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- DHMonarque
http://www.marianne2.fr/Salaire-des-profs-les-vacances-ont-bon-dos_a194120.html
Engagez-vous, rengagez-vous », qu’ils disaient…
« Oui, M’sieur… Qu’est-ce que je gagne, M’sieur ? »
« Bac + 5 ? Disons… 1310 € pour commencer, que vous soyez instit ou certifié… »
« Heu… Je viens de passer l’agrégation, M’sieur… Bac + 6, M’sieur… »
« Alors… Si vous êtes agrégé, 1423 €. 1423 ! Hein ! C’est pas beau ? »
« Et… Des avantages ? Des primes ? Des tickets-restaurant ? Un treizième mois ? »
« Vous n’y pensez pas ! Vous avez la vocation, vous — c’est déjà quelque chose… Et puis il y a les vacances…
Et les vendanges. »
Parlons-en, des vacances : c’est à cause de ces trois mois de vacances que le décret du 10 juillet 1946, concluant sur les délibérations des 6 janvier 1945 et 11 avril 1946, a fixé le traitement des enseignants au 10/12ème de celui des autres fonctionnaires de grade équivalent. Agrégé, dites-vous ? Vous aviez rang de colonel, et vous voilà ‘pitaine…
Ah, 1945… Grande année pour les vins… C’est même à cause de la vigne que votre salaire est calculé sur 10 mois — 10 mois répartis sur 12 : en ces temps-là, dans une France qui restait fondamentalement campagnarde, les grandes vacances allaient de fin juin à fin septembre — fin septembre ! — afin que les gamins et leurs maîtres (il y avait alors bon nombre d’instituteurs-vignerons) participent aux vendanges… Si, si, ce fut le motif officiel ! Trois mois pleins, à une époque où les congés payés, dans le reste du pays, n’excédaient pas trois semaines…
Heu… Oui, M’sieur… Mais voilà : aujourd’hui, les congés payés, ce serait plutôt six semaines. Sans parler des RTT. Et ceux des enseignants, l’été, moins de deux mois, si l’on tient compte des examens qui débordent allègrement sur juillet, et des pré-rentrées qu’il faut bien assurer. Moins de deux mois pour préparer ses cours — parce que nous appartenons à un monde bizarre où l’on ne s’arrête pas de travailler, où l’on amène ses copies à la maison, où l’on est bien obligé de se tenir au courant, sous peine de se retrouver rapidement obsolète… Et on ne complète pas nos revenus avec le produit des vendanges… D’ailleurs, combien d’enseignants aujourd’hui seraient capables de différencier, à vue d’œil, un chardonnay d’un sauvignon, un carignan d’une syrah ?
Mais les salaires, eux, en sont restés aux 10/12ème. Pour rattraper ne serait-ce que le reste de la fonction publique (et je ne parle même pas du privé, où l’on gagne un peu plus, à ce niveau de qualification…), il faudrait qu’un débutant touche, en fin d’année, les deux mois manquants. Soit 2620 euros.
Alors, les récentes augmentations proposées par Luc Chatel sont très loin du compte. 157 € nets par mois, a annoncé le ministre, pour un instit ou un Certifié. Cocagne !
Désolé : il manque 2463 euros. Pourquoi diable croyez-vous que malgré des lois restrictives, qui interdisent à un fonctionnaire de cumuler deux salaires, tant d’enseignants se vendent aux cours particuliers, et pour des gratifications de misère, autour de 10 euros de l’heure — qui permettent à Acadomia de flamber en Bourse, je suis bien content pour eux…
18h avec les élèves mais 39 heures effectives!
C’est de cela que l’on devrait parler, quand on parle revalorisation. La vraie « revalo », ce serait d’exiger la fin de cette ponction « viticole », de cette vendange qu’opère la rue de Grenelle dans nos traitements. Deux mois de salaire de moins par an, sur quarante ans de service, en mettant, l’un dans l’autre, le salaire moyen d’une carrière à 2000 euros par mois, (Byzance !) ma foi, ça permettrait de s’acheter… quelques arpents de vigne.
