Organisation vie pro/vie perso/enfants

pseudo-intello a écrit:Deux hommes discutent :
"Il paraît que les femmes feraient plus l’amour si elles avaient moins de boulot entre leur job et leurs maisons… Alors hier en rentrant, j’ai fait les courses, donné le bain aux enfants, fais le repas, la vaisselle et le repassage.
- Et alors vous avez fait l’amour ?
- Nan j’étais trop crevé…"

J'adore !

Marcelle, laisse tomber pour les fringues. Le mien fait pression sur le mode "soit tu me prépares les fringues, soit je "dépile"". "Dépiler" = prendre ce qui est au-dessus de chaque pile, quelle que soit la météo (de toute manière ça le rend dingue que je regarde la météo pour habiller les filles) et quelles que soient les couleurs desdites choses. Quand je peux, je prépare, mais quand je ne peux pas, bah la miss est habillée comme une daltonienne avec des t-shirts qui lui arrivent au milieu du bras (c'est super dur de tenir une armoire à jour avec des petits). Un jour il a même trouvé le moyen de mettre un t-shirt en 9 mois à ma grande qui avait 3 ans 1/2 (c'était le t-shirt de sa soeur). Le soir quand je le lui ai fait remarquer, il m'a répondu : "Je me disais aussi, qu'il était un peu petit, ce t-shirt, mais tu sais, de nos jours...". Tant pis, de toute manière, à la crèche, elles savent quand ce sont les papas qui habillent les enfants Je sauve l'essentiel en mettant hors de portée les fringues qui ne sont vraiment plus de saison (genre les énormes pantalons doublés d'hiver qu'il a trouvé le moyen de lui mettre quand il faisait 28°C). Et malgré tout il progresse. Il s'en sort plutôt correctement même si souvent ce n'est pas coordonné. Un jour il était tout fier de lui avoir mis des fringues qui allaient bien ensemble : elle était habillée en blanc de la tête au pieds, avec évidemment un blanc différent pour chaque fringue, des trucs qui n'étaient pas du tout du même style, le tout pour aller jouer dans la terre à la crèche. C'est pas grave, c'est rigolo et c'est mignon qu'il fasse des efforts. Et puis bon, lui il va bosser avec des polos troués, alors il prend plus soin de ses enfants que de lui-même
Une année où il devait faire passer des auditions et être fringué correctement, il a acheté 10 polos noirs identiques pour ses 10 jours d'auditions. Je dois dire d'ailleurs qu'il déteint sur moi : avant je me prenais la tête pour choisir mes fringues pour aller au boulot (alors que les fringues, pour moi, c'est pas du tout un plaisir). Maintenant c'est très simple, je reprendre systématiquement la tenue qui est dans le bac à lingue, c'est-à-dire en général la tenue de la veille. J'ai tourné sur 3 tenues d'hiver et 3 tenues d'été. Des trucs qui ne se repassent pas, évidemment. Et j'ai mis un jean noir tous les jours de l'année (j'ai appliqué la technique de monsieur, j'en ai acheté plusieurs identiques). Ça doit jaser parmi les élèves, et même parmi les profs, mais qu'est-ce que c'est libérateur !

Marcelle Duchamp a écrit:Partir de la maison, je n’en serai pas capable.
De même que ne pas préparer le biberon et les fringues... parce que je vous jure, quand j’ai reçu les photos de Marcel, ce soir là, au parc, emmitouflé dans une vieille turbulette moche dans la poussette; j’ai eu honte.
Je suis sûrement naïve de croire qu’il finira par visualiser qu’une tenue c’esr Un body, un tee shirt, une veste, un bas et des chaussettes dans les chaussures. Je vais sûrement lui faire cette liste et la scotcher au dessus de la table à langer.
Sauf que je vais me retrouver avec une tonne de liste!!! Entre la liste « Il fait 20 degrés, Marcel s’habille... »; la liste « Marcel porte actuellement du 9/12/18 mois selon les marques »; la liste « Marcel a le droit de ne pas être habillé comme un daltonien donc tu ne mets pas t’elle et telle couleur... »...

Marcelle, lâche prise. S'il est mal habillé, ce n'est pas grave.
Moi j'habille Agathe parce que ça me fait plaisir. Mais parfois, je suis trop fatiguée et je n'ai pas le courage de préparer la tenue la veille pour le lendemain.
La première fois mon mari lui a mis un gilet taille 6 mois alors qu'elle mettait du 12... on lui a fait la réflexion à la crèche, il ne l'a plus refait. Une fois elle était habillée avec des pois en haut et des rayures en bas, quand je l'ai récupérée à la crèche, elles m'ont demandé si c'était papa qui avait habillé "parce que ça se voit" ... Bref, j'ai lâché prise, ce n'est pas comme je ferai mais bon, elle n'y va pas cul nu et c'est le principal.

