- InvitéInvité
Où l'on voit aussi que le numérique est une plaie, pas que dans l'EN!
- BritLétyHabitué du forum
Elaïna a écrit:Rabelais a écrit:
Il FAUT qu’elle le fasse parce qu’elle n’a pas le choix du moment, elle doit se concentrer sur l’agregation Et il est très injuste d’etre a la merci du bon vouloir de quelqu’un pour pouvoir commencer son travail intellectuel.
Parce que justement , le « je vais le faire « , ne donne aucune notion de temps.
J’ai bon ?
Voilà.
Enfin sinon il y a aussi une question de timing. Encore une fois les maisons ni les journées ne sont extensibles. On peut laisser tout en bordel, on peut laisser le conjoint faire. Sauf que si on lâche prise et que le conjoint s'y met à 22h, super, la soirée est foutue. Moi à 22h je vais pioncer. Je n'attends pas 22h30 pour passer à autre chose. C'est très bien sur le papier de dire qu'il faut lâcher prise, et je suis la première à le penser. Mais il se trouve que nul système n'est parfait et que l'on fait parfois des choses à contre-coeur pour faire tourner une maison, une famille.
Mais c'est comme tout : il faut aussi bien voir que dans tout couple on est deux à fonctionner et que l'on s'adapte aux qualités et aux défauts de son conjoint. Si certains ou certaines ont réussi à transformer les "mauvaises habitudes" de leur partenaire, c'est super pour eux. S'ils se sentent de le plaquer pour des histoires de ménage, c'est très bien. Les autres font ce qu'ils peuvent. Un peu comme Lene qui expliquait qu'on ne va pas dire à un enfant qui hurle de douleur que non, on ne va pas s'occuper d'elle parce qu'on est féministe et que comme papa ne se lève pas on ne se lèvera pas non plus, ben pour le ménage c'est pareil. Certains (dont je fais partie) estiment que ça ne vaut peut-être pas la peine de se prendre la tête avec le conjoint pour ça.
Et encore une fois, je le répète, c'est une question globale. Mon mari se contrefout du rangement de la table comme tous les soirs, mais présentement je suis sur néo et lui s'occupe des enfants, il est en train de leur lire une histoire pendant que je fais le rangement. Ensuite, il va se poser, moi je vais faire le ménage dans la cuisine, étendre une lessive, en mettre une autre et finir de plier du linge. J'en aurai fait plus que lui quand on se couchera. Mais en même temps j'ai pu me recoucher de 8h30 à 10h ce matin et j'ai passé une bonne partie de la journée à papoter avec une copine.
Mais pourquoi? Et en quoi le fait qu'il s'y mette à 22h t'empêche de dormir? Et en quoi le fait d'avoir la table sale t'empêche de bosser ou te détendre?
Non vraiment je ne comprends pas du tout.
- RabelaisVénérable
Déjà tenté , mais il ne comprend pas pourquoi ça me dérange et il est très très très buté et un peu vieille France catho.Fires of Pompeii a écrit:Mais sinon, discuter un jour (pas au moment même) et dire : "bon, je sais que toi tu n'aimes pas débarrasser de suite, mais on peut se mettre d'accord pour que ce soit fait avant 21h car je n'aime pas voir le bazar rester longtemps sur la table, et ça nous permettrait d'être tranquilles pour la soirée", c'est peut-être possible ?Rabelais a écrit:C’etait mal dit, j’aurais dû dire « qu’une tâche attend ».Fires of Pompeii a écrit:Mais pourquoi une corvée vous attendrait-elle si Monsieur a dit qu'il s'en occuperait ? C'est ça qui m'échappe.Rabelais a écrit:Oh puis, le fondement de tout cela est aussi qu’une fois que tout est fait, on est tranquille, on peut se détendre, faire quelque chose de chouette sans se dire qu’une corvée nous attend et ça, ça me fait bouger mon popotin plus vite que l’eclair
J’ai complété aussi.
Exemple précis :
Nous dînons à 19 h, je rentre à 17 maxi, Mr vers 18h45.
J’ai donc derrière moi ma journée de travail +le trajet de l’ecole des enfants + le goûter + la préparation du repas .
Nous ne dînerons pas plus tard, j’ai déjà essayé , mes enfants ont faim et ont envie de se coucher vers 19h45 ( je sais, j’ai une chance folle ).
19h20/30 on a fini.
Si je ne débarrasse pas, je descends après le coucher des enfants et ce n’est pas fait mais ça va l'être, m’assure_t_on.
J’essaie de me détendre en ayant confiance....21h, la table est toujours dégoûtante , le chien tourne toujours autour.
Le film commence, Mr le fera à la pub.
22 h, le bruit des assiettes réveille les gamins.
Moi, je ne me suis pas détendue parce que 1) le chien m’a saoulée 2) bonjour la vue 3) je savais bien que les enfants seraient réveillés avec le bruit 4) franchement, 3 h pour se décider à débarrasser une pauvre table , c’est abusé .
Autre soirée :
19h30, on finit , j’envoie les enfants se brosser les dents, je débarrasse la table et charge le lave-vaisselle dans le brouhaha ambiant.
19h35, j’ai fini, la table est nettoyée, même le chien est allé se recoucher.
19h50 la soirée est à moi, tout est fait, tout est calme, pas de charge mentale, je lis, Mr détruit son cerveau, tout est parfait.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- RabelaisVénérable
Fires of Pompeii a écrit:Mais pourquoi une corvée vous attendrait-elle si Monsieur a dit qu'il s'en occuperait ? C'est ça qui m'échappe.Rabelais a écrit:Oh puis, le fondement de tout cela est aussi qu’une fois que tout est fait, on est tranquille, on peut se détendre, faire quelque chose de chouette sans se dire qu’une corvée nous attend et ça, ça me fait bouger mon popotin plus vite que l’eclair
Voilà ta réponse, Fire 🔥BritLéty a écrit:Elaïna a écrit:Rabelais a écrit:
Il FAUT qu’elle le fasse parce qu’elle n’a pas le choix du moment, elle doit se concentrer sur l’agregation Et il est très injuste d’etre a la merci du bon vouloir de quelqu’un pour pouvoir commencer son travail intellectuel.
