nos collègues nous agacent...

Je suis convaincue. Sauf qu'il a payé des droits de reprographie et qu'on peut photocopier tout ce qu'on veut. Alors, oui, le geste écologique... Et c'est tellement moche un texte photocopié ! Bouh !!! Sans parler des tableaux qu'on est censé faire en histoire de l'art. Ben déjà, ils repasseront, je dirai que je n'ai pas le matériel "adapté aux nouveaux programmes".

Je mesure la chance que j'ai d'avoir des collègues très sympas dans l'ensemble. Chez nous, plus la direction essaie de diviser, plus nous nous serrons les coudes.
Enfin, des collègues qui abusent, il y en a tout de même toujours.
Nous nous sommes réunis en équipe de Lettre pour préparer la répartition avant de remettre nos "voeux" au chef. En tant que coordinatrice, je demande à chacune ses souhaits. I. se moque des niveaux qu'elle aura du moment qu'elle n'en a que deux (quatre classes : 2x2 niveaux) ; AM aimerait bien une 3e, moi aussi. Ca tombe bien, M, qui assure aussi le latin, voudrait prioritairement une 6e.

Avec tout ça, je fais plusieurs propositions de répartition à mes collègues, que je leur soumets. La n°3 fait l'unanimité : chacune a son souhait principal exaucé, et il n'y a pas trop d'heures sup. I. a deux 5e et deux 4e, elle est très contente, AM, qui préfère les grands, a deux 3e, j'en ai une aussi - le reste, ça m'est égal -, M. a son latin et deux 6e. Tout le monde est satisfait. Je suis fière de moi.
Mais voilà M. qui râle, me dit que ça ne va pas, qu'elle voulait une 5e.
- Ah bon ? J'avais compris que tu demandais une Sixième.
Rapide consultation : I. est d'accord d'échanger ses deux 5e contre les deux 6e de M. Mais cela ne contente pas M. :
- Je voulais une 6e et une 5e. Et puis si j'ai deux 6e, ça me fait vingt heures, je ne pourrai pas faire d'accompagnement éducatif. Or j'aime bien ça, moi, l'accompagnement éducatif, je voudrais en faire.
- Bon, je résume : tu assures tes cours de latin, c'est normal. Tu veux une Sixième, une Cinquième, de l'accompagnement éducatif... En d'autres termes, tu choisis ton service et nous on passe derrière et on se partage ce qui reste, c'est ça ? Bon, ben désolée, je vais apporter au chef la répartition qui satisfait 3 personnes sur 4...

ceux dont le téléphone sonne en plein conseil de classe (ils ne l'avaient donc pas mis sur silencieux de toute la journée : ) et qui se lèvent et quittent le conseil pour répondre.

ça j'ai connu en conseil de classe du 1er trimestre, un jeune prof d'histoire géo, l'air toujours stressé. Son téléphone sonne, il décroche immédiatement devant 'air horrifié des parents et les remarques qui fusent : "c'est pas croyable, quel manque de respect... quand on pense que c'est interdit aux élèves..." Le collègue était tout blanc, avec son portable, et d'un coup j'ai pas reconnu sa voix : "allooooo, chérie? c'est moi!!! respire mon ange j'arrive!!! non pousse pas j'arrive!!!!! appelle les pompiers!!!". il est parti en courant en laissant son sac et en criant dans le couloir : Je vais être papa!!!!!!
Epilogue 15jours plus tard : sous l'influence (sans doute) des parents d'élève présents au conseil, les gamins ont offert une barboteuse et des petits jouets au prof d'histoire géo - papa.
Comme quoi...

V.Marchais a écrit:Je mesure la chance que j'ai d'avoir des collègues très sympas dans l'ensemble. Chez nous, plus la direction essaie de diviser, plus nous nous serrons les coudes.
Enfin, des collègues qui abusent, il y en a tout de même toujours.
Nous nous sommes réunis en équipe de Lettre pour préparer la répartition avant de remettre nos "voeux" au chef. En tant que coordinatrice, je demande à chacune ses souhaits. I. se moque des niveaux qu'elle aura du moment qu'elle n'en a que deux (quatre classes : 2x2 niveaux) ; AM aimerait bien une 3e, moi aussi. Ca tombe bien, M, qui assure aussi le latin, voudrait prioritairement une 6e.