Alors, M’sieurs-dames des syndicats, vous qui savez, mieux que le ministre, qu’il y a aujourd’hui une crise des « vocations », vous qui savez que des concours qui attiraient il y a dix ans 10 ou 12 000 candidats n’en rassemblent pas plus du tiers aujourd’hui, qui n’ignorez pas, de surcroît, que les conditions de travail se sont sérieusement dégradées, et que la « prime de ZEP » ne compense pas les crachats jetés sur l’enseignant montant chaque jour au calvaire de son collège, voilà un vrai cheval de bataille : je réclame pour chaque enseignant en fin de carrière les 160 000 euros (minimum — j’ai calculé très juste, mais je ne voulais pas charger la barque) qu’a retenu le gouvernement pour cause de vendanges qui ne se font plus. Et pour ceux qui entrent dans la carrière, là, tout de suite, un salaire calculé sur 12 mois — c’est la moindre des choses, à l’heure où il est fortement question, au nom des « rythmes scolaires », de raccourcir encore les vacances d’été, et de rogner sur les autres.
« Oui, justement, dit monsieur Bidochon, opportunément entré dans la conversation. Il y a les autres ! Quinze jours par ci, quinze jours par là ! Vous croyez que j’y ai droit, moi ? »
« Triple buse — restons correct —, les vacances d’hiver ont été inventées pour que les hôteliers de montagne remplissent leurs stations. C’est même l’unique justification des « zones ». Inventées pour que les enseignants aient l’opportunité d’aller claquer à la neige les émoluments considérables que leur octroie le ministre. Et, accessoirement, pour que les enfants de Bidochon se reposent des fatigues excessives que leur occasionnent des programmes forcément surchargés, sans parler du stress d’un système forcément élitiste. Et faut-il que je te rappelle, crétin patenté, que nous travaillons tous, pendant les vacances ? Que le ministère même, qui sait compter — ô combien ! — sait que les 18 heures passées devant les élèves par un enseignant lambda correspondent à 39 heures effectives — pas 35 ! Nous devrions demander le paiement de ces heures sup’, tiens ! Mais allez, je te les offre — je les offre à la nation, qui est encore pour nous quelque chose, parce que c’est son futur que nous bâtissons tous les jours. »
M’sieur le ministre ! La prime de 160 000 euros aux 300 000 enseignants du baby-boom qui vont partir à la retraite dans ces prochaines années ! Tout de suite ! Et un treizième et un quatorzième mois pour tous les autres — comme à la Banque de France, autre service d’Etat.
Tout de suite.
- doublecasquetteEnchanteur
Abraxas est exactement le genre de type auquel il ne faut pas faire de déclaration d'amour !
Faut lui dire: Abraxas, si tu ne gaspillais pas ton argent à entretenir cinquante demi-mondaines et la progéniture que tu as reconnue, tu serais plus riche, vieux cochon !
Faut lui dire: Abraxas, si tu ne gaspillais pas ton argent à entretenir cinquante demi-mondaines et la progéniture que tu as reconnue, tu serais plus riche, vieux cochon !
- AudreyOracle
je crois que le lien de l'article a déjà été donné sur le forum y a quelques temps..ptêt d'ailleurs par Abraxas himself.
- VioletEmpereur
Merci DH pour le lien.
Merci Abraxas pour cet article ! (un de plus devrais-je dire...)
Attention DH, faire une telle déclaration d'amour à Abraxas... il va rougir !
Merci Abraxas pour cet article ! (un de plus devrais-je dire...)
Attention DH, faire une telle déclaration d'amour à Abraxas... il va rougir !
- Reine MargotDemi-dieu
ça m'étonnerait qu'Abraxas rougisse pour si peu
sinon je crois que ce lien a déja été donné. mais on ne se lasse pas de relire de grandes vérités...
sinon je crois que ce lien a déja été donné. mais on ne se lasse pas de relire de grandes vérités...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Le problème, c'est que le postulat de départ semble faux (décret du 10 juillet 1946).
Même si je suis d'accord avec le raisonnement, notamment pour les RTT ailleurs et la dégradation des conditions de travail...
Et dire que les enseignants travaillent pendant les vacances ne veut pas dire qu'ils gardent "la moyenne" des 39 h pendant la période scolaire.
