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- Pierre_au_carréGuide spirituel
Pseudo a écrit:Pour enseigner le latin et le grec il faudra aller dans des officines privées, qui draineront les enfants de milieux favorisés qui souhaitent se démarquer de la plèbe.
Oui... je vois bien des parents demander du Latin aux officines privées sur toute la france...
Dans le soutien scolaire, les parents veulent des maths, de la physique, du français et de l'anglais, globalement... du "retour sur investissement" assez rapide...
Certains en feraient en faire en plus, mais je pense que le latin serait en déshérence.
C'est du conditionnel car Darcos est agrégé de lettres classiques...
- JohnMédiateur
Ca n'aurait pas été mieux avec Royal, ni avec Bayrou."En passant, il ne faudrait pas oublier que Brighelli et ses tenants ont appelé à voter pour le président actuel en avril et mai 2007"
Royal aurait réussi à faire pire que Darcos en imposant les 35 heures pour les professeurs dans les établissements et en faisant recruter les professeurs directement par les chefs d'établissement. Le PS s'est tiré une balle dans le pied le jour où les militants à 20 euros ont désigné Royal pour être leur candidate."Monsieur Brighelli traitait, d'ailleurs, encore sur son blog cet été madame Royal de pintade."
Oui, car là on dévie. Royal n'est pas là, point."Maintenant, pour parler de choses sérieuses"
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Pierre_au_carréGuide spirituel
clodia1 a écrit: et il s'était déjà illustré par des remarques extrêmemement pertinentes à propos de la Princesse de Clèves!
Il parlait des concours administratifs...
Je ne sais pas s'il a tord ou raison, mais cette "efficience" en Maths a lieu depuis bien longtemps... qui me fait penser à l'apprentissage de la lecture par la méthode "globale". Faut pas demander des choses trop éloignées des "méthodes" connues...
Bientôt, les ingénieurs vont faire des ponts qui ne se rejoignent pas
- Pierre_au_carréGuide spirituel
John a écrit:Ca n'aurait pas été mieux avec Royal, ni avec Bayrou."En passant, il ne faudrait pas oublier que Brighelli et ses tenants ont appelé à voter pour le président actuel en avril et mai 2007"
Royal aurait réussi à faire pire que Darcos en imposant les 35 heures pour les professeurs dans les établissements et en faisant recruter les professeurs directement par les chefs d'établissement. Le PS s'est tiré une balle dans le pied le jour où les militants à 20 euros ont désigné Royal pour être leur candidate."Monsieur Brighelli traitait, d'ailleurs, encore sur son blog cet été madame Royal de pintade."
Oui, car là on dévie. Royal n'est pas là, point."Maintenant, pour parler de choses sérieuses"
SR sa principale préoccupation était le poids des cartables... elle allait s'attaquer au poids des connaissances pour le cerveau
Le mot de "pintade" est sans doute un peu mysogine... mais vu sa connaissance des dossiers...
Bayrou, d'après l'avis des plus anciens a été le moins mauvais ministre de l'EN depuis quelques temps et les profs ont voté à 30% pour lui apparemement...
- InvitéInvité
manifestation comme l'avaient fait en 1981 ou 82 les partisans de l'école dite libre.
Le choc a été en 1984.. cela a couté sa place à Savary ..et c'est bien ce type de manifestation qui a fait sauter complétement Mitterand 1 et Mauroy. Aprés ce fut Fabius "n'oubliez pas que vous parlez au premier ministre de la France". Je me souviens fort bien de la marée humaine.
Bref.. je crois aussi que ce sont les parents qui sont déterminants dans l'histoire.. des parents qui votent, des parents concernés par les associations de parens d'élèves..des parents qui font peur même au mari de la chanteuse. Mais tant qu'il y a un instrument de sélection, quelqu'il soit, le parent est content. Il n'en a rien à faire que son fils fasse aussi peu de Français; Comme le rappelle Pierre,le parent peut payer cher des cours de Maths mais ne va pas payer des cours de latin. S'il paie des cours de Français, c'est que vraiment son rejeton en a besoin.
- JohnMédiateur
et qu'en est il pour le concours interne???
Les concours internes, auquel on ajoutera de fortes doses de didactique et d'évaluation des pratiques professionnelles, ont à mon avis devant eux les jours les plus radieux qu'ils aient jamais connus. Ils sont plus que jamais dans l'air du temps, et en plus ils coûtent moins cher.
