accord avec toi Marquise !!!!
Le gouvernement a passé la vitesse supérieure dans son entreprise de destruction du service public et de l'école en particulier, et notamment en ayant scellé une alliance à première vue contre-nature - mais néanmoins parfaitement logique à bien y réfléchir - avec la secte pédagole. Face à cette menace, tout compromis s'apparente à une compromission.
- Scolaria ExcellenceNiveau 5
Je précise ici tout de suite que je n'ai rien contre les filières courtes et les BTS; au contraire, en France c'est le seul système de formation qui tient encore debout. Ce n'est juste pas le but de ma démarche ni sa philosophie première.
- AuroreEsprit éclairé
Scolaria Excellence a écrit:Uranie,
Quand je parle de recruteurs et de pragmatisme, je pense notamment aux filières scientifiques et aux futurs ingénieurs. Les filières classiques ou linguistiques on d'autres vocations et je pense avoir été assez clair sur le site du projet pour faire comprendre à quel point je tiens les humanités et les lettres pour primordiales. On peut être pragmatique pour souhaiter les résultats les plus visibles et les plus sérieux, tout en mettant l'accent sur un certain art de vivre ainsi que sur la réflexion et les belles lettres.
Je ne forme pas dans mon école de futurs vendeurs et ne forme pas de BTS. Il n'y a qu'à observer les classes de Seconde que je propose.
J'ai déjà expliqué, ici, à quel point je tenais à offrir sa chance à la classe moyenne et que je me battrai pour trouver les subventions ad hoc.
Il faut offrir à la classe moyenne la possibilité de "faire ses humanités" tel qu'on pouvait l'offrir à la bourgeoisie aisée jusque dans les années cinquante. La culture générale n'a jamais fait de mal et plus que jamais nous avons besoin de cadres structurants et rassurants.
J'offre le moyen de faire des études. De vraies études. Solides. Pérennes.
On ne doit pas avoir la même définition de la classe moyenne...
Pensez-vous que les professeurs que vous employez auraient les moyens de scolariser leur progéniture dans votre établissement ? Même avec la bourse d'environ 1500 euros/an que vous proposez ?
- AuroreEsprit éclairé
Pseudo a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Disons que là, on est face à un gouvernement qui est là pour casser l'école publique, ce qui permettra de développer le privé (et obligera ceux qui le peuvent à mettre la main à la poche pour garantir à leurs enfants une scolarité correcte), et qui est très déterminé. c'est un rouleau compresseur, et malheureusement il ne laisse guère de possibilité de "dépassement des idéologies", car avec une approche "juste milieu" on se fera encore plus sûrement écraser. au moins en défendant le service public on aura fait qqch...
Vraiment ? Jusqu'à présent je ne vois pas que la stratégie que tu défends ait emporté beaucoup de victoires, bien au contraire.
Alors, vas-y, propose ta solution, nous sommes preneuses ! :lol:
- Scolaria ExcellenceNiveau 5
Uranie,
tout est affaire de choix; deux professeurs non agrégés disposent d'un revenu annuel de 4 500 € environ. La moyenne aujourd'hui est à un enfant par couple. 700 à 1 000 € par mois pour un internat à la semaine n'est pas insurmontable quand on gère correctement son budget.
Le problème est plus évident quand on a plusieurs enfants, même si nous en tenons compte dans l'inscription.
Je ne suis pas ministre de l'Éducation Nationale, je ne suis pas ici pour réformer l'École publique. Je viens proposer quelque chose pour augmenter le choix des familles. Après il reste la carte scolaire à ceux qui veulent rester fidèle au public.
tout est affaire de choix; deux professeurs non agrégés disposent d'un revenu annuel de 4 500 € environ. La moyenne aujourd'hui est à un enfant par couple. 700 à 1 000 € par mois pour un internat à la semaine n'est pas insurmontable quand on gère correctement son budget.
Le problème est plus évident quand on a plusieurs enfants, même si nous en tenons compte dans l'inscription.
Je ne suis pas ministre de l'Éducation Nationale, je ne suis pas ici pour réformer l'École publique. Je viens proposer quelque chose pour augmenter le choix des familles. Après il reste la carte scolaire à ceux qui veulent rester fidèle au public.
- henrietteMédiateur
Il me semble qu'en France nous sommes l'exception européenne, à plutôt presque deux enfants par couple. Ensuite, le calcul des 4 500 € par couple, c'est déjà à un bel échelon, et il ne faut pas avoir de remboursement de maison sur le dos.