Parce que justement , le « je vais le faire « , ne donne aucune notion de temps.
J’ai bon ?
Voilà.
Enfin sinon il y a aussi une question de timing. Encore une fois les maisons ni les journées ne sont extensibles. On peut laisser tout en bordel, on peut laisser le conjoint faire. Sauf que si on lâche prise et que le conjoint s'y met à 22h, super, la soirée est foutue. Moi à 22h je vais pioncer. Je n'attends pas 22h30 pour passer à autre chose. C'est très bien sur le papier de dire qu'il faut lâcher prise, et je suis la première à le penser. Mais il se trouve que nul système n'est parfait et que l'on fait parfois des choses à contre-coeur pour faire tourner une maison, une famille.
Mais c'est comme tout : il faut aussi bien voir que dans tout couple on est deux à fonctionner et que l'on s'adapte aux qualités et aux défauts de son conjoint. Si certains ou certaines ont réussi à transformer les "mauvaises habitudes" de leur partenaire, c'est super pour eux. S'ils se sentent de le plaquer pour des histoires de ménage, c'est très bien. Les autres font ce qu'ils peuvent. Un peu comme Lene qui expliquait qu'on ne va pas dire à un enfant qui hurle de douleur que non, on ne va pas s'occuper d'elle parce qu'on est féministe et que comme papa ne se lève pas on ne se lèvera pas non plus, ben pour le ménage c'est pareil. Certains (dont je fais partie) estiment que ça ne vaut peut-être pas la peine de se prendre la tête avec le conjoint pour ça.
Et encore une fois, je le répète, c'est une question globale. Mon mari se contrefout du rangement de la table comme tous les soirs, mais présentement je suis sur néo et lui s'occupe des enfants, il est en train de leur lire une histoire pendant que je fais le rangement. Ensuite, il va se poser, moi je vais faire le ménage dans la cuisine, étendre une lessive, en mettre une autre et finir de plier du linge. J'en aurai fait plus que lui quand on se couchera. Mais en même temps j'ai pu me recoucher de 8h30 à 10h ce matin et j'ai passé une bonne partie de la journée à papoter avec une copine.
Mais pourquoi? Et en quoi le fait qu'il s'y mette à 22h t'empêche de dormir? Et en quoi le fait d'avoir la table sale t'empêche de bosser ou te détendre?
Non vraiment je ne comprends pas du tout.
Avec mon conjoint, c’est la même discussion de sourd.
Il ne PEUT pas comprendre et même s’il essaie de me faire plaisir, son « je vais » prend des heures.
( sans compter dans son cas la lutte contre les stéréotypes et « l’esclavage » dont sa mère était victime ).
Donc je fais ou j’exige, point.
Et je ne m’en plains pas, NON, ça fait 20 messages que je vous dis que c’est mieux comme ça et que ça m’evite de le détester pour des con...pareilles de ménage.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- HimpyExpert spécialisé
Fires of Pompeii a écrit:Entièrement d'accord avec ça.DesolationRow a écrit:Je m'exprime peut-être de manière un peu abrupte : je veux dire qu'on ne peut pas à la fois se plaindre de la charge mentale et se résigner à faire sans broncher ce que l'on trouve pénible, en présumant qu'une discussion franche avec son conjoint n'améliorerait pas la situation. Ou alors c'est que ladite charge, on se l'impose à soi-même.
Et si l'époux.se n'est pas capable de se bouger un peu s'il apprend que ça pèse vraiment à son conjoint.e (spéciale dédicace Cripure, pour l'écriture inclusive) que la vaisselle soit faite à 20h30 plutôt qu'à 20h, ça dit des choses terribles sur l'époux.se, et il y a des claques qui se perdent. Mais étrangement je pense que c'est rarement le cas.
Idem.
Mais je crois que le fonctionnement et la communication au sein de bien des couples me sont totalement étrangers.
- ElaïnaDevin
BritLéty a écrit:
Mais pourquoi? Et en quoi le fait qu'il s'y mette à 22h t'empêche de dormir? Et en quoi le fait d'avoir la table sale t'empêche de bosser ou te détendre?
Non vraiment je ne comprends pas du tout.
ça m'empêche de dormir parce que ça fait du bruit. C'est relou parce qu'au lieu de traînasser on aurait pu faire autre chose de notre soirée plutôt que d'attendre que tout soit fait, Rabelais a très bien expliqué le timing.
Après, pour répondre à DR, je ne me plains pas particulièrement en ce qui me concerne. Je voulais seulement expliquer que la question de la charge mentale, c'est un peu plus compliqué que le simple "faut lâcher prise" et "il suffit de discuter". C'est comme pour celui qui se lève la nuit. Il y en a qui ont le sommeil plus que lourd (et j'ai vu de mes yeux vu des mecs d'amies dormir comme des bienheureux avec un réveil qui sonne à fond et des enfants qui hurlent..) donc non ce n'est pas de la comédie et c'est là encore plus compliqué que le simple "bah réveille-le".
Je crois que je lâche énormément prise sur le ménage parce que je ne suis vraiment, vraiment pas maniaque sur le ménage. Mais il y a des choses pour lesquelles il faut se bouger les fesses.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- SeiGrand Maître
Quand j'étais enceinte, je n'arrivais plus à faire le ménage (grosses nausées au début, et puis la situation était un peu particulière, il y avait énormément à faire dans la maison où on venait d'emménager), si bien que mon conjoint faisait tout : ben au bout d'un moment, il m'a dit que ce n'était plus possible et on a payé quelques heures par semaine quelqu'un qui venait pour le ménage.
Là, c'est bon, j'ai remis la main à la pâte, impossible de dire qui de nous deux en fait le plus. (Et on n'est pas très organisé, même si j'ai l'impression d'être au cordeau depuis que j'ai un enfant).