Mais bon, au final, sur une année, je pense qu'on arrive à l'équivalent 35 h des autres professions, ni plus ni moins, mais avec un salaire un peu tassé...
Même si je suis d'accord avec le raisonnement, notamment pour les RTT ailleurs et la dégradation des conditions de travail...
Et dire que les enseignants travaillent pendant les vacances ne veut pas dire qu'ils gardent "la moyenne" des 39 h pendant la période scolaire.
Mais bon, au final, sur une année, je pense qu'on arrive à l'équivalent 35 h des autres professions, ni plus ni moins, mais avec un salaire un peu tassé...
- sandGuide spirituel
Tu rigoles, Pierre ? Notre esprit est perpétuellement dévolu au métier !
- Pierre_au_carréGuide spirituel
sand a écrit:Tu rigoles, Pierre ? Notre esprit est perpétuellement dévolu au métier !
Mais je sais bien, c'est plus ou moins mon cas quand je suis sur un travail à rendre 2 mois après (date de remise précisée dans le contrat) mais quand tu peux adapter ton travail, il faut se dire que ça a un "prix" aussi...
(je parle du calcul du temps de travail annuel)
- Pierre_au_carréGuide spirituel
sand a écrit:TRAITRE !
Tu en connais beaucoup de traîtres qui disent que les profs travaillent annuellement autant que les autres aux 35 h ?
Si oui, tu peux me flageller.
- Karine B.Guide spirituel
Pierre_au_carré a écrit:Le problème, c'est que le postulat de départ semble faux (décret du 10 juillet 1946).
Même si je suis d'accord avec le raisonnement, notamment pour les RTT ailleurs et la dégradation des conditions de travail...
Et dire que les enseignants travaillent pendant les vacances ne veut pas dire qu'ils gardent "la moyenne" des 39 h pendant la période scolaire.
Mais bon, au final, sur une année, je pense qu'on arrive à l'équivalent 35 h des autres professions, ni plus ni moins, mais avec un salaire un peu tassé...
le postulat de départ est faux, les 39 h aussi (en 1950, quand les maximas ont été faits, c'était en référence aux 40 h, le ministère lui même d'ailleurs annonce plus de 39 h), ainsi que les salaires pour débuter (plus importants à compter de cette rentrée) et les chiffres détudiants qui passent le concours (1/3 de 12 000 ne correspond pas à au nombre de postes, c'est assez inférieur)
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- AbraxasDoyen
Il me semblait que nous avions déjà discuté de tout ça sur un autre fil, Karine…
Il faut remonter à des décrets de Pétain, qui n'ont jamais été invalidés — c'était trop commode. C'est comme la fête des mères : c'était du natalisme en 1941, c'est resté du natalisme en 1950 — et aujourd'hui, ça fait vendre des fleurs et des nouilles.
Un fait est sûr : nous sommes notoirement sous-payés. Par rapport à ce que nous sommes, et par rapport à ce que nous faisons.
D'autant qu'une heure de cours, c'est 55 mn d'attention permanente — il n'y a pas tant de métiers où l'on ne se permet pas de breaks, de pause-café, de discussion avec la voisine, de coups de fil à tel ou tel, etc.
Il faut remonter à des décrets de Pétain, qui n'ont jamais été invalidés — c'était trop commode. C'est comme la fête des mères : c'était du natalisme en 1941, c'est resté du natalisme en 1950 — et aujourd'hui, ça fait vendre des fleurs et des nouilles.
Un fait est sûr : nous sommes notoirement sous-payés. Par rapport à ce que nous sommes, et par rapport à ce que nous faisons.
D'autant qu'une heure de cours, c'est 55 mn d'attention permanente — il n'y a pas tant de métiers où l'on ne se permet pas de breaks, de pause-café, de discussion avec la voisine, de coups de fil à tel ou tel, etc.
- AbraxasDoyen
Et pour enfoncer le clou, un copain prof en voyage d'études au Canada me rapporte que le salaire de départ d'un instit / prof du secondaire est de 40 000 dollars canadiens (1 € = 1,3 $ environ). Soit un peu plus de 30 000 € par an — 2500 € par mois. Ici, même avec l'augmentation octroyée par Chatel, c'est combien, le salaire annuel d'un débutant ?
C'est sur cette base-là que les syndicats devraient négocier avec le ministère. Pas sur un "rattrapage de l'inflation" !
C'est sur cette base-là que les syndicats devraient négocier avec le ministère. Pas sur un "rattrapage de l'inflation" !
- doublecasquetteEnchanteur
Abraxas a écrit:Il me semblait que nous avions déjà discuté de tout ça sur un autre fil, Karine…
Il faut remonter à des décrets de Pétain, qui n'ont jamais été invalidés — c'était trop commode. C'est comme la fête des mères : c'était du natalisme en 1941, c'est resté du natalisme en 1950 — et aujourd'hui, ça fait vendre des fleurs et des nouilles.
Un fait est sûr : nous sommes notoirement sous-payés. Par rapport à ce que nous sommes, et par rapport à ce que nous faisons.
D'autant qu'une heure de cours, c'est 55 mn d'attention permanente — il n'y a pas tant de métiers où l'on ne se permet pas de breaks, de pause-café, de discussion avec la voisine, de coups de fil à tel ou tel, etc.
Plaignez-vous ! Instit, c'est deux fois 3 heures 10 (plutôt 15 d'ailleurs) d'attention permanente ! Plus les nombreux à-côtés où là, en revanche les pauses-café et coups de fil sont autorisées.
- DaphnéDemi-dieu
Abraxas a écrit:Il me semblait que nous avions déjà discuté de tout ça sur un autre fil, Karine…
Il faut remonter à des décrets de Pétain, qui n'ont jamais été invalidés — c'était trop commode. C'est comme la fête des mères : c'était du natalisme en 1941, c'est resté du natalisme en 1950 — et aujourd'hui, ça fait vendre des fleurs et des nouilles.
Un fait est sûr : nous sommes notoirement sous-payés. Par rapport à ce que nous sommes, et par rapport à ce que nous faisons.
D'autant qu'une heure de cours, c'est 55 mn d'attention permanente — il n'y a pas tant de métiers où l'on ne se permet pas de breaks, de pause-café, de discussion avec la voisine, de coups de fil avec tel ou tel, etc..
Le plus dur c'est la pause toilettes qu'on n'a pas quand on en a besoin
- AuroreEsprit éclairé
Abraxas a écrit:Il me semblait que nous avions déjà discuté de tout ça sur un autre fil, Karine…
Il faut remonter à des décrets de Pétain, qui n'ont jamais été invalidés — c'était trop commode. C'est comme la fête des mères : c'était du natalisme en 1941, c'est resté du natalisme en 1950 — et aujourd'hui, ça fait vendre des fleurs et des nouilles.
Un fait est sûr : nous sommes notoirement sous-payés. Par rapport à ce que nous sommes, et par rapport à ce que nous faisons.
D'autant qu'une heure de cours, c'est 55 mn d'attention permanente — il n'y a pas tant de métiers où l'on ne se permet pas de breaks, de pause-café, de discussion avec la voisine, de coups de fil à tel ou tel, etc.
Mille fois d'accord !
Décrets ou pas, notre métier est largement sous-rétribué par rapport à notre niveau d'études et à l'ensemble des autres professions dites intellectuelles.
Mais combien de nos politiques le considèrent encore comme tel ? D'ailleurs, ne serions-nous pas de sales intellos ?
- Karine B.Guide spirituel
Abraxas a écrit:
Un fait est sûr : nous sommes notoirement sous-payés. .
on est d'accord sur le constat, seulement si la démonstration est fausse, le résultat devient moins crédible.
Personnellement, dire que je ne suis pas assez payée n'a pas besoin de justification, il n'y a qu'à comparer le train de vie d'un prof dans les années 70/80 avec celui d'un prof actuellement
Abraxas a écrit:Par rapport à ce que nous sommes, et par rapport à ce que nous faisons.
D'autant qu'une heure de cours, c'est 55 mn d'attention permanente — il n'y a pas tant de métiers où l'on ne se permet pas de breaks, de pause-café, de discussion avec la voisine, de coups de fil à tel ou tel, etc.
55 mn, pas sûr : la circulaire aurait été abrogée elle aussi, ce qui permettrait à des établissements privés de pourrir encore davantage la vie des collègues en leur mettant plus de classes en charge et de ne pas respecter les horaires nationaux
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Le SNES, what else ?
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
Aurore a écrit:
Décrets ou pas, notre métier est largement sous-rétribué par rapport à notre niveau d'études et à l'ensemble des autres professions dites intellectuelles.
Oh la, tu t'avances beaucoup là...
Ce ne sont pas les professions les mieux payées, je pense. Loin de là.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Abraxas a écrit:
D'autant qu'une heure de cours, c'est 55 mn d'attention permanente — il n'y a pas tant de métiers où l'on ne se permet pas de breaks, de pause-café, de discussion avec la voisine, de coups de fil à tel ou tel, etc.
Bien sûr, mais la "2ième partie du travail" peut se faire dans les conditions que l'on veut.
- frankensteinVénérable
55 min quand ils ne sont pas en train de se battre dans les couloirs ! :lol!:
Perso, j'aime bien JBP. Mais je ne partage pas tout ses points de vue...La "fabrique du crétin ", c'est vrai ! Mais j'aimerais une suite "La sur-fabrique des crétins (profs compris)", démontrant (et démontant) un peu les rouages absurdes de ce juste constat.
Perso, j'aime bien JBP. Mais je ne partage pas tout ses points de vue...La "fabrique du crétin ", c'est vrai ! Mais j'aimerais une suite "La sur-fabrique des crétins (profs compris)", démontrant (et démontant) un peu les rouages absurdes de ce juste constat.
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- ProvenceEnchanteur
frankenstein a écrit:55 min quand ils ne sont pas en train de se battre dans les couloirs ! :lol!:
Perso, j'aime bien JBP. Mais je ne partage pas tout ses points de vue...La "fabrique du crétin ", c'est vrai ! Mais j'aimerais une suite "La sur-fabrique des crétins (profs compris)", démontrant (et démontant) un peu les rouages absurdes de ce juste constat.
Tu en connais beaucoup des profs qui se battent dans les couloirs pendant les heures de cours? Ca a l'air mouvementé chez toi!
- frankensteinVénérable
Des profs, non (ça se règle dans la pièce appropriée ! )...Des élèves qui n'auront jamais 55 min d'instruction ou de cours , je peux t'en présenter beaucoup (tous si tu veux...)Provence a écrit:frankenstein a écrit:55 min quand ils ne sont pas en train de se battre dans les couloirs ! :lol!:
Perso, j'aime bien JBP. Mais je ne partage pas tout ses points de vue...La "fabrique du crétin ", c'est vrai ! Mais j'aimerais une suite "La sur-fabrique des crétins (profs compris)", démontrant (et démontant) un peu les rouages absurdes de ce juste constat.
Tu en connais beaucoup des profs qui se battent dans les couloirs pendant les heures de cours? Ca a l'air mouvementé chez toi!
Mais je maintiens que JBP peut faire une suite à son best seller. A condition qu'il intègre les expériences des jeunes profs (non formatés), les différentes réformes débiles de ces dernières décennies et, surtout, l'histoire de l'Education en fonction des conjonctures sociales et politiques (à partir du XIX° siècle on peut s'amuser à refaire l'histoire et même parvenir à l'analyse du "pédagogisme" de Platon (qq siècles de gagnés!); mais je ne vais pas assassiner Meirieu directement; je préfère qu'il se taise.
Le bouquin peut effectivement peser lourd et les éditeurs vont réfléchir. :lol!:
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JohnMédiateur
Une suite à son best-seller ?
Tu n'as que l'embarras du choix, et en achetant au lien ci-dessous, ton achat permettra de payer quelques centimes qui serviront à couvrir une partie des frais liés au forum, sans que cela te coûte le moindre centime :
Lien vers Amazon par neoprofs
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- frankensteinVénérable
Oups, Abraxas a vraiment publié des tonnes de bouquins!!
Perso, j'attends toujours le vrai best seller: "La transmission du savoir dans l'humanité"
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