- JohnMédiateur
C'est ici :
http://www.education.gouv.fr/cid4605/postes-offerts.html
http://www.education.gouv.fr/cid4605/postes-offerts.html
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- InvitéInvité
J'avais ouvert un topic à ce sujet, mais uniquement pour poster le nombre de postes en lettres. Tu fais bien de compléter.
Le carnage c'est surtout chez les PE.
Le carnage c'est surtout chez les PE.
- ysabelDevin
dites, je vois mal ou il n'y a pas de postes pour l'EPS au capes externe ?
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- RuthvenGuide spirituel
ysabel a écrit:dites, je vois mal ou il n'y a pas de postes pour l'EPS au capes externe ?
Tu n'as pas cherché au bon endroit ; pour l'EPS, ce n'est pas le CAPES, mais le CAPEPS.
Un lien dans Libé sur la chute dans le primaire :
http://www.liberation.fr/societe/0101647333-encore-moins-de-postes-ouverts-aux-concours-de-profs
- InvitéInvité
ysabel a écrit:dites, je vois mal ou il n'y a pas de postes pour l'EPS au capes externe ?
Les profs de ballon passent le CAPEPS, et pas le CAPES. Il y aura 560 postes, très forte augmentation !!
- JohnMédiateur
Augmentation ?
Il faudrait savoir ce qu'ils veulent, ils voulaient justement éviter que trop d'étudiants se ruent sur les STAPS !
Il faudrait savoir ce qu'ils veulent, ils voulaient justement éviter que trop d'étudiants se ruent sur les STAPS !
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- neoSage
Agamemnon a écrit:
Le carnage c'est surtout chez les PE.
Les chiffres semblent globalement stables par rapport à 2010 (donc historiquement bas) dans le 2nd degré (avec tout de même des évolutions selon les disciplines, par exemple baisse assez importante en anglais et espagnol, légère augmentation en allemand).
Le grand perdant est le 1er degré, 3000 postes externes contre 7000 en 2010, 10000 en 2008... Communiqué du SNUipp : http://www.snuipp.fr/spip.php?article7223
Article du Monde : http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2010/07/15/encore-3-500-postes-de-moins-au-concours-de-recrutement-des-enseignants_1388566_3224.html
Pour comparaison, les chiffres de 2009 (ceux de 2010 ne figurent plus sur le site du Ministère) :
http://www.education.gouv.fr/cid49098/resultats-de-la-session-2009.html
Le nombre de contrats offerts dans le privé n'est pas encore publié, il faudra être vigilant, il avait plus que doublé l'an dernier...
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- neoSage
Il y avait 1200 postes il y a encore quelques années... L'EPS fait partie des disciplines les plus touchées (avec les COP et les CPE) par le non-remplacement des départs en retraite (effondrement des postes aux concours depuis 2004).Agamemnon a écrit:
Les profs de ballon passent le CAPEPS, et pas le CAPES. Il y aura 560 postes, très forte augmentation !!
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- neoSage
http://www.snuipp.fr/spip.php?article7223
Communiqué du SNUipp-FSU
15 juillet 2010
Concours 2011 des PE : le tableau noir d’une année blanche
Le ministère vient d’annoncer que seulement 3 000 places seraient ouvertes au concours externe 2011 du premier degré. Cette première session organisée dans le cadre de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants se déroulera donc sous le signe de l’avarice au regard des 7 000 places offertes au concours 2010, elles-mêmes en forte baisse par rapport aux années précédentes*.
Dans la réalité, le ministère profite de la réforme de la formation des enseignants pour réaliser une année blanche en matière de recrutement. Alors que de 10 000 à 12 000 enseignants des écoles partiront en retraite en septembre 2011 c’est près de trois professeurs des écoles sur quatre en activité qui ne seront pas remplacés !
Cette situation est d’autant plus inadmissible que le nombre d’élèves progresse dans le premier degré et que le récent rapport de la Cour des comptes préconise un plus grand investissement en direction du primaire, qui est sous-doté de 15 % par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE. Au contraire, cette décision de réduire le nombre de postes au concours vise à préparer la suppression de milliers de postes d’enseignants des écoles comme l’ont dévoilé les fiches ministérielles de préparation de la rentrée 2011.