- UranieNiveau 2
Scolaria Excellence a écrit:
Il faut offrir à la classe moyenne la possibilité de "faire ses humanités" tel qu'on pouvait l'offrir à la bourgeoisie aisée jusque dans les années cinquante. La culture générale n'a jamais fait de mal et plus que jamais nous avons besoin de cadres structurants et rassurants.
J'offre le moyen de faire des études. De vraies études. Solides. Pérennes.
Oui, ça je l'avais compris ! mais là où je veux en venir c'est qu'étant donnée votre situation géographique, je crains que vous ne vous trouviez pas en position de force face à du public "haut de gamme" (Louis le Grand ou autres...) et surtout à du privé sous contrat qui tient quand même très bien la route. Vous êtes proche de la région parisienne, et même à Rouen il y a d'excellents établissements. Et c'est moins cher.
En clair :
comme vous êtes hors contrat vous devez, plus que tout autre établissement, vous "vendre" (je déteste ce mot, mais bon...). Donc je suppose qu'avant vous avez réalisé une "étude de marché". En tout cas ce serait logique. Vous avez donc je présume ciblé une catégorie de population, (ce qui semble fait), et ensuite réfléchi à ce que vous proposiez "en plus" des établissements traditionnels, qui justifie un tel effort financier. Moi aussi je suis pragmatique ! Parent d'élève, si j'étais dans votre région je serais sans doute tentée par Scolaria mais aussi par :
- les écoles du réseau SLEC (publiques = gratuites)
- la "légion d'honneur"
- les établissements publics "prestigieux"
- les établissements privés sous contrat de bon niveau
- le hors-contrat ayant fait ses preuves depuis plusieurs années
En fait, comme je suis prof, je connais très bien le système (les trois systèmes !). Je connais les failles de la plupart des formules.
Donc : comment vous démarquez-vous et comment vous faites-vous une place dans l'offre éducative, si près de Paris ?
- Reine MargotDemi-dieu
Aurore a écrit:marquisedemerteuil a écrit:Disons que là, on est face à un gouvernement qui est là pour casser l'école publique, ce qui permettra de développer le privé (et obligera ceux qui le peuvent à mettre la main à la poche pour garantir à leurs enfants une scolarité correcte), et qui est très déterminé. c'est un rouleau compresseur, et malheureusement il ne laisse guère de possibilité de "dépassement des idéologies", car avec une approche "juste milieu" on se fera encore plus sûrement écraser. au moins en défendant le service public on aura fait qqch...
Mille fois d'accord avec toi Marquise !!!!
Le gouvernement a passé la vitesse supérieure dans son entreprise de destruction du service public et de l'école en particulier, et notamment en ayant scellé une alliance à première vue contre-nature - mais néanmoins parfaitement logique à bien y réfléchir - avec la secte pédagole. Face à cette menace, tout compromis s'apparente à une compromission.
+1000!! :aaj:
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Scolaria ExcellenceNiveau 5
Henriette, age moyen des professeurs parents (pour ne parler que d'eux -ils ne constituent pas seuls la classe moyenne et sont même au bas de celle-ci) : 30 ans pour leur premier enfant. Quand celui-ci entre en 6e, ils ont la quarantaine et donc se retrouve à un échelon raisonnable.
Nous pouvons ergoter longtemps ainsi!
Nous ne sommes tout de même pas au niveau des prix des internats suisses et mêmes de certaines public schools britanniques qui tournent à environ 18 à 25 000 € année!
Nous pouvons ergoter longtemps ainsi!
Nous ne sommes tout de même pas au niveau des prix des internats suisses et mêmes de certaines public schools britanniques qui tournent à environ 18 à 25 000 € année!
- AuroreEsprit éclairé
Scolaria Excellence a écrit:Uranie,
tout est affaire de choix; deux professeurs non agrégés disposent d'un revenu annuel de 4 500 € environ. La moyenne aujourd'hui est à un enfant par couple. 700 à 1 000 € par mois pour un internat à la semaine n'est pas insurmontable quand on gère correctement son budget.Le problème est plus évident quand on a plusieurs enfants, même si nous en tenons compte dans l'inscription.
Je ne suis pas ministre de l'Éducation Nationale, je ne suis pas ici pour réformer l'École publique. Je viens proposer quelque chose pour augmenter le choix des familles. Après il reste la carte scolaire à ceux qui veulent rester fidèle au public.
Et le loyer ? Le prêt ? La voiture ???
Ou alors toute la petite famille se met aux patates midi et soir ? (non, il y a aussi les boîtes de ravioli de chez Lidl, histoire de varier le régime alimentaire !)
