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- MathadorEmpereur
J'en ai fait l'année dernière en 6ème: cela dépend des établissements.Matheod a écrit:Sauf qu'avec la réforme l'ap n'est plus en co enseignement :/
- slynopHabitué du forum
Bonsoir,
Je rejoins le club pour l'année prochaine car je devrais (on attend la confirmation du CDE) avoir une classe de 5e partagée avec une collègue. Elle ferait 2,5h de littérature et moi 2h de langue. Pour certains points spécifiques, comme par exemple les temps du récit, je vais essayer de caler ma progression sur la sienne, sinon ce sera totalement indépendant. Il faudra quand même s'organiser pour ne pas donner chacun un devoir la même semaine. Comme je cloisonne déjà, cela devrait aller. C'était ça ou l'un de nous deux avec 5 classes, et donc un service à 22/23h.
Cela va être une nouveauté, 4,5 classes
5e : 1,5
4e: 2
3e : 1
Je rejoins le club pour l'année prochaine car je devrais (on attend la confirmation du CDE) avoir une classe de 5e partagée avec une collègue. Elle ferait 2,5h de littérature et moi 2h de langue. Pour certains points spécifiques, comme par exemple les temps du récit, je vais essayer de caler ma progression sur la sienne, sinon ce sera totalement indépendant. Il faudra quand même s'organiser pour ne pas donner chacun un devoir la même semaine. Comme je cloisonne déjà, cela devrait aller. C'était ça ou l'un de nous deux avec 5 classes, et donc un service à 22/23h.
Cela va être une nouveauté, 4,5 classes
5e : 1,5
4e: 2
3e : 1
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- MymiNiveau 5
Bon. Je viens de lire le fil et je suis à la limite de la crise de nerf. Cf fil répartition de service. Être tutrice pour la 1e fois, 3 niv dont 2 classes de 3e et une classe partagée avec un collègue que je ne connais pas, c’est trop.
- MédéeÉrudit
En effet ...
La solution qui est la moins chronophage et où vous serez plus "libres" est de se répartir les domaines : l'un fait la langue, l'autre la littérature. Si vous travaillez en séquences, ça sera intenable vu en plus le boulot que tu auras à côté.
Personnellement, j'ai fait les deux, avec des collègues supers, je préfère la solution où on se répartit les domaines.
La solution qui est la moins chronophage et où vous serez plus "libres" est de se répartir les domaines : l'un fait la langue, l'autre la littérature. Si vous travaillez en séquences, ça sera intenable vu en plus le boulot que tu auras à côté.
Personnellement, j'ai fait les deux, avec des collègues supers, je préfère la solution où on se répartit les domaines.
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Rentrée 2024 : Poste fixe !
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- mp2020Niveau 1
Bonjour,
L'année où j'ai eu une stagiaire (avec qui je m'entendais très bien), j'ai dû partager une classe de 5ème avec elle. Je me suis chargée de la partie grammaire, et elle, de la partie littérature. Comme je suivais son travail et venais l'observer régulièrement en classe, il m'était plus facile de connaitre les élèves et de faire des ponts (pas systématiquement) avec les textes étudiés. Mes cours étaient séparés des siens dans le cahier de français. Nous nous chargions toutes les deux de la rédaction (conception du sujet, travail de préparation en classe fait par elle, travail de correction par moi) et partagions l'évaluation des copies. Nous avions également demandé la création de deux colonnes dans le bulletin pour différencier les notes de littérature et celles d'étude de la langue (je doute après coup de la pertinence d'un tel choix...); une appréciation commune était maintenue par élève. Nous étions présentes toutes les deux aux conseils de classe.
Il m'est difficile d'évaluer objectivement l'impact de cette organisation sur l'apprentissage des élèves. Ce cas de figure ne s'est pas reproduit. Personnellement, j'aime beaucoup enseigner la grammaire et j'ai adoré me concentrer uniquement sur l'enseignement de la langue avec cette classe, j'ai pu tester des choses, varier les approches et approfondir l'élaboration de certaines leçons, peut-être davantage que les autres années. D'autre part, vu le temps et l'énergie que j'ai investis dans le tutorat, j'ai trouvé que ce partage de classe avait au moins permis d'alléger une partie de mon travail de correction des copies.
