[2nde] Le travail de l'écriture : Bondoux, Le temps des miracles ?

Voici le résultat de mes premières cogitations, avant de vous soumettre une progression de 2nde très prochainement...
Je viens du collège, et si je suis contente comme tout d'atterrir au lycée, j'avoue que ça m'a fait très mal de penser que j'allais devoir dire "adios" à la littérature jeunesse et à ses innombrables pépites... Tellement mal que je n'ai pas pu m'y résoudre et que je lorgne très fort du côté d'Anne-Laure Bondoux et de son magnifique Temps des miracles dans le cadre des objets d'étude "le travail de l'écriture", "écrire, publier, lire" et "roman, nouvelle". Ce livre est paru chez bayard jeunesse et adulte. Il raconte le périple d'un enfant réfugié qui s'est inventé, avec l'aide de sa protectrice, toute une mythologie familiale. A-L Bondoux a créé un site dédié à ses sources d'inspiration et à la réception du texte :
http://letempsdesmiracles.bondoux.net/index.html?PHPSESSID=d944d82cb73635d945ac17d196feddfa
Ce livre permet toute une étude du traitement du temps et des focalisations. C'est une mine en ce qui concerne les discours rapportés. Sur le site, A-L Bondoux raconte d'où est partie l'idée d'écrire un tel roman, elle évoque des souvenirs de lecture, des reportages, un vécu propre qui ont nourri son écriture et prolonge le tout par un engagement politique d'actualité. Elle évoque aussi ses doutes quant à sa légitimité d'écrire un tel roman.
Le hic, c'est que le livre coûte 11,30€ et qu'au yeux de beaucoup, ce n'est "que" de la littérature jeunesse.
Vous, vous tenteriez le coup ou pas ?

Non, catégoriquement non. Parce que c'est de la littérature jeunesse et que tu es au lycée et que le livre vaut cher. Pourquoi pas en LC facultative?

Cela dit, j'ai adoré Les larmes de l'assassin plus que Le temps des miracles.

Je suis en collège, donc le lycée, je vois ça de loin mais je dirais non comme C@ro.
Au collège, on "prône" un retour aux classiques et on conserve la litt' jeunesse pour la lecture plaisir.

Comme les autres : non.
On étudie la littérature classique.

Non catégorique également...

OK, bon, je crois que je vais ressortir mon bon vieux Flaubert alors, en attendant que la littérature jeunesse trouve ses lettres de noblesse à l'école...
Merci à tous pour vos réponses.

Je tenterais car les lycéens ont une carte cursus et que les classiques existent en Librio donc tu peux faire en sorte de rattraper cette dépense.
Un bon prof doit être à l'aise dans ce qu'il fait et s'il se fait plaisir, ses élèves y seront sensibles.

En outre, l'objet d'étude "lire, écrire, publier aujourd'hui" est incompatible avec la littérature classique.