Par contre, mon compagnon a du mal avec les lessives. Comme il est hors de question que je lui lave ses fringues, que croyez-vous qu'il ait fait ? Il paye de temps en temps un service qui lave et repasse, il donne à laver ses vêtements et ceux de la petite, et il complète avec des lessives à la maison, mais il a ainsi beaucoup moins besoin d'en faire. Le tarif est en fonction du coefficient familial.
OK, c'est un coût, mais il fait ce qu'il veut de son argent, et hop, aucune prise de tête !
Donc je sais que je n'hésiterais pas une seconde s'il ne faisait pas sa part de ménage : tu ne veux rien faire ? pas de problème, mais débrouille-toi pour payer quelqu'un pour faire à ta place.
Cette solution demande aussi de ne pas avoir un compte entièrement commun. C'est notre choix : compte commun pour les dépenses communes, mais on garde un compte pour nos dépenses personnelles.
Là, c'est bon, j'ai remis la main à la pâte, impossible de dire qui de nous deux en fait le plus. (Et on n'est pas très organisé, même si j'ai l'impression d'être au cordeau depuis que j'ai un enfant).
Par contre, mon compagnon a du mal avec les lessives. Comme il est hors de question que je lui lave ses fringues, que croyez-vous qu'il ait fait ? Il paye de temps en temps un service qui lave et repasse, il donne à laver ses vêtements et ceux de la petite, et il complète avec des lessives à la maison, mais il a ainsi beaucoup moins besoin d'en faire. Le tarif est en fonction du coefficient familial.
OK, c'est un coût, mais il fait ce qu'il veut de son argent, et hop, aucune prise de tête !
Donc je sais que je n'hésiterais pas une seconde s'il ne faisait pas sa part de ménage : tu ne veux rien faire ? pas de problème, mais débrouille-toi pour payer quelqu'un pour faire à ta place.
Cette solution demande aussi de ne pas avoir un compte entièrement commun. C'est notre choix : compte commun pour les dépenses communes, mais on garde un compte pour nos dépenses personnelles.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
J'ai une copine comme ça, dont le mec a le "sommeil lourd". Elle a assuré toutes les nuits depuis la naissance (et la petite a bientôt deux ans et se réveille encore la nuit, parfois pendant trois heures...) parce que "tu comprends, il a le sommeil lourd, et le temps que je le réveille ben je suis réveillée donc ce serait mesquin".
Ouais ben non en fait, entre se réveiller pour donner un coup de pied ou se lever pour assurer, eh bien je pense que la première solution est moins fatigante.
Et ce ne serait pas mesquin, ce serait une question de principe et de partage de la fatigue.
Ouais ben non en fait, entre se réveiller pour donner un coup de pied ou se lever pour assurer, eh bien je pense que la première solution est moins fatigante.
Et ce ne serait pas mesquin, ce serait une question de principe et de partage de la fatigue.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Si ça te convient, alors, tout va bien.Rabelais a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Mais pourquoi une corvée vous attendrait-elle si Monsieur a dit qu'il s'en occuperait ? C'est ça qui m'échappe.Rabelais a écrit:Oh puis, le fondement de tout cela est aussi qu’une fois que tout est fait, on est tranquille, on peut se détendre, faire quelque chose de chouette sans se dire qu’une corvée nous attend et ça, ça me fait bouger mon popotin plus vite que l’eclairVoilà ta réponse, Fire 🔥BritLéty a écrit:Elaïna a écrit:Rabelais a écrit:
Il FAUT qu’elle le fasse parce qu’elle n’a pas le choix du moment, elle doit se concentrer sur l’agregation Et il est très injuste d’etre a la merci du bon vouloir de quelqu’un pour pouvoir commencer son travail intellectuel.
Parce que justement , le « je vais le faire « , ne donne aucune notion de temps.
J’ai bon ?
Voilà.
Enfin sinon il y a aussi une question de timing. Encore une fois les maisons ni les journées ne sont extensibles. On peut laisser tout en bordel, on peut laisser le conjoint faire. Sauf que si on lâche prise et que le conjoint s'y met à 22h, super, la soirée est foutue. Moi à 22h je vais pioncer. Je n'attends pas 22h30 pour passer à autre chose. C'est très bien sur le papier de dire qu'il faut lâcher prise, et je suis la première à le penser. Mais il se trouve que nul système n'est parfait et que l'on fait parfois des choses à contre-coeur pour faire tourner une maison, une famille.
Mais c'est comme tout : il faut aussi bien voir que dans tout couple on est deux à fonctionner et que l'on s'adapte aux qualités et aux défauts de son conjoint. Si certains ou certaines ont réussi à transformer les "mauvaises habitudes" de leur partenaire, c'est super pour eux. S'ils se sentent de le plaquer pour des histoires de ménage, c'est très bien. Les autres font ce qu'ils peuvent. Un peu comme Lene qui expliquait qu'on ne va pas dire à un enfant qui hurle de douleur que non, on ne va pas s'occuper d'elle parce qu'on est féministe et que comme papa ne se lève pas on ne se lèvera pas non plus, ben pour le ménage c'est pareil. Certains (dont je fais partie) estiment que ça ne vaut peut-être pas la peine de se prendre la tête avec le conjoint pour ça.
Et encore une fois, je le répète, c'est une question globale. Mon mari se contrefout du rangement de la table comme tous les soirs, mais présentement je suis sur néo et lui s'occupe des enfants, il est en train de leur lire une histoire pendant que je fais le rangement. Ensuite, il va se poser, moi je vais faire le ménage dans la cuisine, étendre une lessive, en mettre une autre et finir de plier du linge. J'en aurai fait plus que lui quand on se couchera. Mais en même temps j'ai pu me recoucher de 8h30 à 10h ce matin et j'ai passé une bonne partie de la journée à papoter avec une copine.