Marcelle Duchamp a écrit:Partir de la maison, je n’en serai pas capable.
De même que ne pas préparer le biberon et les fringues... parce que je vous jure, quand j’ai reçu les photos de Marcel, ce soir là, au parc, emmitouflé dans une vieille turbulette moche dans la poussette; j’ai eu honte.
Je suis sûrement naïve de croire qu’il finira par visualiser qu’une tenue c’esr Un body, un tee shirt, une veste, un bas et des chaussettes dans les chaussures. Je vais sûrement lui faire cette liste et la scotcher au dessus de la table à langer.

Mais tu as eu honte de quoi ? Ce n'est pas toi qui es responsable, donc tu n'as pas à avoir honte, il me semble. Mon mari m'a fait remarquer que les chaussures du petit devenaient trop petites. Sur le coup je me suis sentie coupable de ne pas l'avoir vu, puis j'ai réalisé que deux jours avant quand je lui ai demandé d'acheter des shorts au grand cela ne l'a pas culpabilisé un brin de ne pas savoir ce que Fils Ainé avait dans son armoire. La charge mentale c'est aussi cela : être convaincue que l'autre doit faire mais que s'il fait mal ou pas comme nous voudrions qu'il fasse c'est notre responsabilité de maman ou de papa.

Je lis tout ça avec beaucoup d'intérêt, et ça me rappelle des souvenirs!Mes enfants sont tous grands maintenant, mais nous avons quand même eu avec mon conjoint des moments de négociation avant de trouver notre équilibre, et ce même avant l'arrivée des enfants.
Sa mère à lui faisait tout. J'ai remercié la mienne de m'avoir transmis l'idée que le ménage était une corvée pas particulièrement intéressante , pas un devoir sacré qui reflèterait mes qualités en tant que femme, ma capacité à "tenir une maison " comme on disait autrefois. Il y a eu dans les débuts de notre couple des discussions parfois houleuses: non ce n'est pas pareil de tondre la pelouse que de passer l'aspirateur, la première chose ça se fait une fois tous les 15 jours trois semaines, et c'est assez valorisant dans l'ensemble. La poussière elle revient tous les jours. Dieu merci je n'ai pas hérité de trop d'exigence en matière de ménage( merci encore maman). Je ne repasse strictement rien sauf si vraiment indispensable, les chemises je les étends mouillées sur un cintre où je les passe au sèche-linge.
Ma belle-mère une fois a essayé de me dire que lorsqu'elle était plus jeune elle amidonnait les cols de chemise de son mari, sous-entendu contrairement à moi. À quoi elle a ajouté" ça ne l'a pas empêché de me quitter " (mes beaux parents etaient divorcés avant notre rencontre) - bref instant de lucidité.
Je ne saurais trop conseiller à toutes celles qui se posent des questions la lecture des excellents ouvrages de Jean-Claude Kaufmann sur la question, notamment " la trame conjugale" ou encore" le cœur à l'ouvrage" ( à faire lire aussi au conjoint ou à la conjointe!). Bref, je pense qu'en partie on se piège soi-même en effet, mais qu'analyser pourquoi et comment on intériorise tous ces impératifs peut permettre de s'en libérer en partie...
Après effectivement il est essentiel de discuter avec le conjoint et de se respecter et se faire respecter. Mais ce n'est pas simple!
Cela dit ça en vaut la peine, surtout juste après un bébé, c'est le moment le plus dangereux...

J'ai une amie qui se demande s'il ne faut pas partir.
Elle fait tout à la maison. Quand son compagnon rentre manger à midi, il a juste à tourner le bouton du micro-ondes... Sinon, il ne mangerait pas, dit-elle. Elle s'est rendue compte que, plusieurs fois dans sa vie, elle était celle qui faisait tout... Plus le ménage, le repassage, les courses,la cuisine.
Elle travaille, et fait des à-côtés (ménage, repassage à 10 euros de l'heure) sans lesquels la situation financière serait pire, alors qu'elle n'est déjà pas reluisante. Lui est aux 35 heures, travaille à 3 minutes de leur maison mais refuse d'en faire plus. Quand elle a exposé cela à un ami qui a pris la défense de son mari, devant lui, elle a pleuré. Enre mec, on se soutientQu'elle soit crevée, bah là n'est pas la question.
Elle a remarqué autre chose: si elle part quelques jours en vacances, lui est invité tous les soirs parce que,bon, un homme seul quand même...Il s'ennuie et ne sait pas se prendre en charge. La réciproque n'est pas vraie, si lui part en vacances, elle n'est invitée nulle part (une femme seule, ça se débrouille).
Et là pour moi c'es sans espoir. Passé 50 ans, ayant toujours été pris en charge et ne souhaitant rien remettre en question de son confort...

