Salaire & arrêt maladie

Bien d'accord avec toi.
Mon père dans le privé (il est maçon) a fait une attaque cérébrale pendant les congés d'été, il est donc passé en AM et a rattrapé ses congés plus tard.

Dévions alors

J'apprends aussi qu'il peut y avoir des dépassements d'honoraires dans les hôpitaux publics décidément, j'en apprends tous les jours... mais comment le savoir ? Je ne choisis pas mon praticien... si l'anesthésiste ou le gynéco de garde débarque en urgence, il faut que je lui demande s'il fait des dépassements et s'il me dit oui, il faut que je dise : je me fiche de savoir s'il faut faire une césarienne en urgence, je veux être transférée dans un hôpital où le médecin qui est de garde aujourd'hui ne fait pas de dépassements Je crois que tout ça est trop obscur pour moi

morgane9513 a écrit:

cath5660 a écrit:Je ne suis pas à la mgen.
Là, Morgane, je ne suis pas du tout d'accord avec toi.

Je commence à être habituée, sur ce post... j'avoue que je n'ai pas trop envie de débattre.
Je vais faire du perso, mais ma grande quitte définitivement la maison aujourd'hui pour ses études certes, mais bon ça fait un coup.

Enfin juste que pour moi, ce n'est pas normal d'avoir un arrêt avant les vacances, de squizzer celui pendant, et de s'arrêter de nouveau après la rentrée, sachant qu'il va falloir reprendre une journée pour que les vacances ne soient pas compris dedans (soit avant, soit après les vacances)...perso je trouve ça limite. Maintenant qu'on ne soit pas d'accord avec moi, ben que dire.....On a quand même trois mois à plein traitement, la personne qui a posté est à la MGEN (je réponds à la base à cette personne) donc il y a perte de salaire certes mais bon ça reste supportable.
L'année dernière je me suis arrêtée mi aout, je n'ai pas attendu la rentrée pour savoir que ça n'irait pas, ça a d'ailleurs permis à mon CDE de trouver une remplaçante avant la rentrée.
J'ai été longtemps à mi traitement avant que mon cas passe en commission.

Je suis par contre d'accord avec toi pour dire que passer à mi-traitement ce n'est pas la mort. On s'en fait tout une montagne mais en fait, la perte financière est minime (et même, dans mon cas perso, il n'y avait pas de perte financière, puisque j'économisais sur les 300 euros de frais d'essence/mois en étant en arrêt et ne pouvant plus conduire ; sans compter que je ne pouvais plus faire les magasins non plus, ni sortir dans un bar le soir, etc., avec ce que j'avais).

lene75 a écrit:Dévions alors

J'apprends aussi qu'il peut y avoir des dépassements d'honoraires dans les hôpitaux publics décidément, j'en apprends tous les jours... mais comment le savoir ? Je ne choisis pas mon praticien... si l'anesthésiste ou le gynéco de garde débarque en urgence, il faut que je lui demande s'il fait des dépassements et s'il me dit oui, il faut que je dise : je me fiche de savoir s'il faut faire une césarienne en urgence, je veux être transférée dans un hôpital où le médecin qui est de garde aujourd'hui ne fait pas de dépassements Je crois que tout ça est trop obscur pour moi

Il me semble que c'est différent quand il s'agit d'une urgence et qu'on est pris en charge par les urgences (obstétriques ou non).
Sinon, généralement, dans les hôpitaux publics, ils préviennent toujours quand le spécialiste qu'on va voir pratique des dépassements d'honoraire. Ce qui est nul, c'est qu'on ne peut pas toujours faire autrement que de voir ce spécialiste-là...mais parfois, les médecins sont sympas et ne nous font pas passer en dépassement d'honoraire alors que c'était normalement prévu. ça m'est déjà arrivé.

Oui, mais le coup de la chambre qu'on paie 35 euros/jour dans un hôpital public , c'est fou ce truc.... il y a des cliniques privées qui coutent moins cher.

pimousse a écrit:Sinon, généralement, dans les hôpitaux publics, ils préviennent toujours quand le spécialiste qu'on va voir pratique des dépassements d'honoraire.

Bah, un accouchement, par définition, ça ne se prévoit pas, et on n'est pas pris en charge par les urgences. Et ils ne peuvent pas prévenir pour les dépassements, puisqu'ils ne savent pas qui on aura, on a la ou les équipes de garde (suivant le temps que dure l'accouchement). Idem ensuite pendant le séjour à la maternité : on a le gynéco, le pédiatre, etc. qui sont sur place ce jour-là. J'ose espérer qu'ils ne font pas de dépassements dans ces cas-là.