Mais pourquoi? Et en quoi le fait qu'il s'y mette à 22h t'empêche de dormir? Et en quoi le fait d'avoir la table sale t'empêche de bosser ou te détendre?
Non vraiment je ne comprends pas du tout.
Avec mon conjoint, c’est la même discussion de sourd.
Il ne PEUT pas comprendre et même s’il essaie de me faire plaisir, son « je vais » prend des heures.
( sans compter dans son cas la lutte contre les stéréotypes et « l’esclavage » dont sa mère était victime ).
Donc je fais ou j’exige, point.
Et je ne m’en plains pas, NON, ça fait 20 messages que je vous dis que c’est mieux comme ça et que ça m’evite de le détester pour des con...pareilles de ménage.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- BabaretteDoyen
Je ne crois pas que les discussions nécessaires n'aient jamais eu lieu.
Ce qui me paraît pénible, à mon sens, c'est d'avoir été en train de faire une tâche et de se rendre compte, quand on a fini, que l'autre n'a rien fichu pendant ce temps là. En ce qui me concerne, je ne supporte pas d'être une limace dans une ruche... et il m'est pénible de me rendre compte que j'ai été active pendant que l'autre n'a strictement rien fait.
Ce qui est aussi assez désagréable, c'est que, quand on vit avec quelqu'un, on a généralement envie de passer du temps avec. Donc si la personne prend du retard dans ses taches, au lieu de passer du bon temps avec elle une fois qu'on a fait ce qu'on avait à faire, on l'attend... Ou on l'aide.
Ce qui me paraît pénible, à mon sens, c'est d'avoir été en train de faire une tâche et de se rendre compte, quand on a fini, que l'autre n'a rien fichu pendant ce temps là. En ce qui me concerne, je ne supporte pas d'être une limace dans une ruche... et il m'est pénible de me rendre compte que j'ai été active pendant que l'autre n'a strictement rien fait.
Ce qui est aussi assez désagréable, c'est que, quand on vit avec quelqu'un, on a généralement envie de passer du temps avec. Donc si la personne prend du retard dans ses taches, au lieu de passer du bon temps avec elle une fois qu'on a fait ce qu'on avait à faire, on l'attend... Ou on l'aide.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- amethysteDoyen
J'ai le même type de mari que Rabelais et Elaïna. Ce n'est pas qu'il ne veut pas, c'est qu'il ne VOIT pas ce qu'il y a à faire (ni la saleté, donc quand je suis fatiguée et que je prends du retard dans le ménage, il ne le remarque même pas, ça a au moins un avantage ). Donc, si je veux être libéré d'une corvée, il y a la solution "discussion", où il accepte de s'en occuper, il y pense 1 jour, 2 jours... puis il rentre tard du boulot et il oublie. Re-discussion et rebelote. Donc, j'ai le choix entre réclamer 50 fois la même chose ou la faire moi-même. Et je ne me plains pas, il a énormément évolué dans ce domaine depuis que je le connais, mais il y a des choses qui ne font pas partie de son monde (je soupçonne que l'éducation par sa grand-mère et sa mère, sur un schéma très traditionnel du rôle de chacun, n'y est pas étranger. Difficile de changer complètement ses habitudes).
- HimpyExpert spécialisé
Je crois que c'est une histoire de confiance. Mon conjoint ne va pas se poser tranquille s'il y a pleins de choses à faire. S'il le fait c'est soit qu'il est fatigué, soit qu'une sorte de tour de rôle s'instaure. Par exemple il se pose pendant que je fais prendre le bain du petit, il lui donnera ensuite à manger... etc...
Parfois cela se "reporte" d'un jour à l'autre.
J'ai confiance je sais qu'il sait ce qu'il faut faire dans la maison et pour le petit, au moins autant que moi, si ce n'est davantage. On a bien nos domaines, et souvent on s'aide Parce qu'à deux cela va plus vite.
Et si parfois y'a des couacs, on se le dit.
On a pour but que le maximum soit fait avant que le petit soit couché pour avoir notre soirée chacun de notre côté ou ensemble.
Edit : Je parle de ce qui est urgent, il y a des choses qui peuvent attendre. J'étais restée sur la discussion au sujet de l'intendance du soir.
Parfois cela se "reporte" d'un jour à l'autre.
J'ai confiance je sais qu'il sait ce qu'il faut faire dans la maison et pour le petit, au moins autant que moi, si ce n'est davantage. On a bien nos domaines, et souvent on s'aide Parce qu'à deux cela va plus vite.
Et si parfois y'a des couacs, on se le dit.
On a pour but que le maximum soit fait avant que le petit soit couché pour avoir notre soirée chacun de notre côté ou ensemble.
Edit : Je parle de ce qui est urgent, il y a des choses qui peuvent attendre. J'étais restée sur la discussion au sujet de l'intendance du soir.
- glucheNiveau 10
Bonsoir à tous,Himpy a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Entièrement d'accord avec ça.DesolationRow a écrit:Je m'exprime peut-être de manière un peu abrupte : je veux dire qu'on ne peut pas à la fois se plaindre de la charge mentale et se résigner à faire sans broncher ce que l'on trouve pénible, en présumant qu'une discussion franche avec son conjoint n'améliorerait pas la situation. Ou alors c'est que ladite charge, on se l'impose à soi-même.
Et si l'époux.se n'est pas capable de se bouger un peu s'il apprend que ça pèse vraiment à son conjoint.e (spéciale dédicace Cripure, pour l'écriture inclusive) que la vaisselle soit faite à 20h30 plutôt qu'à 20h, ça dit des choses terribles sur l'époux.se, et il y a des claques qui se perdent. Mais étrangement je pense que c'est rarement le cas.
Idem.
Mais je crois que le fonctionnement et la communication au sein de bien des couples me sont totalement étrangers.
C'est quand même aussi un peu lassant de constater que certains présument que, forcément, une discussion franche avec le conjoint récalcitrant améliorerait notablement la situation. C'est la double peine pour les femmes - ou les quelques hommes - qui assument plus que leur part de tâches ménagères: non seulement elles en font plus, mais en plus c'est de leur faute!
Un petit extrait - glaçant! - de La Femme gelée:
Annie Ernaux a écrit:
Un mois, trois mois que nous sommes mariés, nous retournons à la fac, je donne des cours de latin. Le soir descend plus tôt, on travaille ensemble dans la grande salle. Comme nous sommes sérieux et fragiles, l’image attendrissante du jeune couple moderno-intellectuel. Qui pourrait encore m’attendrir si je me laissais faire, si je ne voulais pas chercher comment on s’enlise, doucettement. En y consentant lâchement. D’accord je travaille La Bruyère ou Verlaine dans la même pièce que lui, à deux mètres l’un de l’autre. La cocotte-minute, cadeau de mariage si utile vous verrez, chantonne sur le gaz. Unis, pareils. Sonnerie stridente du compte-minutes, autre cadeau. Finie la ressemblance. L’un des deux se lève, arrête la flamme sous la cocotte, attend que la toupie folle ralentisse, ouvre la cocotte, passe le potage et revient à ses bouquins en se demandant où il en était resté. Moi. Elle avait démarré, la différence. Par la dînette. Le restau universitaire fermait l’été. Midi et soir je suis seule devant les casseroles. Je ne savais pas plus que lui préparer un repas, juste les escalopes panées, la mousse au chocolat, de l’extra, pas du courant. Aucun passé d’aide-culinaire dans les jupes de maman ni l’un ni l’autre. Pourquoi de nous deux suis-je la seule à me plonger dans un livre de cuisine, à éplucher des carottes, laver la vaisselle en récompense du dîner, pendant qu’il bossera son droit constitutionnel. Au nom de quelle supériorité. Je revoyais mon père dans la cuisine. Il se marre, « non mais tu m’imagines avec un tablier peut-être ! Le genre de ton père, pas le mien ! ». Je suis humiliée. Mes parents, l’aberration, le couple bouffon. Non je n’en ai pas vu beaucoup d’hommes peler des patates. Mon modèle à moi n’est pas le bon, il me le fait sentir. Le sien commence à monter à l’horizon, monsieur père laisse son épouse s’occuper de tout dans la maison, lui si disert, cultivé, en train de balayer, ça serait cocasse, délirant, un point c’est tout. À toi d’apprendre ma vieille. Des moments d’angoisse et de découragement devant le buffet jaune canari du meublé, des oeufs, des pâtes, des endives, toute la bouffe est là, qu’il faut manipuler, cuire. Fini la nourriture-décor de mon enfance, les boîtes de conserve en quinconce, les bocaux multicolores, la nourriture surprise des petits restaurants chinois bon marché du temps d’avant. Maintenant, c’est la nourriture corvée.
Je n’ai pas regimbé, hurlé ou annoncé froidement, aujourd’hui c’est ton tour, je travaille La Bruyère. Seulement des allusions, des remarques acides, l’écume d’un ressentiment mal éclairci. Et plus rien, je ne veux pas être une emmerdeuse, est-ce que c’est vraiment important, tout faire capoter, le rire, l’entente, pour des histoires de patates à éplucher, ces bagatelles relèvent-elles du problème de la liberté, je me suis mise à en douter. Pire, j’ai pensé que j’étais plus malhabile qu’une autre, une flemmarde en plus, qui regrettait le temps où elle se fourrait les pieds sous la table, une intellectuelle paumée incapable de casser un oeuf proprement. Il fallait changer. À la fac, en octobre, j’essaie de savoir comment elles font les filles mariées, celles qui, même, ont un enfant. Quelle pudeur, quel mystère, « pas commode » elles disent seulement, mais avec un air de fierté, comme si c’était glorieux d’être submergée d’occupations. La plénitude des femmes mariées. Plus le temps de s’interroger, couper stupidement les cheveux en quatre, le réel c’est ça, un homme, et qui bouffe, pas deux yaourts et un thé, il ne s’agit pas d’être une braque. Alors, jour après jour, de petits pois cramés en quiche trop salée, sans joie, je me suis efforcée d’être la nourricière, sans me plaindre.
« Tu sais, je préfère manger à la maison plutôt qu’au restau U, c’est bien meilleur ! » Sincère, et il croyait me faire un plaisir fou. Moi je me sentais couler. Version anglaise, purée, philosophie de l’histoire, vite le supermarché va fermer, les études par petits bouts c’est distrayant mais ça tourne peu à peu aux arts d’agrément. J’ai terminé avec peine et sans goût un mémoire sur le surréalisme que j’avais choisi l’année d’avant avec enthousiasme. Pas eu le temps de rendre un seul devoir au premier trimestre, je n’aurai certainement pas le capes, trop difficile. Mes buts d’avant se perdent dans un flou étrange. Moins de volonté. Pour la première fois, j’envisage un échec avec indifférence, je table sur sa réussite à lui, qui, au contraire, s’accroche plus qu’avant, tient à finir sa licence et sciences po en juin, bout de projets. Il se ramasse sur lui-même et moi je me dilue, je m’engourdis.
Quelque part dans l’armoire dorment des nouvelles, il les a lues, pas mal, tu devrais continuer. Mais oui, il m’encourage, il souhaite que je réussisse au concours de prof, que je me « réalise » comme lui. Dans la conversation, c’est toujours le discours de l’égalité. Quand nous nous sommes rencontrés dans les Alpes, on a parlé ensemble de Dostoïevski et de la révolution algérienne. Il n’a pas la naïveté de croire que le lavage de ses chaussettes me comble de bonheur,il me dit et me répète qu’il a horreur des femmes popotes.