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- jehanneNiveau 8
Dites-moi que j'hallucine!
À en croire le "Journal du dimanche", il n'y aurait plus en première terminale ni histoire-géo ni maths dans le tronc commun, seulement en "module"!
(Alors, le latin, le grec... Les Lettres classiques peuvent numéroter leurs abattis, et se préparer au pire!)
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200840/exclusif-le-nouveau-lycee_154212.html
À en croire le "Journal du dimanche", il n'y aurait plus en première terminale ni histoire-géo ni maths dans le tronc commun, seulement en "module"!
(Alors, le latin, le grec... Les Lettres classiques peuvent numéroter leurs abattis, et se préparer au pire!)
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200840/exclusif-le-nouveau-lycee_154212.html
- InvitéInvité
Merci pour le lien.. une nouvelle : XD est attaqué par sa droite...
- JohnMédiateur
Remplacer l'histoire-géo et les maths par la philo, c'est une idée... inédite !
En tout cas, je trouve incroyable que ce soit le JDD qui soit seul capable de nous renseigner sur la réforme du Lycée... Il y a quinze jours, c'était Paris-Match qui évoquait la réforme des concours (avec plusieurs pages consacrées à Darcos, qui posait élégamment).
Je vais acheter France-Soir : il y aura peut-être des infos sur une éventuelle réfection des programmes.
En tout cas, je trouve incroyable que ce soit le JDD qui soit seul capable de nous renseigner sur la réforme du Lycée... Il y a quinze jours, c'était Paris-Match qui évoquait la réforme des concours (avec plusieurs pages consacrées à Darcos, qui posait élégamment).
Je vais acheter France-Soir : il y aura peut-être des infos sur une éventuelle réfection des programmes.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- PseudoDemi-dieu
Pierre_au_carré a écrit:Pseudo a écrit:Pour enseigner le latin et le grec il faudra aller dans des officines privées, qui draineront les enfants de milieux favorisés qui souhaitent se démarquer de la plèbe.
Oui... je vois bien des parents demander du Latin aux officines privées sur toute la france...
Dans le soutien scolaire, les parents veulent des maths, de la physique, du français et de l'anglais, globalement... du "retour sur investissement" assez rapide...
Certains en feraient en faire en plus, mais je pense que le latin serait en déshérence.
C'est du conditionnel car Darcos est agrégé de lettres classiques...
Je pense, en fait, que nous ne sommes qu'au début d'une mutation de ce point de vue. Le but final est de ne réserver à l'enseignement obligatoire qu'un tronc commun éthique. La distinction, le tri entre la plèbe et l'élite, ne se fera plus à l'EN (entre ceux qui font "classe européenne" et les autres, ceux qui font S et les autres...) mais grâce à des apprentissages acquis à l'extérieur, de façon payante (ou dans des bahuts privés qui pourront multiplier les options non obligatoires). De nos jours, les officines privées appuient les enseignement de l'EN. Demain, elles fourniront en totalité des enseignements inexistants dans le public. Les établissements prestigieux et les employeurs auront donc le choix entre le pauvre gars qui aura le bagage minimum du public et le brave petit bonhomme qui aura accumulé les savoirs extra-scolaires en plus du tronc commun. A leur place, je n'hésiterais pas... C'est dans ce cadre là que le latin ou le grec peut tirer son épingle du jeu.
- AdèleNiveau 6
carabas a écrit:Et quid de la grammaire? De l'explication de texte?
Ben ça ne sert à rien ! Quelle idée tu as là !
- AdèleNiveau 6
Farnace a écrit:La seule voie d'avenir restera de devenir visiteur de collégues..
Là pour le coup c'est trés inquiétant pour les étudiants...mais plus encore pour les profs de fac; que vont devenir les spécialistes d'Ancien Français ? Les grammairiens et meme les profs de lettres tout court.. si le seul intérêt est la connaissance du systéme éducatif et des programmes.
Ecrémage ! Economie ! C'est tout ce qui compte. On s'en fiche du reste.
