Polynésie française : grève générale pendant le baccalauréat

SNES Hors-de-France http://www.hdf.snes.edu

Préavis de grève générale en Polynésie française

En Polynésie française, l'ensemble des organisations syndicales représentatives des salariés du secteur public et du secteur privé réuni au sein "d'un collectif pour la paix" dépose un préavis de grève à compter de jeudi 10 juin 0h00.

Le SNES- FSU est partie prenante dans cette action.

Le collectif proteste contre la dégradation générale de l’emploi et sa conséquence qui est l’appauvrissement généralisé de la société polynésienne.

Parmi les principales revendications, il demande à l'Etat de tenir ses engagements vis à vis des fonctionnaires notamment sur la mise en place du dispositif de remplacement de l'indemnité temporaire de retraite (ITR) mais aussi de prendre en charge les dépenses de santé des vétérans du nucléaire.

Si les salariés n'étaient pas entendus, la grève générale illimitée prendrait effet le jeudi 10 juin à 0h00, pendant les épreuves du baccalauréat.

Le SNES-FSU demande l'ouverture immédiate de négociations

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Dépêches de l'Education du Mardi 8 juin 2010

Le baccalauréat menacé par une grève générale en Polynésie

Les épreuves du baccalauréat pourraient être perturbées en Polynésie française, jeudi, par une grève générale et les autorités de cette collectivité d'outre-mer et de l'Etat ont activé une cellule de veille, a-t-on constaté au vice-rectorat de Papeete.

Onze syndicats locaux ont déposé vendredi dernier des préavis de grève "dans sept à huit cents entreprises", selon leur porte-parole Patrick Galenon. Les revendications, adressées aussi bien à l'Etat qu'au gouvernement de la Polynésie française, sont surtout liées à la crise économique et à la pérennité des emplois et des retraites.

11.440 Polynésiens doivent passer un examen dans les semaines qui viennent. Pour 3.036 d'entre eux, ce sera le baccalauréat. Les terminales plancheront mercredi 9 juin sur les sujets de philosophie. La grève est prévue le lendemain, alors que débuteront les épreuves à fort coefficient de chaque filière.

Le ministre de l'Education local, Moana Greig, craint surtout les conséquences sur les transports routiers : "si un candidat ne pouvait pas arriver au centre d'examen, nous serions obligés de reporter les dates pour que tout le monde puisse se présenter", a-t-il déclaré à l'AFP.

"Ce que l'on pourra demander aux chefs de centres, c'est d'avoir une certaine tolérance par rapport à l'heure d'arrivée des candidats", a précisé le vice-recteur Jean-Pierre Meullenet.