Intellectuellement, il est pour ma liberté, il établit des plans d’organisation pour les courses, l’aspirateur, comment me plaindrais-je. Comment lui en voudrais-je aussi quand il prend son air contrit d’enfant bien élevé, le doigt sur la bouche, pour rire, « ma pitchoune, j’ai oublié d’essuyer la vaisselle… » tous les conflits se rapetissent et s’engluent dans la gentillesse du début de la vie commune, dans cette parole enfantine qui nous a curieusement saisis, de ma poule à petit coco, et nous dodine tendrement, innocemment.
Cela étant, dans un couple, dans le domaine des tâches ménagères comme dans bien d'autres, on est parfois confronté à une altérité presque radicale; oui, ce qui m'apparaît à moi aussi comme du bon sens (débarasser la table le soir avant d'etre trop fatigué et pour en pas se retrouver avec cela à faire au réveil) peut sembler tout à fait accessoire à ma tendre moitié. Alors oui, cela peut paraître "totalement étranger" à certains, mais la vie est surprenante, parfois difficile et on n'est pas toujours à l'abri de l'étrangeté... Si l'équilibre ne se fait pas dans le domaine domestique, ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas un équilibre conjugal valable et même, soyons fous, une belle relation amoureuse.
Enfin, pour en revenir à des considérations pratiques , cette année, j'ai fait un planning pour indiquer qui met ou débarrasse la table (enfants compris) et s'il n'est pas toujours scrupuleusement respecté, ça aide quand même pas mal .
- pseudo-intelloSage
Sei a écrit:Quand j'étais enceinte, je n'arrivais plus à faire le ménage (grosses nausées au début, et puis la situation était un peu particulière, il y avait énormément à faire dans la maison où on venait d'emménager), si bien que mon conjoint faisait tout : ben au bout d'un moment, il m'a dit que ce n'était plus possible et on a payé quelques heures par semaine quelqu'un qui venait pour le ménage.
Là, c'est bon, j'ai remis la main à la pâte, impossible de dire qui de nous deux en fait le plus. (Et on n'est pas très organisé, même si j'ai l'impression d'être au cordeau depuis que j'ai un enfant).
Par contre, mon compagnon a du mal avec les lessives. Comme il est hors de question que je lui lave ses fringues, que croyez-vous qu'il ait fait ? Il paye de temps en temps un service qui lave et repasse, il donne à laver ses vêtements et ceux de la petite, et il complète avec des lessives à la maison, mais il a ainsi beaucoup moins besoin d'en faire. Le tarif est en fonction du coefficient familial.
OK, c'est un coût, mais il fait ce qu'il veut de son argent, et hop, aucune prise de tête !
Donc je sais que je n'hésiterais pas une seconde s'il ne faisait pas sa part de ménage : tu ne veux rien faire ? pas de problème, mais débrouille-toi pour payer quelqu'un pour faire à ta place.
Cette solution demande aussi de ne pas avoir un compte entièrement commun. C'est notre choix : compte commun pour les dépenses communes, mais on garde un compte pour nos dépenses personnelles.
C'est diablement pas con.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Très certes.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- SeiGrand Maître
Ah, La Femme gelée... J'y ai pensé des tonnes de fois pendant mes deux mois de congé parental, alors qu'on venait de déménager et que j'étais toute seule loin de mes proches avec une gredine qui ne voulait pas dormir.
Je me souviens qu'une fois, j'avais cuisiné un gratin de blettes, et j'avais eu l'impression d'avoir touché le fond. J'ai fait un esclandre sur le mode : "tu te rends compte ! ? je suis devenue une bobonne qui prépare des gratins de blettes !"
Ca s'est arrangé, heureusement, quand j'ai repris le boulot.
Mais j'ai eu un aperçu de la vie de femme au foyer, et décidé que ce n'était pas une vie pour moi.
Je me souviens qu'une fois, j'avais cuisiné un gratin de blettes, et j'avais eu l'impression d'avoir touché le fond. J'ai fait un esclandre sur le mode : "tu te rends compte ! ? je suis devenue une bobonne qui prépare des gratins de blettes !"
Ca s'est arrangé, heureusement, quand j'ai repris le boulot.
Mais j'ai eu un aperçu de la vie de femme au foyer, et décidé que ce n'était pas une vie pour moi.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- DesolationRowEmpereur
Sei a écrit:Ah, La Femme gelée... J'y ai pensé des tonnes de fois pendant mes deux mois de congé parental, alors qu'on venait de déménager et que j'étais toute seule loin de mes proches avec une gredine qui ne voulait pas dormir.
Je me souviens qu'une fois, j'avais cuisiné un gratin de blettes, et j'avais eu l'impression d'avoir touché le fond. J'ai fait un esclandre sur le mode : "tu te rends compte ! ? je suis devenue une bobonne qui prépare des gratins de blettes !"
Ca s'est arrangé, heureusement, quand j'ai repris le boulot.
Mais j'ai eu un aperçu de la vie de femme au foyer, et décidé que ce n'était pas une vie pour moi.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
tu m'étonnes !
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- SeiGrand Maître
J'adore les gratins de blettes, en plus ! Mais je ne les vois plus pareil, depuis cette terrible bobonisation...
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- LeclochardEmpereur
pseudo-intello a écrit:Sei a écrit:Quand j'étais enceinte, je n'arrivais plus à faire le ménage (grosses nausées au début, et puis la situation était un peu particulière, il y avait énormément à faire dans la maison où on venait d'emménager), si bien que mon conjoint faisait tout : ben au bout d'un moment, il m'a dit que ce n'était plus possible et on a payé quelques heures par semaine quelqu'un qui venait pour le ménage.
Là, c'est bon, j'ai remis la main à la pâte, impossible de dire qui de nous deux en fait le plus. (Et on n'est pas très organisé, même si j'ai l'impression d'être au cordeau depuis que j'ai un enfant).
Par contre, mon compagnon a du mal avec les lessives. Comme il est hors de question que je lui lave ses fringues, que croyez-vous qu'il ait fait ? Il paye de temps en temps un service qui lave et repasse, il donne à laver ses vêtements et ceux de la petite, et il complète avec des lessives à la maison, mais il a ainsi beaucoup moins besoin d'en faire. Le tarif est en fonction du coefficient familial.
