- LonieNeoprof expérimenté
Bonjour à tous,
Je viens de finir ma séquence sur l'autobiographie et je voulais terminer l'année avec l'étude de Persépolis (Film + qqs planches de la BD).
Mais, je n'ai pas encore monté ma séquence et je me demande si je devais leur montrer intégralement le film en amont, ou le faire après qqs séances d'introduction à l'oeuvre.
Merci de m'aider à construire ma séquence (j'avoue avoir la tête ailleurs : fin d'année, conseils de classe, ...).
Je voudrais centrer mon travail sur l'argumentation.
Je viens de finir ma séquence sur l'autobiographie et je voulais terminer l'année avec l'étude de Persépolis (Film + qqs planches de la BD).
Mais, je n'ai pas encore monté ma séquence et je me demande si je devais leur montrer intégralement le film en amont, ou le faire après qqs séances d'introduction à l'oeuvre.
Merci de m'aider à construire ma séquence (j'avoue avoir la tête ailleurs : fin d'année, conseils de classe, ...).
Je voudrais centrer mon travail sur l'argumentation.
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- clemiecamieHabitué du forum
J'ai travaillé sur 2 planches en abordant la critique sociale, je pense que mon travail est donc réutilisable sur les procédés d'argumentation. Si ça t'intéresse tu peux m'envoyer ton mail en mp.
Je ne peux rien te dire sur le film, que je n'ai pas vu
Je ne peux rien te dire sur le film, que je n'ai pas vu
- cannelle21Grand Maître
Quand j'ai travaillé dessus pour collège au cinéma je leur avais fait faire en amont une petite recherche sur le contexte.
- Invité22Niveau 10
Il y a un dossier à télécharger sur le site du collège au cinéma. Ca pourra peut-être t'aider!
- LonieNeoprof expérimenté
Merci à tous...
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- iconophileNiveau 8
Si tu veux étudier tout ou partie du film. Le générique, pourquoi pas ?
http://www.crdp.ac-lyon.fr/PERSEPOLIS.html
http://www.crdp.ac-lyon.fr/PERSEPOLIS.html
- manuuNiveau 6
Bonjour,
Je fais remonter ce fil car je voudrais travailler sur le film persepolis ainsi que sur quelques planches de la BD en parallèle. Ce serait pour une séquence sur l'argumentation (ds laquelle il y a aura notamment une étude de Matin Brun) donc qui pourrait cibler des textes dénonçant le pouvoir. C'est encore flou dans ma tête alors peu clair...
Bref, pour ceux qui ont déjà travaillé sur Persepolis, quelles sont les planches de la BD ou passages du film que vous avez privilégiés?(je compte montrer l'intégralité du film mais pour la BD...C'est plus compliqué!!)
Merci de votre aide
Je fais remonter ce fil car je voudrais travailler sur le film persepolis ainsi que sur quelques planches de la BD en parallèle. Ce serait pour une séquence sur l'argumentation (ds laquelle il y a aura notamment une étude de Matin Brun) donc qui pourrait cibler des textes dénonçant le pouvoir. C'est encore flou dans ma tête alors peu clair...
Bref, pour ceux qui ont déjà travaillé sur Persepolis, quelles sont les planches de la BD ou passages du film que vous avez privilégiés?(je compte montrer l'intégralité du film mais pour la BD...C'est plus compliqué!!)
Merci de votre aide
- manuuNiveau 6
Personne ne l'a travaillé?
en même temps ça fait pas 3jours que j'ai mis le post non plus...Trop impatiente Manuu!
en même temps ça fait pas 3jours que j'ai mis le post non plus...Trop impatiente Manuu!
- Invité24Vénérable
moi je l'ai passé, avec un questionnaire que j'avais crée.
Mais c'est centré sur l'idée de construction de la personnalité.
Mais c'est centré sur l'idée de construction de la personnalité.