- AdèleNiveau 6
Ruthven a écrit:Farnace a écrit:Tu as raison pour la manif...mais je pense que pour l'instant, la situation me semble au point mort. D'une part, je ne vois RIEN dans les universités où je vais..pas de mobilisation étudiante. La prof d'ancien Français se sent concernée ( évidemment ! ) mais les autres sont fort discrets. Sur fabula, ils sont trés discrets..j'ai vu un mot d'ordre chez les profs de Physique..mais mes collégues de physique supersyndiqués tombent des nues quand on leur annonce un mouvement.. Et pour les médias, ils pensent davantage à leur part de marché et sont totalement acoquinés avec le pouvoir.. la presse écrite est en chute libre et n'a plus guère d'action;. le pays dort: les profs d'université vivront un électro choc quand on leur demandera de faire un cours de collége ou de préparer à la dissert sur les bienfaits de la méthode globale et des pratiques freinet. Adieu les enjeux de Gracq et Duras. Il sera trop tard.
Si les universitaires ne se bougent pas très vite (les maquettes doivent être fixées fin octobre), ce qu'ils ne feront sûrement pas, on va assister à une implosion des facultés de lettres, d'histoire, de langue ... qui se transformeront en IUFM géants (avec les conséquences que cela implique en termes de recrutement de MCF notamment); l'électro-choc pour les cours, les grands pontes ne l'auront pas car il se réserveront une ou deux places dans un master exclusivement disciplinaire qui ne sera fréquenté que par de très rares étudiants, ou ils créeront des cours spécial doctorat, toutes les autres heures seront assurées par des profs IUFM intégrés aux universités, bref autant dire que le master disciplinaire disparaît totalement au profit d'un master soit-disant professionnalisé. Quant aux stagiaires, ne parlons pas du caractère démentiel d'un stage à temps complet.
En même temps, on ne peut pas demander aux profs du secondaire de se battre sur tous les fronts - la réforme du lycée et la refonte des statuts nous touchent d'abord avant la réforme des concours - si les principaux intéressés ne font rien.
Les universitaires font bloc autant qu'ils le peuvent contre les réformes (mails, pétitions, et courriers aux présidents d'université circulent) et surtout contre l'entrée de l'iufm. Cependant, il doit y avoir des facs avec des profs plus prévoyants que d'autres, ou plus concernés que d'autres, et en effet, l'iufm dans la fac, bonjour les dégâts.
- JohnMédiateur
Ecrémage ! Economie ! C'est tout ce qui compte.
C'est aussi l'impression que ça me donne : exiger le master permet d'avoir moins de candidats, et faire passer trois épreuves au lieu de cinq à dix réduit considérablement les coûts d'organisation !
Contre l'entrée de l'IUFM, c'est beaucoup trop tard : les profs des IUFM ont déjà les titres universitaires de MdC, Prag, Prce, etc. Ce sont donc des universitaires à part entière.Les universitaires font bloc autant qu'ils le peuvent contre les réformes et surtout contre l'entrée de l'iufm
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- InvitéInvité
Adèle a écrit:Ruthven a écrit:Farnace a écrit:Tu as raison pour la manif...mais je pense que pour l'instant, la situation me semble au point mort. D'une part, je ne vois RIEN dans les universités où je vais..pas de mobilisation étudiante. La prof d'ancien Français se sent concernée ( évidemment ! ) mais les autres sont fort discrets. Sur fabula, ils sont trés discrets..j'ai vu un mot d'ordre chez les profs de Physique..mais mes collégues de physique supersyndiqués tombent des nues quand on leur annonce un mouvement.. Et pour les médias, ils pensent davantage à leur part de marché et sont totalement acoquinés avec le pouvoir.. la presse écrite est en chute libre et n'a plus guère d'action;. le pays dort: les profs d'université vivront un électro choc quand on leur demandera de faire un cours de collége ou de préparer à la dissert sur les bienfaits de la méthode globale et des pratiques freinet. Adieu les enjeux de Gracq et Duras. Il sera trop tard.
Si les universitaires ne se bougent pas très vite (les maquettes doivent être fixées fin octobre), ce qu'ils ne feront sûrement pas, on va assister à une implosion des facultés de lettres, d'histoire, de langue ... qui se transformeront en IUFM géants (avec les conséquences que cela implique en termes de recrutement de MCF notamment); l'électro-choc pour les cours, les grands pontes ne l'auront pas car il se réserveront une ou deux places dans un master exclusivement disciplinaire qui ne sera fréquenté que par de très rares étudiants, ou ils créeront des cours spécial doctorat, toutes les autres heures seront assurées par des profs IUFM intégrés aux universités, bref autant dire que le master disciplinaire disparaît totalement au profit d'un master soit-disant professionnalisé. Quant aux stagiaires, ne parlons pas du caractère démentiel d'un stage à temps complet.