L'année où j'ai eu une stagiaire (avec qui je m'entendais très bien), j'ai dû partager une classe de 5ème avec elle. Je me suis chargée de la partie grammaire, et elle, de la partie littérature. Comme je suivais son travail et venais l'observer régulièrement en classe, il m'était plus facile de connaitre les élèves et de faire des ponts (pas systématiquement) avec les textes étudiés. Mes cours étaient séparés des siens dans le cahier de français. Nous nous chargions toutes les deux de la rédaction (conception du sujet, travail de préparation en classe fait par elle, travail de correction par moi) et partagions l'évaluation des copies. Nous avions également demandé la création de deux colonnes dans le bulletin pour différencier les notes de littérature et celles d'étude de la langue (je doute après coup de la pertinence d'un tel choix...); une appréciation commune était maintenue par élève. Nous étions présentes toutes les deux aux conseils de classe.
Il m'est difficile d'évaluer objectivement l'impact de cette organisation sur l'apprentissage des élèves. Ce cas de figure ne s'est pas reproduit. Personnellement, j'aime beaucoup enseigner la grammaire et j'ai adoré me concentrer uniquement sur l'enseignement de la langue avec cette classe, j'ai pu tester des choses, varier les approches et approfondir l'élaboration de certaines leçons, peut-être davantage que les autres années. D'autre part, vu le temps et l'énergie que j'ai investis dans le tutorat, j'ai trouvé que ce partage de classe avait au moins permis d'alléger une partie de mon travail de correction des copies.
- MymiNiveau 5
@ mp2020, je ne peux pas partager avec le stagiaire, ce que serait plus pratique pour bosser, je suis bien d’accord ! Du coup je partage une 3e latiniste, déjà sur la charge de copies je m’en sors mieux ainsi parce qu’ils écrivent et beaucoup selon la collègue qui les avait cette année.
Mais je garde 2,5 et le/la collègue 1.5, et je veux faire de la grammaire : on va faire 2 chapitres de Français en parallèle, je ne vois que ça ; je ferai plus de rédaction sans doute histoire d’alléger son programme.
Quelqu’un a déjà partagé une « bonne » 3e ?
Mais je garde 2,5 et le/la collègue 1.5, et je veux faire de la grammaire : on va faire 2 chapitres de Français en parallèle, je ne vois que ça ; je ferai plus de rédaction sans doute histoire d’alléger son programme.
Quelqu’un a déjà partagé une « bonne » 3e ?
- AdrenFidèle du forum
Bonjour Mymi,
je n'ai pas lu tous les messages, je ne réponds qu'à ton dernier, j'ai déjà partagé une 3e plutôt bonne (disons bonne, mais dans un etab défavorisé) par nécessité et non par choix. Le collègue qui avait la classe est tombé gravement malade et ne pouvait être remplacé car déjà à temps partiel, aucun tzr dispo en cours d'année et volume horaire non rentable pour un contractuel. Bref, on a pris la classe avec une collègue ; j'avais déjà une autre 3e et j'avais eu la plupart des élèves en 4e, ça compte aussi. On a d'abord terminé le chapitre en cours, ce qui nous a pris un temps fou d'organisation, alors qu'on s'entendait très bien et avions l'habitude de travailler ensemble et de la même manière. Ensuite, nous avons décidé de nous partager les chapitres du programme, nous pouvions être indépendantes l'une de l'autre, et chacune travaillait un point complet avec textes, langue, éval, rédaction... mais sur un temps beaucoup plus long, évidemment. C'est faisable, mais je n'accepterais jamais d'emblée cette situation.