Avec tout ça, je fais plusieurs propositions de répartition à mes collègues, que je leur soumets. La n°3 fait l'unanimité : chacune a son souhait principal exaucé, et il n'y a pas trop d'heures sup. I. a deux 5e et deux 4e, elle est très contente, AM, qui préfère les grands, a deux 3e, j'en ai une aussi - le reste, ça m'est égal -, M. a son latin et deux 6e. Tout le monde est satisfait. Je suis fière de moi.
Mais voilà M. qui râle, me dit que ça ne va pas, qu'elle voulait une 5e.
- Ah bon ? J'avais compris que tu demandais une Sixième.
Rapide consultation : I. est d'accord d'échanger ses deux 5e contre les deux 6e de M. Mais cela ne contente pas M. :
- Je voulais une 6e et une 5e. Et puis si j'ai deux 6e, ça me fait vingt heures, je ne pourrai pas faire d'accompagnement éducatif. Or j'aime bien ça, moi, l'accompagnement éducatif, je voudrais en faire.
- Bon, je résume : tu assures tes cours de latin, c'est normal. Tu veux une Sixième, une Cinquième, de l'accompagnement éducatif... En d'autres termes, tu choisis ton service et nous on passe derrière et on se partage ce qui reste, c'est ça ? Bon, ben désolée, je vais apporter au chef la répartition qui satisfait 3 personnes sur 4...

nous, on a une collègue qui ne veut que deux niveaux mais qui veut : des sixièmes, des cinquièmes et des troisièmes cherchez l'erreur et qui au final n'est pas réellement contente avec deux cinquièmes et deux troisièmes parce qu'elle n'a pas de sixièmes et qu'elle aime bien

philip a écrit:

Pour ma part je prendrais très mal qu'un collègue que je remplace me laisse la liste de ce qu'il veut que je fasse (je ne suis pas son larbin). Qu'il se contente de remplir son cahier de texte correctement et je saurai quoi faire avec ses élèves.

Ça me donne une idée de sondage. Bougez pas que je regarde comment on fait...

Tiens dans la panoplie , un autre "specimen" : la collègue sympa au demeurant mais qui tient ses classes au garde à vous (quitte parfois à employer des méthodes un peu expéditives) mais qui est très indulgente pour ces mêmes gamins dans le cours des autres :"Ah mais Roxanne , prends du recul , enfin ce sont des ados ! " "AH , les zoos ont chanté Les Champs Elysées à tue-tête en cours de SVT , ça devait être drôle ! " par contre , chez elle , ils haussent un sourcil , ils se font démonter !

roxanne a écrit:Tiens dans la panoplie , un autre "specimen" : la collègue sympa au demeurant mais qui tient ses classes au garde à vous (quitte parfois à employer des méthodes un peu expéditives) mais qui est très indulgente pour ces mêmes gamins dans le cours des autres :"Ah mais Roxanne , prends du recul , enfin ce sont des ados ! " "AH , les zoos ont chanté Les Champs Elysées à tue-tête en cours de SVT , ça devait être drôle ! " par contre , chez elle , ils haussent un sourcil , ils se font démonter !

Je connais

Bon vous avez oublié Mesdames le collègue lourdaud qui fait du rentre-dedans à tout va parce qu'il est en manque....

Bonjour,

J'hésite depuis quelques jours à soumettre un cas, de peur de passer pour ce que je ne suis pas...

Je dois faire face depuis mon arrivée à l'hostilité marquéee d'un collègue de la même matière qui se permet des réflexions régulières sur la nature et la qualité de mon travail. Comme toujours ce genre de personnage est bien sur très mal placé pour ce faire avec ses distributions abondantes de photocopies de manuels comme exercices et le désordre pénible qui règne dans ses classes d'un établissement pourtant tranquille.

Je lui ai déjà signifié que ce genre de réflexions était mauvais au sein d'une équipe et j'ai du être plus direct encore. Cependant, il continue et cela va plus loin. Comme il est installé depuis très longtemps et ue d'autres collègues sont de sa famille, j'ai remarqué que d'autres se mettaient à suivre le même chemin.

J'ai déjà croisé, virtuellement heureusement, ce genre de pervers narcissique et le jour où j'ai répondu, cela s'est traduit par mon éviction d'un forum que je fréquentais depuis des années et des menaces explicites.

Je m'interroge donc, comment réagir ? Ou ne pas réagir ?

