- PasseroseNeoprof expérimenté
C'est une question qui m'est venue en répondant au post sur les dix livres à emporter dans une île déserte. Je n'aime pas les romans qui font moins de 200-300 pages ; pour moi, c'est presque mauvais signe (un livre intello qui va me prendre la tête - dit la prof... ). Les tout derniers que j'aie lus et aimés sont Tout va bien, ne t'en fais pas d'Olivier Adam et Le sumo qui ne pouvait pas grossir d'Eric-Emmanuel Schmitt, que j'ai aimés, et L'Echappée belle d'Anna Gavalda, que j'ai trouvé pas mal (bien que je ne sois pas fan).
Aimez-vous les livres court, en particulier les romans ? Quels sont ceux que vous ayez lus récemment ?
Aimez-vous les livres court, en particulier les romans ? Quels sont ceux que vous ayez lus récemment ?
- alinetteNeoprof expérimenté
Je répondrai d'abord que pour moi ce n'est pas la longueur d'un livre qui fait sa qualité. J'ai lu par exemple tous les livres d' Eric- Emmanuel Schmitt. J' ai beaucoup de livres courts dans ma biblio. En ce moment, je lis Et si on dansait ? d' Orsenna.
- Invité24Vénérable
d'une façon générale, je n'aime pas trop les récits brefs....
- Invité24Vénérable
mais s'il y a un récit court que j'adore, et que tout le monde devrait lire, c'est
senso, de camillo boito.
senso, de camillo boito.
- CeriseNiveau 6
Bonjour,
un roman très court et qui en dit énormément (en 10 pages !), c'est "Matin Brun" de F. Pavloff. Un roman sur la dictature, l'arbitraire. Il peut être étudié en 3ème.
un roman très court et qui en dit énormément (en 10 pages !), c'est "Matin Brun" de F. Pavloff. Un roman sur la dictature, l'arbitraire. Il peut être étudié en 3ème.
- MSFidèle du forum
Contrairement aux élèves je n'aime pas les récits brefs, même s'ils sont excellents d'un point de vue littéraire. Ce que j'aime c'est savoir que j'ai au moins une bonne semaine de lecture en perspective avec une même oeuvre.
_________________
Pas de deuxième année d'IUFM!
- SaraswatiNeoprof expérimenté
J'apprécie en ce moment les romans courts, je ne lis même pratiquement que des nouvelles, par manque de temps.
Au moins, avec les nouvelles, j'en lis une avant de me coucher, et si je ne reprends mon livre qu'au bout de 3 jours ou une semaine, je n'ai pas perdu le fil.
Au moins, avec les nouvelles, j'en lis une avant de me coucher, et si je ne reprends mon livre qu'au bout de 3 jours ou une semaine, je n'ai pas perdu le fil.
- zabriskieÉrudit
J'ai moi aussi plus de mal à attaquer un roman inférieur à 200 pages, bien que la qualité ne s'évalue pas au poids. Par contre, l'inconvénient des romans énormes est de monopoliser un long temps de lecture. Le pire étant de commencer un énorme roman et de devoir interrompre sa lecture quelques temps à cause du boulot parce qu'on est débordé, et de devoir le recommencer.
J'essaie de ne pas enchaîner les gros volumes pour ne pas être trop frustrée devant ma liste de livres à lire qui s'allonge.
J'essaie de ne pas enchaîner les gros volumes pour ne pas être trop frustrée devant ma liste de livres à lire qui s'allonge.
- NestyaEsprit sacré
Je n'aime pas les romans courts. J'aime m'immerger plusieurs jours dans un roman voire plusieurs semaines s'il y a plusieurs tomes.
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- AnguaGrand sage
Tiens, ce fil me rappelle d'autres, sur d'autres sites, où on s'interroge sur "Mais pourquoi personne ne lit de nouvelles?"
Pour ma part, je les aime longs, voire très longs ou courts, voire très courts. Mais pour être honnête, c'est assez récent, ça doit correspondre aux premières revues de SF que j'ai achetées, il y a 5 ou 6 ans. De là, je me suis mise aux recueils de nouvelles de temps à autre.
