un peu choquée

j'ai expérimenté le LP du 9-3 et le collège du vignoble alsacien (20% pour Le Pen)
J'ai eu beaucoup plus de mal dans le collège alsacien. Déjà la direction est lâche devant des parents qui ont des exigences, qui refourgue tout le boulot aux profs qui en redemandent...
Je n'y arrive pas du tout (aussi parce que je déprime) et je deviens super agressive avec tout le monde. Là, je suis la seule à boycotter des conseils de classe qui se terminent à 21h (je commence à 8h pour 3 h de cours, pléthore de trous) et je suis sûre que certains y trouvent à redire. Je les emmerde.
Je ne sais pas comment je vais faire l'an prochain. Si mes collègues du LP dans lequel je serai affectée sont du même tonneau, je fais un carnage.
Je trouve encore des circonstances atténuantes aux élèves de LP. Mais pas aux élèves que j'ai actuellement, même si je sais que leur discours est celui de leurs parents. Et pas non plus à mes collègues et à ma direction que je trouve en-dessous de tout.

Moi aussi ce sont les adultes qui me choquent le plus.

La connerie des ados, même poussée, je considère que cela fait partie de mon métier. Je suis là pour m'occuper d'eux, et je dois bien les prendre comme ils sont. Ca fait partie du pack capes en quelque sorte. Pour autant, je m'amuse beaucoup à les traiter de tous les noms d'oiseaux ou de maladies putrides

En revanche, je ne suis pas là pour éduquer mes collègues, pour supporter des acariâtres, des égocentriques, ou des langues de pute, ni pour supporter des chefs tordus ou pervers. Et contrairement aux gamins, la connerie des adultes ne me fait pas rire.

Pour les ados, j'ai l'espoir de pouvoir faire quelque chose (même s'il s'agit de leur apprendre à se tenir assis plus d'un quart d'heure). Pour les adultes, je ne peux rien, je ne suis ni psy, ni éthologue.

je suis désolée si j'en ai choqué certains, ce n'était vraiment pas mon intention. Pour moi c'est une soupape, car quand la scène se reproduit, je repense à ce que j'ai écrit, et ça m'amuse, c'est mieux que de pleurer de rage et d'impuissance comme j'en ai souvent envie...

D'un autre coté, je ne vais pas sans cesse m'excuser de penser ce que je pense et de l'écrire. Je suis comme ça, il faut que ça sorte, je ne sais pas mentir même par "saine hypocrisie", alors je vais pas raconter que ce que j'ai écris c'est paaaas bien, c'est jsute comme ça que je le ressens souvent...

Non, mais je suis à fleur de peau titeprof, si ma fille n'avait pas été malmenée, je pense que j"'aurais ri comme tout le monde. Là sur le coup, j'ai eu comme une poussée d'adrénaline.
Ne t'excuse pas, tu as le droit de dire ce que tu veux, je suis la première à revendiquer une totale liberté sur les forums

pas de problème, j'ai lu ton fil de discussion, j'avais compris et c'est normal dans ta situation d'être sur la corde.

Pseudo a écrit:Moi aussi ce sont les adultes qui me choquent le plus.

La connerie des ados, même poussée, je considère que cela fait partie de mon métier. Je suis là pour m'occuper d'eux, et je dois bien les prendre comme ils sont. Ca fait partie du pack capes en quelque sorte. Pour autant, je m'amuse beaucoup à les traiter de tous les noms d'oiseaux ou de maladies putrides

En revanche, je ne suis pas là pour éduquer mes collègues, pour supporter des acariâtres, des égocentriques, ou des langues de pute, ni pour supporter des chefs tordus ou pervers. Et contrairement aux gamins, la connerie des adultes ne me fait pas rire.

Pour les ados, j'ai l'espoir de pouvoir faire quelque chose (même s'il s'agit de leur apprendre à se tenir assis plus d'un quart d'heure). Pour les adultes, je ne peux rien, je ne suis ni psy, ni éthologue.

à 100% de cet avis.

titeprof a écrit:je suis désolée si j'en ai choqué certains, ce n'était vraiment pas mon intention. Pour moi c'est une soupape, car quand la scène se reproduit, je repense à ce que j'ai écrit, et ça m'amuse, c'est mieux que de pleurer de rage et d'impuissance comme j'en ai souvent envie...

+1

L'année dernière, pendant un cours, mes élèves, qui avaient entrepris de me faire craquer, s'amusaient à mettre de la musique sur leur portable dès que je tournais le dos, pour me faire tourner en bourrique parce que je ne savais pas qui c'était. Le tout alors que j'attendais désespérément une date pour mon inspection de titularisation, enfin vous voyez le tableau. J'avais une envie de pleurer, je ne vous dis pas (mais je crois que ça ne se voyait pas). Et puis, alors que j'en soupçonnais un sans avoir réussi à le surprendre, son voisin se met à se marrer. Je tombe sur celui qui rigole et l'engueule comme du poisson pourri en lui disant que ça ne me fait pas rire. À quoi il m'a répondu : "Il vaut mieux en rire qu'en pleurer"... c'était fort à propos, et ça m'a passé l'envie de pleurer... alors rions, puisqu'ils le demandent