NB : les élèves ont compris qu'on faisait cela pour eux, que c'était ça ou pas de cours de français l'année de 3e, ce qui a aussi beaucoup joué. Autant dire qu'on n'a pas entendu des ados blasés "c'est mieux avec Mme X ou M. Machin", ce qui aurait été inadmissible.
je n'ai pas lu tous les messages, je ne réponds qu'à ton dernier, j'ai déjà partagé une 3e plutôt bonne (disons bonne, mais dans un etab défavorisé) par nécessité et non par choix. Le collègue qui avait la classe est tombé gravement malade et ne pouvait être remplacé car déjà à temps partiel, aucun tzr dispo en cours d'année et volume horaire non rentable pour un contractuel. Bref, on a pris la classe avec une collègue ; j'avais déjà une autre 3e et j'avais eu la plupart des élèves en 4e, ça compte aussi. On a d'abord terminé le chapitre en cours, ce qui nous a pris un temps fou d'organisation, alors qu'on s'entendait très bien et avions l'habitude de travailler ensemble et de la même manière. Ensuite, nous avons décidé de nous partager les chapitres du programme, nous pouvions être indépendantes l'une de l'autre, et chacune travaillait un point complet avec textes, langue, éval, rédaction... mais sur un temps beaucoup plus long, évidemment. C'est faisable, mais je n'accepterais jamais d'emblée cette situation.
NB : les élèves ont compris qu'on faisait cela pour eux, que c'était ça ou pas de cours de français l'année de 3e, ce qui a aussi beaucoup joué. Autant dire qu'on n'a pas entendu des ados blasés "c'est mieux avec Mme X ou M. Machin", ce qui aurait été inadmissible.
- MymiNiveau 5
Merci Adren ! Je me dirige justement vers cette idée : je vais partager le prog de 3e en 2/3 pour moi ; 1/3 pour le ou la collègue. Si c’est un CDS je le saurai vite et on pourra modifier mon choix ; mais sinon, ce sera un contractuel (qui accepterait en septembre 6h dont une classe partagée, vraiment loin du centre et avec une route pas facile le matin), et qui devra « faire avec » mes choix. Il y aura 3 séquences à faire + la prépa DNB du dernier trimestre sur 1h30/semaine.
- IchibiNiveau 2
Je vais aussi partager une classe l'an prochain. Jusque là, nous y avions échappé, mais pour la rentrée prochaine, pas le choix. Je maudis celui qui a conçu les horaires élève en français.
- MymiNiveau 5
Ce sera un partage sur quelle classe Ichibi ?
De mon côté, je ne me sens vraiment pas à l’aise avec ce que je vais faire, surtout que l’IPR n’a pas répondu à mon mail, alors qu’elle en a envoyé un à la liste de diffusion collège.
Je me dis qu’elle doit peut-être se renseigner sur le ou la collègue qui arrive sur le partage de classe avant de me répondre ....et donc je ne sais toujours pas si je serai tutrice.
Si on ne m’en « avertit » qu’en septembre, je pense refuser. Mais pas devant le stagiaire.
De mon côté, je ne me sens vraiment pas à l’aise avec ce que je vais faire, surtout que l’IPR n’a pas répondu à mon mail, alors qu’elle en a envoyé un à la liste de diffusion collège.
Je me dis qu’elle doit peut-être se renseigner sur le ou la collègue qui arrive sur le partage de classe avant de me répondre ....et donc je ne sais toujours pas si je serai tutrice.
Si on ne m’en « avertit » qu’en septembre, je pense refuser. Mais pas devant le stagiaire.
- IchibiNiveau 2
Je partagerai une classe de 4e : je prendrai la partie littérature (2h30 par semaine) et ma collègue prendra la langue (2h par semaine). Je m'entends très bien avec cette collègue, je pense que cela va très bien se passer, même si cela sera un peu complexe pour les conseils de classe/les réunions parents-professeurs. Cette situation ne m'enchante guère cependant.
C'est quand même un monde qu'on doive en arriver là juste parce que les horaires plancher en français sont mal fichus ! Nous prenons toutes une classe de 3e (4h) et deux autres niveau, ce qui nous monte toutes à 17h30. Le chef d'établissement arrondit nos services avec la marge, mais avec le jeu des heures poste/HSA, cela n'a pas été possibles pour toutes.