J'ai fini par comprendre la nature profonde du problème. Nous vivons dans un cadre tout à fait exceptionnel, pour lequel nous avons du faire ENORMEMENT de travaux nous mêmes. Une seule personne a visité la propriété avant que nous l'achetions et s'est désistée devant l'ampleur de la tache... C'était lui.

Leperenoelnoir a écrit:Je m'interroge donc, comment réagir ? Ou ne pas réagir ?

Ne pas réagir. ça ne servirait à rien. Quand on te cherche des noises, si tu réagis, tu vas les exciter, si tu laisses p*sser, ils lâcheront l'affaire.

Ce n'est qu'un avis, pas du tout objectif!

tiens, Leperenoelnoir, on a dû se croiser ailleurs !
Pour les collègues jaloux, laisser dire, mis pas facile sans doute quand on se prend des réflexions dans les dents régulièrement ...

Hier, constitution des classes pour l'année prochaine.

Un collègue tourne autour de nos listes de futurs 5e.
Sa nièce n'a pas choisi Latin : il regarde dans quelle classe nous l'avons placée, ça ne lui convient pas, il décide donc qu'elle fera Latin et nous demande de la changer de classe en conséquence.
Je râle, mais ok, ça marche.

2h après, nous soumettons la proposition des classes au chef, qui note que puisque tous les futurs latinistes sont ensemble, il reste une 5e pourrie dans laquelle il n'y a que des cas. Ca ne lui plaît pas. On casse tout, on recommence, les latinistes sont répartis sur 2 classes.

Mon collègue lourdaud arrive, constate que sa nièce est dans une classe avec des non-latinistes, et décide soudainement qu'elle ne fera plus Latin, que c'est pas la peine : et hop, on enlève l'option Latin à la demoiselle.

J'ai EXPLOSE et j'ai crié, je l'avoue.
Merde alors, on bosse pour nos élèves ou pour privilégier les MonChéri-MonCoeur de nos proches ? Je ne donnerais pas ce genre de passe-droit à mon propre fils, alros le donner à la nièce (peu travailleuse, en passant !) d'un collègue, je suis verte.

Argh, ça fait du bien de le dire.

leyade a écrit:

Leperenoelnoir a écrit:Je m'interroge donc, comment réagir ? Ou ne pas réagir ?

Ne pas réagir. ça ne servirait à rien. Quand on te cherche des noises, si tu réagis, tu vas les exciter, si tu laisses p*sser, ils lâcheront l'affaire.

Ce n'est qu'un avis, pas du tout objectif!

Ben justement, la non violence était ma tactique première... Pendant un an... ça n'a pas marché... Mais en répondant, comme tu dis, ça risque de les exciter encore plus...

Contre-le, trouve-toi des alliés.

Adri a écrit:tiens, Leperenoelnoir, on a dû se croiser ailleurs !
Pour les collègues jaloux, laisser dire, mis pas facile sans doute quand on se prend des réflexions dans les dents régulièrement ...

Je ne sais pas si vraiment, au contraire il ne faut pas réagir avant que la situation ne se dégrade encore davantage...Ne reste pas isolé, attire l'attention d'autres collègues sur ces remarques continuelles et désagréables, ...parce que si ce type est vraiment un pervers narcissique, celà peut eller jusqu'à du harcèlement moral...J'ai connu ce type de bonhomme et le harcèlement a duré 2 ans et a laissé des traces !

bellaciao a écrit:Contre-le, trouve-toi des alliés.

+1 N'as-tu pas des collègues avec qui tu t'entends bien ?

En général ce type d'individu n'est pas très fédérateur, il peut avoir des suiveurs mais de là à embarquer tous les collègues...

Essaie d'aborder le sujet avec d'autres collègues neutres ou amis, l'air de rien... Si ça se trouve tu n'es pas seul ou tu te découvriras des alliés.

Et si ça doit aller au clash, dis toi bien que tu n'es pas tenu d'être ami avec lui, assure toi seulement de rester "correct" (verbalement).

Leperenoelnoir a écrit:

leyade a écrit:

Leperenoelnoir a écrit:Je m'interroge donc, comment réagir ? Ou ne pas réagir ?

Ne pas réagir. ça ne servirait à rien. Quand on te cherche des noises, si tu réagis, tu vas les exciter, si tu laisses p*sser, ils lâcheront l'affaire.