OK, c'est un coût, mais il fait ce qu'il veut de son argent, et hop, aucune prise de tête !
Donc je sais que je n'hésiterais pas une seconde s'il ne faisait pas sa part de ménage : tu ne veux rien faire ? pas de problème, mais débrouille-toi pour payer quelqu'un pour faire à ta place.
Cette solution demande aussi de ne pas avoir un compte entièrement commun. C'est notre choix : compte commun pour les dépenses communes, mais on garde un compte pour nos dépenses personnelles.
C'est diablement pas con.
C'est une solution qui a l'avantage de libérer du temps pour d'autres activités.
C'est avec l'exemple du linge qu'on voit que ce qui est une corvée pour certains est un petit travail ou un plaisir (cuisine par ex) pour d'autres. Mettre des vêtements dans une machine, attendre trente minutes, les étendre, puis les ranger, ce n'est pas une plus tâche qui me rebute. L'essentiel du boulot, c'est la machine qui le fait. Le repassage, en revanche... il faut vraiment que ce soit indispensable.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DesolationRowEmpereur
Mais honnêtement, a-t-on vraiment souvent besoin d'une chemise repassée ?
- PrezboGrand Maître
Elaïna a écrit:
Par ailleurs mon mari étant également proche du burn out au travail, j'évite de lui péter les noix à la maison pour des histoires de rangement. En effet, c'est parfaitement infantilisant de le lui faire remarquer. Alors je fais. Mais c'est parfois relou.
Mais les conjointes enseignantes ne sont-elles pas parfois aussi au bord du burn out ? N'ont-elles pas aussi parfois envie de se poser en rentrant sans être emm... par les problèmes de ménage et de rangement ?
Désolé d'être moi aussi abrupt, mais j'ai l'impression que beaucoup de témoignage sur ce fil disent quelque chose de la façon dont beaucoup de dames considèrent leur rôle de maîtresse de maison, mais aussi de la façon dont beaucoup d'enseignantes marié à un non-enseignant considèrent, et laissent considérer, leur propre profession. Et ça me concerne indirectement, parce que je n'ai pas envie, par intérêt corporatiste, de laisser déconsidérer une profession qui est la mienne.
Je peux encore comprendre l'argument de l'emploi du temps plus facilement compatible avec l'emploi du temps scolaire des gamins. Par contre, pour les arguments du type "Tu comprends mon mari il bosse", j'ai envie de répondre : oui, et alors ? Moi aussi je bosse, moi aussi je suis parfois fatigué, moi aussi j'ai parfois des soirées à rallonge. Et je fais avec. Comme mes collègues féminines, qui seraient parfois bien inspirées de rappeler à leur époux que prof est un vrai métier et pas un emploi de complément pour l'épouse.
Il y a quelques années, au cours d'une discussion à la cantine, j'ai entendu une collègue d'anglais mariée à un turbo-cadre toujours en déplacement dire, en substance, "Ca m'emm.., mon mari rentre mardi et il repart dans deux jours, c'est les deux jours où je bosse beaucoup, il va falloir que je repasse ses chemises". Je lui ai fait remarquer qu'elle pouvait lui dire de les repasser lui-même. Elle en a convenu.
Mais je ne pense pas qu'elle l'ait fait.
- ElaïnaDevin
Disons que les "yakafokon", c'est un peu lassant. Et prendre DR en flagrant délit de yakafokon, je dois dire que ça m'a blessée au coeur (oui oui rien que ça XD).
Et surtout ça ne résoud pas les problèmes techniques. Je veux dire, si le conjoint est matériellement pris au boulot jusqu'à 19h, on fait quoi ? on va le chercher par la peau des fesses pour qu'il vienne faire sa part de tâches ?
Encore une fois, je ne me sens pas particulièrement accablée par la charge mentale, parfois agacée mais franchement pas écrasée, j'ai un mari qui fait pas mal de choses, mais quand il a comme aujourd'hui enchaîné les réunions de 9h à 19h sans pause pour déjeuner, et qu'il n'est pas le seul à avoir ce type de rythme de travail dans sa branche et que je ne dois pas être la seule à être celle qui rentre tôt, je ne vois pas comment "une discussion" ou "la communication" pourrait régler les choses : oh oui mon chéri, s'il te plaît, au nom de l'égalité homme-femme, tu démissionnes, tu seras gentil ?
La plupart des collègues de mon mari rentrent bien plus tard que lui, généralement ils sont à la maison à 20h voire plus. Difficile, surtout quand on a des enfants, de répartir équitablement la charge mentale dans ces conditions.
Alors oui, la communication peut faire bouger les lignes, mais dans l'ensemble, quand il y a un prof et un pas prof qui fait de gros horaires, ça ne va pas tellement bouger, surtout si une éducation un peu traditionnelle rentre en ligne de compte.
Et surtout ça ne résoud pas les problèmes techniques. Je veux dire, si le conjoint est matériellement pris au boulot jusqu'à 19h, on fait quoi ? on va le chercher par la peau des fesses pour qu'il vienne faire sa part de tâches ?
Encore une fois, je ne me sens pas particulièrement accablée par la charge mentale, parfois agacée mais franchement pas écrasée, j'ai un mari qui fait pas mal de choses, mais quand il a comme aujourd'hui enchaîné les réunions de 9h à 19h sans pause pour déjeuner, et qu'il n'est pas le seul à avoir ce type de rythme de travail dans sa branche et que je ne dois pas être la seule à être celle qui rentre tôt, je ne vois pas comment "une discussion" ou "la communication" pourrait régler les choses : oh oui mon chéri, s'il te plaît, au nom de l'égalité homme-femme, tu démissionnes, tu seras gentil ?
La plupart des collègues de mon mari rentrent bien plus tard que lui, généralement ils sont à la maison à 20h voire plus. Difficile, surtout quand on a des enfants, de répartir équitablement la charge mentale dans ces conditions.