:lol:
- UranieNiveau 2
Scolaria Excellence a écrit:tout est affaire de choix; deux professeurs non agrégés disposent d'un revenu annuel de 4 500 € environ. La moyenne aujourd'hui est à un enfant par couple. 700 à 1 000 € par mois pour un internat à la semaine n'est pas insurmontable quand on gère correctement son budget.
Le problème est plus évident quand on a plusieurs enfants, même si nous en tenons compte dans l'inscription.
Mais enfin Scolaria ! si pour inscrire son enfant chez vous il faut gagner 4500 € par mois, n'avoir qu'un enfant, et être prof !
Je vous taquine... Je souhaiterais vraiment que vous réussissiez, parce que ce serait captivant. Combien faut-il d'élèves au minimum pour que cela puisse fonctionner ?
- AuroreEsprit éclairé
Scolaria Excellence a écrit:Henriette, age moyen des professeurs parents (pour ne parler que d'eux -ils ne constituent pas seuls la classe moyenne et sont même au bas de celle-ci) : 30 ans pour leur premier enfant. Quand celui-ci entre en 6e, ils ont la quarantaine et donc se retrouve à un échelon raisonnable.
Nous pouvons ergoter longtemps ainsi!
Nous ne sommes tout de même pas au niveau des prix des internats suisses et mêmes de certaines public schools britanniques qui tournent à environ 18 à 25 000 € année!
Petit détail : ils n'ont pas exactement les mêmes salaires en Suisse et même au Royaume-Uni (écarts bien plus importants qu'en France). Donc comparons ce qui est comparable !
- UranieNiveau 2
La différence est beaucoup au niveau des mentalités. C'est pourquoi je me pose toutes ces questions sur le public qui pourra répondre présent.
- Reine MargotDemi-dieu
et doit-on prendre le Royaume-Uni et la Suisse comme comparant?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- henrietteMédiateur
Scolaria Excellence a écrit:Henriette, age moyen des professeurs parents (pour ne parler que d'eux -ils ne constituent pas seuls la classe moyenne et sont même au bas de celle-ci) : 30 ans pour leur premier enfant. Quand celui-ci entre en 6e, ils ont la quarantaine et donc se retrouve à un échelon raisonnable.
Nous pouvons ergoter longtemps ainsi!
Nous ne sommes tout de même pas au niveau des prix des internats suisses et mêmes de certaines public schools britanniques qui tournent à environ 18 à 25 000 € année!
Certes non, ni de certains lycées à l'étranger. Mais votre école, quoi que vous en disiez, s'adressera ipso facto à aux classes aisées, et sera hors de portée des classes moyennes, sans même parler des classes populaires qui ont somme toute elles aussi le droit à une éducation de qualité. C'est la raison pour laquelle je reste fondamentalement attachée à l'école publique laïque et gratuite, telle que l'a pensée la IIIe République, et qui a su servir d'ascenseur social pendant des décennies.
Les écoles privées chères, sous contrat ou hors contrat, confessionnelles ou pas, me heurtent.
Mais nous sommes libres dans ce pays, et je respecte vos convictions, quoi que je ne les partage pas.
- AuroreEsprit éclairé
Uranie a écrit:Scolaria Excellence a écrit:
Il faut offrir à la classe moyenne la possibilité de "faire ses humanités" tel qu'on pouvait l'offrir à la bourgeoisie aisée jusque dans les années cinquante. La culture générale n'a jamais fait de mal et plus que jamais nous avons besoin de cadres structurants et rassurants.
J'offre le moyen de faire des études. De vraies études. Solides. Pérennes.
Oui, ça je l'avais compris ! mais là où je veux en venir c'est qu'étant donnée votre situation géographique, je crains que vous ne vous trouviez pas en position de force face à du public "haut de gamme" (Louis le Grand ou autres...) et surtout à du privé sous contrat qui tient quand même très bien la route. Vous êtes proche de la région parisienne, et même à Rouen il y a d'excellents établissements. Et c'est moins cher.
En clair :
comme vous êtes hors contrat vous devez, plus que tout autre établissement, vous "vendre" (je déteste ce mot, mais bon...). Donc je suppose qu'avant vous avez réalisé une "étude de marché". En tout cas ce serait logique. Vous avez donc je présume ciblé une catégorie de population, (ce qui semble fait), et ensuite réfléchi à ce que vous proposiez "en plus" des établissements traditionnels, qui justifie un tel effort financier. Moi aussi je suis pragmatique ! Parent d'élève, si j'étais dans votre région je serais sans doute tentée par Scolaria mais aussi par :
- les écoles du réseau SLEC (publiques = gratuites)
- la "légion d'honneur"
- les établissements publics "prestigieux"
- les établissements privés sous contrat de bon niveau
- le hors-contrat ayant fait ses preuves depuis plusieurs années
En fait, comme je suis prof, je connais très bien le système (les trois systèmes !). Je connais les failles de la plupart des formules.