Au final, les possibilités d’accéder aux métiers de l’enseignement se restreignent pour de nombreux étudiants alors que dans le même temps, il leur est demandé d’entamer une année supplémentaire d’étude non rémunérée en cycle master pour être recruté.
Cette logique va à l’encontre de la réussite de tous les élèves qui exige au contraire des recrutements qui permettent une baisse des effectifs par classe, un développement de la maternelle et de la formation continue des enseignants. Il s’agit également de construire une véritable formation professionnelle et de mettre en place une entrée progressive dans le métier.
C’est pour faire réussir vraiment tous les élèves que le SNUipp appelle dès maintenant les enseignants des écoles à participer massivement à la journée de grève du 7 septembre !
Paris, le 15 juillet 2010
*Postes au concours : évolution :
postes au concours 2008 : 10 000
postes au concours 2009 : 7000
postes au concours 2010 : 7000
postes au concours 2011 : 3000
Communiqué du SNUipp-FSU
15 juillet 2010
Concours 2011 des PE : le tableau noir d’une année blanche
Le ministère vient d’annoncer que seulement 3 000 places seraient ouvertes au concours externe 2011 du premier degré. Cette première session organisée dans le cadre de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants se déroulera donc sous le signe de l’avarice au regard des 7 000 places offertes au concours 2010, elles-mêmes en forte baisse par rapport aux années précédentes*.
Dans la réalité, le ministère profite de la réforme de la formation des enseignants pour réaliser une année blanche en matière de recrutement. Alors que de 10 000 à 12 000 enseignants des écoles partiront en retraite en septembre 2011 c’est près de trois professeurs des écoles sur quatre en activité qui ne seront pas remplacés !
Cette situation est d’autant plus inadmissible que le nombre d’élèves progresse dans le premier degré et que le récent rapport de la Cour des comptes préconise un plus grand investissement en direction du primaire, qui est sous-doté de 15 % par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE. Au contraire, cette décision de réduire le nombre de postes au concours vise à préparer la suppression de milliers de postes d’enseignants des écoles comme l’ont dévoilé les fiches ministérielles de préparation de la rentrée 2011.
Au final, les possibilités d’accéder aux métiers de l’enseignement se restreignent pour de nombreux étudiants alors que dans le même temps, il leur est demandé d’entamer une année supplémentaire d’étude non rémunérée en cycle master pour être recruté.
Cette logique va à l’encontre de la réussite de tous les élèves qui exige au contraire des recrutements qui permettent une baisse des effectifs par classe, un développement de la maternelle et de la formation continue des enseignants. Il s’agit également de construire une véritable formation professionnelle et de mettre en place une entrée progressive dans le métier.
C’est pour faire réussir vraiment tous les élèves que le SNUipp appelle dès maintenant les enseignants des écoles à participer massivement à la journée de grève du 7 septembre !
Paris, le 15 juillet 2010
*Postes au concours : évolution :
postes au concours 2008 : 10 000
postes au concours 2009 : 7000
postes au concours 2010 : 7000
postes au concours 2011 : 3000
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- neoSage
Communiqué de l'UNEF :
http://www.unef.fr/delia-CMS/index/article_id-3115/topic_id-135/baisse-des-postes-ouverts-aux-concours-de-l'enseignement-l-unef-denonce-une-nou.html
Baisse des postes ouverts aux concours de l'enseignement: l'UNEF dénonce une nouvelle saignée
Le ministère de l’Education Nationale vient d’annoncer le nombre de postes ouverts aux concours de l’enseignement : 11.600 postes seront ouverts pour 2011 aux concours externes de recrutement d'enseignants, contre 15.125 l'an dernier, avec notamment moitié moins de places accordées au concours du professorat des écoles qu'en 2010 (3.000 postes aux concours externes contre 7.000 l'an dernier) et une stabilisation dans le second degré (8.600 postes sont ouverts comme en 2010).
