notre réputation....

Ce n'est pas mon problème

Je pense qu'elle n'est pas bonne, mais je m'en fous. J'ai l'impression de bien faire mon boulot. Les cours sont sérieux, selon mon avis, plus que subjectif certes, les élèves m'aiment bien, les parents sont contents.
Les collègues, la vie sco, le cde, l'ipr.... je ne sais pas, où plutôt, je préfère ne pas savoir.

Daphné, voix de la sagesse !

chanig a écrit:Et peut on changer sa réputation?

Cela fait 8 ans que je suis dans le même lycée et j'ai les frères et soeurs et ils doivent savoir que je suis trop gentille.
Alors, j'aimerai savoir si je peux changer , être plus ferme et être crédible à la rentrée?
Je sais que je galèrerai pour y arriver mais bon...étant donné qu'avec mes seconde cela a été et que je les retrouverai en septembre pour beaucoup.

Ce que l'on peut changer, c'est son fonctionnement.
Tu peux décider d'être moins gentille, et de t'y tenir.
Mets sur papier des règles claires que tu indiqueras aux élèves en début d'année scolaire et applique-les.
Je crois que c'est le genre d'engagement que l'on peut prendre avec soi-même.

Chocolat a écrit:

Ce que l'on peut changer, c'est son fonctionnement.
Tu peux décider d'être moins gentille, et de t'y tenir.
Mets sur papier des règles claires que tu indiqueras aux élèves en début d'année scolaire et applique-les.
Je crois que c'est le genre d'engagement que l'on peut prendre avec soi-même.

oui c'est ce que je vais faire .
Ecrire les règles et ne pas en mettre trop non plus. Mais il y a des choses que j'aimerai faire mais cela ne se fait pas et avec des lycéens , cela passerait mal, en tout cas chez nous.
Du style, les élèves entrent en classe sans parler, restent debout jusqu'à ce que je leur dise de s'asseoir ( enfin en seconde, ils le font pendant un mois).

Plutôt bonne dans l'ensemble, mais encore un peu trop gentille à mon goût. Le point noir: les élèves savent que je démarre au quart de tour, alors quand ils veulent m'énerver, ils savent comment s'y prendre. A part ça, c'est correct. Ils redoutent assez mon côté farfelu cela dit...

Je m'en fiche complètement (même si je sais que je "passe" bien auprès des parents d'élèves, à en juger les vifs remerciements que je reçois de leur part chaque année). Mon plus beau compliment cette année ? une mère en réunion parents-profs: "je suis venue rien que pour vous voir; je voulais rencontrer la personne qui a fait aimer le français à mon fils et je voulais vous en remercier".

Je suis totalement détachée de ce qu'on peut penser de moi autour de moi et pas seulement dans le milieu professionnel. Je ne cherche pas à le savoir . Si on m'apprécie tant mieux, si ce n'est pas le cas tant pis. Donc je réponds comme Daphné ! Je suis assez consciente de mes points faibles et de certaines qualités ...donc j'essaie de m'améliorer par rapport au regard critique que je porte sur moi-même , dans la mesure du possible.

Je dois passer pour la prof trop gentille et qui est toujours malade...

Franchement, je ne sais pas.

chanig a écrit:

Chocolat a écrit:

Ce que l'on peut changer, c'est son fonctionnement.
Tu peux décider d'être moins gentille, et de t'y tenir.
Mets sur papier des règles claires que tu indiqueras aux élèves en début d'année scolaire et applique-les.
Je crois que c'est le genre d'engagement que l'on peut prendre avec soi-même.

oui c'est ce que je vais faire .
Ecrire les règles et ne pas en mettre trop non plus. Mais il y a des choses que j'aimerai faire mais cela ne se fait pas et avec des lycéens , cela passerait mal, en tout cas chez nous.
Du style, les élèves entrent en classe sans parler, restent debout jusqu'à ce que je leur dise de s'asseoir ( enfin en seconde, ils le font pendant un mois).

Tu pourrais te faire deux colonnes sur cette liste : une partie " ce qui n'est pas négociable" et une autre " ce qui est négociable". Enfin bon c'est une idée...

Oui et actuellement je lis " classes difficiles" .
C'est plutot théorique et compliqué parfois ( pour un esprit comme moi: pas du tout littéraire ) mais il y a de bonnes idées de pédagogie, didactique.
Car le problème de bavardage ne vient pas forcément de ma gentillesse mais aussi de mes cours qui sont peu variés et parfois ennuyeux , je crois.

Mieux vaut ne pas savoir...

chanig a écrit:Oui et actuellement je lis " classes difficiles" .
C'est plutot théorique et compliqué parfois ( pour un esprit comme moi: pas du tout littéraire ) mais il y a de bonnes idées de pédagogie, didactique.
Car le problème de bavardage ne vient pas forcément de ma gentillesse mais aussi de mes cours qui sont peu variés et parfois ennuyeux , je crois.

Bon je ne l'ai pas lu mais une collègue m'en a parlé en de bons termes.

Merci . par contre c'est peut etre pour le primaire?

Je ne sais pas, et je ne me pose pas la question. Ca ne fera pas avancer le schmilblick (et surtout, je m'en pose bien assez comme ça, des questions!)
Selon les classes, les élèves, les années, ça va de "s...." à "gentille". Les assistants me disent que quand un élève est en retard en 1ère heure de français, ils se pointent toujours à la VS "demander un billet blanc" parce qu'ils vont "chez Mme Moon qui ne me laissera pas rentrer sinon". Pour l'administration, je crois que je suis plutôt dans la case "sérieuse mais ch...parce que stressée". J'aime bien que les choses soient claires et prévues à l'avance. Eux, non. Forcément, ça clashe régulièrement.
Je crois que je suis une prof moyenne, dans la norme, exactement dans la norme. On peut me donner des classes difficiles mais parfois j'ai vraiment du mal. Un peu plus que d'autres, peut-être, parce que je suis assez douce et pas trop grande gueule. Je n'ai pas l'autorité naturelle, alors je blinde sur les petits détails ( matériels, attitude, politesse) et j'use les élèves sur la longueur. La course de fond!
Ce que je sais, c'est que quand je prend une sanction, elle est suivie, parce que je ne le fais pas trop souvent : peu de retenues (ça m'énerve de remplir les papiers), peu d'exclusions réservées aux cas graves, beaucoup de punitions, de coups de fil aux parents, d'avertissements, et de remises en place en cours avec carnet sur la table. Du coup quand je fais appel à la VS ils me suivent. Ca me va.

d'une manière générale, pour les élèves je suis la prof stricte.
pour les 3e : les profs de français femmes (on est deux) sont les profs qui font bosser et où ils ne peuvent pas faire le b*rdel

pour la CDE je pense que je ne suis pas dans ses petits papiers

L'essentiel est que chacun fasse son travail de son mieux. La façon dont nous sommes considérés importe peu : être apprécié flatte notre ego, mais personne ne fait jamais l'unanimité.

Moon, je retiens cette idée : user les élèves sur la longueur. C'est intéressant. Je suis plutôt comme toi, mais je manque de rigueur.
Il faut que j'apprenne à bétonner l'organisation.