C'est quand même un monde qu'on doive en arriver là juste parce que les horaires plancher en français sont mal fichus ! Nous prenons toutes une classe de 3e (4h) et deux autres niveau, ce qui nous monte toutes à 17h30. Le chef d'établissement arrondit nos services avec la marge, mais avec le jeu des heures poste/HSA, cela n'a pas été possibles pour toutes.
- MajuFidèle du forum
A mon tour d'entrer dans le monde merveilleux des classes partagées!
Ce n'est pas du tout ce qui était prévu, mais la répartition a du être modifiée en dernière minute et il n'y a pas d'autre solution que de partager une classe de 4e (2h/ 2h30) . Bref, c'était un peu la panique en l'apprenant ce matin, mais ce fil m'a permis de commencer à réfléchir un peu plus concrètement, c'est déjà ça, alors merci à tous ceux qui y ont participé.
La répartition langue / littérature semble la plus cohérente, mais est-ce qu'elle n'est pas un peu inégale pour ce qui est de la charge de travail? Je passe beaucoup plus de temps à modifier sans cesse mes séances sur les textes, chercher de nouvelles activités etc... qu'à préparer mes cours de langue, surtout sur un niveau que j'ai déjà eu et sur lequel mes fiches de langue sont prêtes, à quelques ajustements près. Même chose pour ce qui est des copies, ou alors il faut relier la rédaction à l'étude de la langue (ce qui est cohérent), mais alors cela la coupe en partie de l'étude des textes (ce qui l'est beaucoup moins). Cela m'intéresserait d'avoir l'avis de ceux qui ont expérimenté la chose.
Ce n'est pas du tout ce qui était prévu, mais la répartition a du être modifiée en dernière minute et il n'y a pas d'autre solution que de partager une classe de 4e (2h/ 2h30) . Bref, c'était un peu la panique en l'apprenant ce matin, mais ce fil m'a permis de commencer à réfléchir un peu plus concrètement, c'est déjà ça, alors merci à tous ceux qui y ont participé.
La répartition langue / littérature semble la plus cohérente, mais est-ce qu'elle n'est pas un peu inégale pour ce qui est de la charge de travail? Je passe beaucoup plus de temps à modifier sans cesse mes séances sur les textes, chercher de nouvelles activités etc... qu'à préparer mes cours de langue, surtout sur un niveau que j'ai déjà eu et sur lequel mes fiches de langue sont prêtes, à quelques ajustements près. Même chose pour ce qui est des copies, ou alors il faut relier la rédaction à l'étude de la langue (ce qui est cohérent), mais alors cela la coupe en partie de l'étude des textes (ce qui l'est beaucoup moins). Cela m'intéresserait d'avoir l'avis de ceux qui ont expérimenté la chose.
- MédéeÉrudit
Si vous voulez rétablir l'équilibre, rien n'empêche que vous vous partagiez le tas de copies des grosses rédactions. Rien n'empêche non plus que parfois la rédaction en classe se face sur les "heures de langue", ça permet aussi de montrer aux élèves que vos cours forment un tout. Ce sont des arrangements à la marge beaucoup plus faciles à mettre en place que le travail en séquences.
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2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- DicloniaExpert
Pour les corrections, avec ma collègue, on se partageait le paquet, tout simplement !
- MajuFidèle du forum
Merci pour vos retours. Je préférerais effectivement partager entre langue et littérature, surtout que je ne travaille plus en séquences depuis des années et que j'aurais bien du mal à m'y remettre !
- amethysteDoyen
Je remonte le fil.
Des collègues voient leur répartition chamboulée par l'arrivée probable d'un stagiaire. Du coup, ce stagiaire prendrait plus d'heures que le BMP actuel. Les deux collègues se sont donc vu proposer de partager une classe pour éviter que l'une ait des heures sup et l'autre soit en sous-service.
Questions : le poste de stagiaire peut-il être refusé par l'établissement dans ce cas ?