En même temps, on ne peut pas demander aux profs du secondaire de se battre sur tous les fronts - la réforme du lycée et la refonte des statuts nous touchent d'abord avant la réforme des concours - si les principaux intéressés ne font rien.
Les universitaires font bloc autant qu'ils le peuvent contre les réformes (mails, pétitions, et courriers aux présidents d'université circulent) et surtout contre l'entrée de l'iufm. Cependant, il doit y avoir des facs avec des profs plus prévoyants que d'autres, ou plus concernés que d'autres, et en effet, l'iufm dans la fac, bonjour les dégâts.
Je vois bien des petitions sur le net.. mais a -t-on vu une action précise?
John a raison pour certains personnels.. cela me choque toujours de voir X MDC à l'iufm .
- PseudoDemi-dieu
John a écrit:Contre l'entrée de l'IUFM, c'est beaucoup trop tard : les profs des IUFM ont déjà les titres universitaires de MdC, Prag, Prce, etc. Ce sont donc des universitaires à part entière.
Mais les IUFM sont universitaires depuis leur création (le U de IUFM). Cela a permis à nombre d'enseignants provenant de l'université de prendre du grade et de devenir chef de ceci et chef de cela. Certains (de nombreux même surement) ont, grâce aux IUFM, mis un sacré coup d'accélérateur à leur carrière ! C'est d'ailleurs une véritable armée mexicaine ces iufm : on a assisté à la multiplication des potenta tous plus universitaires les uns que les autres, pendant que les prag et prce assuraient la bonne marche quotidienne (quand je dis bonne... enfin, bref).
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Pseudo a écrit:
Je pense, en fait, que nous ne sommes qu'au début d'une mutation de ce point de vue. Le but final est de ne réserver à l'enseignement obligatoire qu'un tronc commun éthique. La distinction, le tri entre la plèbe et l'élite, ne se fera plus à l'EN (entre ceux qui font "classe européenne" et les autres, ceux qui font S et les autres...) mais grâce à des apprentissages acquis à l'extérieur, de façon payante (ou dans des bahuts privés qui pourront multiplier les options non obligatoires). De nos jours, les officines privées appuient les enseignement de l'EN. Demain, elles fourniront en totalité des enseignements inexistants dans le public. Les établissements prestigieux et les employeurs auront donc le choix entre le pauvre gars qui aura le bagage minimum du public et le brave petit bonhomme qui aura accumulé les savoirs extra-scolaires en plus du tronc commun. A leur place, je n'hésiterais pas... C'est dans ce cadre là que le latin ou le grec peut tirer son épingle du jeu.
Je pense aussi car pour démocratiser l'école, les exigences baissent beaucoup et les parents "diplômés" ne sont pas dupes...
Par exemple, le socle commun en Maths de mon point de vue, résonne comme "socle commun minimum de connaissance", bref il ne sera forcément déraissonnable d'en faire faire plus...
Et je ne parle même pas de la baisse des programmes de Lycée que le SCC va impliquer...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
John a écrit:Ecrémage ! Economie ! C'est tout ce qui compte.
C'est aussi l'impression que ça me donne : exiger le master permet d'avoir moins de candidats, et faire passer trois épreuves au lieu de cinq à dix réduit considérablement les coûts d'organisation !
Contre l'entrée de l'IUFM, c'est beaucoup trop tard : les profs des IUFM ont déjà les titres universitaires de MdC, Prag, Prce, etc. Ce sont donc des universitaires à part entière.Les universitaires font bloc autant qu'ils le peuvent contre les réformes et surtout contre l'entrée de l'iufm
C'est pas le CAPEs qui coûte le plus cher, c'est le Bac...
Et dans les années 1990 par ex., ils recrutaient moins que le nbr de postes pour garder un "vivier".
Le master sera plus facile à avoir puis qu'il faut plus de diplômés : 80 % d'une classe d'âge au Bac va devenir ... % à Bac +3 comme tous le souhaite sans penser au niveau...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
jehanne a écrit:Dites-moi que j'hallucine!
À en croire le "Journal du dimanche", il n'y aurait plus en première terminale ni histoire-géo ni maths dans le tronc commun, seulement en "module"!
(Alors, le latin, le grec... Les Lettres classiques peuvent numéroter leurs abattis, et se préparer au pire!)