Et je lis de plus en plus de court depuis que j'ai ré-organisé mon temps de lecture (il y a les lectures pour le bus, les lectures-boulot jusqu'à minuit-1h avec éventuelles prises de notes, et celles d'après, où vont se croiser le très court et le très long. D'un point de vue pratique, le court, c'est plus souvent dans les transports en commun, ou dans mon sac au cas où j'ai un peu de temps imprévu.)
Pour ma part, je les aime longs, voire très longs ou courts, voire très courts. Mais pour être honnête, c'est assez récent, ça doit correspondre aux premières revues de SF que j'ai achetées, il y a 5 ou 6 ans. De là, je me suis mise aux recueils de nouvelles de temps à autre.
Et je lis de plus en plus de court depuis que j'ai ré-organisé mon temps de lecture (il y a les lectures pour le bus, les lectures-boulot jusqu'à minuit-1h avec éventuelles prises de notes, et celles d'après, où vont se croiser le très court et le très long. D'un point de vue pratique, le court, c'est plus souvent dans les transports en commun, ou dans mon sac au cas où j'ai un peu de temps imprévu.)
- PasseroseNeoprof expérimenté
Ah, je connais Matin brun et les livres d'Eric-Emmanuel Schmitt (Oscar et la dame rose, j'ai lu aussi). Rose, merci pour l'idée de Senso, je retiens.
Je pense surtout à des romans courts, parce que j'aime aussi que l'intrigue soit développée, les personnages approfondis. Je n'aime pas tellement les récits comme Delerm ou Bobin.
J'aime les nouvelles, en revanche. On peut effectivement y piocher ce qu'on veut, c'est varié...
Est-ce que vous trouvez que le "court" soit une longueur propice au roman ? Est-ce qu'un récit d'une centaine de pages est un court ou très court roman ou une longue nouvelle, ou juste un récit ?
Je pense surtout à des romans courts, parce que j'aime aussi que l'intrigue soit développée, les personnages approfondis. Je n'aime pas tellement les récits comme Delerm ou Bobin.
J'aime les nouvelles, en revanche. On peut effectivement y piocher ce qu'on veut, c'est varié...
Est-ce que vous trouvez que le "court" soit une longueur propice au roman ? Est-ce qu'un récit d'une centaine de pages est un court ou très court roman ou une longue nouvelle, ou juste un récit ?
- zabouFidèle du forum
Peu m' importe si le livre est bien écrit et intéressant. Ce qui compte c'est le plaisir éprouvé à la lecture du roman, court ou long.
- NasopiBon génie
Moi, j'aime beaucoup, par exemple, le joueur d'échecs de S. Zweig, qui est pourtant très court.
Le seul inconvénient d'un récit court, c'est que si on l'apprécie, on ne peut pas se plonger dedans pendant des heures ; il finit toujours trop vite .
Le seul inconvénient d'un récit court, c'est que si on l'apprécie, on ne peut pas se plonger dedans pendant des heures ; il finit toujours trop vite .
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- InvitéInvité
Nasopi a écrit:Moi, j'aime beaucoup, par exemple, le joueur d'échecs de S. Zweig, qui est pourtant très court.
Le seul inconvénient d'un récit court, c'est que si on l'apprécie, on ne peut pas se plonger dedans pendant des heures ; il finit toujours trop vite .
Il y a la collection bouquins qui a fait une compilation de ses oeuvres (bon il y a trois tomes) mais c'est un bon investissement si tu aimes l'auteur.
Je vais être bassement matérialiste, mais un livre qui fait moins de 300 pages, ce n'est même pas la peine, si l'on considère le prix du livre et ma vitesse de lecture, j'ai l'impression de perdre mon argent.
- partenopeNiveau 5
alinette a écrit:Je répondrai d'abord que pour moi ce n'est pas la longueur d'un livre qui fait sa qualité
Tout à fait d'accord. Je me souviens du roman "Pereira prétend" d'Antonio Tabucchi, que j'ai lu récemment et qui n'a plus de 160 pages. Je vous conseille ce roman, très émouvant.