Effectivement dans ce cas, le conflit est inévitable... grève éventuellement? On ne sait jamais il peut en sortir du positif. Bon courage...

Je reprends ce qu’a dit WW sur le haut à pois et le bas à rayures: et bien Marcel est toujours habillé comme ça!! J’adore mixer les imprimés et il porte 95% du temps une marinière en haut et un leggings d’un autre motif en bas (avec une préférence pour les bananes!).

Sinon ce soir, il fallait remettre des draps propres dans notre lit... je me couche, 25 mon après lui, le lit à moitié fait.... la couette pliée de mon côté et lui qui dort à moitié dessus. J’ai donc fini de faire le lit avec lui dedans entrain de ronfler.

Mirobolande a écrit:J'ai une amie qui se demande s'il ne faut pas partir.
Elle fait tout à la maison. Quand son compagnon rentre manger à midi, il a juste à tourner le bouton du micro-ondes... Sinon, il ne mangerait pas, dit-elle.

Eh bien ! Qu'il ne mange pas !

Marcelle je ne te connais pas mais ton ras - le -bol me paraît plus que justifié.
Je ne sais pas si ton conjoint serait capable de l'entendre, mais ce genre d'attitude comme tue l'amour il n'y a pas mieux. D'ailleurs à ce stade là c'est-pardonne moi-de la goujaterie pure et simple... l'amour c'est quand même aussi de prendre soin de l'autre, il me semble.

pseudo-intello a écrit:

Mirobolande a écrit:J'ai une amie qui se demande s'il ne faut pas partir.
Elle fait tout à la maison. Quand son compagnon rentre manger à midi, il a juste à tourner le bouton du micro-ondes... Sinon, il ne mangerait pas, dit-elle.

Eh bien ! Qu'il ne mange pas !

C'était aussi ma réaction!

Pour noël, offre-lui un lire de recettes.

(c'est décidé, le jour où je me casse de l'N, je me fais conseillère conjugale).

Moi aussi j'ai plusieurs jeans noirs et je suis toujours en jean noir chaque jour au collège
J'ai des choses plus importantes à penser

pseudo-intello a écrit:

Mirobolande a écrit:J'ai une amie qui se demande s'il ne faut pas partir.
Elle fait tout à la maison. Quand son compagnon rentre manger à midi, il a juste à tourner le bouton du micro-ondes... Sinon, il ne mangerait pas, dit-elle.

Eh bien ! Qu'il ne mange pas !

Même réaction. On verra s'il est à ce point incapable de se faire à manger s'il y est obligé.

pseudo-intello a écrit:Pour noël, offre-lui un lire de recettes.

(c'est décidé, le jour où je me casse de l'N, je me fais conseillère conjugale).

C'est ce qu'on a offert à mon coloc pour Noël. Ça n'a pas marché.

Je me doute que ça ne marche pas, mais le message est clair. :lol:

Certaines femmes en font trop. Et ne sont pas "récompensées" pour autant. Un problème d'éducation, de regard sur ce qu'elles pensent qu'on attend d'elles. Et ce n'est pas évident de sortir de certains schémas. Et la difficulté à déléguer parce qu'elles veulent que ce soit fait comme elles veulent (l'amie dont je parle est perfectionniste). Son compagnon a toujours été pris en charge, par maman, puis par sa femme qui ne travaillait pas à l'extérieur. Et la ^lassitude à répéter les mêmes choses sans résultat quand elles veulent que ça change... Alors, elles font...

Plusieurs choses me laissent perplexes :
- ces hommes ne sont pas devenus des mufles du jour au lendemain, non ? Je trouve étonnant qu'avant la naissance du premier enfant il n'y ai pas eu des signes avant coureurs pour dire "si tu fais un gosse avec moi tu va prendre cher". Et si ce fut le cas, pourquoi s'enferrer dans la situation ? Ce qui est fait est fait, mais c'est une question que je me pose depuis longtemps, eu égard à d'autres situations dont j'ai eu la connaissance.