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200840/exclusif-le-nouveau-lycee_154212.html
Aparemment l'article est un ramassi de co....
L'APMEP (asso. des prof de Maths de l'enseignement public) a rencontré Gaudemar pour parler des modules de Maths en 1ière et Tale et leur façon de les enseigner dans l'enseignement obligatoire...
http://www.apmep.asso.fr/spip.php?article2445 (daté du 3 Octobre !)
(3 modules de 3h pour certains...)
- RuthvenGuide spirituel
Pierre_au_carré a écrit:(3 modules de 3h pour certains...)
3 modules de 3 h, ce qui semble présenté comme un rêve, cela ne fait que 4,5 heures de maths par semaine à l'année
- AbraxasDoyen
Je ne crois pas que l'article du JDD soit "un ramassis de conneries". Quand on entre dazns le raisonnement "modulaire", on s'expose naturellement à ce genre de décisions.
Je ne crois pas un insant que les parents (pas la FCPE, en tout cas) aient compris quoi que ce soit à ce que l'on va faire à leurs enfants.
Quant aux étudiants, ils devraient méditer cet excellent raisonnement sur la mastérisation, qui va multiplier les échecs - sans recours :
http://www.r-lecole.freesurf.fr/
L'auteur est prof de fac à Paris IV - en espagnol. Et de son propre aveu, dans leur quasi totalité les universitaires n'ont encore rien compris, eux, à ce qui leur arrive.
Pourtant, en règle générale, quand on vous socratise, comme disait le Divin Marquis, on s'en aperçoit.
Je ne crois pas un insant que les parents (pas la FCPE, en tout cas) aient compris quoi que ce soit à ce que l'on va faire à leurs enfants.
Quant aux étudiants, ils devraient méditer cet excellent raisonnement sur la mastérisation, qui va multiplier les échecs - sans recours :
http://www.r-lecole.freesurf.fr/
L'auteur est prof de fac à Paris IV - en espagnol. Et de son propre aveu, dans leur quasi totalité les universitaires n'ont encore rien compris, eux, à ce qui leur arrive.
Pourtant, en règle générale, quand on vous socratise, comme disait le Divin Marquis, on s'en aperçoit.
- Reine MargotDemi-dieu
Abraxas a écrit:Pourtant, en règle générale, quand on vous socratise, comme disait le Divin Marquis, on s'en aperçoit.
un certain nombre de gens s'en aperçoivent...mais comment réagir? that is the question.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DaphnéDemi-dieu
Pétition sur la défense des disciplines et la transmission des savoirs mis à mal avec la réforme du lycée et celle des concours qui se profilent !!
C'est sur www.snalc.fr
C'est sur www.snalc.fr
- AbraxasDoyen
Dernières info sur, Vousnousils : ça se précise et ça se précipite. Darcos est pressé...
http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081010&key2=081010144931.dxmb57b0.xml
http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081010&key2=081010144931.dxmb57b0.xml
- JohnMédiateur
Les futurs concours des enseignants seront présentés lundi 13 octobre
http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081010&key2=081010144931.dxmb57b0.xml
Le ministère de l'Education présentera lundi les concours pour les enseignants et les conseillers principaux d'orientation, recrutés au niveau master (bac + 5) à partir de 2010, dans le cadre de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants.
Selon le projet du ministère, dont l'AFP a eu copie et qui peut éventuellement évoluer --mais à la marge-- d'ici lundi, les concours vont être organisés en quatre épreuves, deux pour l'admissibilité et deux pour l'admission.
"Il est prévu que les épreuves écrites d'admissibilité des nouveaux concours aient lieu à la fin du premier semestre de chaque année universitaire (en deuxième année de master, ndlr) et que les épreuves orales d'admission se passent en juin", selon le document.
Pour être admissibles, les candidats au concours de professeurs des écoles devront passer une épreuve écrite de "français et de culture humaniste" et une de "mathématiques et de culture scientifique et technologique", chacune comptant, selon le projet, coefficient 2.
Pour être admis, il leur faudra passer deux épreuves orales : lors de la première ("exercice pédagogique"), le candidat devra tirer au sort un sujet de leçon, qu'il devra préparer et exposer au jury. Cette épreuve sera l'occasion de vérifier les connaissances du candidat "dans le domaine disciplinaire" mais aussi "sa capacité à concevoir et organiser un enseignement à l'école primaire".