Ce n'est qu'un avis, pas du tout objectif!

Ben justement, la non violence était ma tactique première... Pendant un an... ça n'a pas marché... Mais en répondant, comme tu dis, ça risque de les exciter encore plus...

ça dépend. J'ai eu une collègue qui était très agressive en paroles (elle faisait peur à tout le monde) et un jour j'ai explosé devant elle, elle s'est mise à me foutre la paix. mais en effet trouve-toi des alliés, certainement ce genre de personne ne fait pas l'unanimité.

Et bien, merci pour vos conseils. Je viens encore vous solliciter, car la situation se dégrade à grande vitesse.

Je passe aujourd'hui dans mon établissement. Je croise quelques collègues en salle des professeurs, dont l'importun. Je dis bonjour et une conversation s'entame avec un collègue. Nous dérivons rapidement sur les corrections d'examen et là, celui que j'appellerai D par commodité intervient en me reprochant très agressivement de ne pas avoir été convoqué... Je me retourne et je lis dans son regard une haine vraiment effrayante. Je ne réponds rien. Un gros coup de froid passe dans la salle...

Je fais ce que j'ai à faire, puis je reviens sur le parking où je constate que ma voiture a subi des dégradations. La sienne n'y est plus.

Je porte donc plainte, en indiquant mes soupçons sur l'identité du responsable et demain, je demande au cde de rédiger un rapport. Je préciserai bien qu'il ne s'agit que de soupçons, mais j'ai également consigné par écrit la liste des incidents qui émaillent mes relations avec D, avec dates et témoins. D'ailleurs, c'est la seule personne de tout l'établissement avec laquelle j'ai des problèmes. Autrement, je suis plutôt du genre à m'entendre avec tout le monde.

Outre le fait que cela m'énerve pour ma voiture toute neuve (première voiture neuve que je possède, les autres étaient d'occasion), cela m'inquiète énormément... Jusqu'où sa haine de petit bourgeois frustré de la réussite et du bonheur d'un enfant de pauvre pourra-t-elle aller ?

Toujours est-il que je pense bien le prendre entre quatre yeux pour lui signifier que si je le vois un jour débarquer chez moi, je le mets hors combat sans discuter. Il n'y aura pas d'affaire du grand bornan bis.

Tu as eu une bonne réaction et dommage qu'il n'y ait pas de caméras sur le parking...

J'espère que tu obtiendras du soutien de la part de ton CDE, tu peux aussi essayer de mobiliser quelques collègues qui pourraient témoigner en ta faveur.

De tout cœur avec toi. C'est terrible ce que tu racontes. Je pense que ce que tu as décidé est bien : Fais ce que tu as à faire, avec preuves et témoins, et tant mieux si tu es en mesure de te défendre au cas où. On ne sait jamais. C'est fou, comment peut-on en arriver là...

Merci pour votre soutien.

J'ai fini par comprendre la nature profonde du problème. Nous vivons
dans un cadre tout à fait exceptionnel, pour lequel nous avons du faire
ENORMEMENT de travaux nous mêmes. Une seule personne a visité la
propriété avant que nous l'achetions et s'est désistée devant l'ampleur
de la tache... C'était lui.

Mais je n'ai pas bien saisi: si le problème est dans le cadre de ton établissement, pourquoi parles-tu de propriété ou de faire des travaux vous-mêmes?
Désolée si la question est bête

Moi j'ai compris que D était jaloux de la propriété de perenoelnoir, propriété qu'il convoitait, il lui fait donc "payer" en quelque sorte. Pitoyable!

C'est aussi ce que j'ai compris.
Ce collègue est vraiment une belle ordure !!! Comment peut-on en arriver là ?

MS a écrit:Moi j'ai compris que D était jaloux de la propriété de perenoelnoir, propriété qu'il convoitait, il lui fait donc "payer" en quelque sorte. Pitoyable!

+1
Il doit avoir de sérieux problèmes psy...

Le collègue serait jaloux qu'il ait réussi à faire de cet endroit un lieu "exceptionnel"...

Quelle histoire !!! Mais bon en effet celà peut aller très loin et c'est très grave ! Mais franchement je ne vois pas ce que tu peux faire si tu es amené à rester dans cet établissement ...il a l'air plus implanté que toi . Comme les autres je pense qu'il te faut absolument trouver des appuis auprès de tes collègues ( et de ta direction ?? )...