- pourquoi faire cas de l'assortiment des couleurs? On s'en fout dans ce contexte. L'homme ne fait déjà pas grand chose, le peu qu'il fait il ne le fait pas à votre gout (je ne parle pas de mal, ce qui peut arriver), certes, mais pourquoi enfoncer le clou alors que ce pourrait être une entrée pour le forcer à en faire plus.

- Je ne sais plus lequel renvoie à un défaut d'organisation (on peut bien faire sans une organisation au cordeau si on a quelques variables d'ajustement) : très bien mon grand, voilà toutes mes contraintes d'actions et de temps, fait moi un planning. Et quand je parle d'actions, je parle de TOUTES les tâches.

- Pourquoi Babarette s'évertue t-elle à poster ici ? À part pour faire du man-bashing de base ?

Je trouve ce topic très intéressant sur les questionnements, les positionnements, là où je vis on s'interroge énormément, surtout avec le ramadan où les Cadis appellent les femmes à cuisiner pour leur mari pour le foutari.
Et là, et bien on a toutes sortes de réaction, les femmes qui trouvent cela choquant mais qui font, pouvoir de la tradition ou autres, les femmes qui sont d'accords pouvoir de la tradition et autres.
J'avoue que fondamentalement cela me dérange énormément, pas qu'une femme cuisine pour son mari en période de Ramadan mais que cela revête un caractère obligatoire, mais je suis d'accord avec d'autres sur le fil c'est aussi à nous de prendre notre place.

Pour ce qui est des tâches dans mon couple, nous balbutions, n'avons pas beaucoup vécu ensemble, nous verrons bien. La chose que je sais c'est que la charge mentale administrative sera beaucoup plus pour moi, mon mari étant étranger il ne connaît pas les beaux dessous administratifs de son pays, mais chez lui il prend en charge on verra s'il s'adapte. Après je me prends moi-même moins la tête sur le quotidien et j'espère que l'arrivée du bébé ne me fera pas faire un bond en arrière. Et que l'on arrivera à faire à deux.

Ma famille en Afrique est clairement plus détendue sur les tâches du quotidien et pourtant tout est plus compliqué, aller chercher de l'eau, cuisiner, faire le linge, vivre dans un endroit propre quand la maison est en torchis, la grande différence c'est pour beaucoup l'absence d'un travail salarié aliénant. C'est mon combat, j'aime travailler, être indépendante financièrement et correctement gagner ma vie. Mais je ne veux pas que mon travail soit aliénant, me mettre une pression d'enfer, vouloir être parfaite sur tous les fronts, ce n'est qu'un travail, il est utile à l'équilibre que m'impose la société, mais il n'est pas mon bonheur, mon bonheur est ailleurs.
Je construis cela petit à petit.

Il me semble que quelqu'un a demandé des avis sur une application type agenda partagé, quelqu'un aurait une référence ?

Marcelle, le barbu exagère vraiment. Effectivement, c'est un tue l'amour en plus d'un clair manque de respect.
Dis, il ne ferait pas une déprime ?

Ou alors, c'est une forme de jalousie vis à vis du bébé, ou une forme de refus de grandir et de passer au statut de père... Ça s'est vu!
Quoi qu'il en soit, il me semble nécessaire d'en parler. .. et après d'agir. Ce qui n'est ni facile ni confortable.

Sur la question des plannings, moi j'ai commencé à regarder les sites sur l'organisation qui avaient été proposés au début, j'ai l'impression que c'est encore plus de stress parce que ça vise à être la femme parfaite qui va tout gérer! si quelqu'un a vraiment des propositions...

Je suis d'accord pour dire que les couleurs, c'est clairement pas la priorité

Moi j'aurais besoin d'un agenda partagé, ça me permettrait d'évacuer de ma tête que tel soir mon mari rentre à 22h et de ne pas l'attendre inutilement pour manger / coucher la petite.

En fait je réalise que j'en fais moins à la maison qu'il y a un moment (le fait d'avoir été alitée 15 jours pour l'entorse ?) mais depuis que j'ai repris le boulot je me sens complètement débordée. J'ai tellement de choses à penser au secrétariat que le soir arrive et je suis vidée.
L'autre jour, en allant chercher ma fille à la crèche, j'ai réalisé que j'étais garée sur le parking du supermarché et pas du tout à la crèche. Un bug complet.

Marcelle Duchamp a écrit:Je reprends ce qu’a dit WW sur le haut à pois et le bas à rayures: et bien Marcel est toujours habillé comme ça!! J’adore mixer les imprimés et il porte 95% du temps une marinière en haut et un leggings d’un autre motif en bas (avec une préférence pour les bananes!).

Sinon ce soir, il fallait remettre des draps propres dans notre lit... je me couche, 25 mon après lui, le lit à moitié fait.... la couette pliée de mon côté et lui qui dort à moitié dessus. J’ai donc fini de faire le lit avec lui dedans entrain de ronfler.

(Alors ça, pour ma génération, c'est un cas de figure où la fashion police débarquait direct pour te foutre en tôle).

Ça a l'air tellement compliqué de devenir parents... déjà que je ne me sens pas prêt du TOUT à devenir père un jour (ni l'envie), mais alors là, vous avez fini de me convaincre C'est Madame qui va pas être très contente.

Je lis depuis un petit moment sans oser intervenir (car je n'ai pas de conseil particulier à donner, mon organisation n'étant pas un modèle...). Mais là Marcelle, je suis vraiment choquée. Tu ne peux pas continuer à te faire mépriser de la sorte. Car de deux choses l'une : soit ton conjoint est déficient cognitif, auquel cas, bon... soit il ne te respecte pas. Évidemment je penche plutôt pour la seconde option. Et c'est juste inacceptable. Tu n'es pas une bonniche, ni sa bonniche. Tu as le droit à un minimum de respect, de considération, car quand on aime l'autre, on est attentif à son bien-être. Je me dis que tu dois être sacrément amoureuse pour encaisser tout ça sans broncher ou presque. Il se fout de ta g*****. Et les discours du type : " oh, il n'a pas encore trouvé son rôle de père", "il ne sait pas comment s'y prendre avec le petit", "il n'a pas conscience" ne tiennent pas.
Il y a besoin d'avoir trouvé son rôle de père pour se rendre compte que, quand il pleut et fait froid dehors, il faut mettre son manteau à un nourrisson? Que quand la housse de couette est sur le lit, et la couette sans housse, faudrait peut-être mettre l'une dans l'autre? Allons. Il est très conscient, mais se complaît dans cette situation. Et pour s'y complaire, il faut en avoir rien à cirer du mal-être de l'autre.
Comme cela t'a été suggéré, à ta place, je commencerais pas arrêter de ramasser, laver et repasser son linge. Qu'il se débrouille avec. Peut-être que lorsqu'il n'aura plus rien à se mettre, et qu'il sera las de porter des slips crades, il se sortira les doigts. En attendant, ça te fera un peu de corvée en moins. Il faudrait aussi trouver une idée pour qu'il admette qu'il pourrait te perdre s'il ne change pas de comportement. J'espère ne pas t'avoir fait de peine Marcelle. Mais suis sciée.

Je ne sais pas si tout peut être reparti à 50/50... Il y a des situations où ça me paraît difficile (par exemple quand le conjoint travaille loin, part tôt et rentre tard). Mais à partir du moment où il fait sa part quand il est là, ça me paraît cohérent.

Domitius a écrit:Ça a l'air tellement compliqué de devenir parents... déjà que je ne me sens pas prêt du TOUT à devenir père un jour (ni l'envie), mais alors là, vous avez fini de me convaincre  C'est Madame qui va pas être très contente.

Tout dépend de plein de choses : le bébé (son caractère et son état de santé), l'attitude des deux parents, les métiers et l'éloignement du boulot des parents... Il y a des choses qui facilitent la vie avec un enfant.

kiwi a écrit:

Domitius a écrit:Ça a l'air tellement compliqué de devenir parents... déjà que je ne me sens pas prêt du TOUT à devenir père un jour (ni l'envie), mais alors là, vous avez fini de me convaincre  C'est Madame qui va pas être très contente.

Tout dépend de plein de choses : le bébé (son caractère et son état de santé), l'attitude des deux parents, les métiers et l'éloignement du boulot des parents... Il y a des choses qui facilitent la vie avec un enfant.

Je redoute justement ce passage de couple à couple avec enfant. Peut-on réellement se sentir prêt un jour d'ailleurs, je ne pense pas. Après, égoïstement, je ne sais pas ce que peut m'apporter de plus un enfant dans la vie. Je ne vois que l'aspect des contraintes :
- les voyages à l'arrache, terminés,
- les pleurs,
- le coût (qu'il ne faut pas négliger surtout que dans l'EN on ne roule pas sur l'or)


Et puis je lis tellement de cas où les couples se séparent après une naissance car un des deux ne se sent plus pleinement à sa place... bref, vous avez du courage et une force pour tout concilier. Bravo.