La dernière épreuve - nouveauté par rapport à ce qui existe dans les concours actuels - consistera en un entretien avec le jury sur la connaissance concrète du système éducatif ("valeurs" et "exigences du service public", "système éducatif" et ses "institutions") et "son aptitude à exercer le métier".
Les coefficients proposés dans le texte sont de 3 pour chacune des épreuves d'admission.
Actuellement le concours de professeur des écoles comprend six épreuves.
Le concours de recrutement de professeurs de collège, lycée général, technologique, professionnel et de CPE comportera lui aussi deux épreuves écrites d'admissibilité dans la ou les disciplines pratiquées.
Une partie de l'épreuve pourra vérifier la connaissance de "l'épistémologie et l'histoire de la discipline".
Le niveau d'exigence disciplinaire exigé sera "celui de la licence".
Pour l'admission, sont prévues deux épreuves orales, sur le même principe que celles qui seront proposées aux professeurs des écoles ("exercice pédagogique", adapté au niveau collège ou lycée et "entretien avec le jury").
Actuellement, selon la discipline, il y a entre 5 à 7 épreuves.
Quand au concours d'agrégation, "les épreuves et programmes" actuels "sont maintenus en l'état", mais une des épreuves orales sera "infléchie" dans le sens de l'épreuve orale type "exercice pédagogique". S'y ajoutera l'épreuve avec le jury.
En 2007-2008, 8.600 postes ont été ouverts aux concours de recrutement externes des enseignants du second degré et 9.880 postes aux concours externes pour devenir professeur des écoles.
http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081010&key2=081010144931.dxmb57b0.xml
Le ministère de l'Education présentera lundi les concours pour les enseignants et les conseillers principaux d'orientation, recrutés au niveau master (bac + 5) à partir de 2010, dans le cadre de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants.
Selon le projet du ministère, dont l'AFP a eu copie et qui peut éventuellement évoluer --mais à la marge-- d'ici lundi, les concours vont être organisés en quatre épreuves, deux pour l'admissibilité et deux pour l'admission.
"Il est prévu que les épreuves écrites d'admissibilité des nouveaux concours aient lieu à la fin du premier semestre de chaque année universitaire (en deuxième année de master, ndlr) et que les épreuves orales d'admission se passent en juin", selon le document.
Pour être admissibles, les candidats au concours de professeurs des écoles devront passer une épreuve écrite de "français et de culture humaniste" et une de "mathématiques et de culture scientifique et technologique", chacune comptant, selon le projet, coefficient 2.
Pour être admis, il leur faudra passer deux épreuves orales : lors de la première ("exercice pédagogique"), le candidat devra tirer au sort un sujet de leçon, qu'il devra préparer et exposer au jury. Cette épreuve sera l'occasion de vérifier les connaissances du candidat "dans le domaine disciplinaire" mais aussi "sa capacité à concevoir et organiser un enseignement à l'école primaire".
La dernière épreuve - nouveauté par rapport à ce qui existe dans les concours actuels - consistera en un entretien avec le jury sur la connaissance concrète du système éducatif ("valeurs" et "exigences du service public", "système éducatif" et ses "institutions") et "son aptitude à exercer le métier".
Les coefficients proposés dans le texte sont de 3 pour chacune des épreuves d'admission.
Actuellement le concours de professeur des écoles comprend six épreuves.
Le concours de recrutement de professeurs de collège, lycée général, technologique, professionnel et de CPE comportera lui aussi deux épreuves écrites d'admissibilité dans la ou les disciplines pratiquées.
Une partie de l'épreuve pourra vérifier la connaissance de "l'épistémologie et l'histoire de la discipline".
Le niveau d'exigence disciplinaire exigé sera "celui de la licence".
Pour l'admission, sont prévues deux épreuves orales, sur le même principe que celles qui seront proposées aux professeurs des écoles ("exercice pédagogique", adapté au niveau collège ou lycée et "entretien avec le jury").
Actuellement, selon la discipline, il y a entre 5 à 7 épreuves.
Quand au concours d'agrégation, "les épreuves et programmes" actuels "sont maintenus en l'état", mais une des épreuves orales sera "infléchie" dans le sens de l'épreuve orale type "exercice pédagogique". S'y ajoutera l'épreuve avec le jury.
En 2007-2008, 8.600 postes ont été ouverts aux concours de recrutement externes des enseignants du second degré et 9.880 postes aux concours externes pour devenir professeur des écoles.
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