Donc : comment vous démarquez-vous et comment vous faites-vous une place dans l'offre éducative, si près de Paris ?
+ 1, Uranie
- Invité31Sage
Qu'est-ce que le réseau SLEC et la légion d'honneur ?
Pardon de mon ignorance crasse en la matière...
Pardon de mon ignorance crasse en la matière...
- Scolaria ExcellenceNiveau 5
Donc : comment vous démarquez-vous et comment vous faites-vous une place dans l'offre éducative, si près de Paris ?
Excellente question; le nœud même du problème.
La position, sur la Seine, dans l'axe du futur grand Paris (près de la déviation), à la fois pas trop loin de Paris, mais suffisamment pour offrir un cadre rural et paisible à une éducation de qualité, et surtout la présence d'un internat vraiment confortable, avec la possibilité d'accueillir des élèves de toute la France (j'ai des appels de Marseille), la création de classes bilingue avec une politique d'échange international. Il y a à Rouen et à Paris du moins cher et du plus cher, je n'en disconviens pas. Ma structure est un compromis idéal géographique et en matière d'offre pédagogique.
Je rappellerais que les fameux "internats d'excellence" d'État coutent 3000 € le mois. Des bourses sont octroyées, bien entendu, mais que d'argent gâché quand on sait les programmes ineptes qui y sont présentés...
Excellente question; le nœud même du problème.
La position, sur la Seine, dans l'axe du futur grand Paris (près de la déviation), à la fois pas trop loin de Paris, mais suffisamment pour offrir un cadre rural et paisible à une éducation de qualité, et surtout la présence d'un internat vraiment confortable, avec la possibilité d'accueillir des élèves de toute la France (j'ai des appels de Marseille), la création de classes bilingue avec une politique d'échange international. Il y a à Rouen et à Paris du moins cher et du plus cher, je n'en disconviens pas. Ma structure est un compromis idéal géographique et en matière d'offre pédagogique.
Je rappellerais que les fameux "internats d'excellence" d'État coutent 3000 € le mois. Des bourses sont octroyées, bien entendu, mais que d'argent gâché quand on sait les programmes ineptes qui y sont présentés...
- kaoriNiveau 5
je suis d'accord avec les analyse faites ici: c'est un établissement d'élite, mais que tout le monde ne pourra pas s'offrir, je reste donc fidèle au public.
_________________
Tu la vois ma massue tu la vois?
- UranieNiveau 2
Réseau SLEC = Savoir Lire Ecrire Compter. Sous l'impulsion de l'excellent Marc Le Bris. Toutes les infos là : http://www.slecc.fr/
La Légion d'honneur est un établissement public très sélectif (il faut avoir un membre décoré dans ses ascendants) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d%27%C3%A9ducation_de_la_L%C3%A9gion_d%27honneur
Voir aussi le site de l'établissement : http://www.melh.fr/
La Légion d'honneur est un établissement public très sélectif (il faut avoir un membre décoré dans ses ascendants) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d%27%C3%A9ducation_de_la_L%C3%A9gion_d%27honneur
Voir aussi le site de l'établissement : http://www.melh.fr/
- Invité31Sage
Ah oui d'accord, ça je connais (Savoir Lire Ecrire Compter).
Je ne connaissais pas du tout la Légion d'honneur...
Merci beaucoup.
Je ne connaissais pas du tout la Légion d'honneur...
Merci beaucoup.
- Scolaria ExcellenceNiveau 5
coquille. Internats d'excellence 300 € par mois.
Pour répondre à la question sur les effectifs : une classe de 15 élèves en primaire par instituteur, et un effectif de 80 à 100 élèves collège + lycée pour un "jeu" de professeurs.
Rassurez vous, je ne viens pas ici pour vous convaincre de quoi que ce soit, je venais à l'origine pour répondre aux interrogations que les initiateurs de ce fil posaient.
Je respecte les idées, choix et convictions de chacun, cela va sans dire.
Pour répondre à la question sur les effectifs : une classe de 15 élèves en primaire par instituteur, et un effectif de 80 à 100 élèves collège + lycée pour un "jeu" de professeurs.
Rassurez vous, je ne viens pas ici pour vous convaincre de quoi que ce soit, je venais à l'origine pour répondre aux interrogations que les initiateurs de ce fil posaient.
Je respecte les idées, choix et convictions de chacun, cela va sans dire.
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