Enfin, comme tu dis, même pour des opérations prévues, je trouve hallucinant qu'il y ait des dépassements dans les hôpitaux publics, parce que tu vas où, alors, pour ne pas avoir de dépassement ? Être prévenu, ça te fait une belle jambe, effectivement !

morgane9513 a écrit:Oui, mais le coup de la chambre qu'on paie 35 euros/jour dans un hôpital public , c'est fou ce truc.... il y a des cliniques privées qui coutent moins cher.

c'est clair que je ne comprends pas trop là. Je n'ai jamais rien payé, en étant à la mgen et en ayant testé les chambres seules et les chambres doubles. Dernier compte-rendu de remboursement de la mgen en date : 1600 euros pour une hospitalisation de 24h00 après arrivée aux urgences, et pourtant je n'ai pas eu 1 centime à débourser de ma poche !

pimousse a écrit:

Je suis par contre d'accord avec toi pour dire que passer à mi-traitement ce n'est pas la mort. On s'en fait tout une montagne mais en fait, la perte financière est minime (et même, dans mon cas perso, il n'y avait pas de perte financière, puisque j'économisais sur les 300 euros de frais d'essence/mois en étant en arrêt et ne pouvant plus conduire ; sans compter que je ne pouvais plus faire les magasins non plus, ni sortir dans un bar le soir, etc., avec ce que j'avais).

Ah?
Ben pour moi si.
Ça me fait perdre 1000 euros.

pardon, oui, je n'ai pas précisé, mais je parlais avec les indemnités journalières versées par la mgen.
Mais sinon, j'ai expliqué pourquoi financièrement je m'y retrouvais aussi, en étant en arrêt (et donc en ayant moins de frais - malheureusement en fait hein, parce que ce n'est pas non plus une partie de plaisir que d'être en arrêt et clouée chez soi pendant 7 mois, sans compter la souffrance physique énorme liée à la maladie ).

Je réponds à une question qui a été posée il y a un moment: oui, on peut dépendre de la mutuelle de son mari. Je n'ai pas de mutuelle perso (je ne peux donc pas m'énerver qontre la MGEN). Mon mari a une bonne mutuelle payée pour moitié par sa boite parce qu'elle est obligatoire. et je suis prise en charge sans supplément...

totoro a écrit:Je réponds à une question qui a été posée il y a un moment: oui, on peut dépendre de la mutuelle de son mari. Je n'ai pas de mutuelle perso (je ne peux donc pas m'énerver qontre la MGEN). Mon mari a une bonne mutuelle payée pour moitié par sa boite parce qu'elle est obligatoire. et je suis prise en charge sans supplément...

Pareil.
Parce que quand j'ai commencé à enseigner, j'étais encore couverte par la mutuelle de mes parents (qui était excellente). Ensuite, quand j'ai contacté la mgen, elle voulait me faire payer toutes les années de cotisations que je n'avais payées, un droit d'entrée exorbitant (1000 euros?) + il fallait que je passe devant une commission qui daigne m'accepter... :lol:
Je leur ai ri au nez et j'ai gardé celle de mes parents en "isolée", bien moins chère et remboursant bien mieux. Mais qui à l'époque ne couvrait pas les pertes de salaire.
Maintenant j'ai celle de mon conjoint (l'autre était trop chère en familiale), mais je ne suis toujours pas couverte contre la perte de salaire. Faut que je me renseigne.
Hein, quoi je raconte ma vie?

totoro a écrit:Je réponds à une question qui a été posée il y a un moment: oui, on peut dépendre de la mutuelle de son mari. Je n'ai pas de mutuelle perso (je ne peux donc pas m'énerver qontre la MGEN). Mon mari a une bonne mutuelle payée pour moitié par sa boite parce qu'elle est obligatoire. et je suis prise en charge sans supplément...

Ah oui, OK, c'est ce que je disais pour les avantages des mutuelles du privé. Mon mari est fonctionnaire, donc pas possible pour moi. Pour l'instant, il a une mutuelle privée, mais sans convention avec sa "boîte", tous ces avantages-là sautent, rien pour le conjoint, pas de prévoyance non plus... il est probable qu'il vienne lui aussi à la MGEN pour avoir la prévoyance, et il paiera plein pot, parce que quand on est deux fonctionnaires, il n'y a aucune remise pour le conjoint adhérent.

cath5660 a écrit:
2 semaines et 2 mois, ce n'est pas comparable...Et pour arrêter de délayer le sujet, je rappelle qu'effectivement dans le privé on ne perdrait pas un jour de vacances ni un centime: on enchaînerait cm puis vacances. Pourquoi cela devrait-il être différent pour nous?

Oui, mais il n'y a pas le même nombre de semaines de congé, donc des spécificités aussi...

cath5660 a écrit:

pimousse a écrit:

Je suis par contre d'accord avec toi pour dire que passer à mi-traitement ce n'est pas la mort. On s'en fait tout une montagne mais en fait, la perte financière est minime (et même, dans mon cas perso, il n'y avait pas de perte financière, puisque j'économisais sur les 300 euros de frais d'essence/mois en étant en arrêt et ne pouvant plus conduire ; sans compter que je ne pouvais plus faire les magasins non plus, ni sortir dans un bar le soir, etc., avec ce que j'avais).

Ah?
Ben pour moi si.
Ça me fait perdre 1000 euros.

Ben oui, mais c'est un régime d'assurance.
Heureusement qu'il existe, mais on ne peut pas ne pas perdre d'argent au moindre pépin.
C'est peut-être dur ce que je dis, mais pour que ça soit le cas, il faudrait payer beaucoup plus en terme d'impôts (en tout que l'Etat ait beaucoup plus de rentrées d'argent).

Pierre_au_carré a écrit:

Ben oui, mais c'est un régime d'assurance.
Heureusement qu'il existe, mais on ne peut pas ne pas perdre d'argent au moindre pépin.
C'est peut-être dur ce que je dis, mais pour que ça soit le cas, il faudrait payer beaucoup plus en terme d'impôts (en tout que l'Etat ait beaucoup plus de rentrées d'argent).

Plus de 3 mois d'arrêt, ce n'est pas ce que j'appelle un moindre pépin. C'est même sûrement dans un cas comme ça qu'on a besoin d'avoir l'esprit dégagé des inquiétudes financières pour se consacrer à sa guérison.

Bon, le post part un peu dans tous les sens, je réponds à Lene 75 puis ensuite si on veut échanger, ce sera sans doute mieux par MP.

De mon temps (en réalité moins de deux ans) la liste des hôpitaux était donnée sur le site de la MGEN, maintenant je vois qu'il faut contacter la section départementale. J'aurai pê une mauvaise surprise pour le 2è accouchement (je retourne au même endroit)...

Quant aux dépassement d'honoraires... Je sais qu'il est permis aux médecins de faire des consultations privées dans les locaux publics des hôpitaux. Ben ouais...

Les tarifs des hôpitaux sont conventionnés pour les soins médicaux... pas le prix des chambres ! Si ça se trouve c'est ton hôpital qui essaie de renflouer son déficit en leur donnant un tarif très élevé, je crois que rien ne l'en empêche et il est normal que la MGEN ne rembourse pas tout en ce cas. Cela me paraît d'autant plus probable qu'apparemment ta chambre est "réservée" alors que pour ma part on ne pouvait savoir qu'au jour de l'accouchement si il y en avait une ou non.

Enfin, je peux effectivement être sur la mutuelle de mon mari, gratuit !, mais comme il a été déjà une fois licencié, je préfère en cas de souci garder la MGEN...

Dis-donc Lene, la période de gros risque est passé pour ta louloute ? C'est une bonne nouvelle !

@Briseis : oui, ça y est, je peux accoucher Super contente, et c'est pour ça que je sens tout ça se rapprocher, aussi.
Ma chambre n'est pas réservée (ils ne peuvent pas savoir quand je vais accoucher !), mais j'aimerais avoir une chambre particulière, sachant que sur 28 chambres, il n'y a que 3 chambres doubles, j'ai quand même pas mal de chances de l'avoir. Au pire du pire, en cas de trop grosse affluence, ils transfèrent vers un autre hôpital, mais il paraît que c'est rare.

Avoir une chambre double peut avoir un avantage: tu peux aller faire pipi/prendre une douche/chercher un café/fumer une clope/ et autre/ sans devoir trimballer bébé à la nursery...

Ah nan, la chambre double, si je peux éviter, j'éviterai, je me connais : je sais que je ne fermerais pas l'oeil de la nuit, ni de la journée, d'ailleurs, j'ai le sommeil hyper fragile, et puis tous les à-côté, ça ne me tente vraiment pas, avoir le mari de la voisine, si ce n'est ses visites (normalement plus ou moins interdites, mais bon), sa télé, mes examens médicaux en public (tout se fait dans la chambre, pour la maman comme pour le bébé), etc., je sais qu'avec la fatigue et l'émotion en plus, ça finirait en crise de larmes.
Et il n'y a pas de nursery, mais ça tombe très bien : pas envie de me séparer de bébé. On nous a même expliqué qu'il y avait un hublot pour qu'on puisse surveiller bébé depuis la salle de bains / les toilettes.

Bon, on va peut-être arrêter de pourrir le topic !

Pas de nursery?
Je n'aurais pas aimé ça du tout.

cath5660 a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

Ben oui, mais c'est un régime d'assurance.
Heureusement qu'il existe, mais on ne peut pas ne pas perdre d'argent au moindre pépin.
C'est peut-être dur ce que je dis, mais pour que ça soit le cas, il faudrait payer beaucoup plus en terme d'impôts (en tout que l'Etat ait beaucoup plus de rentrées d'argent).

Plus de 3 mois d'arrêt, ce n'est pas ce que j'appelle un moindre pépin. C'est même sûrement dans un cas comme ça qu'on a besoin d'avoir l'esprit dégagé des inquiétudes financières pour se consacrer à sa guérison.

Ben oui mais ça se paye : ce que tu as gagné en cotisations, tu l'as perdu en couverture.

Je ne te suis pas?