Après la stabilisation du nombre de postes ouverts aux concours l’an dernier, cette baisse de 23% du nombre de postes par rapport à 2010 est une nouvelle saignée qui va non seulement dégrader les conditions d'enseignement, mais également envoyer des milliers d'étudiants de destinant a ces métiers dans le mur. Depuis 2007, c’est près de la moitié des postes aux concours d’enseignement qui auront été supprimés. Cette politique répond à une seule logique comptable conduisant à réduire massivement le nombre de fonctionnaires (34.000 suppressions de postes en 2011). Le dogme du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partants à la retraite a des conséquences désastreuses sur le système éducatif et sur la réussite des élèves. Il relève d'une logique à courte vue qui ignore les besoins et la hausse de la démographie scolaire depuis plusieurs années (+ 20.000 élèves à la rentrée 2009 dans le primaire et le secondaire).
La réduction du nombre de postes ouverts aux concours représente un coup de poignard dans le dos pour les étudiants qui se préparent depuis plusieurs années à ces concours. Il s'agit d'une véritable double-peine : alors que la reforme de la formation des enseignants a allongé le cursus de d’une année, les chances d'obtenir le concours dans le premier degré sont brutalement divisées par deux ! Cette décision intervient dans un contexte d'inquiétudes liées à la mise en œuvre à la rentrée de la réforme de la formation des enseignants déjà vives chez les étudiants. Dès la rentrée prochaine, les étudiants souhaitant devenir enseignant devront s'inscrire en 2ème année de master. Cette année de M2 va s'avérer pour eux ingérable: il leur faudra lors de la même année valider leur diplôme, effectuer un stage et réussir leur concours. Alors que près de 200.000 étudiants préparent chaque année les concours, la faiblesse du nombre de postes ouverts va placer des milliers d’étudiants reçu-collés (ayant obtenu leur master et échoué au concours) dans des impasses universitaires et professionnelles.
L’UNEF dénonce l’entêtement irresponsable du gouvernement qui s'achemine lentement mais sûrement vers une rentrée ingérable.
L’UNEF demande à Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, de revenir sur ces suppressions de postes au concours. Il est indispensable de mettre en place une gestion prévisionnelle des recrutements dans l'éducation, sur une base pluriannuelle, afin de répondre aux besoins du système éducatif et de donner des perspectives stables aux milliers d'étudiants qui se destinent pendant plusieurs années à ces concours.
L'UNEF exige le retrait des décrets déjà publiés concernant la reforme de la formation des enseignants et l’ouverture de réelles négociations pour la mise en place d’une autre réforme. L'UNEF exige en particulier de revenir sur plusieurs points fondamentaux : la place des futurs concours, des masters garantissant une véritable formation professionnelle, le contenu des épreuves, le rôle des IUFM et l'accompagnement social des étudiants.
L'UNEF s'interroge: à quoi joue le gouvernement ?
Après l'augmentation des dépenses étudiantes (droits d'inscription, ticket de restauration universitaire, cotisation à la sécurité sociale étudiante) et après la décision brutale de baisser les aides sociales étudiantes en interdisant le cumul entre APL et demi-part fiscale, cette baisse des postes aux concours est un nouveau coup dur. Le gouvernement a vraisemblablement fait le choix de matraquer les jeunes dans un contexte de crise, en dégradant leurs conditions de vie et en assombrissant les perspectives professionnelles de milliers d'entre eux. Ce choix irresponsable de multiplier les fronts avec les étudiants prépare les conditions d'une rentrée particulièrement tendue dans les universités. Il est urgent au contraire de revenir à la raison.
http://www.unef.fr/delia-CMS/index/article_id-3115/topic_id-135/baisse-des-postes-ouverts-aux-concours-de-l'enseignement-l-unef-denonce-une-nou.html
Baisse des postes ouverts aux concours de l'enseignement: l'UNEF dénonce une nouvelle saignée
Le ministère de l’Education Nationale vient d’annoncer le nombre de postes ouverts aux concours de l’enseignement : 11.600 postes seront ouverts pour 2011 aux concours externes de recrutement d'enseignants, contre 15.125 l'an dernier, avec notamment moitié moins de places accordées au concours du professorat des écoles qu'en 2010 (3.000 postes aux concours externes contre 7.000 l'an dernier) et une stabilisation dans le second degré (8.600 postes sont ouverts comme en 2010).
Après la stabilisation du nombre de postes ouverts aux concours l’an dernier, cette baisse de 23% du nombre de postes par rapport à 2010 est une nouvelle saignée qui va non seulement dégrader les conditions d'enseignement, mais également envoyer des milliers d'étudiants de destinant a ces métiers dans le mur. Depuis 2007, c’est près de la moitié des postes aux concours d’enseignement qui auront été supprimés. Cette politique répond à une seule logique comptable conduisant à réduire massivement le nombre de fonctionnaires (34.000 suppressions de postes en 2011). Le dogme du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partants à la retraite a des conséquences désastreuses sur le système éducatif et sur la réussite des élèves. Il relève d'une logique à courte vue qui ignore les besoins et la hausse de la démographie scolaire depuis plusieurs années (+ 20.000 élèves à la rentrée 2009 dans le primaire et le secondaire).
La réduction du nombre de postes ouverts aux concours représente un coup de poignard dans le dos pour les étudiants qui se préparent depuis plusieurs années à ces concours. Il s'agit d'une véritable double-peine : alors que la reforme de la formation des enseignants a allongé le cursus de d’une année, les chances d'obtenir le concours dans le premier degré sont brutalement divisées par deux ! Cette décision intervient dans un contexte d'inquiétudes liées à la mise en œuvre à la rentrée de la réforme de la formation des enseignants déjà vives chez les étudiants. Dès la rentrée prochaine, les étudiants souhaitant devenir enseignant devront s'inscrire en 2ème année de master. Cette année de M2 va s'avérer pour eux ingérable: il leur faudra lors de la même année valider leur diplôme, effectuer un stage et réussir leur concours. Alors que près de 200.000 étudiants préparent chaque année les concours, la faiblesse du nombre de postes ouverts va placer des milliers d’étudiants reçu-collés (ayant obtenu leur master et échoué au concours) dans des impasses universitaires et professionnelles.
L’UNEF dénonce l’entêtement irresponsable du gouvernement qui s'achemine lentement mais sûrement vers une rentrée ingérable.
L’UNEF demande à Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, de revenir sur ces suppressions de postes au concours. Il est indispensable de mettre en place une gestion prévisionnelle des recrutements dans l'éducation, sur une base pluriannuelle, afin de répondre aux besoins du système éducatif et de donner des perspectives stables aux milliers d'étudiants qui se destinent pendant plusieurs années à ces concours.
L'UNEF exige le retrait des décrets déjà publiés concernant la reforme de la formation des enseignants et l’ouverture de réelles négociations pour la mise en place d’une autre réforme. L'UNEF exige en particulier de revenir sur plusieurs points fondamentaux : la place des futurs concours, des masters garantissant une véritable formation professionnelle, le contenu des épreuves, le rôle des IUFM et l'accompagnement social des étudiants.
L'UNEF s'interroge: à quoi joue le gouvernement ?
Après l'augmentation des dépenses étudiantes (droits d'inscription, ticket de restauration universitaire, cotisation à la sécurité sociale étudiante) et après la décision brutale de baisser les aides sociales étudiantes en interdisant le cumul entre APL et demi-part fiscale, cette baisse des postes aux concours est un nouveau coup dur. Le gouvernement a vraisemblablement fait le choix de matraquer les jeunes dans un contexte de crise, en dégradant leurs conditions de vie et en assombrissant les perspectives professionnelles de milliers d'entre eux. Ce choix irresponsable de multiplier les fronts avec les étudiants prépare les conditions d'une rentrée particulièrement tendue dans les universités. Il est urgent au contraire de revenir à la raison.
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- Jean-FrançoisNiveau 4
Oulàlà, 480 postes au CAPES externe physique-chimie l'année dernière, 300 cette année...
- neoSage
Communiqué SUD-Etudiant :
http://www.sud-etudiant.org/communiques/communiques-sud-etudiant/article/augmentation-des-postes-dans-l
Augmentation des postes dans l’éducation !
Le 15 juillet, le ministère de l’éducation a annoncé le nombre de postes offerts au recrutement des enseignant-e-s pour l’année 2010-2011 : au total, ce sont 11 600 places offertes, contre 15 125 en 2010, 15 600 en 2009, 18 600 en 2008 et environ 22 000 postes en 2007. Le primaire connaît une baisse particulièrement forte de 3000 postes de professeur-e-s des écoles. Depuis 5 ans, l’offre de postes a baissé de moitié, et nous pouvons craindre que cette tendance s’accentue dans les années à venir. Le ministère justifie la baisse du recrutement dans le primaire par le fait que 8 300 enseignant-e-s y seraient actuellement en "surnombre" en raison de l’anticipation, les années précédentes, d’un nombre de départs à la retraite supérieur aux départs réels.
Devant cette baisse continuelle, Sud étudiant ne peut que s’insurger contre la mise au banc de l’éducation par le gouvernement. Nous dénonçons le mépris du ministère pour le rôle des professeur-e-s au profit de quelques économies.
Cette énième réduction de postes entre en corrélation avec la réforme sur la formation des enseignant-e-s qui a provoqué l’an dernier un vaste mouvement dans les universités et les IUFM et a duré plus de 5 mois. C’est en septembre de cette année que rentre en vigueur la réforme de la masterisation, qui prévoyait le concours des professeur-e-s à bac +5 au lieu de bac+3 (c’est-à-dire à la suite de la licence). L’une des accusations clés reposait sur le fait que les étudiant-e-s non reçu-e-s au concours à la fin de leur master d’enseignement, se verraient affecté-e-s à des postes de vacations, autrement dit des emplois non titulaires précaires dans plusieurs établissements à la fois. La logique dans laquelle nous nous trouvons fait que, moins de postes sont offerts à des étudiant-e-s qui sont de moins en moins nombreux à pouvoir accéder ne serait ce qu’au concours d’enseignant. Le gouvernement vide l’éducation de ses professeur-e-s ! Une autre facette de la réforme imposait aux étudiant-e-s un stage pratique dévalorisé et moins rémunéré les plongeant un peu plus dans la précarité. Le master d’enseignement, qui commence à voir le jour dans plusieurs universités à la rentrée, est une formation de contractuel-le-s dépréciée et couplée à une baisse des postes à la sortie.
De plus, les nouvelles maquettes présentées au CNESER, donnent une répartition inégalitaire entre les régions pour l’accès à ces formations qui ne permet pas d’assurer l’accès et les conditions de réussite aux concours sur l’ensemble du territoire. Par exemple, si l’agrégation de Mathématique ne voit de master correspondant qu’à Metz et Nancy, celle d’Histoire géographie est tout simplement omise des formations présentées au cours de ce CNESER. A la rentrée, nombre d’académies ne disposeront pas de formation permettant de préparer certaines disciplines de concours.
Non aux économies sur l’éducation ! Sud étudiant continuera de revendiquer l’augmentation des postes au CAPES et à l’agrégation, la rémunération des stages et de dénoncer la réforme néfaste de la masterisation.
http://www.sud-etudiant.org/communiques/communiques-sud-etudiant/article/augmentation-des-postes-dans-l
Augmentation des postes dans l’éducation !
Le 15 juillet, le ministère de l’éducation a annoncé le nombre de postes offerts au recrutement des enseignant-e-s pour l’année 2010-2011 : au total, ce sont 11 600 places offertes, contre 15 125 en 2010, 15 600 en 2009, 18 600 en 2008 et environ 22 000 postes en 2007. Le primaire connaît une baisse particulièrement forte de 3000 postes de professeur-e-s des écoles. Depuis 5 ans, l’offre de postes a baissé de moitié, et nous pouvons craindre que cette tendance s’accentue dans les années à venir. Le ministère justifie la baisse du recrutement dans le primaire par le fait que 8 300 enseignant-e-s y seraient actuellement en "surnombre" en raison de l’anticipation, les années précédentes, d’un nombre de départs à la retraite supérieur aux départs réels.
Devant cette baisse continuelle, Sud étudiant ne peut que s’insurger contre la mise au banc de l’éducation par le gouvernement. Nous dénonçons le mépris du ministère pour le rôle des professeur-e-s au profit de quelques économies.
Cette énième réduction de postes entre en corrélation avec la réforme sur la formation des enseignant-e-s qui a provoqué l’an dernier un vaste mouvement dans les universités et les IUFM et a duré plus de 5 mois. C’est en septembre de cette année que rentre en vigueur la réforme de la masterisation, qui prévoyait le concours des professeur-e-s à bac +5 au lieu de bac+3 (c’est-à-dire à la suite de la licence). L’une des accusations clés reposait sur le fait que les étudiant-e-s non reçu-e-s au concours à la fin de leur master d’enseignement, se verraient affecté-e-s à des postes de vacations, autrement dit des emplois non titulaires précaires dans plusieurs établissements à la fois. La logique dans laquelle nous nous trouvons fait que, moins de postes sont offerts à des étudiant-e-s qui sont de moins en moins nombreux à pouvoir accéder ne serait ce qu’au concours d’enseignant. Le gouvernement vide l’éducation de ses professeur-e-s ! Une autre facette de la réforme imposait aux étudiant-e-s un stage pratique dévalorisé et moins rémunéré les plongeant un peu plus dans la précarité. Le master d’enseignement, qui commence à voir le jour dans plusieurs universités à la rentrée, est une formation de contractuel-le-s dépréciée et couplée à une baisse des postes à la sortie.
De plus, les nouvelles maquettes présentées au CNESER, donnent une répartition inégalitaire entre les régions pour l’accès à ces formations qui ne permet pas d’assurer l’accès et les conditions de réussite aux concours sur l’ensemble du territoire. Par exemple, si l’agrégation de Mathématique ne voit de master correspondant qu’à Metz et Nancy, celle d’Histoire géographie est tout simplement omise des formations présentées au cours de ce CNESER. A la rentrée, nombre d’académies ne disposeront pas de formation permettant de préparer certaines disciplines de concours.
Non aux économies sur l’éducation ! Sud étudiant continuera de revendiquer l’augmentation des postes au CAPES et à l’agrégation, la rémunération des stages et de dénoncer la réforme néfaste de la masterisation.
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- JohnMédiateur
Pour lutter contre la mise au banc, Sud Etudiant proposera certainement la politique de la chaise vide.la mise au banc de l’éducation
Ben forcément : il y a une agreg d'histoire et une agreg de géo, pas d'agreg d'histoire-géo...si l’agrégation de Mathématique ne voit de master correspondant qu’à Metz et Nancy, celle d’Histoire géographie est tout simplement omise des formations présentées au cours de ce CNESER
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- olive-in-oilSage
philip a écrit:35 postes à l'agreg interne de physique
Ben pour moi (agreg interne arts plastiques) que 17 postes !!
Mais y'en aura un pour moaw !!!!!!!!!!!
- VierlioNiveau 3
philip a écrit:35 postes à l'agreg interne de physique
30 à l'agreg de chimie.
*Postes au concours : évolution :
postes au concours 2008 : 10 000
postes au concours 2009 : 7000
postes au concours 2010 : 7000
postes au concours 2011 : 3000
Outch, les temps sont difficiles pour les candidats PE.
- neoSage
Pour info, le nombre de contrats offerts aux concours du privé a été publié :neo a écrit:Le nombre de contrats offerts dans le privé n'est pas encore publié, il faudra être vigilant, il avait plus que doublé l'an dernier...
http://www.education.gouv.fr/cid4605/postes-contrats-offerts-aux-concours-second-degre.html
Pour comparaison, le nombre de contrats offerts en 2010 et en 2009 (le chiffre avait plus que doublé l'an dernier !) :
http://4tous.net/ecoledemain/IMG/jpg/tableau_par_matiere_prive.jpg
871 postes au CAFEP-CAPES (concours externe du privé) 2011, contre 1258 en 2010. Cela reste néanmoins nettement plus élevé qu'en 2009 (568 postes étaient alors offerts).
Et dans certaines disciplines, les postes dans le privé continuent d'augmenter (en anglais 100 contrats en 2011, 95 en 2010, 43 en 2009) alors qu'ils sont en diminution assez nette dans le public (790 en 2011, 900 en 2010, 942 en 2009).
Pour ceux que la question intéresse, voir la très bonne analyse réalisée l'an dernier :
http://4tous.net/ecoledemain/spip.php?article453
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- neoSage
Lettres Modernes :
CAFEP : 125 postes (200 en 2010, 74 en 2009)
Lettres Classiques :
CAFEP : 15 postes (40 en 2010, 12 en 2009)
CAFEP : 125 postes (200 en 2010, 74 en 2009)
Lettres Classiques :
CAFEP : 15 postes (40 en 2010, 12 en 2009)
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum