[Lettres] Distribuez-vous un "sommaire" de séquence au début de chaque nouvelle séquence?

Ce fil m'intéresse car je me pose justement la question. Apparemment les consignes des inspecteurs diffèrent d'une académie à l'autre. L'an dernier, au lycée, je le faisais ; les élèves m'ont dit qu'ils aimaient bien savoir comment la séquence allait se dérouler. J'indiquais les numéros et supports de séances, tout en laissant des lignes blanches. A eux de trouver les titres, la problématique, et tutti quanti...Ceci dit, je ne sais pas ce qu'en penserait l'IPR de mon académie, n'ayant jamais été inspectée au lycée ( je n'ai jamais procédé ainsi au collège ).

Je le donne en fin de chapitre, avec séances (n° et titre), dominante, support, quelques mots pour résumer le contenu. Cette année, je supprime la colonne de support et je tente de faire avec colonne de contenu avec les élèves en 6e.

Pour le reste, ils ont un classeur-type en étude, que je remets régulièrement à jour, pour les aider à ranger, retrouver un document,...

Pour ma part, je le leur donne en fin de chapitre (lecture) : j'en imprime un, en format A3.
A eux ensuite de classer les textes et lectures analytiques dans l'ordre, ainsi que les éval intermédiaires et bilan. Ils glissent leurs cours dans le sommaire et je note (cela m'évite de relever les classeurs).

Celeborn a écrit:Non.
On marque le numéro et le titre du chapitre. Ensuite, on le fait, et on voit bien où ça nous mène.

Idem !

Idem. Le travail des élèves est d'apprendre le contenu, pas le contenant.

Je n'en distribue jamais, notamment parce que je suis souvent amenée à remanier mes chapitres, à supprimer une séance ou à l'ajuster au niveau de telle ou telle classe. Et je n'aime pas trop materner les élèves avec des "fiches-bilans", des "fiches-méthode" qui se retrouvent vite au fond du sac à dos.
Au collège, si l'élève a noté le cours correctement, daigné écrire les titres et sous-titres en rouge, la structure du chapitre doit lui paraître assez claire. Les chapitres ne sont pas des thèses qui nécessiteraient des sommaires démesurés, avec de multiples sous-divisions...

Si j'étais restée au collège, je l'aurais peut-être fait, notamment avec les 6e-5e.
Mais au lycée, je ne le fais pas : on note le titre de la séquence et l'objet d'étude. Parfois une problématique de séquence.

Pour les 1res, cette année, je mettrai sur Pronote la page du descriptif correspondant à chaque séquence, une fois qu'elle aura été vue en classe, ça me permettra de ne pas avoir de récriminations au moment du bac blanc sur le mode : "Mais Madame on n'a jamais vu ça !" "Et le texte de truc, c'est une LA ou un texte complémentaire ?" "Moi j'étais pas là quand on a étudié cette notion !".

Avant, je donnais, en fin de séquence, une fiche sommaire rétroactive à compléter.
Elle se composait d'encadrés vierges : Lectures, écriture, vocabulaire, HDA, Grammaire, Notions littéraires ...
Et ils devaient, pour compléter, feuilleter tout le travail effectué lors du chapitre.
Ils aimaient bien.
Mais c'était avant.
Maintenant, je n'ai plus le temps.

D'accord avec Ismyrr!
L'an dernier, j'avais 6h de français avec mes 6e (dont une demi-heure au CDI); cette année, 4h30. Je n'ai plus le temps... Déjà que ma séquence sur le roman d'aventures est prévue pour le mois d'août 2017...

Je ne le fais plus.
Je me suis demandé quel intérêt ça pouvait bien avoir au final :
-Une aide pour réorganiser le classeur , mais ceux qui utilisent le sommaire organisent déjà correctement leur cours; les autres ne se servent pas du sommaire...
-Un moyen de "rassembler" et mutualiser ce qu'on a vu pendant le chapitre? Alors il faut faire faire le sommaire à l'élève et c'est chronophage pour moi.

Bref, cette année, j'allège  la forme   et je vais à l'essentiel . Je fais néanmoins un bilan de chapitre avec les élèves.

Je fais un sommaire au fil de la séquence avec les petits parce que cela me facilite la vie et améliore l'organisation des minis. 
On marque le titre au recto, on réfléchit autour des mots du titre à une problématique et au verso, on inscrit les séances les unes après les autres.

Avec mes troisièmes, cette année, je leur ai donné ma progression.

J'ai donné le titre des séquences aux 3e moi aussi mais c'est tout. Ils s'en foutent de toute façon, ils me font confiance et je crois que ça ne les aide pas dans la mesure où ils ne voient pas l'intérêt du sommaire. Le sommaire, c'est pour l'IPR!

Ce fil m'intéresse car je me pose justement la question. Apparemment les consignes des inspecteurs diffèrent d'une académie à l'autre.

Au collège, je donne une fiche à chaque début de séquence avec les objectifs, les éléments d'étude de la langue étudiés et les supports qui serviront. Je ne précise ni l'ordre, ni le titre exact des chapitres. Ça me permet d'aider les élèves à ranger leurs cours et d'informer les parents sur ce qu'on va faire, tout en me laissant une marge de manœuvre pour modifier mes séances. L'IPR avait beaucoup apprécié.

Au lycée, une fiche avec l'objet d'étude, la problématique, les textes/supports employés, les lectures cursives. Les élèves apprécient pour voir où on va.

Tous mes collègues ne le font pas et je sais que parmi ceux qui le font, il n'y en a pas deux qui procèdent de la même manière. Chacun son délire !

Pour mes troisièmes, c'était pour les rassurer concernant l'EPI et les parcours.

Je le fais avec les Premières, je distribue un sommaire vierge qu'ils remplissent au fur et à mesure. En fin de séquence je fais un point avec eux et nous construisons ensemble le descriptif de la séquence, à partir de là.
En Terminale, pas de sommaire, non.

Je distribue quelque chose à mi-chemin : une page de garde avec le titre du chapitre, ce sur quoi on va s'interroger dans un sens large, les textes qu'on va lire et les oeuvres d'art.
Eventuellement aussi, les réalisations finales.

J'avais pour habitude, en collège, de distribuer le sommaire en fin de séquence, après une séance que j'intitulais "qu'ai-je appris dans la séquence?". Mais l'ergothérapeute qui a vu mon fils cet été m'a dit qu'il est beaucoup plus clair pour un élève dys (et pour ses parents) de savoir où il va et comment ranger ses feuilles. Je ne l'ai pas encore mis en pratique car je suis gênée: il m'arrive de modifier certains objectifs en fonction des élèves.

Je suis au collège et je le fais systématiquement. J'aime bien que les élèves pensent que tout est très organisé

Alexlafée a écrit:Je ne le fais plus.
Je me suis demandé quel intérêt ça pouvait bien avoir au final :
-Une aide pour réorganiser le classeur , mais ceux qui utilisent le sommaire organisent déjà correctement leur cours; les autres ne se servent pas du sommaire...
-Un moyen de "rassembler" et mutualiser ce qu'on a vu pendant le chapitre? Alors il faut faire faire le sommaire à l'élève et c'est chronophage pour moi.

Bref, cette année, j'allège  la forme   et je vais à l'essentiel . Je fais néanmoins un bilan de chapitre avec les élèves.

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J'ai eu le même cheminement et je me contente du bilan de fin de séquence.
La prof de mes enfants leur fait copier le sommaire de la séquence qu'elle vidéoprojette: en 6e, ça a duré presque 3 heures, en 3e 2h: franchement, je m'interroge sur l'intérêt de l'exercice.

À partir de bac+3 ça me semble avoir un intérêt. Avant, je suis circonspect.

Je l'ai fait des années et j'ai arrêté. Déjà parce qu'il m'arrive de changer en cours de route, mais surtout parce que j'ai constaté que la plupart des élèves n'en ont rien à faire, dans certaines classes je retrouvais parfois le document en boule dans un coin. J'ai cessé les photocopies cosmétiques, je fais juste le document pour moi.

Précision : je le distribue sous forme de fiche, je le fais coller et ranger au début de la partie "séquence" du classeur et je le commente très rapidement. Durée : 10 à 15 minutes.

Non, parce que je garde la liberté de changer de texte au dernier moment. Je me sentirais trop liée par ce que j'aurais distribué.

Celeborn a écrit:Non.
On marque le numéro et le titre du chapitre. Ensuite, on le fait, et on voit bien où ça nous mène.

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