- PasseroseNeoprof expérimenté
J'ai repensé également à Luis Sepulveda, Le Vieux qui lisait des romans d'amour...
En fait, cette question du court et du long, je me la pose plutôt au travail : je voyais Carmen comme un roman (court, certes) jusqu'à ce qu'on me dise que c'était une nouvelle... A l'inverse, je lis que Le Bal d'Irène Némirovski est un roman. Je ne vois pas tellement de différence... au niveau longueur et complexité de la construction.
En fait, cette question du court et du long, je me la pose plutôt au travail : je voyais Carmen comme un roman (court, certes) jusqu'à ce qu'on me dise que c'était une nouvelle... A l'inverse, je lis que Le Bal d'Irène Némirovski est un roman. Je ne vois pas tellement de différence... au niveau longueur et complexité de la construction.
- lulucastagnetteEmpereur
Nasopi a écrit:Moi, j'aime beaucoup, par exemple, le joueur d'échecs de S. Zweig, qui est pourtant très court.
Le seul inconvénient d'un récit court, c'est que si on l'apprécie, on ne peut pas se plonger dedans pendant des heures ; il finit toujours trop vite .
Totalement d'accord.
Je me sens toujours un peu frustrée avec les romans courts (moins de 150 pages) car ça se termine toujours trop vite, je n'ai pas eu assez de temps pour m'immerger dans le texte.
- NasopiBon génie
Il y a la collection bouquins qui a fait une compilation de ses oeuvres
(bon il y a trois tomes) mais c'est un bon investissement si tu aimes
l'auteur.
Merci, Morgane, je ne savais pas ! C'est vrai que j'aime BEAUCOUP Zweig. Bon, cela dit, j'ai déjà pas mal de ses oeuvres à la maison .
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- CarabasVénérable
J'aime beaucoup les contes et nouvelles. A une époque, j'en lisais beaucoup.
Les romans courts... je ne les aime ni plus ni moins que les longs, pourvu qu'ils soient bons. Je me suis un peu ennuyée à la lecture de Soie de Barricco, dont j'avais lu tant de compliments. Peut-être ce roman aurait-il gagné en épaisseur s'il avait été plus long, justement. Je trouve que Balzac est meilleur dans ses romans longs que courts : je ne suis pas une fan du Colonel Chabert, par exemple. Idem pour Dumas, meilleur sur la durée. La brièveté convient bien à Maupassant, au contraire : ses nouvelles comme ses romans (jamais bien longs à part Bel Ami, un peu plus long que les autres) sont à mes yeux réussis, mais son écriture est plus efficace dans la concision de la nouvelle. Gautier aussi est bon dans les 2.
Bref, tout ça pour aboutir à une réponse de normande : ça dépend.
Les romans courts... je ne les aime ni plus ni moins que les longs, pourvu qu'ils soient bons. Je me suis un peu ennuyée à la lecture de Soie de Barricco, dont j'avais lu tant de compliments. Peut-être ce roman aurait-il gagné en épaisseur s'il avait été plus long, justement. Je trouve que Balzac est meilleur dans ses romans longs que courts : je ne suis pas une fan du Colonel Chabert, par exemple. Idem pour Dumas, meilleur sur la durée. La brièveté convient bien à Maupassant, au contraire : ses nouvelles comme ses romans (jamais bien longs à part Bel Ami, un peu plus long que les autres) sont à mes yeux réussis, mais son écriture est plus efficace dans la concision de la nouvelle. Gautier aussi est bon dans les 2.
Bref, tout ça pour aboutir à une réponse de normande : ça dépend.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CarabasVénérable
Enfin là, je viens de finir Tous les matins du monde et... bof. C'est quoi l'intérêt? J'ignore si ça tient à la brièveté. Sûrement un peu, vu que je trouve les personnages ne sont pas assez développés.
Dites donc, le programme de Lettres des Terminales n'est franchement pas réjouissant. C'est la 1ere année que je dis ça.
Dites donc, le programme de Lettres des Terminales n'est franchement pas réjouissant. C'est la 1ere année que je dis ça.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum