Face à la classe : le nouveau livre de Sébastien Clerc

Je n'ai pas dit que les interventions de SC était la solution à tous les problèmes, et sans doute sa médiatisation n'est pas innocente et le dépasse, je voulais juste dire que dans le b..... actuel ça peut rassurer d'avoir des petits trucs comme ça et de pouvoir les tester. En ce qui me concerne, bien que j'ai suivi les cours d'Iufmeuh, on ne m'a jamais transmis de trucs ni de conseils de gestion / tenue de classe, silence radio total. Pourtant professeur c'est un métier, on devrait apprendre des techniques. On en a déjà parlé sur un vieux fil... Alors les films de SC ou ce qu'on voit sur le site du CRDP, ce n'est qu'un pis-aller, d'accord, mais il n'y a rien d'autre.

Celeborn a écrit:Je ne le trouve pas très nocif, quand même, ce monsieur. Y'a des petites choses à tester/envisager, dans ce qu'il dit, et au moins c'est quelqu'un qui se les coltine, les élèves. J'ai du mal à lui en vouloir d'essayer de se trouver une place + confortable.
Maintenant, je voudrais bien être une petite souris pour assister à quelques cours sans la présence des caméras de télévision, pour juger de l'effet produit par ses super méthodes.

moi si quand même un peu. c'est à croire qu'il n'y a qu'une seule méthode qui peut marcher. Qu'il suffit de quelques "petits" trucs" et que n'importe quel prof va s'en sortir avec ça.
C'est oublié que chaque prof a sa sensibilité et son ressenti personnel et que ce qui fonctionne avec un prof face à une classe ne marchera pas forcément pour un autre collègue.

Alors qu'il expose sa façon de travailler, très bien. Qu'on l'érige en modèle, sa me gène aux entournures.

Dans le DVD j'avais plutôt pris les diverses interventions des enseignants comme des témoignages d'expérience, pour ma part.

Outre le rôle de bouffon de la Rentrée scolaire, Sébastien Clerc joue celui "d'idiot utile" diffusant l'idée que l'autorité des professeurs tient à des "trucs" et pour occulter le problème de fond : celui de l'autorité et de sa légitimité qui était liée traditionnellement à la certitude que le professeur est détenteur d'un "savoir" que l'élève, par définition ne possède pas (encore) et qu'il existe un large consensus dans la société pour que cette transmission se fasse dans les meilleures conditions possibles.

Plus cette légitimité se délite et plus des champignons comme Sébastien Clerc se mettent à pousser après la pluie (radioactive en l'occurrence) pour expliquer "comment s'y prendre".

On se focalise sur les enseignants qui tendent à devenir les "boucs émissaires" des dysfonctionnements et on oublie de se poser les questions de fond : les incivilités répétées, les insultes, les actes d'agression physique, la lâcheté et l'ignorance volontaire des autorités de tutelle, le laxisme de trop nombreux chefs d'établissement et le comportement de certains parents.

Pour paraphraser Karl Marx, on pourrait dire de Sébastien Clerc qu'il est l'expression post-meirieusienne de la misère de la pédagogie et de la pédagogie de la misère.

Robin a écrit:Outre le rôle de bouffon de la Rentrée scolaire, Sébastien Clerc joue celui "d'idiot utile" diffusant l'idée que l'autorité des professeurs tient à des "trucs" et pour occulter le problème de fond : celui de l'autorité et de sa légitimité qui était liée traditionnellement à la certitude que le professeur est détenteur d'un "savoir" que l'élève, par définition ne possède pas (encore) et qu'il existe un large consensus dans la société pour que cette transmission se fasse dans les meilleures conditions possibles.

Plus cette légitimité se délite et plus des champignons comme Sébastien Clerc se mettent à pousser après la pluie (radioactive en l'occurrence) pour expliquer "comment s'y prendre".

On se focalise sur les enseignants qui tendent à devenir les "boucs émissaires" des dysfonctionnements et on oublie de se poser les questions de fond : les incivilités répétées, les insultes, les actes d'agression physique, la lâcheté et l'ignorance volontaire des autorités de tutelle, le laxisme de trop nombreux chefs d'établissement et le comportement de certains parents.

Pour paraphraser Karl Marx, on pourrait dire de Sébastien Clerc qu'il est l'expression post-meirieusienne de la misère de la pédagogie et de la pédagogie de la misère.

+1

Quand je pense que j'ai asséné un "Vous vous rangez et vous entrez en silence" tout sec à l'ensemble de ma classe, vendredi matin ! Pire : je les ai laissés debout pendant au moins deux minutes. Quelle imprudente je fais !

John a écrit:

caperucita a écrit:tu enseignes dans le même lycée que lui John ?

Euh non, pourquoi ?

c'est pour ça que tu ne veux pas mettre ta photo, y'a que ça. :diable:

Sand, vous filez un mauvais coton ; il faire d'urgence une cure avec "Face à la classe" de Sébastien Clerc ( succès garanti et c'est pô cher !)

rhooo ! sa manière de s'exprimer... c'est affreux ; aucun naturel, il s'écoute parler...

Mais je préfère encore lui à l'autre folle...

Robin a écrit:Outre le rôle de bouffon de la Rentrée scolaire, Sébastien Clerc joue celui "d'idiot utile" diffusant l'idée que l'autorité des professeurs tient à des "trucs" et pour occulter le problème de fond : celui de l'autorité et de sa légitimité qui était liée traditionnellement à la certitude que le professeur est détenteur d'un "savoir" que l'élève, par définition ne possède pas (encore) et qu'il existe un large consensus dans la société pour que cette transmission se fasse dans les meilleures conditions possibles.

Plus cette légitimité se délite et plus des champignons comme Sébastien Clerc se mettent à pousser après la pluie (radioactive en l'occurrence) pour expliquer "comment s'y prendre".

On se focalise sur les enseignants qui tendent à devenir les "boucs émissaires" des dysfonctionnements et on oublie de se poser les questions de fond : les incivilités répétées, les insultes, les actes d'agression physique, la lâcheté et l'ignorance volontaire des autorités de tutelle, le laxisme de trop nombreux chefs d'établissement et le comportement de certains parents.

Pour paraphraser Karl Marx, on pourrait dire de Sébastien Clerc qu'il est l'expression post-meirieusienne de la misère de la pédagogie et de la pédagogie de la misère.

+ 1000

Merci, merci, c'est trop !

Robin a écrit:Merci, merci, c'est trop !

J'en rajoute un : +1

Il est génial, le journaliste !

Ils sont payés pour écrire des lapalissades pareilles les gens ??
Il prend ses collègues pour des idiots...

"Le carrefour de la mort"...lol

Robin a écrit:Sand, vous filez un mauvais coton ; il faire d'urgence une cure avec "Face à la classe" de Sébastien Clerc ( succès garanti et c'est pô cher !)

Mais Msieur, j'suis allergique !

Docteur OX a écrit:

Robin a écrit:Outre le rôle de bouffon de la Rentrée scolaire, Sébastien Clerc joue celui "d'idiot utile" diffusant l'idée que l'autorité des professeurs tient à des "trucs" et pour occulter le problème de fond : celui de l'autorité et de sa légitimité qui était liée traditionnellement à la certitude que le professeur est détenteur d'un "savoir" que l'élève, par définition ne possède pas (encore) et qu'il existe un large consensus dans la société pour que cette transmission se fasse dans les meilleures conditions possibles.

Plus cette légitimité se délite et plus des champignons comme Sébastien Clerc se mettent à pousser après la pluie (radioactive en l'occurrence) pour expliquer "comment s'y prendre".

On se focalise sur les enseignants qui tendent à devenir les "boucs émissaires" des dysfonctionnements et on oublie de se poser les questions de fond : les incivilités répétées, les insultes, les actes d'agression physique, la lâcheté et l'ignorance volontaire des autorités de tutelle, le laxisme de trop nombreux chefs d'établissement et le comportement de certains parents.

