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- musaNeoprof expérimenté
Courage Celeborn! Tout mon soutien!
En même temps, je suis partagée. A la fois, je te souhaiterais d'échapper à ce qui t'apparaît comme une corvée (comme je te comprends!)-mais est-ce encore possible?- et à la fois, j'avoue que très égoïstement, je me délecte d'avance des billets truculents que ne manqueront pas de t'inspirer ces nouvelles expériences...
En même temps, je suis partagée. A la fois, je te souhaiterais d'échapper à ce qui t'apparaît comme une corvée (comme je te comprends!)-mais est-ce encore possible?- et à la fois, j'avoue que très égoïstement, je me délecte d'avance des billets truculents que ne manqueront pas de t'inspirer ces nouvelles expériences...
- CelebornEsprit sacré
Et ça continue !!!!
Aujourd'hui, c'était la fête de l'équipe de lettres (enfin… c'était surtout ma fête).
Ma collègue qui a eu la DP3 l'année dernière vient pour discuter avec moi à midi. Elle est PER-SU-A-DÉE que si je la refuse (comme si j'avais ce pouvoir…), le nouveau principal la lui donnera à elle, parce qu'elle le voit bien, parce que c'est certain, parce qu'elle va devenir madame DP3, etc. Je lui dis que je comprends son inquiétude, que je compte quand même exposer la situation au nouveau principal l'année prochaine, que je ne souhaite pas que ça lui retombe dessus, que je le signalerai… Peine perdue : ce sera pour elle, m'affirme-t-elle.
Bref…
Récré de l'après-midi : l'équipe de lettres au grand complet me signale qu'il faut qu'on se réunisse. En fait, c'est pour me faire passer le même discours à 5 (depuis deux jours, elles ont cette tendance à se réunir entre elles avant qu'on se réunisse). Répartition à la main, elles m'expliquent que je ne dois pas aller voir le nouveau principal à la rentrée, que ma collègue va se la reprendre. Chacune y va de sa phrase. Je signale que je compte quand même aller le voir : ma collègue m'interrompt en me signalant qu'il faut que j'écoute, parfois. Rapidement après, une autre collègue m'affirme que chaque collègue fait des efforts, et que le seul qui ne fait pas d'efforts, c'est moi. Là, je pète un câble, me lève, prends leur liasse de papier ("t'as pas le droit, c'est nos papiers"), gueule je ne sais même plus quoi, sors en claquant très violemment la porte, rentre en salle des profs en froissant les papiers en boule et en les jetant par terre, pense à voix haute "mais on ne peut pas me dire ça, à moi", ressors de la salle des profs, m'apprête à aller tout faire péter à la direction, reprends mes esprits et décide évidemment de n'en rien faire.
Je crois que je n'ai jamais éprouvé une telle tension dans ma vie.
À côté de ça, le pot de départ à la retraite de la principale, où elle a fini son discours en signalant qu'elle ne garderait pas un bon souvenir de l'équipe enseignante, qu'elle n'avait pas apprécié nos méthodes, etc., m'a semblé un chef-d'œuvre de diplomatie. Et quand je suis allé (bonne poire) lui souhaiter une bonne retraite, le fait qu'elle me prenne à part pour dresser de moi un portrait psychologique à peu près aussi à côté de la plaque qu'on est en mesure de l'imaginer (tu m'étonnes, qu'on ne se comprenait pas : elle me voyait comme quelqu'un n'ayant pas confiance en moi, notamment sur le plan de mes connaissances dans ma matière et de ma pédagogie :shock:), j'ai presque trouvé ça primesautier.
Les vacances sont demain à 16h (et j'arrive à 13h50) : pensez-vous que ma journée de demain puisse être encore + pourrie que celle d'aujourd'hui ? Là, je crois que j'ai touché le fond, mais, telle Jeannine dans une rédaction du brevet de cette année, je me demande si je ne vais pas trouver du pétrole, à force de creuser…
Aujourd'hui, c'était la fête de l'équipe de lettres (enfin… c'était surtout ma fête).
Ma collègue qui a eu la DP3 l'année dernière vient pour discuter avec moi à midi. Elle est PER-SU-A-DÉE que si je la refuse (comme si j'avais ce pouvoir…), le nouveau principal la lui donnera à elle, parce qu'elle le voit bien, parce que c'est certain, parce qu'elle va devenir madame DP3, etc. Je lui dis que je comprends son inquiétude, que je compte quand même exposer la situation au nouveau principal l'année prochaine, que je ne souhaite pas que ça lui retombe dessus, que je le signalerai… Peine perdue : ce sera pour elle, m'affirme-t-elle.
Bref…
Récré de l'après-midi : l'équipe de lettres au grand complet me signale qu'il faut qu'on se réunisse. En fait, c'est pour me faire passer le même discours à 5 (depuis deux jours, elles ont cette tendance à se réunir entre elles avant qu'on se réunisse). Répartition à la main, elles m'expliquent que je ne dois pas aller voir le nouveau principal à la rentrée, que ma collègue va se la reprendre. Chacune y va de sa phrase. Je signale que je compte quand même aller le voir : ma collègue m'interrompt en me signalant qu'il faut que j'écoute, parfois. Rapidement après, une autre collègue m'affirme que chaque collègue fait des efforts, et que le seul qui ne fait pas d'efforts, c'est moi. Là, je pète un câble, me lève, prends leur liasse de papier ("t'as pas le droit, c'est nos papiers"), gueule je ne sais même plus quoi, sors en claquant très violemment la porte, rentre en salle des profs en froissant les papiers en boule et en les jetant par terre, pense à voix haute "mais on ne peut pas me dire ça, à moi", ressors de la salle des profs, m'apprête à aller tout faire péter à la direction, reprends mes esprits et décide évidemment de n'en rien faire.