Alors oui, la communication peut faire bouger les lignes, mais dans l'ensemble, quand il y a un prof et un pas prof qui fait de gros horaires, ça ne va pas tellement bouger, surtout si une éducation un peu traditionnelle rentre en ligne de compte.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- User20401Vénérable
Mes parents étaient tous les deux à 80%. Quand mon père a repris à temps plein (pas eu trop le choix), il a embauché une femme de ménage pour faire le ménage qu'il ne faisait plus. En effet, il la payait avec ses sous.
Ici, on a une organisation équilibrée. Je cuisine (j'adore ça), mais il me sert parfois de commis, et il cuisine quand je rentre tard. Il étend les lessives, essuie la table, fait la vaisselle le plus souvent. Il range (je ne vois pas le bazar tant que je ne marche pas dessus). En général, il passe l'aspi et moi la serpillère. Par contre, je nettoie les sanitaires parce que lui, ne le ferait jamais, je pense. Et on ne fait pas la poussière, on ne repasse pas. Il tond mais quand il fera beau (un jour, il s'arrêtera peut-être de pleuvoir), il m'apprendra à me servir de la tondeuse thermique pour que je puisse le faire quand il n'est pas dispo. Et chacun entretient sa voiture. Selon ses horaires (il fait les 3 huit et a de longs repos d'affilée ; la difficulté pour moi est de me souvenir que quand il est là la journée, c'est parfois qu'il a déjà fait sa journée de travail comme moi, mais la nuit, lui), la répartition peut varier d'un jour à l'autre.
Je suis très bordélique et j'ai été éduquée par des parents qui partageaient les tâches ménagères et les soins aux enfants et qui mettaient un point d'honneur à ne pas nous apprendre (nous étions deux filles) les tâches ménagères pour que nous ne soyons pas les domestiques de nos conjoints. Du coup, c'est plutôt moi qui fais des efforts pour m'y mettre. Parfois, je pose quelque chose puis je me dis "non, range, sinon, c'est lui qui va le faire".
Mais on n'a pas d'enfants. Donc on verra comment ça tourne quand on en aura. Ses horaires particuliers nous aideront peut-être : hors de question que je fasse tout quand il est en repos. Et hors de question qu'il fasse tout en rentrant à 20h quand c'est dimanche et que je suis là toute la journée.
Ici, on a une organisation équilibrée. Je cuisine (j'adore ça), mais il me sert parfois de commis, et il cuisine quand je rentre tard. Il étend les lessives, essuie la table, fait la vaisselle le plus souvent. Il range (je ne vois pas le bazar tant que je ne marche pas dessus). En général, il passe l'aspi et moi la serpillère. Par contre, je nettoie les sanitaires parce que lui, ne le ferait jamais, je pense. Et on ne fait pas la poussière, on ne repasse pas. Il tond mais quand il fera beau (un jour, il s'arrêtera peut-être de pleuvoir), il m'apprendra à me servir de la tondeuse thermique pour que je puisse le faire quand il n'est pas dispo. Et chacun entretient sa voiture. Selon ses horaires (il fait les 3 huit et a de longs repos d'affilée ; la difficulté pour moi est de me souvenir que quand il est là la journée, c'est parfois qu'il a déjà fait sa journée de travail comme moi, mais la nuit, lui), la répartition peut varier d'un jour à l'autre.
Je suis très bordélique et j'ai été éduquée par des parents qui partageaient les tâches ménagères et les soins aux enfants et qui mettaient un point d'honneur à ne pas nous apprendre (nous étions deux filles) les tâches ménagères pour que nous ne soyons pas les domestiques de nos conjoints. Du coup, c'est plutôt moi qui fais des efforts pour m'y mettre. Parfois, je pose quelque chose puis je me dis "non, range, sinon, c'est lui qui va le faire".
Mais on n'a pas d'enfants. Donc on verra comment ça tourne quand on en aura. Ses horaires particuliers nous aideront peut-être : hors de question que je fasse tout quand il est en repos. Et hors de question qu'il fasse tout en rentrant à 20h quand c'est dimanche et que je suis là toute la journée.
- FenrirFidèle du forum
Rabelais a écrit:
Tu te trompes du tout au tout, je déteste ça, j’aimerais que mon barbu prenne cette organisation en charge, fonctionner comme une entreprise serait sympa aussi, ce n’est pas le cas et ce qui te semble relever de l’eviction est juste le constat statistique du comportement de nos barbus.
Tu es autre, tant mieux, sois béni .
C'est pour ça que j'ai nuancé, j'ai dit beaucoup, pas tout le monde. Et moi aussi je déteste ça, mais c'est comme tout, il faut bien que ce soit fait. Et c'est pas les mioches qui vont s'en charger (pour l'instant).
Rabelais a écrit:Enfin, sauf si tu continues sur ce ton censeur de rappel à l’ordre des deux premières lignes , là, :decu:
Déformation professionnelle.
Quant à l'organisation qui est la notre, c'est un mélange de rigueur militaire et de joyeux bordel. On a un cadre assez rigide pour la gestion des enfants le matin et la récupération le soir, bon an mal an c'est assez équilibré. On a une liste de courses qu'on complète au fur et à mesure qu'on vide les stocks et qu'on complète chaque semaine en fonction des repas qu'on a prévu à l'avance. Ensuite celui qui peux va au supermarché et n'a pas à y passer trois heures.
Pour le reste et c'est là que sa se gâte, c'est un peu premier arrivé, premier servi. Et comme je suis beaucoup moins tolérant et au bordel et à la saleté (et comparé à certains, je suis déjà large). Donc je suis bien servi. Il y a des choses sur lesquelles on est à l'équilibre, notamment les enfants, mais sur le ménage on en est loin. Je retrouve beaucoup de de qui a été dit précédemment par les collègues. Même si je sais que ce n'est pas de la mauvaise volonté de sa part, parfois c'est pesant.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- Question prérentrée et organisation avec enfants.
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