Pour paraphraser Karl Marx, on pourrait dire de Sébastien Clerc qu'il est l'expression post-meirieusienne de la misère de la pédagogie et de la pédagogie de la misère.

+ 1000

+ 1000 aussi

Robin a écrit:Outre le rôle de bouffon de la Rentrée scolaire, Sébastien Clerc joue celui "d'idiot utile" diffusant l'idée que l'autorité des professeurs tient à des "trucs" et pour occulter le problème de fond : celui de l'autorité et de sa légitimité qui était liée traditionnellement à la certitude que le professeur est détenteur d'un "savoir" que l'élève, par définition ne possède pas (encore) et qu'il existe un large consensus dans la société pour que cette transmission se fasse dans les meilleures conditions possibles.

Plus cette légitimité se délite et plus des champignons comme Sébastien Clerc se mettent à pousser après la pluie (radioactive en l'occurrence) pour expliquer "comment s'y prendre".

On se focalise sur les enseignants qui tendent à devenir les "boucs émissaires" des dysfonctionnements et on oublie de se poser les questions de fond : les incivilités répétées, les insultes, les actes d'agression physique, la lâcheté et l'ignorance volontaire des autorités de tutelle, le laxisme de trop nombreux chefs d'établissement et le comportement de certains parents.

Pour paraphraser Karl Marx, on pourrait dire de Sébastien Clerc qu'il est l'expression post-meirieusienne de la misère de la pédagogie et de la pédagogie de la misère.

Quelle forme olympique, Robin !!!

sand a écrit:

Robin a écrit:Sand, vous filez un mauvais coton ; il faire d'urgence une cure avec "Face à la classe" de Sébastien Clerc ( succès garanti et c'est pô cher !)

Mais Msieur, j'suis allergique !

:lol!:

"Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber..."

Laissez tomber S. Clerc et faites une cure de bons chocolats, goûtez-les avant et ne mangez pas la boîte d'un seul coup ! Il paraît que c'est un excellent antidépresseur naturel. :flower:

... Moi c'est à certains élèves que j'étais devenu légèrement "allergique" :boxe:

Robin a écrit:... Moi c'est à certains élèves que j'étais devenu légèrement "allergique" :boxe:

Rhôôôh! C'est très vilain d'écrire cela: l'enfant est naturellement bon et soucieux de s'instruire (surtout quand ses hormones le travaillent, c'est bien connu)...

Je vais aller me recueillir sur la tombe de Françoise Dolto, ensuite je prendrai le révérend Père Meirieu comme "directeur de conscience".

Tu es sur la voie de la rédemption, c'est bien!

Comme quoi, tout est question de contexte et de grille de lecture... Pour tout vous dire, je viens de lire son bouquin Face à la classe ; je dois vivre sur une autre planète sans m'en rendre compte car je n'avais jamais entendu parler de lui...
Alors imaginez ma tête en découvrant tous les messages postés le concernant !

Du coup, je suis un peu troublée : moi son livre, s'il ne m'a pas paru révolutionnaire, m'a fait un peu de bien, me rassurant sur certaines de mes pratiques, me donnant des pistes pour en mettre d'autres en place... J'étais donc plutôt contente, voire ragaillardie en ce début d'année... Et voilà que je découvre que c'est une machine médiatique incroyable, ce que, si cela est vrai et je tends à le penser, je ne peux, comme vous, que regarder d'un oeil critique et méfiant....

Et si j'avais su tout cela avant, ma lecture aurait sans doute été moins naïve... mais moins sympathique aussi !

Soniechka, tu nous fais un compte rendu de lecture, pour celles et ceux qui n'ont pas eu la chance et le bonheur de le lire ?

Pour la mise en forme, il y a des exemples ici : https://www.neoprofs.org/comptes-rendus-de-lecture-f54/

Bon courage