Je crois que je n'ai jamais éprouvé une telle tension dans ma vie.
À côté de ça, le pot de départ à la retraite de la principale, où elle a fini son discours en signalant qu'elle ne garderait pas un bon souvenir de l'équipe enseignante, qu'elle n'avait pas apprécié nos méthodes, etc., m'a semblé un chef-d'œuvre de diplomatie. Et quand je suis allé (bonne poire) lui souhaiter une bonne retraite, le fait qu'elle me prenne à part pour dresser de moi un portrait psychologique à peu près aussi à côté de la plaque qu'on est en mesure de l'imaginer (tu m'étonnes, qu'on ne se comprenait pas : elle me voyait comme quelqu'un n'ayant pas confiance en moi, notamment sur le plan de mes connaissances dans ma matière et de ma pédagogie :shock:), j'ai presque trouvé ça primesautier.
Les vacances sont demain à 16h (et j'arrive à 13h50) : pensez-vous que ma journée de demain puisse être encore + pourrie que celle d'aujourd'hui ? Là, je crois que j'ai touché le fond, mais, telle Jeannine dans une rédaction du brevet de cette année, je me demande si je ne vais pas trouver du pétrole, à force de creuser…
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- IsiaSage
elles ont encore jusqu'à demain pour te lancer des couteaux.... méfie-toi, tu es peut-être suivi !
- sandGuide spirituel
Faut pas y aller sans arme.
- HéliandreExpert
Courage Celeborn. Pour moi aussi, le moment de la répartition avec mes collègues s'est mal passé, elles avaient préparé leurs papiers le jour où je ne suis pas au collège et ça n'avait plus aucun rapport avec ce qu'on s'était dit avant (ça les arrangeait, pas moi). Mais moi je n'ai pas eu le courage (?) de leur arracher leur création et d'en faire une boulette (faut dire que ça a été envoyé par mail, suivi de moults arguments au fur et à mesure de mes réponses...
Tiens bon, que la force soit avec toi pour ce dernier jour et pour faire les bons choix et les défendre. Dis-toi que ça ne pourra pas être pire avec la prochaine direction. Bonne journée.
Tiens bon, que la force soit avec toi pour ce dernier jour et pour faire les bons choix et les défendre. Dis-toi que ça ne pourra pas être pire avec la prochaine direction. Bonne journée.
- leyadeEsprit sacré
Celeborn, .
- InvitéInvité
Dans ces conditions je ne serais pas aller au départ en retraite de la
chef.
Pour les collègues, il faut espérer que ça s'arrangera avec les vacances... 2 mois pour tout oublier !
courage !
chef.
Pour les collègues, il faut espérer que ça s'arrangera avec les vacances... 2 mois pour tout oublier !
courage !
- CelebornEsprit sacré
Je me sens toujours pas mieux ce matin…
Je ne suis pas sûr que ça s'arrangera avec les collègues. Pas de mon côté du moins. Ou en tous les cas pas avec certaines collègues.
Je ne suis pas sûr que ça s'arrangera avec les collègues. Pas de mon côté du moins. Ou en tous les cas pas avec certaines collègues.
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- RaphFidèle du forum
Ta CDE mord par réaction d'orgueil. Comme tous les faibles.
Tes collègues ont peur et voient donc au plus près: leur intérêt immédiat.
Toi, tu vois plus loin, tu fais ce qu'il faut, ne lâche pas.
Tes collègues ont peur et voient donc au plus près: leur intérêt immédiat.
Toi, tu vois plus loin, tu fais ce qu'il faut, ne lâche pas.
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- CathEnchanteur
Pfff.
Je n'en reviens pas de voir comment se passent vos répartition de classes.
Partout où je suis passé, on exprime ses préférences et les classes réputées pourries tournent, et c'est tout.
Ça ne nous viendrait à l'idée de personne de les imposer en force à un collègue (d'ailleurs seul le cde le peut).
Et on ne les laisse pas non plus au petit nouveau, celui qui va arriver et qu'on ne connait pas.
Te laisse pas faire, elles n'ont aucun pouvoir sur toi.
Je n'en reviens pas de voir comment se passent vos répartition de classes.
Partout où je suis passé, on exprime ses préférences et les classes réputées pourries tournent, et c'est tout.
Ça ne nous viendrait à l'idée de personne de les imposer en force à un collègue (d'ailleurs seul le cde le peut).
Et on ne les laisse pas non plus au petit nouveau, celui qui va arriver et qu'on ne connait pas.
Te laisse pas faire, elles n'ont aucun pouvoir sur toi.
- RuthvenGuide spirituel
cath5660 a écrit:Pfff.
Je n'en reviens pas de voir comment se passent vos répartition de classes.
Partout où je suis passé, on exprime ses préférences et les classes réputées pourries tournent, et c'est tout.
Ça ne nous viendrait à l'idée de personne de les imposer en force à un collègue (d'ailleurs seul le cde le peut).
Et on ne les laisse pas non plus au petit nouveau, celui qui va arriver et qu'on ne connait pas.
Te laisse pas faire, elles n'ont aucun pouvoir sur toi.
Je n'ai pas bien suivi l'histoire, mais en même temps, c'est quand même plus sympa de faire tourner la classe pas très agréable (ce qui signifie y passer à un moment ou à un autre) quitte à compenser avec une partie du service plus sympa.
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