- miss sophieExpert spécialisé
Le passage du film que j'exploite en classe : la dernière fête à Téhéran, quand l'un des amis de Marjane tombe du toit. Je leur montre la scène une première fois, ils commentent, je la leur repasse (une fois, deux fois...) en leur demandant d'être attentifs au montage, au dessin des personnages et aux sons. A la fin certains sont tout étonnés du travail qu'il y a derrière ces quelques minutes d'un dessin qu'ils ne jugeaient pas très soigné...
La synthèse écrite que je leur distribue ensuite donne ceci :
« Persépolis » _ Analyse d’une séquence : la dernière fête (1993)
L’alternance de plans montrant une voiture de policiers (les pasdaran, gardiens de la révolution) circulant dans la ville d’une part et de jeunes gens (parmi lesquels Marjane) dansant dans un appartement d’autre part crée du suspense : nous devinons la rencontre à venir entre ces personnages et le danger qu’elle représente. Leur opposition est d‘abord sonore : glissement des roues sur la chaussée dans le silence de la nuit contre musique forte et joyeuse. Le raccord se fait par l’image de la fenêtre ouverte, par laquelle s’échappe la musique que vont entendre les pasdaran.
La spécificité de cette séquence est l’absence totale de paroles. Inutiles à la compréhension de ce qui se joue (tout passe par les expressions des visages, les gestes, les bruits), leur absence crée une tension supplémentaire, une distance qui donne un effet plus solennel à la scène, plus grave.
Lors de la poursuite des jeunes hommes par les pasdaran, la musique inclut des percussions dont le rythme lourd semble marquer une progression vers quelque chose d’inévitable. Dès lors que les personnages sont sur les toits, ils deviennent des silhouettes noires dans la nuit claire : cela permet de ne plus individualiser les poursuivis (les poursuivants, eux, ne l’ont jamais été : ce sont de quasi-sosies), de ne pas identifier celui qui tombe, donc de donner une valeur générale à la scène : il est question de toute situation où des hommes sont poursuivis par un régime autoritaire. Lorsque ce jeune homme saute du toit, la « caméra », au lieu d’accompagner sa chute, se détourne avec pudeur en un mouvement ascendant vers la lune, sur laquelle s’arrête le plan pendant que le rythme des percussions s’espace, autant d’indices qui nous font parfaitement comprendre ce qui vient de se passer sans qu’on ait besoin de le voir.
La synthèse écrite que je leur distribue ensuite donne ceci :
« Persépolis » _ Analyse d’une séquence : la dernière fête (1993)
L’alternance de plans montrant une voiture de policiers (les pasdaran, gardiens de la révolution) circulant dans la ville d’une part et de jeunes gens (parmi lesquels Marjane) dansant dans un appartement d’autre part crée du suspense : nous devinons la rencontre à venir entre ces personnages et le danger qu’elle représente. Leur opposition est d‘abord sonore : glissement des roues sur la chaussée dans le silence de la nuit contre musique forte et joyeuse. Le raccord se fait par l’image de la fenêtre ouverte, par laquelle s’échappe la musique que vont entendre les pasdaran.
La spécificité de cette séquence est l’absence totale de paroles. Inutiles à la compréhension de ce qui se joue (tout passe par les expressions des visages, les gestes, les bruits), leur absence crée une tension supplémentaire, une distance qui donne un effet plus solennel à la scène, plus grave.
Lors de la poursuite des jeunes hommes par les pasdaran, la musique inclut des percussions dont le rythme lourd semble marquer une progression vers quelque chose d’inévitable. Dès lors que les personnages sont sur les toits, ils deviennent des silhouettes noires dans la nuit claire : cela permet de ne plus individualiser les poursuivis (les poursuivants, eux, ne l’ont jamais été : ce sont de quasi-sosies), de ne pas identifier celui qui tombe, donc de donner une valeur générale à la scène : il est question de toute situation où des hommes sont poursuivis par un régime autoritaire. Lorsque ce jeune homme saute du toit, la « caméra », au lieu d’accompagner sa chute, se détourne avec pudeur en un mouvement ascendant vers la lune, sur laquelle s’arrête le plan pendant que le rythme des percussions s’espace, autant d’indices qui nous font parfaitement comprendre ce qui vient de se passer sans qu’on ait besoin de le voir.
- clemiecamieHabitué du forum
C'était ma séance de visite IUFM, je te l'envoie si tu veux, 2 planches (le massacre du cinéma, et une critique de l'hypocrisie religieuse avec la question du voile).
Envoie-moi ton adresse mail en mp!
Envoie-moi ton adresse mail en mp!
- maiaNiveau 3
Je souhaite également travailler sur Persépolis mais a priori plutôt sur la BD et souhaiterais savoir quelles planches vous avez étudiées. J'ai les 4 tomes sous les yeux et je cherche une planche où l'on puisse à la fois voir la dimension autobiographique et la critique sociale... Mais ce qui m'intéresse le plus c'est quand même la dimension critique sociale.
- Maelle04Niveau 5
clemiecamie, est-ce que je pourrais abuser et voir également ta séance sur persépolis? je travaille sur la dénonciation du pouvoir également et ça pourrait me donner des idées pour une séance histoire des arts. l'avais-tu visualisé avec tes élèves? je te propose une autre séance en échange, si tu veux. merci
- adelouNiveau 8
clemiecamie, je serais aussi intéressée, je suis désolée!!!!
j'ai aussi d'autres séquences à te filer en échange de bons procédés!
ton travail me sauverait la vie!
j'ai aussi d'autres séquences à te filer en échange de bons procédés!
ton travail me sauverait la vie!
- automneNiveau 5
Bonjour, je suis en train de réfléchir à ma séquence de transition (2 semaines) sur Persepolis (nous allons le voir avec les 4èmes dans le cadre de collège au cinéma). J'aimerais accès sur l'argumentation et créer un débat mais je ne sais pas quel axe prendre. Faut-il accès sur la dénonciation? sur le regard de Marjane (de l'enfant à l'adulte)? sur autre chose? je ne sais pas comment les interesser. Bref si vous avez des idées, je suis preneuse, n'hésitez pas à me contacter. Merci à vous
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je suis prof d'histoire-géographie mais je pense que le thème de l'exil est intéressant à traiter avec les élèves.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
C'est un thème intéressant. Tu peux réfléchir avec eux à la question de l'identité. Quand elle est en Iran elle rêve de l'Occident (qui se révèle être dur pour elle) mais quand elle est en Autriche, elle est renvoyée à ses origines. Elle se trouve donc dans un entre-deux. Je ne sais pas si je suis très claire.... En plus, il y a aussi la question de la compréhension, la dureté de sa solitude, etc. Ces thèmes peuvent accrocher des élèves de troisième et je pense qu'à partir du film, on peut pousser la réflexion assez loin. J'enseigne en lycée, donc c'est peut-être un peu ambitieux pour des collégiens.
- AmaliahEmpereur
automne a écrit:Bonjour, je suis en train de réfléchir à ma séquence de transition (2 semaines) sur Persepolis (nous allons le voir avec les 4èmes dans le cadre de collège au cinéma). J'aimerais accès sur l'argumentation et créer un débat mais je ne sais pas quel axe prendre. Faut-il accès sur la dénonciation? sur le regard de Marjane (de l'enfant à l'adulte)? sur autre chose? je ne sais pas comment les interesser. Bref si vous avez des idées, je suis preneuse, n'hésitez pas à me contacter. Merci à vous
Je n'ai pas axé sur l'argumentation, mais étudié ce film dans le cadre de l'HiDA : recherche préalable sur l'Iran, puis deux axes : une oeuvre autobiographique / une oeuvre engagée avec notamment l'étude de la planche qui est dans le TDL.
Les élèves aiment beaucoup ce film et ce n'est pas difficile de les intéresser. En classe après le film, je leur avais juste demandé de faire une remarque spontanée (leur avis, quelque chose qu'ils avaient aimé ou pas, compris ou pas) et à partir de ces remarques, tout s'est mis en place.
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