Les collègues sont-elles obligées d'accepter le partage de la classe ? Je suppose que si elles refusent, elles prennent le risque de devoir aller faire 1h ou 2 dans un autre établissement pour celle qui serait en sous-service.
Merci à ceux qui peuvent me renseigner.
Des collègues voient leur répartition chamboulée par l'arrivée probable d'un stagiaire. Du coup, ce stagiaire prendrait plus d'heures que le BMP actuel. Les deux collègues se sont donc vu proposer de partager une classe pour éviter que l'une ait des heures sup et l'autre soit en sous-service.
Questions : le poste de stagiaire peut-il être refusé par l'établissement dans ce cas ?
Les collègues sont-elles obligées d'accepter le partage de la classe ? Je suppose que si elles refusent, elles prennent le risque de devoir aller faire 1h ou 2 dans un autre établissement pour celle qui serait en sous-service.
Merci à ceux qui peuvent me renseigner.
- *Ombre*Grand sage
La notion de sous-service n'existe pas. Il n'y a que des maxima de service.
Il est toutefois possible, au moins sur le papier, dans certaines disciplines dont l'horaire le permet, d'envoyer un collègue prendre une seule classe dans un autre établissement, et que cette seule classe représente très peu d'heures de cours. Je dis sur le papier car en réalité, l'exercice a ses limites. Un collègue TZR est affecté chez nous en complément de service en maths. Avec ses services dans les deux établissements, il faisait 14 ou 15 heures. On lui a dit en haut lieu : Vous devez encore 3 heures (ou 4, donc, je ne sais plus exactement), on va vous trouver ça. Sauf qu'en réalité, ils n'ont jamais trouvé d'établissement suffisamment proche, qui ait besoin de pile 3 heures de maths, heures qui tomberaient miraculeusement sur les rares plages libres de ce pauvre TZR déjà écartelé entre deux établissements avec les temps de trajets à faire.
Bref, il est de fait resté toute l'année à 14 heures, et je m'en réjouis pour lui - TZR sur deux établissements, c'est déjà suffisamment compliqué comme ça.
Il est toutefois possible, au moins sur le papier, dans certaines disciplines dont l'horaire le permet, d'envoyer un collègue prendre une seule classe dans un autre établissement, et que cette seule classe représente très peu d'heures de cours. Je dis sur le papier car en réalité, l'exercice a ses limites. Un collègue TZR est affecté chez nous en complément de service en maths. Avec ses services dans les deux établissements, il faisait 14 ou 15 heures. On lui a dit en haut lieu : Vous devez encore 3 heures (ou 4, donc, je ne sais plus exactement), on va vous trouver ça. Sauf qu'en réalité, ils n'ont jamais trouvé d'établissement suffisamment proche, qui ait besoin de pile 3 heures de maths, heures qui tomberaient miraculeusement sur les rares plages libres de ce pauvre TZR déjà écartelé entre deux établissements avec les temps de trajets à faire.
Bref, il est de fait resté toute l'année à 14 heures, et je m'en réjouis pour lui - TZR sur deux établissements, c'est déjà suffisamment compliqué comme ça.
- amethysteDoyen
Oui, le risque est minime, j'en conviens. la question est donc de savoir si le cde peut obliger au partage de la classe.
- *Ombre*Grand sage
Il n'existe à ma connaissance aucun texte spécifiant que chaque classe de collège doit avoir un professeur par discipline et un seul, tant cela a paru une évidence jusqu'à ce qu'on en arrive, à force de rabioter sur les moyens, à des situations inextricables. Mais le guide juridique des chefs d'établissements rappel le principe un professeur, une classe. Il faut s'appuyer là-dessus, et sur le bon sens s'il en reste encore un peu dans l'EN. Et surtout, refuser en équipe. Si l'équipe est solidaire, il sera bien plus difficile au CDE d'imposer sa vision purement comptable des choses. La pédagogie, dans notre métier, c'est important, et on ne saucissonne pas ainsi une discipline.
- amethysteDoyen
Le bon sens dans mon établissement a disparu depuis déjà quelques années malheureusement. Je vais transmettre aux collègues concernés, je pense qu'ils essaieront aussi de voir avec leur IPR. Merci Ombre.
- elea25Niveau 6
*Ombre* a écrit:La notion de sous-service n'existe pas. Il n'y a que des maxima de service.
Il est toutefois possible, au moins sur le papier, dans certaines disciplines dont l'horaire le permet, d'envoyer un collègue prendre une seule classe dans un autre établissement, et que cette seule classe représente très peu d'heures de cours. Je dis sur le papier car en réalité, l'exercice a ses limites. Un collègue TZR est affecté chez nous en complément de service en maths. Avec ses services dans les deux établissements, il faisait 14 ou 15 heures. On lui a dit en haut lieu : Vous devez encore 3 heures (ou 4, donc, je ne sais plus exactement), on va vous trouver ça. Sauf qu'en réalité, ils n'ont jamais trouvé d'établissement suffisamment proche, qui ait besoin de pile 3 heures de maths, heures qui tomberaient miraculeusement sur les rares plages libres de ce pauvre TZR déjà écartelé entre deux établissements avec les temps de trajets à faire.
Bref, il est de fait resté toute l'année à 14 heures, et je m'en réjouis pour lui - TZR sur deux établissements, c'est déjà suffisamment compliqué comme ça.
Ombre, tu parles d'un établissement "suffisamment proche".
Justement je me demandais : y a-t-il une limite une distance limite officielle pour les compléments de service ?
- lulucastagnetteEmpereur
Il y a quelques années, on m'a envoyé faire un complément de service à 35 km pour 4h (j'y allais 3 fois !), je serais donc moins optimiste qu'Ombre sur cette situation...
- MathadorEmpereur
elea25 a écrit:*Ombre* a écrit:La notion de sous-service n'existe pas. Il n'y a que des maxima de service.
Il est toutefois possible, au moins sur le papier, dans certaines disciplines dont l'horaire le permet, d'envoyer un collègue prendre une seule classe dans un autre établissement, et que cette seule classe représente très peu d'heures de cours. Je dis sur le papier car en réalité, l'exercice a ses limites. Un collègue TZR est affecté chez nous en complément de service en maths. Avec ses services dans les deux établissements, il faisait 14 ou 15 heures. On lui a dit en haut lieu : Vous devez encore 3 heures (ou 4, donc, je ne sais plus exactement), on va vous trouver ça. Sauf qu'en réalité, ils n'ont jamais trouvé d'établissement suffisamment proche, qui ait besoin de pile 3 heures de maths, heures qui tomberaient miraculeusement sur les rares plages libres de ce pauvre TZR déjà écartelé entre deux établissements avec les temps de trajets à faire.
Bref, il est de fait resté toute l'année à 14 heures, et je m'en réjouis pour lui - TZR sur deux établissements, c'est déjà suffisamment compliqué comme ça.
Ombre, tu parles d'un établissement "suffisamment proche".
Justement je me demandais : y a-t-il une limite une distance limite officielle pour les compléments de service ?
L'académie, puisque c'est le recteur qui décide du complément de service, mais rien de plus restrictif. Avant la rentrée 2015, c'était la commune mais en contrepartie il pouvait être imposé dans une autre discipline.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- lulucastagnetteEmpereur
Ca doit dépendre des académies car avant 2015 j'ai été trois ans en complément de service et ce dans deux villes différentes (non limitrophes).
J'ai plusieurs collègues en CDS dans mon établissement et certains ont 40 km entre leurs établissements.
J'ai plusieurs collègues en CDS dans mon établissement et certains ont 40 km entre leurs établissements.
- MuffinMyrtilleNiveau 3
On n'est jamais obligé d'accepter un CDS (à chacun de voir ce qu'il considère comme faisable en terme d'éloignement). Par contre si aucun CDS n'est trouvé, alors on se retrouve automatiquement en Mesure de Carte Scolaire ! C'est donc un jeu dangereux (refuser un complément éloigné en espérant trouver mieux).
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